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[RP] Entrée en Tolosa

Lily-jane


Lily voyant la foule s'agiter va se placer près de Natale aux côtés de Maxi afin d'être prête à aider en cas d'évacuation. Elle pose la main sur son épée, aux aguets. Si un seul tente de s'approcher, elle n'hésitera pas.

Elle regarde Natale qui reste maître de lui, et l'admire pour son courage. Il sait faire face à ce genre de situation, et ce n'est pas une bande de gueux cagoulés, qui ont peur de se montrer, ou tout simplement hypocrites, qui le feront défaillir.

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Maxiuszedeus
Les choses dégénéraient, les fruits pourrits devenaient des pierres lancées en direction de l'estrade comtale. Maxi, toujours protégeant le Coms et entourée de soldats entrainés, releva son bouclier pour etre sur que Natale ne serait pas blessé, tout au moins pas physiquement.
Tout à coup, un homme se détacha de la foule. La haine peignait un masque hideux sur son visage, la folie brillait dans son regard. Il brandissait une faux et se dirigeait droit sur eux.

Maxi évalua la distance qu'il leur fallait parcourir pour évacuer le coms. Heureusement le plan d'évacuation comprenait le carrosse comtal qui attendait derrière la tenture de fond de l'estrade.

Russo ayant connu quelques déboires Maxi décida qu'il était temps. Elle eut juste le temps de voir le lieutenant et maire de Toulouse Geoker s'interposer entre l'homme à la faux et eux. Elle profita de l'occasion.

"Soldats, évacuation!!!"

Elle se retourna vers Natale, tenant son bouclier au niveau de leurs têtes, elle le poussa sans ménagement vers le fond de l'estrade. Arrivée à la tenture, Maxi la souleva, ouvrit promptement la porte et poussa le comte à l'intérieur. Elle referma la porte du coche et donna l'ordre du départ. 4 soldats à cheval entouraient le carrosse et l'escorteraient jusqu'en sécurité.

Elle revint sur l'estrade, jaugea la situation et cria :
"Mais ou est le capitaine??!!"
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--Les.gueux
Le carrosse du Comte protégé par la soldatesque quitta la place accompagné par les cris hostiles de la populace. Le géant hurla en agitant sa faux

« On se r’trouvera saigneur du peuple »

Profitant de la confusion qui régnait il s’éclipsa dans une ruelle

Le Comte enfui, les gueux finirent peu à peu par se calmer. Ils commencèrent à quitter par petit groupe le lieu de ce qui aurait du être une grande fête sans la morgue et le mépris du Comte. Celui ci ne voyait que le prestige du Comté pour se faire mousser à la Cour Royale et se souciait bien peu de la sécurité et du bonheur de ses habitants

Le bain de sang avait été de justesse évité grâce au sang froid de quelques militaires. Cependant le règne de Natale le Muet commençait sous de bien mauvais auspices…
Zaknafien
Zak avait observé la scène sur son cheval à l'autre bout de la place. Il s'occupait des allez et venu de la foule vers la grande place et l'arrivée des gueux, melons en main, ne l'avait pas échappé. Cependant, il ne pouvait se déplacer dans la foule compressé.

Un sourire naquit sur ses lèvres lorsqu'il s'aperçut que le melon avait presque touché sa cible. Malheureusement pour eux, Russo avait été sali par ce projectile. Rouge de fureur, sa femme accourait vers eux. Elle s'étala au passage, sale à nouveau, mais sa rage augmenta de plus belle.

Ils ont choisi la mauvaise cible. Zak ne pouvait se déplacer jusqu'à la scène, et même arrivé la bas, lui et sa femme ne savaient qui avait précisément envoyé le légume dans la foule de gueux en colère.

Son regard se porta vers le Coms, sali par les projectiles, et il tenta de chercher le nouveau capitaine près des tribunes. Son absence n'étonna point le lieutenant. Dans la foule, des hommes et des femmes accouraient pour soutenir Natale. Parmi eux, certains voulaient sa perte ainsi que celle de sa femme et sa méfiance envers cette partie du peuple c'était agrandis.

Il retourna à ses occupations et ordonna à ses hommes de réguler le passage dans les rues avoisinantes.

