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[RP] Entrée en Tolosa

Natale
Dûment escorté, le Coms passât dans les rues de la capitale toulousaine sous les vivats de la population.
La capitale de la violette sentait bon le printemps et sous le soleil du milieu de journée le comté avançait droit vers son destin. Les choses s’opéraient petit à petit, doucement mais sûrement, rien de comparable cependant face à la renommée grandissante de la province.

Le travail était fait et se faisait chaque jour.

Dans ses plus beaux atours le Coms pensait à tout cela mais aussi à ce peuple, ce pays qu’il affectionnait tant et qu’il avait la lourde tache de diriger avec l’ensemble du Conseil.
D’une allure plutôt simple il n’était encore point habitué à toute cette mise en avant, toutes ces « votre Grace » par ci, « votre Grandeur » par là. Non il ne s’y faisait encore pas de tous ces changements d’attitudes, mais bon, fallait bien faire comme si, peut-être qu’un jour il s’y ferait !
*Dieu m’en garde !* pensât il alors en son fort intérieur.


Passé l’angle de la rue, ma foy fort étroite à cet endroit ils débouchèrent sur la place du Capitole qui luisait sous le soleil.
Le cortège continuât alors jusqu’au devant du bâtiment qui valait le nom de cette place toulousaine.
C’est à ce moment là que Natale fit obliquer son fidèle destrier, Iago, le mérens des montagnes d’Ariège, dont la robe brune était mise en valeur par les harnais et les rennes blanches pour l’occasion.

La place n’avait alors rien à voir avec celle que pourrait admirer les générations futures de Toulousains et seulement mise en œuvre à partir du règne d’un monarque absolu bien connu en terre de France.
C’était alors la place d’une entrée de ville, étroite, à proximité des anciens remparts de la capitale et du Capitole, symbole de la liberté même des institutions citadines.

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Natale
Non… il n’était point encore venu le temps de descendre de sa monture, et puis d’ailleurs pourquoi ? Pour monter sur une estrade où l’attendait un siège tout d’or mais qui ressemblait à s’y méprendre au billot sur lequel le condamné fait l’offrande de sa tête avant de passer de vie à trépas !?
Non ! Que nenni !

Natale, jeune homme à la chevelure blonde et au visage bronzé par une vie de voyages et d’aventures inspira alors un bon coup. *Pfiouuuuu peuchère ! Allé à toi mon grand !*

Le silence parcouru alors la place et se rependît à travers l’assemblée.

Hum hum

Il leva alors le chef et regarda un bref instant en direction des cieux, puis sourit et son stress tomba légèrement.

Il y a de cela quelques temps les forces vives du Comté de Toulouse se sont réunies afin d’élire leur nouveau conseil comtal. Ce dernier ma porté à sa tête à quelques voix d’écart avec Donà Antinaelle à qui je rends présentement mes hommages.
Il l’a chercha alors un bref instant du regard avant de poursuivre.
Allégeance fut alors rendue par devant notre Bon Roy et ceci jusqu’en son palais du Louvre en terre d’Oil.
Aujourd’hui c’est donc en souverain légitime que je me présente à vous et me tiens prêt à vous rendre compte de ce qui sera fait durant ce mandat.
Car ne vous méprenez point ! Les politiques seront menées aussi loin qu’il le faut pour la santé économique de notre province, pour son rayonnement par delà nos frontières, pour vous assurer la justice et la sécurité et pour enfin assurer la représentation de la diversité, celle qui fait notre richesse et notre fierté.
Le Comté ne vit pas pour lui tout seul, mais il est bien là pour être au service de ceux qui l’habitent.


Petit temps de pause

En ce jour solennellement je déclare, et au devant de cette noble institution qu’est la Capitole, que la Comté accorde assistance et sécurité aux Bonne Villes du Comté.
Il regardât alors les capitouls, la délégation d’Albi à qui il rendait par cela les honneurs, celle de Castres avec notamment deux Donà qu’il commençait à bien connaître, celle de Castelnaudary qu’il appréciait pour sa franchise et son application à rendre service à ses concitoyens, celle de Foix, ville qui lui rappelait bien d’heureux souvenirs et enfin celle de Toulouse, leur hôte à tous.
Monsenhs et gentes Dames, nous, Natale Dario d’Ibelin, en faisons le serment !

