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[rp]presentation d'un prisonier au procureur

--Le_voisin


On m'avait donné un coup de coude dans le bide.
Je lui racontais tout de même l'scène:


Voilà, l'peintre réformé, y l'a rentré dans l'Eglise qui était fermée de Macon! Et pour prier l'Déos!

Alors l'Didier de Sars il l'a pris et il l'accuse de tout même de l'Guerre!

Alors l'Medso il accuse que c'est un complot de l'conseil de Bourgogne!

Alors l'Armoria elle joue les aracheuses de dents avec l'tête de l'Medso!

Z'avez compris?


Je lui faisais une belle trogne de vainqueur en guise de sourire!
Mon haleine puait l'poiscaille mais j'étais content de parler à un Sieur. Si , si.
Baronsengir
L'explication avait été des plus... poétique, mais le nouvel arrivant avait saisi les enjeux principaux. Ne restait plus qu'à suivre le déroulement du procès.

Merci à vous mon brave, vos explications me furent précieuses.
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Numero_six
Pendant ce moment de flottement dans le procés, Medso joigna se deux mains devant lui et en s'adossant mais restant tout de même droit, la tête un peu pencher vers l'avant il pria Déos en silence:






A l'Unique appartiennent les armées des cieux et de la Terre ; et Il est Puissant et Sage.
C'est l'Unique qui a envoyé Son Messager avec la religion de Vérité qu'est l'Averroïsme pour la faire triompher sur toute autre religion.

La Vraie foi qu'est la Réforme triomphera sur les impures.



Puis il redressa sa tête fièrement.
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--Maxence.la.canaille.




Les ballades fut fastidieuse en ce jour, le mioche n’avait pas de but bien précis sauf faire ce qu’il lui plaisait, quand il le désirait. Dans une curiosité mal choisie, Max’ arrivait devant l’entrée de la cour des jugements,
elle avait l’air d’être très fréquenté en ce moment, pensa t il. Un pas après l’autre avec la gaité qui lui est propre, il se faufila derrière la grande porte de bois qui avait une belle conception. A l’intérieur,
cela était d’une beauté qu’il eut que très peu vu, il n’était pas habituer à ce genre de chose mais il lui fallait apprendre comme lui avait dit l’homme au regard froid. Les bancs étaient remplit,
sa petite taille lui permettait de passer sans trop provoquer de gène à quiconque, le sourire a ses petites lèvres un peu abimés du à certaines carences lui donnait un air de mi ange mi démon.
Max’ voulait voir celui qui provoquait tant de souci à ce duché de fou comme aimait appeler l’homme froid. La fripouille passa derrière les poutres de marbres une à une pour arrivé à hauteur de l’accusé.
Le jeune enfant le fixa doucement du regard… Ce visage… Il le connaissait… Il l’avait déjà vu dans le pays d’où il venait.

C’était l’homme qui aime les hommes de Sion…

Le garnement s’approcha doucement du prisonnier, après qu’un témoin eut fini de jacasser de frasque ridicule d’un hérétique dans une église fermer, si elle était fermer comment a-t-il pu entrer…
Puis s’adressa à l’homme avec une voix la plus basse possible :



« Mess’ire ! Mess’ire ! Je n'e comp'ends pas une chose ! »




L’enfant était pas sûr de lui mais sa volonté de comprendre était trop forte, il reprit une inspiration et reprit ses dires :



« Ils vous accusent, d’n’être n’un hérétique, mais n’est ce pas le travail du très haut et de ses représentents les pré’lats ?? »


« Ici, n’est’ce pas n’une cours chivil ? Nest che pas à l'église de faire cha ? »



La fripouille le regarda avec de grands yeux bleus interrogateurs…




Numero_six
Medso fut interpelé par un gamin.
Regard à droite... puis à gauche... c'etait bon, tout le monde semblait accaparé à faire autre chose et Medso distinguait quelques personnes tel que:
Armoria qui lustrait sa machine démoniaque de torture,
Lady, la juge, se grattait la tignasse avec le manche de son maillet,
Ingeburge la bouche ouverte et les yeux au plafond contemplait une vilaine araignée au lieu de venir témoigner,
son avocate Frim qui avait des sueurs froides,
et notre Didier national semblait quant à lui, mesurer la longueur de ses petit bras mentalement...
Bref, la crème de Dijon, heu.. de Bourgogne!
Les autres gens dans la salle attendait vaillament la suite.


Il étouta le gamin donc, et, il semblait le connaitre mais d'où... illui répondit:
Ces gens là, se prennent pour Déos!
Ils me jugent à cause de ma religion Réformée... ca leur plait pas car c'est une religion juste, où tout le monde est égal.
Ils ne comprennent pas que toi et moi avons autant de droit qu'eux.

Mais crois moi, ca va changer!


Il lui fit un clin d'oeil et redevint muet continuant à examiner les gens dans la foule pour passer le temps.
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--Maxence.la.canaille.