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Maïryan
Toujours présente, Maï avait écouté la cérémonie avec un peu de détachement... Non pas que ça ne l'éclatait pas de voir les gens sans convictions se plier mais elle trouvait ça tellement pitoyable de faire les choses juste parce qu'on leur disait de le faire bêtement... Vraiment certains étaient bêtes à manger du foin... m'enfin...chacun sa croix n'est il pas... ?

Puis, des gueux, surement payé par le parti opposé au comte vu à la vitesse où les merveilleux membres du TAF eurent régler avec une virtuosité sans pareil l'affaire, se pointèrent... caché... bon l'amertume de certain était tellement palpable que les soit disant gueux ne devaient pas en être mais elle ne pu s'empêcher de faire une remarque à sa voisine...


Si les gueux se sentaient si lésés, c'est aux maires des villes qu'ils se plaindraient puisque c'est eux qui gèrent leurs économies... c'est bien encore un truc pour se faire remarquer ça... si encore ils venaient pour apporter des solutions... quoi que...le spectacle vaut son pesant d'or... même à la cour ils n'ont pas de bouffonnerie aussi bien organisée ... Au moins dans le temps les gens avait le courage de balancer les godasses à visage découvert....

Elle sourit amusée par la liesse des pseudos gueux qui, ravis de l'intervention parfaite et synchronisée de l'armée, s'enfuirent récupérer les tites bourses prévus pour leur prestation... Rester et attendre la suite ou aller écouter les invisibles conseillers (ères) crier au scandale ailleurs ?... Elle regrettait que ce soit déjà fini quand même, rien que l'allégeance du prévôt était un poème à lui tout seul et elle avait dut se mordre la langue pour ne pas crier qu'il aille faire son boulot puisqu'il promettait de le faire dans le vent... et si elle ramassait elle aussi des fruits pourri pour leur montrer à quel point elle trouvait les marionnettes ridicules ? Bof ça n'en valait pas la peine, elle préférait tenter de résoudre les problèmes avec ceux qui parlaient pas pour rien dire finalement...

C'est dans cette optique qu'elle traversa lentement la place au milieu des crottins de chevaux, des fruits pourris et des peaux d'ours pour s'enquérir des nouvelles de ses amis Lily et Natale...

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Natale
Le temps de recevoir le serment de la Bonne Ville de Castelnaudary et de lui en promettre autant en retour, vint ensuite un certains nombre de conseillers, et Natale prit soigneusement la missive adressée par sa vassale de Villemur…
*Ha ! Peuchère !* ce qu’il trouvait le temps long sous ce soleil.

Le soleil justement ne faisait juste que de commencer son ascension dans le ciel du Midi.

C’est alors que s’approchât ensuite son prédécesseur.
Atmosphère un peu tendue il faut croire. Atmosphère ! Atmosphère…
Alors que le Coms de Tolosa l’invitait à se relever, un melon, mais alors un beau melon, vint trouver refuge auprès d’eux. Cela lui rappela quelques rencontres de soule.
Il faut croire que quelques individus se laissaient bercer par la propagande et les faux semblants. Ainsi le Coms était il populaire, mais en aucun cas il n’usait d’arguments populistes lui.
Ainsi alors que sur ces entrefaits il prit soigneusement de son index un bout de pulpe pour la goûter et en apprécier toute la saveur et que la vicomtesse fût partie à la chasse aux papillons, vint alors le Lieutenant Leyoun, ou plutôt la « conseillère » Leyoun, comme il s’appelât lui-même, vint prester serment d’allégeance aux autorités du Comtat…
Natale le laissât se dévoiler tout en déclamant sa prose et, la main sur le pommeau de son épée regardât l’évolution de la situation.
*Allons bon ! Quelques légumes ! Cela ferait un magnifique brouet pour les prochaines fêtes comtales.* se dit il.
Il en fallait plus pour perturber un Coms.

Face aux navets, l’armée, enfin ses ténors, dans toute leur bravoure, s'interposèrent et firent écran alors que les jacques sortaient leur armes.**

Le Coms était jeune, certes, mais il avait fait la guerre et servit dans les armées naguère et il n’allait point se défiler ainsi, parbleu !
« Par mesure de sécurité » on le fît malheureusement quitter la place, juste le temps pour lui de quitter cette cape souillée.

Demi-tour
Dit-il fermement.

