Keridil
Keridil d'Amahir, baron.
Ça le réjouissait autant que ça le navrait. Evidemment, il aurait eu tort de ne pas se réjouir de cette élévation sociale, mais ce qui le chagrinait un tantinet, c'est qu'il allait vivre sous une Couronne appartenant à son épouse ! Quelle honte !
Enfin, qui connait Keri sait qu'il n'est pas mauvais bougre, et qu'il est tout à fait fier d'elle. Mais pas encore au courant de l'anoblissement que déjà pôpa lui avait dit : bouge toi ! Ta femme est plus titrée que toi !
Il est vrai que ça la fout mal. C'est donc tiraillé entre fierté et complexe d'infériorité que le Grand Ambassadeur de France, dans sa tunique noblement ouvragée, entre au Palais des Ducs de Bourgogne.
C'est pareil ça ! Pourquoi est-elle partie avant lui, le laissant seul dans une ville qu'il ne connaît qu'à peine, et à la merci de bourguignons aussi connus par leurs illustres réputations qu'inconnus du brun ?
La noblesse de Bourgogne, elle fait peur, parce qu'elle est...noble ? Ça change de quelques pécores dont on ne citera pas le provenance.
Oui, le brun a en horreur le travail au champ, et plus encore ceux qui s'y adonnent en faisant fi de leur rang.
Mais bref, le voilà qui entre, et tentant de passer inaperçu, il se dirige vers Della. Un tendre hochement de tête à l'égard de l'épouse aimée, et une inclinaison du buste pour le Duc de St Fargeau.
Grand-père ou pas, Keridil ne saurait manquer à la bienséance.
Votre Grâce. C'est un grand plaisir que de vous revoir.
A dire vrai, le Seigneur de Bréméan n'a vu Vaxilart que deux ou trois fois. Une fois lorsque, tout jeune Ambassadeur, il venait chercher clefs à la Basilique, une fois lors du départ de l'ancien Chambellan de Bourgogne, et peut-être lors des épousailles de Maximien.
Autant dire que la convivialité familiale n'est pas appropriée.
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Ça le réjouissait autant que ça le navrait. Evidemment, il aurait eu tort de ne pas se réjouir de cette élévation sociale, mais ce qui le chagrinait un tantinet, c'est qu'il allait vivre sous une Couronne appartenant à son épouse ! Quelle honte !
Enfin, qui connait Keri sait qu'il n'est pas mauvais bougre, et qu'il est tout à fait fier d'elle. Mais pas encore au courant de l'anoblissement que déjà pôpa lui avait dit : bouge toi ! Ta femme est plus titrée que toi !
Il est vrai que ça la fout mal. C'est donc tiraillé entre fierté et complexe d'infériorité que le Grand Ambassadeur de France, dans sa tunique noblement ouvragée, entre au Palais des Ducs de Bourgogne.
C'est pareil ça ! Pourquoi est-elle partie avant lui, le laissant seul dans une ville qu'il ne connaît qu'à peine, et à la merci de bourguignons aussi connus par leurs illustres réputations qu'inconnus du brun ?
La noblesse de Bourgogne, elle fait peur, parce qu'elle est...noble ? Ça change de quelques pécores dont on ne citera pas le provenance.
Oui, le brun a en horreur le travail au champ, et plus encore ceux qui s'y adonnent en faisant fi de leur rang.
Mais bref, le voilà qui entre, et tentant de passer inaperçu, il se dirige vers Della. Un tendre hochement de tête à l'égard de l'épouse aimée, et une inclinaison du buste pour le Duc de St Fargeau.
Grand-père ou pas, Keridil ne saurait manquer à la bienséance.
Votre Grâce. C'est un grand plaisir que de vous revoir.
A dire vrai, le Seigneur de Bréméan n'a vu Vaxilart que deux ou trois fois. Une fois lorsque, tout jeune Ambassadeur, il venait chercher clefs à la Basilique, une fois lors du départ de l'ancien Chambellan de Bourgogne, et peut-être lors des épousailles de Maximien.
Autant dire que la convivialité familiale n'est pas appropriée.
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