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[rp]presentation d'un prisonier au procureur

Tequila
Elle sourit en voyant le mioche lui tirer la langue. Nul doute que Kinmar aurait réagi à cet affront.

Ah pauvre Royaume ...
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http://img442.imageshack.us/img442/6249/pubdusebon.gif
Ladyphoenix
Lady écouta avec intérêt l'objection de l'avocate, et hocha la tête à ses propos, avant de rétorquer :

- Maître, j'entends vos arguments. Que l'accusation ne se contente pas de prouver l'hérésie du prévenu, qui semble d'ailleurs chose acquise, mais il ne revient pas à cette Cour d'en juger. Sieur Medso est en effet accusé d'avoir causé dégât à la porte de l'église de Mâcon, et jusqu'à présent, peu de cas en a été fait par l'accusation. Enfin, maître, je rejette votre requête d'ôter le dispositif entravant votre client, qui n'a pas tenu compte de mes remarques. D'ailleurs, si celui-ci ne se tient pas plus tranquille, il répondra de l'accusation d'outrage à la Cour. Il a été prévenu à de - trop - nombreuses reprises.

Elle répondit ensuite au hèlement d'Ingeburge, et l'invita à se rendre à la barre :

- Eminence, je vous en prie, vous avez la parole.

Un petit sourire adressé à sa soeur présente, regard réprobateur au mioche qui lui tirait la langue, avertissement de se tenir tranquille à celui-ci, et hop, attente de témoignage de l'accusation.

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--Maxence.la.canaille.


Les événements continuaient leurs petits chemins et les dires aussi, le mioche écouta la blonde qui semblait réciter sa leçon comme à l’école. L’hérésie du prévenu, qui semble d'ailleurs chose acquise…
C’est mots résonnait comme une contradiction aux précédents qui affirmaient qu’il n’était pas juger pour cela… Acquis par qui ? Cette cour de justice ou Rome… Qui sont deux choses différentes.
Un petit sourire amuser se dessinait sur son visage. Puis l’instrument qui permettait à l’accuser de le torturer gratuitement ressemblait à un acte de l’inquisition, car un juge se doit d’être neutre,
s’il intervient sur l’intégrité physique du prévenu, quel juge impartial pourrait faire cela s’il n’avait pas déjà son verdict préparer, toute comme la réponse qu’elle venait de réciter…

Cela sentait le vin coupé à l’eau.

La juge permettait au prélat présent de livrer son témoignage, il pu voir le petit sourire offert à l’occasion, cela devait surement la remercier de la leçon…
Comment peut on garder un semblent de crédibilité avec tout ceci, le peuple de ce duché devait être bien naïf pour ne pas voir ce spectacle appauvrit de tout égard sur l’intégrité des personnes impliqués.
Cela était jouer d’avance comme des vieux dés pipés par le temps, l’espoir de la défense devait être bien bas ou alors trop haut, pour n’avoir pas dit cela au client. Peut être est elle vendue aussi…
De quelques façons que ce soit, il était amusent de voir qu’il faisait leurs réputations sur des choses tronchés… Le mioche ne pouvait pas s’empêcher de sourire à cette dernière idée, il aurait bien voulu voir
le culot après ceci de s’en vanter. Mais le peuple à des ornières, occultent volontairement ce genre de chose sauf quand celle-ci frappe à leurs portes…

Mais, il voulait regarder cela jusqu’au bout, intéressent de voir le mécanisme de la tromperie, il en apprendrait surement bien plus ainsi. Le regard réprobateur de la juge lui fit agrandir son sourire,
elle dénia répondre à un simple enfant, perdre un peu la face fait du bien, mais faut il déjà savoir le voir.

Ses petites mains dans ses poches, imitant son maitre, le haut comme trois pommes admirait la soit disent justice de la « grande Bourgogne »…


Armoria
Les pensées volaient bas. Il était heureux qu'elles ne soient pas matérielles, sans quoi ils en seraient venus à manquer de place.