… Et le carrosse revint sur les lieux où restait encore beaucoup de monde, seuls les perturbateurs avaient été débarrassée cela grâce au travail brillant de l’armée : sénéchal, capitaine, lieutenants.
Descendu de la voiture il revint sur l’estrade.
Fort bien Sénéchal, nous pouvons reprendre. Ce n’est point une soupe de légumes qui portera ombrage à notre légitimité.

Une petite brise évacuât ainsi les nuages et rafraichît l’atmosphère…
Le Coms s’enquit alors de sa vassale de Salvagnac qu’il héla afin de s’enquérir de son état.

Descendu de l’estrade pour la retrouver il se portât à ses côtés. Lui tendit un mouchoir brodé parfumé à l’eau bénite et à la violette, pour lui faire honneur il lui prit la main d’un geste galant et la raccompagnât sur le devant.

L’ordre était remit, la cérémonie allait pouvoir continuer.


** édité en l'occurence
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Natale
Le Coms Natale et la Vicomtesses vinrent alors sur l’estrade et reprirent là où ils en étaient tous deux.

Donà, nous vous remercions pour votre bravoure et vous faisons honneur présentement ! Déclamât-il

*Peuchère ! le baiser !*
Se retrouvant seule avec elle il eut un bref regard à l’attention du consort, prit une courte inspiration et s’élançât avec un peu d’appréhension tout de même.

Une seconde : respiration rapide, une pointe de tension, les yeux fermés, prise de contacte.

Deux secondes : *Humm un petit arôme de muscat*, ce qui n’est point pour lui déplaire, ouverture des paupières, yeux écarquillés.

Trois secondes : respiration plus lente, battements du cœur apaisés, un souffle nouveau.

Sortant de cette étreinte plutôt inhabituelle, il baissât légèrement les yeux puis reprit. Malgré son teint légèrement halé on aurait pu distinguer que ses joues avaient rosie.



Hum hum…
fit-il tout d’abord pour s’éclaircir la voix.
Qu’il soit sût de tous, que nous, Natale Adriano Dario d’Ibelin, Cinquième Coms de Tolosa, reconnu par devant notre Roy, vous assurons pour la durée de notre règne, protection, justice et subsistance.
Il tenait alors ses deux mains dans les siennes et retrouvait petit à petit sa concentration. Prenant alors un anneau il le lui passât au doigt et reprit.
Que par ce geste nous scellons ainsi cette alliance entre Toulouse et vos terres de Salvagnac et de Château-Verdun et gageons que vous saurez les mener et les faire prospérer.

Il ravalât un peu de salive pour s’éclaircir la gorge, l’estrade et la place étaient désormais dégagée.
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Geoker
Lisant entre les lignes des RPs successifs, je crois bon de préciser que le PNJ "les gueux" n'est a priori pas géré par des joueurs de l'armée.
L'habitude du coté des joueurs derrière les soldats d'avoir vécu plusieurs cérémonies officielles dégénérer et celle de jouer ensemble, offrent au lecteur un semblant d'organisation HRP pour le RP mais je vous assure qu'on n'était pas du tout au courant. Egalement regardez les heures des posts la réaction n'est pas si rapide que ça. Autrement il n'y a que Russo et Leyoun qui sont TAF. Maxi, Lily ou moi ne le sommes pas.
Enfin, je rappelle au joueur du comte qu'aucune arme n'a été sortie justement, uniquement des boucliers pour éviter les projectiles divers (caduque car corrigé par edit)





Ouf, il avait réussi à calmer l'inconscient armé de la faux, ouf il n'aurait pas à faire plus. Sous le feu de l'action, l'appel du combat lui avait fait les yeux doux, mais il exécrait avoir à se battre contre de simples gens et préférait l'honneur d'un combat de chevaliers. L'évacuation du Comte permit de calmer ce petit monde, la crise fut correctement gérée. Toutefois il fit une grimace : ces gens là n'auraient jamais dû être si proches du Comte. Il fallait réviser le plan de protection du Comte pour comprendre où était la faille. Tiens d'ailleurs c'est vrai ça, il était caché où le capitaine ?
GeoKeR demanda alors autour de lui si tout allait bien, il s'excusa auprès de Dona Beatritz avec qui il mourrait d'envie de parler curieux de sa réaction.