Un léger temps de silence avant de reprendre. Son foulard noir, il ne l’avait point quitté depuis son départ pour Paris, il le tenait alors en brassard au bras gauche.
Cet hiver ne fût point clément pour nous tous. Deux de nos valeureux vassaux, premiers dans la multitude, nous ont quittés pour veiller sur nous et notre province.
Que par delà la peine qui nous étouffe, nous présentons nos hommages à leurs familles. Et parcequ’ils donnèrent beaucoup pour vous tous, nous proclamons ainsi une semaine de deuil en hommage de feu Carles de Castelmaura Coms de Lauraguès mais aussi Régent et premier Coms de Toulouse, et ainsi qu’à feu Ben-Elazard Kamps, Vicoms de Lautrèc et deuxième Coms de Toulouse.
Nous avons également une pensée pour Donà Galaelle et sa famille tragiquement disparue.
Que leurs âmes reposent en paix et que la peine puisse s’estomper peu à peu, pour faire face au renouveau.
Qu’à jamais leurs noms restent gravés, qu’ils nous donnent la force d’avancer et de perdurer par delà le temps et les épreuves.


Il inspirât alors un grand coup pour faire circuler la vie dans son être.

Longue vie au Comté de Toulouse !

Le cheval émit alors un hennissement et fit mine de se cabrer pour ensuite monter sur l’estrade où se trouvait ce trône, convoité par les uns, redouté par les autres, et tout simplement assumé par beaucoup.
Les sabots noirs furent du plus bel effet sur le velours rouge mais point trop pour les organisateurs et autre membres des pages en livrée.
Le temps de descendre de son fier destrier le Coms fut enfin prêt pour recevoir les serments, et allégeances des conseillers puis de le noblesse toulousaine.

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Theodomir
Théodomir restez en retrait avec les autres Capitouls d'Albi regardait la scène comme tout le monde en cette place. Tous les yeux, qu'ils soient du peuple ou de la noblesse se dirigeaient vers le jeune Coms. Il parlait à clair voix. Théodomir souriant tenait son cheval silencieux d'une attention machinale. Le discours était simple et franc ce qui ravissait son opinion. Il se disait intérieurement que cet homme faisait les choses pour de vrai sans rechigner a la tache. Il avait même le sentiment qu'il n'avait que faire se perdre un peu si c'était pour rendre au peuple fierté et belle vie.

Natale salua les capitouls venu en nombre. Après coup Théodomir senti un sentiment de fierté certes mais de dévouement aussi. Il hocha la tête très légèrement d'un comme un réflexe.Encore une fois, il du serrer son cheval qui semblait jaloux de ne pas être cité.

À l'exclamation de Natale
Longue vie au Comté de Toulouse !


Théodomir reprit en choeur avec le reste de l'assistance

Longue vie au Comté de Toulouse !


Derrière cette phrase l'on pouvait sentir un peuple réuni. Cela provoquait une vraie satisfaction que d'appartenir à une unité. La ville vivait de belles heures à cet instant. Pendant que le Coms avança vers l'estrade, le regard de Théodomir apprécia de regarder les murs et autre architecture qui les entourait tous, ici présent. C'est ainsi qu'il se souviendrait de ces jours avec l'ambiance qui y régnait. Du bruit aux mots énoncés. De la lumière a la poussière soulevée. De la noblesse des uns et de celle d'un peuple.

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Lily-jane


Lily avait écoutait le discours de Natale et se sentait rassurée par ses dires. Certaines mauvaises langues avaient beau tenter de le rabaisser, de le comparer à un jeunot sans expérience, là était bien la preuve du contraire.
Il rendit hommage aussi à Ben et Carles, ainsi qu’à Galaelle et sa famille.
Lily baissa la tête un instant, se remémorant leurs visages et ce qu’ils avaient fait pour le Comté et pour leurs amis. Un moment de silence se fit entendre, puis Natale reprit son discours.
Il semblait animer par une flamme qui montrait bien l’amour qu’il portait au Comté et à ses habitants.
Il termina par
« Longue vie au Comté de Toulouse » que Lily reprit en cœur avec les autres.

