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[RP] Entrée en Tolosa

Excelsior
Bien, je vous remercie Monseigneur Zoélie !
La cérémonie semble terminée, c'est l'heure du repas.
Il nous faut nous sustenter.

Quel plaisir que de voir un cathare parmi nous, Mestre Ryan !
J'en suis tout esbaudi tant la nouvelle est inattendue.
Enfin, nous savions tous que dans sa sagesse le fin politique Castelamaure s'est évertué à déjà reconnaitre la communauté cathares dans notre charte fondamentale de Tolosa.

Bienvenu à toi, ami du divin !

Mes amis, c'est moi qui régale !
Je connais une taverne où j'ai fait livrer les marcassins et le reste.

La viande de marcassins a été découpées ce matin sur mes soins.
L'cuistot, qui est un chef, l'a mise en marinade avec des petits ails écrasés, de frais oignons du terroir, du persil italien, une bonne dose d'origan andalou, le tout recouvert par une mer de muscadet infusée de feuilles d'oranger...

Dans l'chaudron, tu fais fondre un bloc d'saindoux et blondir de nouveaux oignons avec d'la rave et des blettes sauvages.
Là, t'ajoute les morceaux d'viande marinée avec une pincelette d'poivre d'arabie et d'gingembre en poudre.

Bien évidemment, tu mostardes le tout juste c'qu'il faut pour attendrir la viande à la cuisson. Une fois saisies, tu mouilles de nouveau le tout avec la marinade et tu finis par poser le couvercle et l'cuire au feu pendant une heure.

Allons-y !!!

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Oeildelynx
Le père comme il s'y attendait était emporté par la mouvance.
Son évêque s'était éloigné, et le sieur spino décrivait le repas avec tous les attributs qu'il était nécessaire pour que ces idées oublient quelque peu les remontrances dont il venait d'être la victime.
Néanmoins, juste avant, l'énumération alléchante de la composition du repas, il avait reparlé du cathare Ryan et de la charte fondamentale de Toulouse.
Se pourrait-il qu'il y ait des nouvelles du concordat enfin ? Mais si Toulouse venait à reconnaître et les spinozistes et les cathares et non plus la seule 'église d'Aristote, cela lui posait quelques problèmes en son fort intérieur. Les paroles de son évêque résonnaient encore dans sa tête, mais la curiosité et la faim - enfin, la gourmandise, ici, bien que ce soit le seul péché auquel il se laissait justement allé - le poussait à accepter de suivre le groupe. Dans son esprit les choses se faisait plus claires, le meilleur moyen de combattre l'ennemi était de la connaître, il en restait persuadé.

Haussant les épaules dans la direction de son bel évêque tout de pourpre habillée, la chevelure au vent, dans un geste empreint de lassitude, il se retourna vers ses paroissiens, l'ancien procureur et collègue doyen, ainsi que la porte parole.


Bien Messire Excelsior, je crois que je vous vais suivre, mais sachez néanmoins, que si je puis faire preuve de plus de tempérance à votre égard que d'autres, mes opinions demeurent.

Seulement comme vous l'avez fait remarquer, il semble que l'heure soit venue de nous sustenter, si en plus cela est de bonnes choses, je ne puis qu'approuver.

Je regrette seulement que vous même et Messire Ryan ne soyez pas plus discrets sur vos convictions qui ne sont pas les miennes, et dont je doute qu'elles soient la juste Foy, mais cela étant, n'ayant rien d'autres à vous reprocher à l'un et à l'autre, et entendant bien le juste appel de mes entrailles, je m'en vais vous accompagner.

Marcassins ? Vous les abattez dans vos terres en Castres ?


Se tournant vers Maï qu'il allait marier bientôt et dont le ventre rebondi précisait bien l'état dans lequel elle se trouvait.

Dame Maïlys, puis-je vous escorter en l'absence de Messire Zeide, je ne tiens pas à ce que vous soyez malmenée par la foule dans votre ... état.

Disant ce dernier mot, il s'empourpra quelque peu... bien qu'au fait des affaires de ce monde, les vœux qu'il avait lui-même prêté, l'empêchait d'être à tout à fait l'aise, maintenant, devant les choses de la chair.

