Erwelyn
Une chambre d'auberge en Normandie.
Un lit, une petite table, une armoire normande.
Il pleut.
Dans les champs, l'ont peut apercevoir nombre de vaches qui ruminent, bouses collées à leurs fessiers.
Coude appuyé sur la petite table en bois mise à sa disposition, menton bien calé dans la main droite, la mainoise soupire en mâchouillant une mèche de cheveux.
Non loin d'elle, Ygerne est en train de recoudre une robe qui a subi un léger petit accident la veille au soir.
Soupir, encore, de la dame de Sainct Antoyne, ce qui fait relever le museau de sa chambrière.
C'est nul la pluie...
Ploc, ploc, ploc font les gouttes qui viennent s'écraser sur le rebord de la fenêtre. Et soudain, une idée jaillit.
Je sais !
Crie la mainoise en se relevant brusquement.
Pour la peine, sa chambrière sursaute et se plante un bout d'aiguille dans le doigt. C'est le métier qui rentre.
Moi je crois qu'on devrait l'organiser ce bal dont on parlait hier durant le groupe de réflexion.
Parce qu'il faut savoir que depuis quelques jours, les poneys roses lançaient des groupes de réflexion sur tout. Le dernier en date : les chacals kipuedezoreilles et qui les laissent prendre la route seules et qui n'ont aucun sens de l'organisation et qu'on ne laissera plus jamais prendre des décisions et qu'ils sont trop jeune mais que Mahaut c'est pas pareil parce qu'elle est veuve. En gros.
Ygerne ne dit rien et la regarde avec de grands yeux. Mais Lynette est tout à son excitation. Ses amies doivent trouver un mari, oui, et pour cela, rien de tel qu'un bal de célibataires. Et pour les coincer, enfin, pour les faire venir, il faut que ce soit un brin original. Et il faut aussi des noms, plein de noms pour avoir le choix et surtout pour palier à ceux qui partiront en courant.
Elle se creuse quelques instants, avant d'attraper un parchemin vierge et sa plume. La mainoise est sûre que Griotte pourrait lui filer un coup de main.
Un lit, une petite table, une armoire normande.
Il pleut.
Dans les champs, l'ont peut apercevoir nombre de vaches qui ruminent, bouses collées à leurs fessiers.
Coude appuyé sur la petite table en bois mise à sa disposition, menton bien calé dans la main droite, la mainoise soupire en mâchouillant une mèche de cheveux.
Non loin d'elle, Ygerne est en train de recoudre une robe qui a subi un léger petit accident la veille au soir.
Soupir, encore, de la dame de Sainct Antoyne, ce qui fait relever le museau de sa chambrière.
C'est nul la pluie...
Ploc, ploc, ploc font les gouttes qui viennent s'écraser sur le rebord de la fenêtre. Et soudain, une idée jaillit.
Je sais !
Crie la mainoise en se relevant brusquement.
Pour la peine, sa chambrière sursaute et se plante un bout d'aiguille dans le doigt. C'est le métier qui rentre.
Moi je crois qu'on devrait l'organiser ce bal dont on parlait hier durant le groupe de réflexion.
Parce qu'il faut savoir que depuis quelques jours, les poneys roses lançaient des groupes de réflexion sur tout. Le dernier en date : les chacals kipuedezoreilles et qui les laissent prendre la route seules et qui n'ont aucun sens de l'organisation et qu'on ne laissera plus jamais prendre des décisions et qu'ils sont trop jeune mais que Mahaut c'est pas pareil parce qu'elle est veuve. En gros.
Ygerne ne dit rien et la regarde avec de grands yeux. Mais Lynette est tout à son excitation. Ses amies doivent trouver un mari, oui, et pour cela, rien de tel qu'un bal de célibataires. Et pour les coincer, enfin, pour les faire venir, il faut que ce soit un brin original. Et il faut aussi des noms, plein de noms pour avoir le choix et surtout pour palier à ceux qui partiront en courant.
Elle se creuse quelques instants, avant d'attraper un parchemin vierge et sa plume. La mainoise est sûre que Griotte pourrait lui filer un coup de main.
Citation:
Ma chère cousine de moi,
C'est Lynette, ta cousine, qui t'écrit.