Puis un silence s’installa de nouveau. Un bien être et un sentiment de sécurité avait saisi la damoiselle. Elle attendit quelque peu, puis voyant que tous semblait attendre aussi… Quoi… aucune idée… Elle s’avança alors vers Natale, se mit devant lui et le regardant dans les yeux en souriant elle lui dit


"Votre grandeur…."

Elle sourit plus franchement, tant cela lui parut étrange, mais naturel de l’appeler ainsi, et non par le surnom qu’elle disait habituellement…Et le vouvoiement par contre fut plus difficile, mais elle le fit tout de même, se disant que c’était plus approprié, surtout que dire « Ta grandeur » bah ça sonne pas pareil…

"La confiance que j’ai en vous se confirme par vos dires en ce jour. Je sais que vous oeuvrez et oeuvrerez toujours pour le bien du Comté de Toulouse et ses habitants."

Elle s'arrêta une seconde et reprit

"Je promets reconnaissance, respect et loyauté envers le Comté de Toulouse"

Sans se départir de son sourire, elle lui adressa un léger clin d’œil amical puis se recula légèrement afin de laisser la place aux autres.

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Alchimiste1
En attendant le cortège, Alchie se félicitait d'être là bien avant le début de l'évènement, qui souvent est en retard, qui arrive à la fin, ou juste avant. En l'espace de quelques minutes, la place publique se gorgea de figures venu de tout les coins du comté, accueillir le comte Natale, assister à son entrée. certains qu'elle connaissaient d'autres non. D'un signe de tête, elle salue le vice-chancelier Raphael. Puis Mylène la croisant, lui demandait de ses nouvelles,
Bonjour Mylène, ça promet d'être une agréable journée n'est ce pas...dit-elle souriant.
Alors que les gens affluaient encore, mais que tout mouvement cessait, et que le silence s'installa lentement. Natale vêtu d'apparat prestigieux, était pourtant plus simple que jamais, sur ces épaules, des lourdes charges, et de son discours émouvant, émanait une grande promesse, sincère sans doute...

Alchie, attentive, écoutait tout comme le reste de l'assemblée, tantôt triste quand on parla des défunts, tantôt souriante quand l'espoir est l'essence des mots.

Et toute la foule clama alors avec ferveur les derniers mots, elle aussi avec eux,

Longue vie au comté de Toulouse!

Et vint le temps des allégeances, ceux des conseillers, ceux des maires et mairesses, ceux des nobles de Toulouse.
A la lueur de ce discours, de toutes oreilles attentives, des esprits émus, tous unis par l'amour qu'ils ont pour Toulouse, terre si chère...Alchie su alors le sens de la dernière discussion, et crut retrouver ce qu'elle n'arrivait plus à voir depuis temps.

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Maïryan
Une main s'était glissé dans la sienne... elle fut surprise de voir çà ses côté Laurre qui avait répondu avec prestance à sa demande de l'accompagner. Elle la gratifia d'un sourire et posa les pieds au sol dans l'attente du comte.

Les gens se pressaient autour d'eux et l'armée du comté se mit en place pour recevoir le cortège. Raphaël à son tour vint les rejoindre et elle le salua avant de s'approcher de Lily pour lui faire une discrète bise. Il ne fallait pas qu'elle la dérange dans son travail et se retira bien rapidement afin de patienter avec la foule.

Enfin, Natale arriva et fit face à la foule pour énoncer un court discours. Elle sourit... Bref, concis, rassurant, sans trop d'enrobage inutile... il allait à l'essentiel sans se pavaner comme d'autres auraient fait profitant de leur prestige... Son cœur ne put s'empêcher de se pincer un instant lorsqu'il prononça le nom de Ben mais elle tenta de rester le plus stoïque possible.

Le silence se fit à nouveau puis Lily s'approcha pour prêter allégeance à ce comte en qui se plaçait tout leurs espoirs... Voyant que le temps défilait et que la place restait vide, elle prit une longue inspiration puis s'approcha face à Natale....

Un sourire rassurant...Une révérence de circonstance...elle mit difficilement un genou à terre, son ventre, un peu trop rond déjà la gênant dans la tache...Son regard se porta sur le coms....