Les Occitans, en peuple fier, ont cette habitude à râler souvent et à montrer leur mécontentement, mais cela se limite normalement aux mots. J'es.. Nous espérons que vous vous portez bien et que cela ne vous empêchera pas d'apprécier la région et la culture d'Oc.


Il profita du prochain répit possible en restant fidèle aux règles de politesse pour regarder avec une certaine inquiétude Maxi. On pouvait lire un "Tout va bien ?" sur les lèvres du toulousain.

Puis le Comte revint, la cérémonie pouvait reprendre avec les allégeances, en espérant qu'il y aurait cette fois moins de soucis...
Russocarine
Sale môme qui lui avait fait un croc en jambe pour éviter qu'elle attrape un des lanceurs de légume. Russo se releva, rouge de colère, et avant même de secouer son manteau, attrapa le chenapan par une oreille et lui mit une torgnole qui l'envoya rouler au sol. Puis elle lui lança

Inscris toi en équipe de soule petit, tu as du potentiel.

Elle s'en retourna vers l'estrade où le Coms déjà prestement changé et reparfumé l'accueillit avec un grand sourire et lui tendit un mouchoir brodé. Au moins la bousculade l'avait réveillé de sa torpeur. Elle utilisa le mouchoir pour essuyer le crotin de son manteau, puis le froissa en boule et le jeta au sol.

Voilà maintenant que le faquin prolongeait le baiser de paix au delà du raisonnable et cela dans le seul but de provoquer. Russo crevait d'envie de lui mettre en public la gifle qu'il méritait. Un gamin incompétent et prétentieux qui jouait avec les gens comme avec des pions, voilà ce que Toulouse avait mis sur le trône, et menteur et parjure de surcroit.

Un regard de glace. Elle enleva l'anneau aussi prestement qu'elle le put et le glissa dans sa poche, puis s'essuya les lèvres sur la manche de son manteau en peau d'ours.

Un regard sur la foule. Parfait, il y avait assez de témoins à cette mascarade. Natale ne pourrait pas dire ne pas lui avoir accordé justice quand viendrait le temps de tenir sa parole.

Fendant la foule, elle se dirigea vers une fontaine, enleva sa peau d'ours et la mit à tremper. Par devoir, elle devait attendre la fin de la cérémonie, au moins que le temps ne soit pas perdu.

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Cristòl
C'était fantaisiste, Toulouse ! L'agitation populaire n'avait jamais été telle, en Languedoc - si l'on oubliait la prise du château, à laquelle ni de près ni de loin le Vicomte des Fenouillèdes n'avait assisté, pour ce qu'il était au siège d'Orléans.

Il évita un projectile nauséabond, et replia bien vite son pupitre, sur lequel il avait déjà biffé quelques noms. Il passa ses caducées dans sa ceinture, contre son tabard, et attrapa sa cape hospitalière qu'il attacha avec la broche de bois que lui avait offert Margot.
La cape, elle en avait vu d'autres, mais son tabard, et ses documents... Il fallait les protéger.
Et comme cette échauffourée ne le concernait pas, il se contenta de reculer un peu, pour observer la garde faire son oeuvre, et ne rien perdre de l'allégeance en cours.

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Alchimiste1
En ces moments quelques peu inattendus et houleux, Alchie se souvint d'une chose que lui avait appris Azdrine, "ne jamais se déplacer sans son épée". Elle ne s'en rappelait que trop bien, quand elle s 'est retrouvé quelques mois auparavant en Bourbonnais Auvergne, et mobilisée. Fort heureusement, elle séjournait chez les barons d'Usson, et il a donc aisément put lui emprunter les armes nécessaires.
Venant d'un écuyer qui passa bien plus de temps à guerroyer que parler, c'était une jolie bourde qu'elle n'était pas prête à refaire. Ainsi donc, si cette fois ci, et sur la place public, nul arme ne se voyait sur sa bure blanche, et bien il y en avait en dessus...En cas de besoin.
La main glissant quelque peu la dague sous sa manche, elle n'avait esquissé le moindre mouvement; le comte valeureusement protégé par la sénéchal et ses hommes, ainsi que ses conseillers; c'était plus raisonnable ainsi, même si l'envie lui brûler de...
Bref...Le com ressortit de nouveau, et la cérémonie put reprendre le cour. Elle regarda un peu ses cotés, Jalna et les capitouls surtout...Tant mieux, elle enfoui de nouveau son arme sous la manche, et prêta attention en direction du com qui semblait ne pas en tenir rigueur.