L’enfant écouta attentivement l’homme qui en dépit des choses avait surement raison dans le fond, mais pouvait il se permettre cela.
Max’ en doutait, il savait qu’on ne pouvait pas imposer les choses justes faire ses choix et de si tenir. Il regarda les gens présent qui, au premier regard, étaient déjà fixer sur le verdict.
Belle mascarade que ceci. Le gredin souriait à l’idée de vouloir aller plus loin dans la bêtise qui se montre en ses lieux.

Le visage d’ange se tourna vers l’homme pour reprendre un chuchotis :



« Vu l’tronche qui z’ont ici, j’peux vous dires qu’vous êtes mal barré ! »

« Z’on pas l’tenue des personnes sachent écoutés, ptete que leurs ptites personnes et n’encore… »




Puis dans son élan de sourire, il reprit doucement la parole :



« M’enfin, mon maitre c’lui qui en à couché neuf des n’amis d’eux, est dans l’coin et je chui chûr qui pense n’a vous ! »




Puis son regard se posa sur l’avocate et sans un mot, déposa sa main d’enfant habille sur sa fesse gauche, relâchant un sourire béant.



Ladyphoenix
Décidément, ce procès, ça l'allait pas être une sinecure. C'est le moins que l'on puisse dire. Lady avait patiemment écouté Didier, qui, lors de son témoignage, pouvait enfin s'exprimer avec l'accord de la Cour, puis frappa du maillet à l'intervention de Medso :

- Sieur, vous n'avez pas la parole, je suis lasse de vous le répéter sans cesse. Votre avocate et vous aurez le temps de vous exprimer lorsque sera venu le temps de votre dernière plaidoierie.

Enfin, elle hocha la tête à l'intervention d'Armoria, et faisant signe aux gardes de replacer l'engin sous la gorge de l'accusé, elle lui signifia :

- Vous l'avez cherché, vraiment. Vous perturbez le procès, il suffit de vous répéter de vous taire lorsque la parole n'est pas à vous.

Enfin, elle se tourna vers l'avocate :

- Maître, j'écoute votre objection afin de décider si je puis tenir compte des témoignages qui m'ont été présentés.

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Frim2811
Attendant qu'Ingeburge témoigne, l'avocate laissa son esprit vagabonder à tout autre chose. La justice prenait son temps, c'était pas d'aujourd'hui, et quelques mois de pratiques l'y avait habituée. Pas d'impatience chez elle, mais une capacité certaine à penser à toute autre chose. Et d'un coup, elle se rappela qu'elle devait aussi déposer à la cour d'appel sous peu, et ça risquait de ne pas être triste.

Elle était plongée dans son futur témoignage quand elle sentit une main légère se poser sur elle. Étonnée, elle reprit contact avec la réalité, et vit la tête d'un gamin qu'elle n'avait jamais vu. Enfoncée dans son fauteuil, elle observa le môme un moment.


- Gamin, gardes tes mains à leurs places, et non sur moi, je ne peux que te le conseiller.

Lui fait un sourire espiègle.


- T'as quelque chose à me dire ?
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Frim2811
Elle allait continuer, lorsqu'elle entendit la juge s'exprimer puis lui adresser la parole. Libre de parler, elle délaissa la gamin, se leva, et s'adressa au juge.

- Madame la Juge, comme je l'ai déjà rappelé, mon client est accusé de Trouble à l'ordre Public, ce qui ne rentre aucunement dans le cadre d'un cas d'hérésie. Ne nous trompons pas de procès. Et pour le moment, je n'entends parler que de ça ... hérésie. Par préséance, la Duchesse Angelyque, puis Messire Didier de Sars, versent dans des témoignages n'ayant pas de rapport avec l'acte d'accusation, raison pour laquelle je fais objection. Que ce Procès ne s'égare pas là où il ne peut aller. Cette Cour est là pour juger des faits exposés par Son Altesse Royale, notre procureur Armoria, rien d'autre, et il n'est aucunement question d'hérésie dans l'accusation.

- Je laisserai bien entendu son Eminence s'exprimer, à la demande du procureur, et prendrai en compte son témoignage, mais que l'on reste centré sur la plainte, et non pas sur d'autres griefs qui pourraient lui être reprochés par ailleurs, si ce devait être le cas.


Elle regarda les gardes s'avancer vers son client, et sentit monter la colère, et regarda Medso. Décidément, il cherchait les embrouilles.


- Enfin, je vous demande de réviser votre décision quand à mon client. Dois-je demander également une telle torture à l'encontre de Messire de Sars pour parler sans invitation ? Nous ne sommes pas dans un procès d'inquisition, il me semble, ni dans une salle de torture. Si mon client parle, et bien, c'est son choix, il est prévenu, et sait très bien que ce là pourrait lui nuire. Mais l'entraver me semble très prématuré.

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--Maxence.la.canaille.



Le mioche souriait à l’avocate en retirant sa main… Elle avait enfin comprit ce qu’il n’allait pas, puis son regard se tourna vers la femme blonde qui tenait lieu de juge qui n’avait pas l’air d’être une servante d’Aristote,
comment pouvait elle se promouvoir à ses choses là. Il posa ses yeux sur les gardes qui exécutaient l’odieux ordre qui était en partie de sa faute.