Moi...Maïlys d'Elcheg de Karmïn, dame de Montdragon viens à toi en tant que Vassale de Ben-Elazar Kamps, vicomte de Lautrec, en tant que maire de Castres mais surtout et principalement en tant qu'amie... Je te promet à toi Natale Dario d’Ibelin fidélité, soutien et te jure allégeance. Toute ma confiance t'est offerte et je serai là pour t'aider dans ta quête de rendre notre comté plus grand et plus heureux... Elle se demandait bien si elle allait arriver à se relever...quelle idée... une simple révérence aurait suffit... idiote...Elle dut donc faire un effort considérable pour se remettre droite...puis à voix basse...Je suis très fière de toi...

Elle lui sourit à nouveau puis recula pour laisser aux conseillers et aux nobliaux la place pour réitérer l'opération...
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Ryan_
Ryan avait voulu être là pour le retour du Comte, il s'était approché de la grand place en se fayant un chemin parmis la foule déjà présente.
Il voulait lui le petit habitant du Comté pouvoir approcher le Comte voir celui en qui les habitants avaient portés tant d'espoir.

Il le vit droit et simple, il l'écouta parler en silence, puis ensuite il écouta les premières personnes lui préter allégeance.

Ryan se dit: voilà c'est cela que je veux faire travailler pour le peuple simplement, me donner entièrement comme il l'avait dit dernièrement à l'Ordre du Saint Esprit en y posant sa candidature. Il regardait ces gens prêt à tous pour le peuple, il se sentait l'envie de s'investir de se donner. Le moment était venu, son moment...

Il attendait la suite il voulait tous les voir les écouter, apprendre.

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Carmeli
Carmeli avait écouté Maï et Lily-jane prêter allégeance au Coms .
Ne voyant personne d'autre s'avancer .
Elle s'avança vers Maï l'aida à se relever lui murmurant à l'oreille
J'ai bien cru que tu allais rouler la tête première .
Elle lui sourit , d'un sourire légèrement moqueur . Puis regarda le Coms et lui fit une belle révérence , imitant Maï,
Elle posa un genou au sol et lui prêta allégeance.


Moi , Carmeli je vous jure à vous Natale Dario d’Ibelin loyauté, fidélité.
D'œuvrer à vos cotés pour un comté prestigieux ou il fait bon vivre .
J'ai foi en vous , je sais que vous voulez le bien du comté.


Elle reprit sa respiration leva la tête et finit son serment .

Par ce serment je vous jure allégeance.

Carmeli lui sourit , se releva laissant la place aux autres conseillés.
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*mylene*


Après le serment d'allégeance de Carmeli,*Mylène* se leva et s'avança à son tour. S'inclinant devant le coms elle déclara d'une voix fervente.

Moi , *Mylène* je vous jure à vous Natale Dario d’Ibelin loyauté, fidélité, et vous jure allégeance . Je promets d'œuvrer à vos côtés pour le bien du comté je sait que votre seule but , est le souci du bien être des Toulousain c'est un honneur immense pour moi que de vous y aider..


Reculant de quelques pas elle alla s'assoir aux côtés de Carmeli.

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Laurre
Apparemment il fallait faire les allégeances au nouveau Coms, pourtant personne de l'avait inviter à faire cela. Tiraillée entre le désir de bien faire, et la mesure de retrait dont-elle était frappée dû à son deuil, la jeune veuve prit sur elle de s'exposer au moment même où le Coms Natale appelait à un deuil d'une semaine pour le Comtat de Tolosa, en mémoire de Ben-Elazar Kamps, son défunt époux, et de Carles de Castelmaura.

Déjà les personnalité du Conseil et les Bourgmestres s'avançaient pour montrer leur attachement au Comté. L'allégeance de Maï la cloua sur place, une petite conversation devra être organisée entre elles deux. Elle respira profondément avant de s'avancer vers son Suzerain.
D'un pas lent, le port de tête altier, Laurre sous son voile noire approcha du trône. A bonne distance elle s'arrêta fit une génuflexion et baissa la tête en signe de respect.


- Monsenhor, l'ensemble de ma Famille se joins à moi pour vous remercier du bon traitement par lequel vous rendez un peu moins difficile mon deuil, et nous vous remercions également de rendre ainsi hommage à l'homme qui fut mon Époux, mon Tendre, mon Adoré. Ce serviteur dévoué, cet homme juste, droit et intègre manquera assurément au Comté dont vous avez la charge, mais il manquera surtout à mon cœur et à l'enfant que j'attends de lui.