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Beatritz
Effrayée.
Ses dispositions habituelles auraient sans doute préparé ceux qui la connaissaient - peut-être aucun, dans cette place - à la voir s'irriter et s'empourprer d'une façon fort disgracieuse.
Mais tout cela était encore trop neuf, trop étrange pour elle. Elle n'avait jamais vécu même une infime jacquerie, et ces trublions la plongèrent dans le trouble. Ses gardent l'entourèrent, et elle se retrouva tout contre l'une de ses dames de parage, qui faisait sa taille, à peu près. Et dans son dos, elle sentait la musculature d'un garde.

Elle prenait ses suivantes petites, pour ne pas avoir à lever la tête pour leur parler. Pour ne pas y voir des rivales.

Plus que jamais depuis son entrée dans le monde, son arrogance cachait cette peur de n'être pas digne de ce que l'on attendait d'elle. Ce que Leurs Seigneuries ses deux feus parents attendaient d'elle.

Combien de temps dura l'échauffourée ? Comment cela se passa, se battit-on ? Elle n'en sut rien. Pressée contre le dos de l'un de ses gardes, elle découvrait l'émoi d'un contact humain. Les vibrations de la chair. Nul ne l'avait pressée contre son cœur jamais, dès qu'au couvent elle eût passé l'âge qu'on la langeât et l'allaitât.
Nul parent, nulle amie, qui l'ait un jour embrassée, étreinte avec chaleur. Et sans chaleur non plus, en vérité.
C'était là le vide de sa vie. Le grelot qui n'avait jamais sonné dans son cœur. La frustration ultime.

Quel que fut le temps que dura l'altercation, il passa trop vite. Elle aurait voulu rester encore, prise entre deux corps comme en un étau.
Bien vite pourtant ses gardes s'écartèrent sur un homme que la jeune femme ne pensait pas connaître... Et il lui parla.
Elle avait sur ses joues le rouge de l'émoi, de cette chose nouvelle qu'elle venait de goûter, de cette griserie. Il lui fut difficile de se concentrer sur les mots de l'homme. Sa voix, grave et posée, vibra dans le cœur de la Duchesse du Nivernais.


-« Nous ne croyons pas que vous nous ayez déjà été présenté. »

Elle ne leva pas la tête vers lui lorsqu'elle parla. Ses yeux inspectaient le mantel, le ceinturon, les bottes, la garde de l'homme. Son épée.
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Little_dheimet
Dès leur arrivée à la grand'place, Dhei s'était tenu en retrait, de par derrière le Coms, il regardait et observait avec fierté le dispositif sécuritaire... Il avait attendu que tous les conseillers prêtent allégeance, alors il s'avança, et d'une façon très sobre vint se tenr devant son suzérain et ami... Pendant qu'il savançait, il avait pu voir

Moi, Little_Dheimet, Je fais serment ce jour, prenant Dieu et toute l'assistance en témoin, de servir mon Comté Toulouse en oeuvrant avec fierté. Je jure de lui démeurer fidèle, et par ce fait même, te reconnais comme Comte de ce Comté, te promettant fidélité et loyauté, au risque d'en perdre ma vie....

Il finissait son propos lorsqu'il entendit la voix d'un homme qui vraissemblablement avati réussi à déjouer les mailles du système de sécurité.... Il ne l'aurait pu le faire qu'avec la complicité d'un invité; le dispositif sécuritaire était des plus efficaces, Ce dernier se montra plus que menaçant, mais fort heureusement, il fut arrêté tout net...
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Geoker


Le jeu des mondanités revenait au galop, après tout c'était l'habitude de ce genre de cérémonie :

En effet, réparons immédiatement cette erreur. Ce petit incident...
Il y avait cette chose qu'il n'aimait pas. Une partie du peuple semblait souffrir d'un mal-être suffisant pour souiller les dirigeants du comté et des villes mais on se devait de minimiser et ignorer la chose comme s'il s'agissait d'un grain de poussière.
.. a réveillé l'homme d'action en nous et nous a fait oublier le reste. Nous sommes GeoKeR de Loxley, Comte de ... Saint-Gilles. Nous avons collaboré avec feu votre père, Carles le Rusé, pour le bien-être du peuple toulousain. Nous avons entendu dire, lors de festivités, que les hommes compétents en politique savent se reconnaître et qu'ils savent se respecter lorsqu'ils maitrisent leurs passions. C'était peut-être ce type de respect que nous partagions avec votre Père bien que ce ne soit pas l'avis de tout le monde.

