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[rp]presentation d'un prisonier au procureur

--Roultabosse


Roultabosse arriva, aprés une longue attente, aux portes de la salle où beaucoup de gens regardaient et écoutaient le début du procés du Réformé.
Il entra en regardant le prisonnier.
Il semblait bien pale, le pauvre homme.
Il se remémorait avoir subi le pilori pour avoir acheté des denrées reservées aux riches.
Roultabosse était un pauvre comme le vagabond réformé.

Il serra les poings et cria, caché derrière un seigneur apparement:

Courage mon gars! On est avec toi!
--L_huissier
L'huissier courrut vers la juge en saluant la procureur au passage.

Madame le juge, voici un écrit qui vient d'être affiché sur la place publique.
Nous croyons qu'il y a un lien avec ce procés ci tenu.


Il lui transmit l'écrit:


Citation:


Au nom de Dieu qui sait tout : le présent, le futur, le passé, le caché et l'évident, le visible et l'invisible,

Une fois de plus, il est arrivé jusque Genève de nouveaux témoignages de persécutions à l'encontre de Réformés en la belle province de Bourgogne. Celle-ci a, au cours de son histoire, maintes et maintes fois été dirigée par des personnes assujeties au clergé romain qui, comme tout le monde sait, prône l'intolérance, la cupidité et le meurtre. C'est avec effroi que nous avons appris que les vieux démons de Bourgogne n'avaient pas encore été éradiqués.

C'est pourquoi, nous, le consistoire du Lion de Juda, défenseurs de la Vraie Foi Réformée, sommons la Cour de Justice Bourguignonne de revenir dans le droit chemin illuminé de la justice et de ne pas être pervertis par l'influence malsaine des sous fiffres de Rome. Le Lion de Juda a déjà frappé les institutions bourguignonnes et pourra encore les frapper durement si le mal persiste.

Aujourd'hui, nous réitérons nos appels au peuple de Bourgogne et les mettons en garde contre leurs dirigeants. L'immixtion de Rome dans les affaires temporelles doit cesser ; que tous les paysans sans-le-sou, les humbles bourgeois se lèvent contre le joug de Rome et ses persécutions. Car en vérité, nul ne peut arguer du soutien de l'église pour justifier son pouvoir sur les hommes !

Fait à Genève par le Consistoire du Lion de Juda, le 18 juin de l'an 1459 de la Reformation de la foi



sampieru_corsu
a la lecture du document par l'huissier, le corse esquisse un sourire.
Les lions menacent la bourgogne, quelle pretention, peut etre pensent ils que si de simple menaces ont fait pliées les agneaux savoyards et les pleutres francs comtois, elles vont faire plier de meme la bourgogne.

Sauf que la bourgogne est un ducher fort, peuplé d'hommes et de femmes ayant la foy.

Menaces donc hérétique, tu verras ce qu'il t'en coutera.

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Numero_six
Les yeux de Medso brillèrent à la lecture de l'annonce du Lion de Juda.
Les défenseurs de la vraie foi n'oubliaient jamais un Réformé quelque soit la position géographique où il se trouvait.
Car ils étaient partout... invisibles... mais bien présents!

Il savait que le temps de la guerre contre l'ennemi croisé était arrivé sur les terres impies!
Oui, les libérateurs du peuple et des opprimés allaient frappés bientôt...


Il parvint à murmurer :
Les forces du Lion et les soldats de l'Hydre vous feront payer toutes vos ignominies et votre despotisme...
Seuls ses lèvres bougeaient. Mais la procureur tortionnaire avait trés bien compris.
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Didier_de_sars.
l officier souriait a toutes les nouvelles ,le lion en voulait encore et toujours a La Bourgogne ! terre souverraine et concervatrice de la vraie foi ,mais il souriait car encore cette nuit le lion de judas avait attaqué la ville de Macon et encore il avait ete detruis !!,
il relisait le rapport de la nuit
Citation:
Date d'envoi : 22/06/2011 - 14:11:02
Titre : attaque nocturne
Pax vobiscum mon frère,
je vous ecris ce jour pour vous informer de faits graves qui se sont produit cette nuit.
Notre campement, situé a macon a été l'objet d'une attaque par un membre connut du lion de juda.

22-06-2011 04:04 : Vous avez frappé Virback. Ce coup l'a probablement tué.

22-06-2011 04:04 : Vous avez été attaqué par Virback.


Cet homme a été tué par la garde franche, et nous ne deplorons aucun degat ni perte.
Je tenais a vous signaler, que les lions ont attaqués en terre bourguignone.
Bien a vous

......
repliant le velin , il demandat a sont page de le porter pour information au capitaine
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Ladyphoenix
La Juge frappa du maillet aux échanges entre l'accusé et le procureur. De la salle montaient des clameurs qui n'avaient pas lieu d'être dans une cour de justice. C'est passablement agacée que Ladyphoenix prit la parole, après avoir invité la salle à la boucler, mais de façon correcte, quand même. Seuls ses yeux devaient trahir son énervement de voir le procès tourner au théâtre de boulevard quelques siècles en avance.

