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[RP] Allégeances à la duchesse Lenada - 29 mai 1459

Saxaltesse
La Vicomtesse Saxaltesse etait arrivée au Chateau, prete a rendre allégeance a son amie Lenada.
La route avait été sans heurs

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Theudbald
Je prie Sa Grâce Ingeburge, duchesse d'Ausserre, de s'approcher et de renouveler son allégeance à la Bourgogne.
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Ingeburge
Il eût été besoin de gueuler ainsi comme un putois si la duchesse d'Auxerre avait été sourde, ou bien endormie, ou alors – cas le plus probable – plongée à ce point dans ses dévotions que le monde extérieur lui serait paru comme totalement étranger, en particulier le microcosme de la noblesse bourguignonne. Sauf qu'il y avait plusieurs raisons qui firent qu'elle s'extirpa de sa passionnante et revigorante lecture et qui aurait dû indiquer qu'il n'était pas nécessaire de l'appeler comme l'on vend sa marée à la criée, chacune de ces raions se succédant l'amenant à s'éloigner à chaque fois davantage de son étude et c'est pourquoi, depuis bien longtemps, le précieux ouvrage avait été abandonné au profit d'une observation moins sacrée mais néanmoins intéressante et c'est pourquoi il n'était pas requis de susciter ainsi son intérêt. C'est ainsi que les premières exclamations de personnes entrant en salle du trône et les éclats de voix ainsi occasionnés lui firent relever la tête puis que le rapprochement de la Princesse à la crème fouettée et vanillée vers le Héraut de Bourgogne capta son attention tant il parut inaccoutumé par le calme qui en suinta et que ce rapprochement ayant donné lieu à un conciliabule la poussa à refermer son livre. Ensuite? Et bien ensuite, alors qu'elle tournait la tête à chaque entrée, ce fut la vue du cher, cher duc de Saint-Fargeau qui lui étreignit son cœur, partagée comme elle l'était par la peine de n'avoir que peu de nouvelles et par sa joie de le revoir enfin, et à cette vision amicale succéda celle de Della d'Amahir-Euphor qui vrilla son palpitant d'une autre façon et qui la conduisit à mettre son petit livret de côté pour s'emparer de son aumônière dans laquelle elle avait plus tôt glissé la lettre qu'elle avait rédigée entre deux prières. Après, d'autres éclats de voix achevèrent de la faire s'écarter des saintes litanies, ceux de Guillaumedeux d'abord, puis ceux d'un pécore inconnu ensuite. Enfin, ce qui lui fit oublier définitivement psaumes et prières fut la vue de l'Harserieux en train de faire la police en pleine de salle du trône.

Les sourcils de la Prinzessin s'étaient froncés alors que son regard s'était voilé d'exaspération, voici que son foutu avait remis ça! Non mais je vous le demande, que faisait le Morvandiau à des dizaines de lieues du châtelet du castel d'Auxerre où il était censé remplir la tâche qui lui avait été confiée? A nouveau, le Malhuys avait agi comme s'il était son seigneur et maître et elle s'était alors remémorée ce qu'elle avait indiqué quelques semaines plus tôt à la dame de Fraize :
« Si fait, le sieur de Malhuys n'est pas malheureux à Auxerre, au point qu'il circule librement sur le domaine, se dispensant lui-même des taxes, au point qu'il n'hésite pas à se servir dans mes silos et mes réserves, estimant sans doute que le revenu tiré d'Irancy n'est point suffisant, au point qu'il n'hésite pas à faire abattre mes arbres, étant manifestement frileux et au point de recevoir dans mon propre château, ne jugeant pas bon de m'en demander l'autorisation, ni même, a minima, de me prévenir. Je pense que l'on peut raisonnablement affirmer que le seigneur d'Irancy n'est pas malheureux à Auxerre, je dirais même qu'il est heureux car tout laisse à penser qu'il se conduit ici comme s'il était mon époux et cela, sans avoir à en subir les désavantages. »

C'était cela, tout à fait cela et ceci expliqua le regard torve que la duchesse d'Auxerre ne tenta pas de masquer – et même qu'elle montra à dessin — et qui fut adressé à l'indélicat seigneur d'Irancy qui, tout héraut qu'il était en ce jour, n'en était pas moins le dernier des goujats à qui il serait plus que mérité de dire son fait. Mais d'abord, la prestation de serment et gracieusement, la Froide quitta son siège, s'avança, hiératique, vers le trône occupé par Lenada, s'immobilisa une distance raisonnable et destinée à entendre et à être entendue sans risquer d'être trop proche, et là, après avoir dédié un léger salut du chef à celle-ci, prononça les paroles séculaires et consacrées :

— Moi, Ingeburge, duchesse d'Auxerre, prête allégeance à l'aristotélicienne Couronne de Bourgogne et jure fidélité à son titulaire, vous, Lenada, à qui je vous promets conséquemment aide, service armé et conseil.
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Phylogène, duchesse d'Auxerre, Grand Maître des Cérémonies de France
« Aultre n'aurai. »
Lenada
Après avoir écouté la Duchesse d'Auxerre elle hocha la tête puis à son tour prononça les mots :

Duchesse d"Auxerre à mon tour je vous promets, protection, justice et subsistance.

Embrasser une femme... que nenni ! elle préféra l'accolade mais pas trop pres non plus pour ne pas froisser la robe que lui avait offerte Angélyque à son dernier mandat.