Il prit son souffle et sa bouille de garçon courageux et leva sa petite main et se mit à parler :


« C’est moi m’dame m’la blonde qui à fait parler l’mes’ire, d’ma faute tout ça ! »


Ses pommettes devenaient un peu rouge à parler devant une si grande assemblée, puis dans son élan, il reprit :


« M’fin, là vous le punissez déjà… Avant même qu’on lui dise sa bêtise…Moi n’aimerait pas ça… Z’êtes une michante m’dame m’la blonde,
vous n’irez sur la lune par manque d’charité d’la foy que vous prétendez défendre ! »



Max’ fit de gros yeux en s’apercevant qu’il avait parlé sans qu’on lui donne celle-ci, et reprit doucement une dernière phrase un peu plus basse de ton en montrant Armoria de son petit index :


« N’elle à une tronche n’a faire peur, mais n’vous, n’vous devez pas n’être n’impartial ? »



Le mioche fit un pas pour ce caché derrière l’avocate…




Numero_six
Ca y était, c'était reparti pour un tour!

Medso allait être, pour la troisième fois lors ce procés, traité avec les égards que n'ont même pas les animaux: torturé.
La Bourgogne et ses rites ignobles, c'est évident qu'avec toujours les mêmes gens sadiques au conseil, on a les mêmes effets indésirables!

Dans un élan de souffrance lorsqu'on lui installa l'engin, il regarda
son avocate puis le minot.
Il aurait voulu demandé au gamin qui était son maitre...
Il avait pourtant une idée, mais...

Avec cette fourchette de torture sous le coup.
Nul moyen de bouger.
Grandissante était la douleur.
Et impossible de s'assoire dan cette position.
Le Seigneur veillait sur lui, il le savait pourant
.

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Ingeburge
Le Cardinal-Archevêque de Lyon venait d'être appelé à la barre par Armoria de Mortain, en la circonstance Procureur de Bourgogne, et durant quelques seconde,s le prélat se recueillit, yeux fermés, réfléchissant à ce qu'il convenait ou non de dire. Et le recueillement ne dura pas plus de quelques brefs instants car à nouveau, il y eut de vifs échanges entre les différentes protagonistes de l'affaire et même d'autres dont on ne savait pas grand chose. Bref, de prête à se lever, Ingeburge se réinstalla carrément attendant que tous se calment et en premier lieu l'accusé qui de fait vit sa langue tranquillisée en ce qu'il ne pouvait désormais plus, et à nouveau s'exprimer.

Finalement, elle se leva carrément et brandit sa main blanche et baguée vers le plafond – celle ornée du saphir cardinalice –, demandant au juge :

— Puis-je?

C'est qu'à la fin, elle ne savait trop si c'était à elle de parler tant le désordre régnait et puis surtout, elle ne voulait pas entendre Medso hurler au vice de forme parce qu'elle avait ouvert sa bouche incarnadine bien trop tôt, non, elle ne lui ferait pas cette joie, pas plus qu'à son avocate.
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Tequila
Elle ne décolérait pas. Décidément, entre l'accusé qui s'en prenait à son époux, la soi-disant avocate qui voulait mettre Didier au même supplice et maintenant un sale môme qui en dépit de son âge, se croyait dans une cour de récréation, tout celà n'était que mascarade.
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Frim2811
Frim s'avisa que la Cardinale s'était levée pour réclamer la parole. L'avocate n'avait aucune intention de prononcer un mot de plus pour le moment, et si elle voyait du monde s'agiter, grimacer, avoir des airs furibonds dans le tribunal, elle n'y fit pas plus attention que ça, à part le fait que ça l'amusait.
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--Maxence.la.canaille.



Le Max’ suivait du regard l’avocate qui avait l’air de s’amuser de quelques animations autres que celle qui a du la faire venir à la cour. Le mioche par sa petite intuition d’enfant regarda la femme brune
qui avait l’air de s’énerver, on pouvait distinguer son faciès changé à chaque minute du procès. Elle avait l’air drôle cette femme, s’il ne se méfiait pas tant des personnes, il aurait peut être sympathisé
mais les allures, il savait qu’il ne fallait pas s’y fié. Les gens changeait si vite, et étaient si peu fiable, la vie si courte qu’il avait vécu lui avait déjà montré cela. Encore une qui à de bon que sur une paillasse.

La crapule souriant à présent, presque émerveillé par le peu de contrôle que cette femme savait exercer sur elle-même. D’un coup comme un éclair d’un soir d’orage, il se dit que cela doit être une femme
que l’accuser avait du monter un soir d’ivresse. Non pensa t il, cela n’était point possible… Même un helvète en rut ne pourrait pas faire cela mais en tout cas, elle ne pouvait pas être une femme de combat
pour sa piètre prestance à ce montrer aussi énerver fasse aux choses. Il souriait de plus en plus, il avait le diable au corps et rien n’avait pour lui que de l’insouciance enfantine.

D’un petit mouvement de sa petite tête suivit de sa main devant sa bouche, il lui tirait la langue avec désinvolture et sans gêne, avec un air des plus moqueurs qu’il puisse faire.

Puis toujours caché derrière l’assise de l’avocate un peu timoré, reporta son attention sur le reste de l’assemblée.



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