- J'aimerais que chacun garde son calme, nous ne sommes pas à la foire !

Elle désigna l'homme pas vraiment bien caché derrière un notable dans la salle, et fit un signe aux gardes :

- Merci de faire évacuer le lâche qui se cache derrière l'homme respectable, là-bas.

Son regard balaya la salle, et c'est à l'ensemble des présents qu'elle s'adressa enfin :

- Je ferai évacuer quiconque croira que ce lieu est la halle de la ville. Les poissonniers et autres commentateurs sont priés de se calmer, ou de quitter les lieux sécance tenante. Je ne me répèterai pas.

Elle posa son regard sur Medso, qui s'était montré extrêmement familier, et lui répondit, tentant de garder la voix la plus aimable possible :

- D'une part, les armées bourguignonnes furent victorieuses lors de la campagne de Savoie - je le sais pour avoir fait partie desdites troupes. Je vous y ai d'ailleurs croisé, si je ne m'abuse. Ensuite, je n'ai pas fait apposer l'instrument posé sous votre gorge, qu'on va d'ailleurs vous ôter comme je l'avais demandé. Je n'ai, en outre à me justifier en rien, et certainement pas d'être adepte de quoi que ce soit, ce n'est pas MON procès.

Elle fit signe aux gardes postés à côté de lui de disposer à sa requête immédiatement, et poursuivit, sur le même ton :

- D'autre part, dans cette salle, je suis Juge de Bourgogne, vous êtes accusé. Merci de respecter un minimum de courtoisie et de montrer la même déférence à mon égard que celle que je montre à l'homme supposément innocent - jusqu'à preuve du contraire - que je me dois de juger, eut égard à mes fonctions ducales. L'on ne vous accuse pas d'hérésie, elle est avérée, et nous ne sommes pas en mesure de vous juger pour cela, les Sainctes instances sont toutes compétentes en la matière.
Je n'accède pas à votre demande quant à la présence d'un ambassadeur helvète ici lieu ; vous avez néanmoins le droit à la présence d'un avocat, comme indiqué par le Procureur.
Avez-vous saisi ce que l'on vous reproche et ce qui a motivé votre procès ? Son Altesse Armoria de Mortain, Procureur de Bourgogne, vous a accusé, je cite, d'avoir "été surpris en train d'enfoncer la porte de l'église de Mâcon, et qui plus est, en train de psalmodier des vilénies hérétiques en ce lieu sacré que sa présence suffisait à souiller". Qu'avez-vous à répondre à cela ?


Elle se tourna vers le Procureur, sourit légèrement et s'adressa à elle avec égard parce que bon, quand même, c'est Armochouchou, rappelons-le :

- Votre Altesse, merci de le laisser parler sans l'interrompre, pour sa première plaidoierie. Et de me laisser le choix ou non de le faire taire... s'il-vous-plaît.

Elle regarda une dernière fois l'assemblée, avec un regard signifiant "celui qui bouge, je le marrave", prête à virer le premier qui ferait son malin. Elle ajouta, et parla à haute et intelligible voix, pour que chacun puisse bien l'entendre :

- Les Lions accusent la Cour de se mêler d'affaires religieuses, j'accuse ces hérétiques de se mêler des affaires judiciaires de Bourgogne. J'affirme donc, et espère qu'il leur sera rapporté, que ce procès aura lieu, qu'ils le veuillent ou non, et que si ça défrise leurs crinières, grand bien leur fasse. Et si qui que ce soit a un problème, la lice nous accueillera. Maintenant, si ces simagrées sont terminées...

Elle fit un signe à Medso :

- Procédez, je vous prie.


[Edits : Deuxvilaines fautes d'accord, et d'orthographe.]
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Numero_six
Medso reprit donc...

Merci!
Bien, je demande la présence d'un avocat comme on m'y autorise et celà avant de débuter ma plaidoirie.

Ensuite je vois que Didier P'tit Bras, mon accusateur, mélange ce procés avec le Lion de Juda!

Enfin la présence de ce Sampieru qui fait le bravache à 150 lieues de Genève me sidère! Chaque fois qu'il a été confronté aux Genevois ou aux Lions, de Pau à Annecy et d'Annecy à Genève, Sampieru ne leur a montré que ses fesses en s'enfuyant ... et encore il est possible que sous l'effet d'une sainte panique, il ait auparavant conchié ses braies.

Puis parlant un peu plus fort:
D'ailleurs, s'il est là, c'est qu'il a encore pris la fuite et reculé en courant. Ordo ab Chao a été complètement détruite et n'existe plus.
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Frim2811
Frim écouta le juge, puis regarda le proc, le regard noir.

