Natale
Dûment escorté, le Coms passât dans les rues de la capitale toulousaine sous les vivats de la population.
La capitale de la violette sentait bon le printemps et sous le soleil du milieu de journée le comté avançait droit vers son destin. Les choses sopéraient petit à petit, doucement mais sûrement, rien de comparable cependant face à la renommée grandissante de la province.
Le travail était fait et se faisait chaque jour.
Dans ses plus beaux atours le Coms pensait à tout cela mais aussi à ce peuple, ce pays quil affectionnait tant et quil avait la lourde tache de diriger avec lensemble du Conseil.
Dune allure plutôt simple il nétait encore point habitué à toute cette mise en avant, toutes ces « votre Grace » par ci, « votre Grandeur » par là. Non il ne sy faisait encore pas de tous ces changements dattitudes, mais bon, fallait bien faire comme si, peut-être quun jour il sy ferait !
*Dieu men garde !* pensât il alors en son fort intérieur.
Passé langle de la rue, ma foy fort étroite à cet endroit ils débouchèrent sur la place du Capitole qui luisait sous le soleil.
Le cortège continuât alors jusquau devant du bâtiment qui valait le nom de cette place toulousaine.
Cest à ce moment là que Natale fit obliquer son fidèle destrier, Iago, le mérens des montagnes dAriège, dont la robe brune était mise en valeur par les harnais et les rennes blanches pour loccasion.
La place navait alors rien à voir avec celle que pourrait admirer les générations futures de Toulousains et seulement mise en uvre à partir du règne dun monarque absolu bien connu en terre de France.
Cétait alors la place dune entrée de ville, étroite, à proximité des anciens remparts de la capitale et du Capitole, symbole de la liberté même des institutions citadines.
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La capitale de la violette sentait bon le printemps et sous le soleil du milieu de journée le comté avançait droit vers son destin. Les choses sopéraient petit à petit, doucement mais sûrement, rien de comparable cependant face à la renommée grandissante de la province.
Le travail était fait et se faisait chaque jour.
Dans ses plus beaux atours le Coms pensait à tout cela mais aussi à ce peuple, ce pays quil affectionnait tant et quil avait la lourde tache de diriger avec lensemble du Conseil.
Dune allure plutôt simple il nétait encore point habitué à toute cette mise en avant, toutes ces « votre Grace » par ci, « votre Grandeur » par là. Non il ne sy faisait encore pas de tous ces changements dattitudes, mais bon, fallait bien faire comme si, peut-être quun jour il sy ferait !
*Dieu men garde !* pensât il alors en son fort intérieur.
Passé langle de la rue, ma foy fort étroite à cet endroit ils débouchèrent sur la place du Capitole qui luisait sous le soleil.
Le cortège continuât alors jusquau devant du bâtiment qui valait le nom de cette place toulousaine.
Cest à ce moment là que Natale fit obliquer son fidèle destrier, Iago, le mérens des montagnes dAriège, dont la robe brune était mise en valeur par les harnais et les rennes blanches pour loccasion.
La place navait alors rien à voir avec celle que pourrait admirer les générations futures de Toulousains et seulement mise en uvre à partir du règne dun monarque absolu bien connu en terre de France.
Cétait alors la place dune entrée de ville, étroite, à proximité des anciens remparts de la capitale et du Capitole, symbole de la liberté même des institutions citadines.
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