Il regarda en direction de Mailys et de Natale avant de revenir à son interlocutrice. Il s'était amusé à reprendre certains propos, curieux de lire les réactions sur Dona Beatritz
Natale
Ha ! c'est dans ces moments que prenait tout le sens du don de soit. Il fallait en effet bichonner les relations avec la noblesse toulousaine et le Coms y mettait un soin tout particulier.

Reprenant une bonne bouffée d'air et finissant d'esquiver un petit sourire, il reçut ensuite celle du Capitaine.
Il faut dire qu'il n'avait point déroger à la tradition locale même si l'objet du lancé avait changé d'un mandat à l'autre. Des fruits à la place de chausses et des cagoulés cette fois ci en prime.

Le serment rendu il prit place alors pour la première fois sur ce trône. Se remémorant deux plis venus de l'Ouest. Il prit alors un peu de temps pour se concentrer.
Une grande inspiration, il fallait trouver les termes en toute diplomatie, l'air grave. Tant d'enjeux se portaient là-bas.



Citation:
A notre tres chere vassale d'Hautpoul, Donà Myrtillia Salmo Salar de Denere ; Baronne d'Hautpoul, Donà d'Agonac, de Champire & de Huisseau le Mat.


Ce jour,

prenons acte de l'allegeance faite par vous-meme a notre personne & au Comtat de Toulouse.

Qu'afin que par la presente vous sachiez qu'en retour que nos tres hautes autorites vous accordent protection, justice & subsistance le temps de notre regne.

Que nul mal ou menace ne soit fait à votre Seigneurie ainsi qu'à votre famille & gentile, dans la mesure ou vous même devez respecter les us & coutumes de la noblesse francoyse.


Fait en Toulouse l'an du Seigneur mille quatre cent cinquante sept, au douzieme jour du mois d'avril.
Par Nous, Natale Adriano Dario d'Ibelin, Cinquieme Coms de Toulouse & Senher de Santa-Maxima.





Voilà pour la première. L'esprit inquiet tout de même il expirât puis reprit la plume d'oie et grattât à nouveau le vélin. Peuchère il s'en voulait presque de ne rien pouvoir faire plus, qu'importe les raisons et les excuses. Suivant les activités gascones de près il savait les tenant et aboutissants et ne se laissait point aller a de quelconques lubbies.
Il avait été avec elle auparavant mais présentement justement la passion ne devait pas guider son être et ses décisions.
A ces côtés un clerc se tenait avec bougie et cire chauffée. tout était prêt afin d'y apposer le scel comtal.


Citation:
A notre tres estimee vassale de Villemur, Donà Vanyel de Prume ; Vicomtesse de Villemur & d'Agde, Baronne de Lunel.


Tous tant presents qu'a venir sachent que Nous, Natale, Cinquieme Coms de Toulouse, par la Grâce de notre Bon Roy Lévan le Troisieme, par la volonte des Toulousains, & pour la gloyre du Tres Haut, recevons l'allegeance faite par vous-meme a notre personne & au Comtat de Toulouse. Nous vous reconnaissons ainsi comme notre vassale & en retour nous vous accordons & pour la duree de notre regne, protection, justice & subsistance.
Que nous respecterons notre parole ci-presentement confiee & pour luy donner force & succes scellons de nos armes ce pacte avec vous contracte.


Fait en Toulouse l'an du Seigneur mille quatre cent cinquante sept, au douzieme jour du mois d'avril.
Par Nous, Natale Adriano Dario d'Ibelin, Cinquieme Coms de Toulouse & Senher de Santa-Maxima.




Pliés et cachetés il se releva alors du fauteuil doré avec un petit soulagement et remis les missives à la Poursuivante qui les confierait au Héraut.


Fermer les yeux un instant et contenir cet optimisme vaillant.
Le temps de rejoindre le protocole et de relever les manches de sa tunique.
Un coup d'œil à Languedoc et une légère inclinaison du chef pour lui signifier que l'on pouvait reprendre.

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