Votre Altesse, avant d'user de barbarie, laissez ce procès se faire, en toute honnêteté.


Ben vi, elle était avocate, pas pour juger, mais pour défendre, et toutes les causes, mêmes perdue. Sinon, elle voyait pas trop à quoi servait un avocat, de fait.

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Numero_six
Medso regarda avec un sourire l'avocate qui tenait tête à ceux qui se sentaient intouchables. Des fléaux pour les petites gens que sont ses princesses de pacotille et soldats de plomb. Des léches bottes de Rome qui ne pensent pas aux personnes à proprement parlé mais à leur propre gloriole.

Il secoua la tête et il se dit qu'il vallait mieux attendre que la juge lui donne l'autorisation de parler, avant de donner le nom de son avocat.

En attendant, il balaya la salle d'un regard et ne reconnut personne de ses amis du temps où il résidait en Bourgogne.
Pourtant, il en avait à cette époque... enfin, peut être que ce n'était que des connaissances finalement.

Seul Déos reste fidèle.

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Armoria
Armoria répondit d'une légère inclinaison de la tête à la juge, et de bonne grâce, encore : après tout, ses demandes étaient respectées.

Elle leva un sourcil - le gauche - quand Frim parla de barbarie, mais ne fit pas le moindre commentaire ; ce n'était pas son tour de parler, et Lady ayant repris les rênes, elle n'avait plus à intervenir pour le moment.

Elle se borna donc à se tenir prête au cas où elle aurait à prendre des notes. Impassible et attentive.

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Vous pouvez utiliser mes lettres RP.Héraldique
Frim2811
Frim, constatant que la Princesse procureur ne répondait pas, regarda un moment l'accusé. Medso ... elle l'avait déjà croisé, elle le savait, mais impossible de se rappeler les circonstances. De toutes façons, elle n'était pas là pour ça, mais pour assurer sa défense, s'il le souhaitait. Puis elle se tourna vers le Juge, attendant la suite, tout en imaginant ce qu'elle allait bien pouvoir dire si elle était sollicitée, et elle commença à cogiter sérieusement, se demandant jusqu'où elle pourrait aller dans la mauvaise ... enfin, dans les arguments, chose inhérente à sa profession.
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Didier_de_sars.
votre honneur , puige avoir la parole avant de continuer ?silence dans la salle ! bon ce dit Didier ,qui ne dit rien concent

bon prisonnier Medso. je vous prie de m'appeler messire quant vous vous adresser a moi ou parlez de ma personnne ,ausi d'eviter vos propos insultants et aussi tient quelle est cette histoire de Lion ? vous liser dans mes penssées ? pour connaitre le courrier que je lit ! ? c'est encore un de vos acte de sorcellerie comme celuis qui vous a permit d'entrer en ville de macon ? je pensse que la sainte inquisition devrait etre prevennue
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Ladyphoenix
Un nouveau soupir profond de la Miel - pour être juge, apparemment, il faut aimer se répéter. Manque bol, Lady avait horreur de cela. En conclusion, Ladyphoenix du Moutier devait officiellement être THE exception - prière de déposer offrandes, etc, au pied de l'autel qu'on ne manquera pas de bâtir en son hommage, certainement très prochainement. Ou pas. Ouais, ou pas, en fait.

- Le bonjour à vous, Dame Frim.

Sourire - nerveux, à deux doigts du saignement de paupière de l'agacement, à Medso :

- Dois-je en conclure que Dame Frim est votre avocate ? Si c'est le cas, la Cour attend votre première plaidoierie, maître.

Sourire franc à son beau-fère :

- Didier, pour porter plainte, il faudra attendre la fin de cette procédure-ci, et déposer dans le bureau de notre Royal Procureur.

Grand sourire à Armoria, pour ponctuer son propos, et, à tous :

- Avançons, voulez-vous ?

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Frim2811
Frim écouta la juge et ne bougea pas d'un pouce. Elle regardait les psycho-rigides d'un jour sans état d'âme. Des soldats, un proc, toujours la même rengaine. Mais c'était pas ça la justice, que ça plaise ou non. C'était à savoir qui avait les meilleurs arguments devant un juge, rien d'autre. C'était pas, je suis Chef d'armée, je suis Princesse, mais je suis devant un juge. On devait s'en arrêter là, et chacun ses arguments pour faire prévaloir avec faits et arguments ses droits, ni plus, ni moins.

Elle se tourna vers Medso, et lui fit un léger sourire, restant pensive.

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Numero_six
Ha voici qu'on m'accuse de sorcellerie parce que les douanes de Macon roupillent au lieu de surveiller ceux qui entrent où sortent du territoire?!

Didier, je me souviens que tu aimais les petits mots doux à Annecy! Mais bon, je comprends que tu fasses ton fier devant ces personnes...


Se retournant vers la juge:
Oui, c'est mon avocate!
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