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[RP] Entrée en Tolosa

Alzarus
Alité depuis quelques semaines le Seigneur de Revel trouva les forces pour venir à la cérémonie d'allégeance au Comté de Toulouse. Il s'assit un peu à l'écart et attendit qu'on l'appelle.
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--Beatritz


« Donà… Nous Natale, Cinquième Coms de Toulouse, par la Grâce de notre Bon Roy Lévan le Troisième, vous reconnaissons comme notre vassale et vous assurerons protection, justice et subsistance. Que par cette alliance nous renouvelons les liens qui unissent cette belle terre de Lauragés, ce pays de cocagne, au destin de notre Comtat. Et qu'honneur soit ainsi rendu à votre auguste parentèle. »

L'anneau était d'une valeur insignifiante, mais c'était la première réelle allégeance que l'héritière prêtait, aussi se promit-elle de le garder - à défaut de le porter.

« Hum hum… Que par ce baiser de paix nous nous engageons par devant vous de toute notre personne et de toute notre parole. »

Les baisers de paix étaient les seules douceurs de son enfance, étaient de ces choses qu'entre elles les religieuses faisaient, pour se saluer sororalement.
Celui-là avait le même goût, mais Béatrice de Castelmaure n'en reçut pas la même chaleur ; car le Comte avait osé l'appeler Dòna, et elle fulminait. Pour une première allégeance, oui... Elle s'en souviendrait.

Elle retourna là d'où elle venait, croisant le Comte de Saint-Gilles qui, lui, allait prêter son allégeance, d'une autre sorte. Quand il revint, parce qu'elle avait envie de cracher quelque venin d'orgueil, elle persifla :


-« Cet homme mériterait d'apprendre les convenances ! Ce nous est douloureux de le savoir en position de nous commander certaines choses. »

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[Plus à Toulouse IG mais toujours bien là RP.]
Cristòl
Le Héraut biffait consciencieusement les noms des nobles ayant prêté allégeance, et sans surprise la liste allait s'amenuisant.
Il notait aussi les prises de parole, pour les archives de la Hérauderie, et avait dans cet art acquis une dextérité certaine.

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Saradhinatra
Sara vit le geste de Natale. Aaah, c'est enfin son tour. Et ni une, ni deux, elle entreprit de monter sur l'estrade et de se présenter devant lui.

Arrivée devant lui, elle rencontra le regard hilare de Lily à côté, elle lui fit un clin d'oeil en retour. Reprenant son sérieux, elle plongea dans une révérence qui aurait été splendide si elle avait porté une robe. Un peu de protocole avait quand même réussi à entrer dans cette cervelle AOC Blondattitude.

Quand elle releva la tête, elle s'adressa au Coms en le regardant droit dans les yeux :


Adissiatz, votre Grandeur. Vous m'avait appelé. Me voici devant vous, moi, Saradhinatra Dict du Mas Blanc de Palafrugell, pest... Donà de Lescure.

Sara sourit, gênée, espérant que Natale n'aurait pas remarqué ce tout petit rikiki lapsus.
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Geoker
GeoKeR sourit à la remarque de la jeune femme : il lui était "douloureux" de le savoir en position de mettre un incapable pour commander l'armée. Cependant il n'avait pas réellement su déceler ce qui la gênait. Il inclina la tête signe qu'il la comprenait et reprit :

Nous avons été interrompus par nos devoirs respectifs. Il nous semble que désormais le temps est propice à jouir de votre compagnie...

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Excelsior
L'Admor spinoziste de Toulouse, celui que ce titre désigne comme maître et enseignant de la doctrine spinoziste, s'approcha du Comte Natale, derrière lui le Tzadik Gauvainsacremor, fort parmi les forts, protecteur de la communauté, et le Tzadik Salomon, Grand Argentier de la Banque Comtale, tous en habit d'apparat.

Nombres reconnurent l'ancien Prévôt et procureur de Tolosa, Excelsior, le vassal du plus tolérant et sage noble qui fut, l'ancien Coms Ben-Elazar, et aujourd'hui par lien sacré du mariage vassal de la Vescomtessa Laurre de Lasteyrie.


Je rends grâce à l'élection de ton pouvoir,
Ta Grandeur Coms, Natale Dario d'Ibelin,
le pouvoir de faire, aux quatre points cardinaux,
du nadir au zénith,
en tous lieux l'unique,
et le même lieux qui est Dieu,
dont Ton pouvoir, ta Grandeur,
n'est qu'une infime part de son infini !