Elle regarde la Duchesse reprendre sa place, etouffa un baillement et attendit la suite, le trône n'était pas des plus confortable elle avait hâte d'en avoir fini pour pouvoir bouger un peu et retrouver sa famille

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Theudbald
Que la dame Keltica de Salives vienne renouveler son allégeance au duché de Bourgogne.
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Keltica
A l'appel de son nom, Keltica s'avança au-devant de la Duchesse Lenada. Après s'être respectueusement inclinée, la dame de Salives prononça son serment d'allégeance.

Moi, Keltica, Dame de Salives, jure ce jour aide, conseil et fidélité à sa Grâce Lenada, Duchesse de Bourgogne, ainsi qu'à la Couronne de Bourgogne.
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Lenada
Le parfum du printemps qui entrait par les fenêtres ouvertes l'ennivrait et elle goûta avec bonheur la caresse du soleil sur son visage, tout à ces sensations elle sourit à la Dame de Salives.

Depuis combien de temps, les occasions de se détendre étaient devenues rares....Elle n'arrivait pas à se souvenir à quand remontait le dernier jour qu'elle n'avait pas consacrée à son travail.

Sa réflexion s'interrompit brusquement. Les yeux plissés, elle considéra la silhouette plantée au beau milieu de la salle et répondit à son tour.


Dame de Salives à mon tour je vous promets, protection, justice et subsistance.

Serment fait, elle fit le baiser vassilique, léger très léger, elle n'avait pas l'habitude et heureusement.
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Theudbald
Que Son Altesse Armoria s'avance et renouvelle son allégeance à la couronne bourguignonne.
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Armoria
Et elle s'avança, non sans avoir sursauté et murmuré :

Doux Christos, quel organe !

Ces allégeances avaient pourtant bien démarré, avec ce quelque chose qui faisait qu'il n'y avait qu'en Bourgogne que l'on pouvait en avoir de telles. Mais là, elles étaient... Comment dire... Soporifiques. Elle réfréna une forte envie de s'ébrouer, mais ne put empêcher sa voix de prendre le ton morne qui semblait avoir subtilement contaminé la cérémonie.

Ce jour, moi, Armoria de Mortain, je renouvelle à ma chère, ma très chère, ma grande et belle Bourgogne, mon serment-lige. A elle, à ses terres, à sa couronne, et à qui l'arbore, la duchesse Lenada. Je sais devoir de par ce vœu fidélité, soutien et conseil.
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Vous pouvez utiliser mes lettres RP.Héraldique
Lenada
Une grande armoire aux portes ornées de glaces couvrait en partie l'un des murs. Elle regarda son reflet, nota qu'une ou deux méches s'étaient échappées de se chignon. Elle profita de ce moment pour se pincer les joues et redonner à son visage un peu de couleur.

Un parfum de vanille chatouilla ses narines, elle avait relevé la tête, la Princesse Armoria était devant elle et prononçait son allégeance.

Un sourire à peine esquissait et la brune répondit à la blonde.


A mon tour je vous promets, protection, justice et subsistance

Et encore une fois baiser vassilique fut donné. Lèvres sêches de n'avoir point à boire, lèvres closes sur bouche crispée, la brune recula et reprit sa place dans l'attente du suivant.
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Theudbald
Je prie Sa Grâce Vaxilart de Saint-Fargeau de venir renouveler son serment auprès de sa suzeraine.
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Maathis
Mellecey parut, de mauvaise humeur... Un sursaut dans son sommeil l'avait pris, lui rappelant qu'il y avait une nouvelle allégeance. Enfin quoi, encore une ?
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Vaxilart
Sa petite Della était soit captivé de manière intemporelle par la cérémonie; soit elle était de très mauvaise humeur contre lui après ses derniers mots… Le fait est qu’elle l’ignorait plus ou moins. Lui sauvant de devoir subir ce malaise plus longtemps, le héraut sonna son tour.

Le Duc respira un bon coup. Qu’était-il convenable de dire déjà ?

Il s’arrêta avant la Duchesse, la saluant d’une polie révérence.


-Lenada… J’ai toujours su en mon fond que vous seriez une grande femme de ce monde; ces moments à Chalons. J’espère que d’où vous êtes aujourd’hui vous comprenez enfin le statut de gueux et sa réelle signification – car vous avec désormais entre vos mains leurs vies.

Ma tête est la brise hivernale qui souffle sur mon cœur; je maudirai longtemps mon incrédulité et mon impatience.

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Lenada
Elle vit Vaxilart s'approcher à son tour, des souvenirs se mirent à affluer, Chalon... le confessionnal... le pique - nique ! Puis le jour ou il lui avait dit qu'il la voulait bien dans son lit mais point comme épouse vu qu'à l'époque elle n'etait qu'une gueuse tout juste bourgmestre.

Un pli se creusa sur son front lorsque vint la deuxième partie de ses pensées.

Avait elle digéré cet affront.... elle n'en était pas sûre bien qu'elle apprécia l'homme, elle avait encore du ressentiment pour le noble qu'il était.

Faisant fissa de ses pensées elle lui sourit


Vostre Grasce.... heureuse de vous revoir ! cela fait bien longtemps déja.

Puis une autre pensée arriva si fulgurante qu'elle se mordit la lèvre pour ne pas éclater de rire et passer pour une folle.

Si elle avait fait sa vie avec Vaxou elle serait devenue la mère de la mamelue et pire encore la grand mère de Della. Sa peau se hérissa à cette pensée, elle l'avait échappé belle.....

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Jusoor
Ju passa les portes de la salle, aussi discrètement qu'il était possible de faire et se glissa au milieu des rangs, excusant d'un sourire la gêne qu'elle pouvait occasionner auprès de son voisin.
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