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Maïryan
Elle ne put contenir un sourire en voyant Zoèlie se décomposer sur place et tenter de garder un peu de dignité face aux circonstances. Les autres avaient à prouver leur tolérance mais Maï, comme elle se moquait bien du quand dira t'on et de ce que pensaient la masse croyante en tout genre, elle ne pouvait réprimer ce petit besoin de provocation qui la réjouissait toujours autant...

Temporisant mais n'abandonnant pas, Excel prit les choses en mains et énonça avec détails le menu du fameux repas et elle vit sur le visage des convives la gourmandise briller dans leurs yeux. Oeildelynx, mal à l'aise, finit par céder à l'invitation... après tout, avant d'être des pratiquants ils étaient avant tout des amis non ? Y avait bien que l'église capable de diviser les hommes pour arriver à régner, or, les autres savaient se mélanger en faisant la part des choses et en acceptant son prochain tel qu'il était et c'était tout à leur avantage...

Le curé de Castres ne put s'empêcher de notifier son désaccord religieux... Elle grimaça en se disant que l'église faisait souvent plus de bruit que les autres, or personne ne le leur reprochait alors pourquoi vouloir bâillonner d'autres croyances si leurs pratiquants les trouvaient légitimes... elle se tut pour cette fois jusqu'à ce que le père lui offre sa protection... tout sourire, elle accepta bien volontiers l'offre en passant son bras sous le sien...


C'est avec un grand plaisir mon père que j'accepte... puis, avec un regard complice vers Lily ... Peut être que ma moitié prendra même votre autre bras afin que vous ne soyez pas bancal ...Si vous le permettez bien entendu ...
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Alchimiste1
Par moment, la jeune femme s'adossait ici ou là, ses jambes s'étourdissait de plus en plus. Une discussion s'enflamma non loin, au milieu de la foule, fort heureusement, la jeune femme était bien baptisé, mais ne priait guère, ne se posait en réalité pas trop de question. Quand le passé est parsemé de fautes et péchés à vous courber le dos, vous éprouvez une certaine honte et retenue pendant vos prières muettes, alors vous restez là, à vous ronger de remords, et enfouir votre visage entre vos mains.

Un regard vers l'horizon, le soleil se déclinait, et il restait encore une dernière personne. Quel ne fut son soulagement, elle pourra enfin reprendre le chemin vers sa ville, et s'abandonner à ses rêveries candides. D'ailleurs, elle éprouvait une certaine gêne à demeurer ainsi stoïque, le visage impassible, à dissimuler cette chose en elle.
Le saura-t-elle enfin? Nul ne le sait encore...

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Tt
Guilhem releva la tête, se demandant pourquoi le Coms ne posait pas la question rituelle.
Natale
En ce bref instant toutes les pensées du Comte étaient absorbées par l’épée qui se trouvait à ses pieds et le symbole qu’elle représentait.
Tolosa n’avait point faillit. Il se figeât quelque peux et pris une légère inspiration pour poursuivre.

Tant de devoirs et d'obligations, mais il était là, droit comme un "i" à poursuivre le protocle de la cérémonie... surtout il ne devait tien laisser à ses humeurs vagabondes.


Hum….
Le Coms invitât alors le Baron à se relever et reprit à son intention.
Votre Grandeur voulez vous être notre homme ?
Cela fut dit avec force et vigueur dans un ton tout à fait solennel. Le Coms quand à lui se souvenait de ce jour ou il lui avait remis ses armes naguère.
Ô le jeune Coms avait encore bien des choses à apprendre, mais il gardait son estime pour tous et il fallait de biens grands événements pour l’en défaire.

Une petite brise souffla, fin de journée en Tolosa, quelques nuages, un peu de fraîcheur.

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Tt
Oc, lo vòli.
Natale
Le Coms fit l’accolade à son vassal et sourit.
Le Coms de Castries avait déjà une épée, aussi il n’allait le surchargé d’une autre arme de la sorte.