Ta puissance ne sera à jamais que résultat de Sa Nécessité,
car l'Immanent est ce qui fait que nous pouvons être...

En tant qu'Admor Gadol de l'Union Spinoza
Enseignant et maître de Tolosa, membre du Synedrion
de la Grande Ecole havre Spinoza du Royaume
j'amène devant toi ce message de nos sages :
Citation:
Celui qui voit l'éclair surgir sur les Cathédrales d'Aristote
qu'il admire les Cathédrale d'Aristote !

Celui qui voit surgir l'éclair dans les Écoles de notre Spinoza
qu'il admire les Écoles de Spinoza.

Celui qui voit l'éclair paraitre sur les Citadelles Cathares
qu'il admire les Citadelles Cathares !

Celui qui voit éclater les éclairs sur les temples d'Averroës
qu'il admire les Temples d'Averroës !

Pourtant, ces lieux n'ont pas plus d'importance
que la reconnaissance que leur donnent les hommes,
seul compte l'éclair dans sa fulgurance !


Au nom de la communauté spinoziste en ses Quartiers de Tolosa,
nous te demandons ta paix et celle de ton conseil,
nous te demandons ta concorde et ta reconnaissance humaine,
pacte nous unissant entre tous à Tolosa,
notre cœur avec Toi
pour le meilleurs que tu feras !


Le spinoziste salua solennellement le Coms et derrier lui son Conseil, recula doucement et revint à sa place.
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Natale
Le Coms reçut d’abord l’Admor ami, ô il y allait quand même fort, mais bon, ce n’était point déplaisant tout de même.
Il s’adressa alors en ces termes en posant ses deux mains au devant de lui en signe d'accueil et de protection :
Merci à toi, mon ami, et paix aux cultes tolérés en Tolosa pour aujourd’hui et pour demain !

Arrivât alors la blonde de Lescure, l’immaculée conception qui virevoltait telle une grâce et venait ainsi prêter allégeance pour ses terres.
Le Coms était…. Eblouie ! oui ! c’était bien le terme adéquat. Il n'en revenait pas !
C’est ainsi que suite à cette bénédiction il continuât lui aussi le cérémonial en s’adaptant à toutes les nuances du protocole. Haaaaa ! c’est vrai que la tradition ça a du bon ! se dit il.


Donà lui dit il en la regardant droit dans les yeux. Voulez vous être ma femme ?
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Saradhinatra
Donà. Voulez vous être ma femme ?

Sara fronça les sourcils. Elle avait dû mal entendre. Elle secoua la tête pour se déboucher les oreilles, et la cervelle par la même occasion. Elle fixa le Coms qui la regardait droit dans les yeux. Ma parole, il était sérieux, le blondinet. S'il n'avait pas ce regard, elle aurait pensé à une quelconque plaisanterie. Dire qu'elle était venue pour faire son allégeance .... allégeance ?

Illumination jaillit enfin. Elle poussa un énorme soupire. A sa décharge, les précédents Coms étaient des femmes. Cette question ne lui avait jamais pesé sur la conscience. Le Coms attendait, il fallait lui répondre. Plus de tergiversation, il fallait qu'elle fasse son allégeance.

C'est donc avec une voix ferme qu'elle lui répondit :
Oui, je le veux.
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Natale
Le Cinquième Coms de Toulouse continuât alors le rituel, l’invitant à se relever il saisit alors le dernier anneau d’or sur le plateau d’argent et le glissât délicatement au doigt de la pes… de la blonde et reprit.

Que par cet anneau nous renouvelons l’union entre vos terres et celles du Comté de Toulouse que nous scellons par ce baiser de paix.

Le Coms inspirât un grand coup, c’est qu’il en fallait du souffle tout de même et posât ses lèvres sur celle de Sara.
Un bref instant, mais tout de même ! Aujourd’hui il en avait embrassé des femmes et pas des moindres… C’est « le sens du devoir » come on dit ici bas.


Hum hum
Il jetât alors un léger coup d’œil à sa droite puis regardât à nouveau la Donà de Lescure.
Il commençait à en perdre son latin le blond.