Je pense que tu as bien grandi depuis la dernière fois qu'on s'est vues et qu'on chassait du blond dans les terres du sud du royaume. Moi je ne grandis plus, c'est ça d'être vieille. Un peu comme tata Sad mais en plus jeune. Je n'ai pas encore de cheveux blancs par exemple, et ne suis pas encore gâteuse.
Enfin, tu verras tout ça en temps voulu !
Sous la pluie normande, oui tu me diras qu'il pleut tout le temps en Normandie et je suis d'accord, il nous est venu une idée saugrenue. Juste une idée, comme ça, lancée au gré du vent, et de la pluie bien sûr.
Depuis peu Mahaut est veuve, mais bientôt son deuil sera terminé et il faudra lui trouver à nouveau un mari. Quant à Orka, ses parents souhaitent plus que tout qu'elle épouse un noble. Sans oublier Mary qui elle aussi a droit au bonheur. Son cousin sera on ne peut plus heureux si on lui trouve un duc à son pied.
Aussi, l'idée nous vint d'organiser un bal pour célibataires. Bon, pour bien faire il faudrait qu'il n'y ait que des hommes, s'agirait pas que des coureuses de titres s'incrustent pour leur voler la vedette n'est-ce pas ?
Nous avions pensé au Louvre, mais c'est trop hazebine et complètement surfait. Non, je pense qu'il faut qu'on fasse ça de manière plus oundergrande ! Mais pour ça nous devons trouver un lieu, et pourquoi pas lancer un grand jeu de piste dans Paris pour trouver la soirée !
Oh, ça va être follement amusant !
En plus, tu es jeune, je suis sûre que tu dois connaître tout plein de nobles célibataires. S'ils pouvaient être au minimum barons ça serait pas mal. Ils peuvent être vieux, aussi.
Si tu as des amies, soit pas encore en âge de se marier, soit déjà mariées, qui veulent se joindre à nous pour les préparatif, ce sera avec plaisir.
Alors, qu'en dis-tu ?
Poneyrosement,
Lynette
C'est Lynette, ta cousine, qui t'écrit.
Je pense que tu as bien grandi depuis la dernière fois qu'on s'est vues et qu'on chassait du blond dans les terres du sud du royaume. Moi je ne grandis plus, c'est ça d'être vieille. Un peu comme tata Sad mais en plus jeune. Je n'ai pas encore de cheveux blancs par exemple, et ne suis pas encore gâteuse.
Enfin, tu verras tout ça en temps voulu !
Sous la pluie normande, oui tu me diras qu'il pleut tout le temps en Normandie et je suis d'accord, il nous est venu une idée saugrenue. Juste une idée, comme ça, lancée au gré du vent, et de la pluie bien sûr.
Depuis peu Mahaut est veuve, mais bientôt son deuil sera terminé et il faudra lui trouver à nouveau un mari. Quant à Orka, ses parents souhaitent plus que tout qu'elle épouse un noble. Sans oublier Mary qui elle aussi a droit au bonheur. Son cousin sera on ne peut plus heureux si on lui trouve un duc à son pied.
Aussi, l'idée nous vint d'organiser un bal pour célibataires. Bon, pour bien faire il faudrait qu'il n'y ait que des hommes, s'agirait pas que des coureuses de titres s'incrustent pour leur voler la vedette n'est-ce pas ?
Nous avions pensé au Louvre, mais c'est trop hazebine et complètement surfait. Non, je pense qu'il faut qu'on fasse ça de manière plus oundergrande ! Mais pour ça nous devons trouver un lieu, et pourquoi pas lancer un grand jeu de piste dans Paris pour trouver la soirée !
Oh, ça va être follement amusant !
En plus, tu es jeune, je suis sûre que tu dois connaître tout plein de nobles célibataires. S'ils pouvaient être au minimum barons ça serait pas mal. Ils peuvent être vieux, aussi.
Si tu as des amies, soit pas encore en âge de se marier, soit déjà mariées, qui veulent se joindre à nous pour les préparatif, ce sera avec plaisir.
Alors, qu'en dis-tu ?
Poneyrosement,
Lynette
Voilà, c'était fait.
Sur le champ, le message est envoyé, laissant son auteur sous la pluie normande pour aller rejoindre les vertes prairies bourguignonnes.
_________________
*Une Corleone peut en cacher plein d'autres*