Laurre fit une pause pour reprendre un peu ses esprits et son souffle et aussi contenir des sanglots naissants.


- Monsenhor Coms, permettez que le Lautrèc vous fasse allégeance.

Un valet s'approcha et tendit une petite bourse en tissus précieux au Coms Natale.

- Nous, Laurre de Lasteyrie, veuve Kamps, prêtons allégeance à Vostre Grandeur, nous vous jurons devant le Très-Haut et le Peuple de Toulouse, d’honorer nos devoirs de fidélité (obsequium), d'aide (auxilium) et de conseil (consilium) pour nos terres du vescomtat de Lautrèc. Recevez en gage de ce serment ce petit écrin contenant de la terre de Lautrèc.

Elle se redressa et attendit que le Coms Natale scelle son allégeance.
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Vicomtesse de Lautrec : "Sans cesse mon cœur sent, le regret d'un absent..." [B.E.K.]
Jalna83
Leur petit groupe avait mit pieds à terre,suivant la ceremonie d'allegeance.
Les conseillers se suivaient, assurant au comte Natale leurs soutiens et leur amour pour Toulouse.
Elle prit la parole a son tour, emue mais rassuree de voir des visage amis en ses conseillers.

Moi, Jalna , maire d'Albi, désire preter serment d'allegeance au coms que le peuple de Toulouse a choisit, désire servir fidelement ce comté avec foi et honneur.Que le Tres Haut protege le peuple et son coms ainsi que tous ceux qui mettent leur vie au service de la loyauté.

Jalna fit un pas en arriere en gardant le visage baissé, rejoignant ses amis.
Natale
Natale reçut ainsi les premiers serments et les premières allégeances.

D’abord Lily avec toute sa fougue, c’est vrai que cela était étrange de se faire soudainement vouvoyer pas ses plus proches, et Atchoum retint un petit sourire tout en inclinant légèrement la tête en signe d’agrément.
Puis vint ensuite Maïlys, *Peuchère !* il rougit légèrement en prenant soin de laisser l’allégeance de côté et de ne garder que le serment et prit soin de répondre :

Ma filleule, je serais bientôt en la Bonne Ville de Castres à laquelle les autorités de Toulouse accordent aide et subsistance.
Par ailleurs, l’aidant à se relever il reprit : Merci de tout coeur ! Passe le bonjorn à Zeide de ma part en attendant
Carméli et *Mylène* vinrent à la suite, femmes d’honneur et de raison. Le Coms de Tolosa opina alors du chef et leur sourit.

La Vescomtessa de Lautrès vint alors… Chaste baisé sur les lèvres, comme le voulait la tradition… Non en ce cas précis il ne pouvait point quand même. Aussi, une fois qu’elle fût relevée, il prit ses deux mains dans les siennes et les lui baisât.
Il reprit le petit sac de terre tout en pensant au petit sac que lui-même leur avait offert le jour de leurs épousailles.

Naguère c’est moi qui vous faisait présent, et aujourd’hui c’est vous qui venez et apportez ce symbole de votre fief.
Le souvenir de votre défunt mari et mon ami, restera à jamais en nos mémoires, et qu’ainsi, pour la durée de notre règne, nous vous assurons d’abord subsistance mais aussi protection et justice. Soyez par là même assuré de tout mon soutien dans cette épreuve à vous-même et ainsi qu’à vos vassaux.
Nous ferons suivre cette allégeance au Héraut, afin que nul ne puisse y contrevenir.


Il se tournât alors, posât le sac sur un plateau d’argent et prît l’un des nombreux anneaux qui avaient été commandé aux orfèvres de la ville pour l’occasion, et à l’honneur de la noblesse « en robe » exclusivement. Les vassaux « en cape » ou en kilts, se verraient attribué épée et ceinturons. Il prit alors l’anneau le passât au doigt de Laurre.
Mes hommages à vostre père et aux membres de vostre famille lui dit il alors tout bas.

Le temps que sa vassale puisse retourner auprès des siens le Coms inspirât un bon coup.
Dommage qu’il ne doive passer l’anneau seulement aux nobles… pensât il en son fort intérieur. A vrai dire il brûlait d’envie de faire une entorse à la règle en ces instants précis.


Le tirant de ses tentations, Jalna, Consol d’Albi, s’avançât ensuite et formulât elle aussi le serment au nom de toute la communauté albigeoise.