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Zoelie
Elle était présente, par hasard, comme pas mal de monde, par hasard, en ce lieu ou se prétaient les allégeances au coms élu, provisoirement, comme en toutes périodes bimensuelles.
Elle écoutait d'une oreille distraite jusque là les paroles de convenance quand soudain, elle releva des propos étranges prononcés sur un ton qui lui parut bien grandiloquent pour un simple assemblage de consonnes.
Relevant la tête, elle aperçut l'hérétique qui se pavanait devant le comte en éructant des mots vides de sens mais qu'il ahanait avec grande fermeté, tel l'âne en tournant sans cesse à l'entour de son cercle.
Elle était à un cheveu d'en rire à haute voix, quand se poursuivit la cérémonie et lors que fut donné a tous d'entendre les propos du comte natale.
Là, las, lasse... Elle resta muette de stupeur en entendant en place et lieu des allégeances héraldiques un semblant de demande en mariage.


Citation:
Donà. Voulez vous être ma femme ?


Elle secoua sa chevelure légère, elle se frotta les yeux avec les doigts de la main qui portait l'anneau épiscopal, elle ouvrit la bouche, la referma, émit un son léger, se tut finalement, se haussa sur la pointe des pieds pour voir au plus près, vérifier qu'elle ne s'était point trompée sur les personnes présentes et laissant glisser sur son visage son air le plus consterné attendit la suite des évènements.
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Diocèse de Rodez - militante pour la réhabilitation du point virgule ;
Excelsior
Non loin, l'Admor spinoziste de Toulouse observa l'expression mitigée de l'Archevêque de Rodez, Monseigneur Zoélie, le visage comme paralysé par l'incompréhension et la déception. Sans aucun doute n'avait-elle rien compris des mots qu'il avait prononcé devant le Coms, alors qu'il s'agissait d'une simple reprise des textes de quelques grands poètes andalous du siècle passé.

Quant au message des Sages de la spinozie, Excel savait hélas que les haut-prélats de Rome considéraient que l'amitié aristotélicienne n'était valable qu'entre aristotéliciens. HÉLAS, cela n'empêchait pas les spinozistes d'aimer ses enfants tards venus du Tout puissant qui comme des Damoiseaux entraient en lutte contre leur père au nom même de ce que leur éducateur leur avait appris.

Il y avait beaucoup de tristesse à les voir ainsi se buter contre les autres cultes qu'ils ne savaient, à défaut d'une argumentation superstitieuse autour de l'invention de l'Ogre sans nom, que mépriser et railler. Heureusement, que de temps en temps, sur les doigts de la première main, la communauté rencontrait des princes de l'Église aristotélicienne cultivés et si assurés d'eux-même qu'ils aimaient les échanges avec d'autres membres des autres cultes.

L'Admor Excelsior s'approcha subrepticement de Monseigneur Zoélie et en signe de paix et de concorde la salua...

Dommage, tout de même, que l'Église qui réclamait à corps et à cri à tous les niveaux les plus grand privilèges envers le Comtat de Tolosa ne prenne pas la moindre initiative lors des grandes cérémonies qui rythmaient la vie comtale.

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Saradhinatra
Sara allait d'étonnement en étonnement. Déjà qu'elle avait oublié cette formule protocolaire des allégeances qui liait un vassal à son suzerain, voilà que le Coms lui passait une bague à son doigt. Elle regarda l'assistance du coin de l'oeil. Et tout ça en public ... m'enfin, dans quelle galère elle s'était embarquée ! Elle poussa un soupire mentalement et se concentra sur la cérémonie pour en finir au plus tôt.

Mal lui en prit.
Une paire de lèvres masculines non autorisée était dans son champ de vision à courte portée et s'approchait dangereusement de la zone interdite. Toutes les alertes passèrent en code rouge immédiatement. En autre temps et autre lieu, la réaction programmée aurait été rapide et violente. Mais, fort heureusement pour le blondinet, les commandes purent basculer en mode manuel in extremis. Ordre fut expédié pour abaissement des paupières en lieu et place de l'ordre initial. L'estimé appendice nasale comtale n'aurait pas eu à souffrir d'un écrasement dû à un poing lescurien.

Mais ce changement de programmation sauvage fit des dégâts dans le cerveau blondéen. Ce dernier était proche de la syntaxe error fatale. Mais, par un miracle, car là, d'avis unanime des experts consultés, c'était le cas, l'unique neurone aux commandes put actionner la manette de la parole et surtout lancer le bon discours, celui de l'allégeance :


Moi, Saradhinatra du Mas Blanc de Palafrugell, Donà de Lescure, renouvelle mon allégeance au Comtat de Tolosa, ainsi qu'à son représentant légitime, le Coms Natale Adriano Dario D'Ibelin, Senher de Santa-Maxima. Je jure fidélité, conseil et aide. Que cette assemblée m'en soit témoin.