Natale prit alors un morceau de tissus soigneusement roulé et qui avait l’apparence d’une de ses écharpes que l’on porte soit en ceinture soit sur l’épaule droite. Le tissu léger était aux couleurs de Toulouse : de gueules tout brodé de fil dorés.
Le tissu encore roulé laissât également apparaître un petit lingot d’or, grand comme une main et fin comme un bâton.
Le Coms de Toulouse remit alors l’écharpe sur l’épaule du Baron d’Auta-riba ainsi que la petite « brique » tout en disant ces mots :

Qu’en ce jour nous renouvelons le pacte qui uni vos terres situées à la confluence de la Garonne et de l’Ariège, à celle du Comté de Toulouse en son entier. Ainsi même que vos édifications participent pleinement au développement de nos Etats permettez nous d’apporter une pierre à cet ensemble.
Et il lui confiât le lingot.
Mes félicitations votre Grandeur !
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Tt
Guilhem resta coi un instant.
Il ne s'attendait pas à un si riche présent, riche car le métal était précieux, mais là n'était pas ce qui le touchait, riche surtout de symbolique.
En commençant ses travaux Guilhem avait eu peur qu'on lui reproche de détourner ses ouvriers du travail à la mine, et voici qu'on lui remettait le métal sorti de cette même mine, reconnaissant par là que cet édifice permettrait d'aider Toulouse à se développer.

Il attrapa le lingot et dit d'une voix forte et solennelle:

Nosautras, Guilhem, Bar d'Auta Riba renovelam solemnament vòt d'aleugient revèrs vos, Natale, Coms de Tolosa.
Prometèm consèlh, ajuda e fiselitat per amor que dardalhe Tolosa.


Et il ajouta plus bas:


Siagatz assegurat que aquesta teùla trobarà luòga d'onor dins lo meu ostal.

En occitan approximatif:
-Nous, Guilhem, baron d'Auterive renouvelons solennellement voeux d'allégeance envers vous, Natale, Comte de Toulouse.
Nous promettons conseil, aide et fidélité a fin que rayonne Toulouse.
-Soyez assuré que cette brique trouvera place d'honneur dans mon hôtel.
Natale
Le Coms inspirât une bonne foi et sourit, heureux tout simplement.
Que les fondations soient solides et que la toiture s’élève bien haut.
Dit-il à voix basse.

Relevant alors légèrement le chef il reprit.
Sachez qu’en retour, nous, Natale Adriano Dario d’Ibelin, Cinquième Coms de Tolosa, par la Grâce de Sa Majesté Lévan le Troisième et pas la volonté des Toulousains ; vous accordons en retour : protection, justice et subsistance.
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Tt
Guilhem sourit et répondit à voix basse.

Tretze tesas bastaran!

Il s'en retourna alors dans l'assemblée pour la fin de la cérémonie.

-Treize toises (~25 m) suffiront

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Cristòl
Le Héraut griffonna sur son document les allégeances, et de temps à autres, haussa le sourcil, contre ceux qui étaient bruyants, dans l'assemblée.

Il ne manquait désormais plus que le seigneur de Revèl, et le jeune Sìarr en était heureux, car cela commençait à durer...

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Alzarus
Alzarus s'avança vers le Coms de Toulouse et solenellement declara

En ce jour du VIième du moys de may de l'an de grâce de Nostre Seigneur MCDLVII, Nous, Alzarus Hauteclaire, Senher d'Auxilhou e de Revèl, Cancelhièr e Secretari d'Estati de lo Comtat de Tolosa, décoré de la Toison d'Argent Bourguignonne et membre du Clan Barclay, par la grâce d'Aristote, renouvelons solennellement pour nos terres dites de Revèl, en tant qu'il est de besoin, et ce devant vous, notre serment d'attachement et de dévouement à la couronne de Toulouse, et en son représentant légitimement élu par les toulousains, le Coms de Toulouse, l'assurant comme il a toujours été, de notre indéfectible fidélité, de notre intangible aide et de notre incorruptible conseil. Que félon soyons déclaré, si jamais faillissions.
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Cristòl
Et ayant entendu cela, le Héraut biffa, non sans une certaine satisfaction, le nom du seigneur de Revèl sur sa liste. Il allait bientôt pouvoir descendre de cette estrade et prendre congé de la Cour de Toulouse, pour repartir en Languedoc, où était son cœur et sa tristesse.

[Je ne serai plus IG en Toulousain dès demain. S'il y a des réponses, mettez à jour sur RPartage, siouplé ]
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