Donà, soyez assuré de tout le soutient du Comté de Toulouse à la Bonne Ville d’Albi à laquelle les autorités comtales accordent aide et subsistance.
Le Coms pinailleur reprit alors Nous reviendrons également bientôt en votre belle cité.
Peuchère ! il se demandât s'il ne s'était point dévoilé. Il est vrai qu’il avait encore de bons souvenirs de sa dernière visite en ces lieux.
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Beatritz
Elle était là, superbe dans son habit bleu, dans la fraîcheur du printemps et le souvenir de la Comté.
Parce que la jeune fille ne pouvait pas se souvenir de ses parents ; là était son drame. Parce que la jeune fille n'avait jamais vu ses parents - si, son père, dans la froideur de la mort embaumée.

Elle était là, précieuse, entourée d'hommes et de suivantes qui ne la connaissaient pas ; entourée de gardes et de suivantes qui la servaient, parce qu'elle était la fille de l'ancien maître, parce qu'elle était la Comtesse du Lauragais. Entourée de gardes et de suivantes fidèles, car déjà ils la craignaient.

Était-elle cruelle ? Non. Mais sans doute le deviendrait-elle. Elle avait bien de la piété, mais manqué toute sa vie d'amour ; elle avait construit toute son histoire autour de ce qu'elle savait de ses parents. Et ce n'était pas la couleur de leurs cheveux, les battements de leur cœur ; c'était leurs titres, leur importance, et par voie de conséquence, la sienne. Sa mère, elle l'idolâtrait. Son père, on aurait pu dire qu'elle le détestait, mais c'était bien plus compliqué que cela. Grâce à lui, elle était tout. Il fondait son orgueil. Mais il l'avait aussi abandonnée pendant quinze ans dans le couvent où elle avait grandi, et pas une fois ne s'était soucié de son devenir ; ce ne fut qu'après qu'elle eut revendiqué sa part de l'héritage qu'il sembla prendre conscience d'elle - de sa valeur, de l'efficacité de son caractère doucereusement opportuniste.

Alors elle était là, (h)autaine comme une Tapiolie, fière comme une Castelmaure, écoutant le discours du Comte qui parlait de sa Seigneurie son père, ce grand homme. Elle était grisée, sans le montrer. Peu importait sa mort - c'était sa mort qui l'avait élevée, c'était son trépas qui l'avait rendu grand - et qui l'avait rendue grande.

Elle ne voyait pas de Héraut, alors elle attendait. Elle n'avait que trop compris, ces derniers temps, l'étroitesse procédurière de la Hérauderie ; et elle ne s'abaisserait pas à faire son serment par deux fois.

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Geoker
Il n'aimait toujours pas ce genre de cérémonie ou rassemblement mais le devoir l'obligeait à être là. Pour lutter contre son ennui, il observait le public et les invités, classant chacun selon leur force de frappe supposée, il regardait également les diverses décorations qui pouvaient se transformer en armes improvisées : un exercice simple qui serait utile quand le projet de la Sénéchale Maxiuszedeus d'unité d'élite a sein de l'armée verra enfin le jour.

Puis il y avait cette présence familière qui attira sa curiosité tandis qu'il se replaçait les évènements en mémoire : la fille Castelmaure qui derrière le masque de la noblesse orgueilleuse cachait un être intéressant dont il avait pu avoir un très faible aperçu malgré lui. Le souvenir de ce qu'ils avaient vécu ensemble le fit sourire. Il détourna ensuite son regard d'elle : elle n'apprécierait probablement pas qu'un officier sans toilette sophistiquée ait l'audace de la regarder ainsi. Il risquait également de trop attirer l'attention sur lui : son épée était à droite.

Puis apparemment les allégeances commençaient.. pas réellement d'ordre ou d'appel, ce qui arracha une grimace au maire de Toulouse. Il attendrait le passage de Foix et Castel avant de parler pour Toulouse.
Viny31
Viny s'avança :

Au nom de tous les chauriens, moi , Viny de Hautepointe du Raz, maire de Castelnaudary, enfin ce qu'il en reste se dit-il, je vous jure à vous Natale Dario d’Ibelin, loyauté, fidélité, et vous jure allégeance. Je promets d'être à vos côtés pour le bien du comté .
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