Après avoir prononcé son allégeance, Sara, encore bouleversée, resta figée, se demandant quelle autre surprise allait-elle devoir faire face.

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Oeildelynx
Le père Oeildelynx assista sans dire un mot aux serments d'allégeance.
Etaient présents, sa bien aimée évêque qui ne pouvait que réagir aux propos de son collègue doyen de médecine et Admor spinoziste, toujours à prêcher pour toutes les religions connus y compris la sienne à lui et la leur. Le Coms Natale toujours sage faisant lui toujours preuve de tempérance.
Néanmoins, il fut cependant surpris lorsque le Coms demanda Donà de Lescure d'être sa femme. Cela lui semblait que ce n'était pas le lieu, mais bon après tout le Coms était maitre en ces lieux. Ainsi, c'était sur cette jeune personne, qui venait d'arriver à l'université que c'était porté son choix, ou bien il n'avait pas compris.
Il se rapprocha de son évêque, que l'admor spinoziste avait rejoint.

Monseigneur, Messire Excelsior, ravi de vous voir. Cérémonie atypique et surprenante, n'est-il point ?
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Zoelie
Monseigneur de Guérande entendit, plus qu'elle ne la vit, la blonde conseillère élue prêter le serment traditionnel, tout en s'interrogeant sur le fait de savoir à quand remontait cette coutume.
Elle se souvenait des nombreux conseils auxquels elle avait participé et elle connaissait le serment d'allégeance au roy prononcé par les ducs et comtes, le serment aux nobles que devait rendre les vassaux, mais elle restait dans le doute sur l'avènement des règles nouvelles et multiples qui survenaient un peu partout, ces derniers temps.
Elle interrompit ses réflexions en voyant s'approcher le maitre spinoziste, bientôt suivi par le curé de Castres.

Elle modifia sa posture et dans un mouvement de menton, leva vers eux un regard clair bien que n'ayant pas le même bonheur à voir chacun.


Mon père ! Messire Excel ! C'est une bien étonnante cérémonie à laquelle nous assistons, n'est-il point ?
J'ai bien peur d'avoir vu le comte en exercice faire une demande en mariage en bonne et dûe forme au milieu de la foule... J'en reste suffoquée d'ailleurs. Les fiançailles ont-elles passées de mode par chez nous, durant mes quelques jours d'absence en mon autre province ?

Levant le regard vers le sire Excelsior :

Notez-bien que d'autres sujets d'étonnement me furent donnés en ce jour.
Voyez donc comme la --hum...tolérance -- est justement appliquée en notre belle province, messire l'admor.
On vous laisse dégoiser à votre guise en pleine place publique. Heureusement que les critères de sélection par chez vous autres sont sévères. Enfin, je le suppose...Je l'espère, car vos propos paraissant nouveaux pourraient passer pour attirants. Vous savez comment sont les jeunes gens ! Et on croirait, à s'y méprendre, à quelque prosélytisme.
Mais je me fourvoie certainement. Celà n'est point, n'est-ce pas ?
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Diocèse de Rodez - militante pour la réhabilitation du point virgule ;
Natale
Il avait eu chaud le bougre ! Eviter la baffe et la contravention, c’est vrai qu’on risque toujours d’en avoir deux pour le prix d’un dans ce genre de situation.

Les lèvres retirées il en profitât pour reprendre sa respiration, tellement de stress pour le ptit gars, il faisait ça presque en apnée le pauvre.


Hum…
*On en était où déjà ?... Heu…. Natale reste concentré voyons !* se disait il à lui-même
*Haaa oui !*

Cette cérémonie civile, quel bel événement qu’une allégeance tout de même ! Un regard à gauche, un regard à droite… Puis il reprit


Donà de Lescure, en ce jour nous vous reconnaissons comme notre vassale et sachez qu’en échange nous vous assurons subsistance, protection et justice.

Voilà ! le fiston en avait fini pour la partie somme toute réglementaire. N’est il point !?

*Tu, vous, il, nous…. Rhaaa l’étiquette !*
Il continuât alors plus bas à son attention et presque dans le creux de l’oreille
.
Sara je reconnais là ton sens du devoir et tout ton dévouement. Puis à la suite… Passe le bonjorn à la petite Elisa et à son père.

Sur ces mots il se redressa et attendit le prochain.

Heureusement que le Comté était encore jeune et heureusement que les nobles Dames n’était encore point trop vieilles elles aussi !

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