Armoria aurait pu penser, elle aussi, que puisque l'accusé était notoirement hérétique, la fourchette avait toute sa place, et n'était pas directement issue du procès en lui-même. Elle aurait pu également se rappeler qu'elle n'était pas tombée dans le piège d'un procès pour hérésie, même si ladite hérésie avait été évoquée comme étant une circonstance des faits qui avaient découlé sur un procès.

Elle aurait pu penser tout un tas de choses, en fait. D'ailleurs, si ça se trouve, là, elle était en train de penser, allez savoir... Mais sa joueuse ne pratiquant pas le rôlisme en mode onaniste, je crains que vous ne le sachiez jamais.

Donc, en somme, elle se contenta d'une silencieuse approbation quant au maintien de la fourchette, et attendit la prise de parole d'Ingeburge.

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Vous pouvez utiliser mes lettres RP.Héraldique
--Maxence.la.canaille.


Les perles bleus du petit bonhomme parcourrait la salle devenue silencieuse, presque un malaise perceptible, palpable par les actes et les non faits… Il croisait ceux de celle qui fait peur…
Ne pense pas trop se dit il… Dans ce duché de fou, on pourrait les lires… Aurait dit son maitre, amusé à voir ou plutôt comprendre à son jeune âge que quand on cherche à s’amuser,
cela est un acte tout personnel, drôle de promouvoir un petit plaisir solitaire mais cependant certains doivent le pratiqué devant un miroir, histoire de monté un peu plus rapidement
au septième ciel mais dans un souci de promiscuité, si on chope le vertige cela devient difficile de redescendre… Le sourire se fut appuyé quand il vit la vile tronche cautionner
silencieusement la fourchette, qu’est ce que cela serait s’il avait volé une pomme… Écartèlement… Le mioche apprenait et apprenait bien même, l’âge surement l’appelait à cette
soif de connaissance, devant cette mascarade de palefreniers en passant par le bal de Venise… Avec leurs masques qui ne trompe personne…


Attendent la suite, Max’ était droit et sage comme une image, sachant que cela ne sera que sans surprise…




Numero_six
Plus moyen de s'exprimer!

C'est comme cela qu'on traitait un prisonnier, qu'on avait d'ailleur rendu otage de la Bourgogne, en refusant qu'il sorte de la cité de Macon.

Quelle justice!
Quelle honte!

C'est vraiment horrible de constater comme on peut être concidéré, lorque l'on n'a pas la même vision que ce qu'est la Liberté.

Le peintre allait devoir se taire, laissant les Haineux s'exprimer.
Qu'ils paradent donc!

Oui le verdic était déjà connu: un futur martyr.

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Frim2811
Frim sentit son humeur s'assombrir, et se leva pour aller voir SA Armoria, sans faire entrave à la poursuite du procès, et lui adressa la parole dans un murmure.

- Votre Altesse, je peux savoir de quel droit vous administrez peine à mon client? Depuis quand un procureur a quelconque droit pour cela ? Ce n'est pas de votre ressort d'en décider.
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Armoria
Armoria attendait plus ou moins cette question. Elle ne fut donc guère étonnée, et avait préparé sa réponse :

Frim, un Procureur ne peut certes point décider d'une peine, en cela, je vous donne entièrement raison. Cependant, c'est le devoir de tout bon croyant que d'empêcher la propagande hérétique... Et c'est aussi le devoir d'un Conseiller de Bourgogne d'éviter tout trouble à l'ordre public, ordre public qui est troublé chaque fois que cet... homme vitupère. C'est tout à fait indépendant du verdict, ce n'est que la conséquence normale d'une hérésie avérée...

... Et puis, la fourchette est fort judicieuse, vous savez : tant qu'il se tait et tient sa tête bien haute, il ne risque aucune douleur.

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Vous pouvez utiliser mes lettres RP.Héraldique
Frim2811
Frim était pas trop du genre à se démonter, et il y avait certaines choses qui l'ennuyaient fortement. Elle prit le temps de réfléchir à la réponse d'Armoria, mais ne put en rester là. Elle reprit donc, dans un doux murmure.

- Votre Altesse, vous n'êtes pas représentante de l'inquisition ici lieu. Aussi, vous n'avez aucun droit à pratiquer des exactions en tant que procureur. Et si je suis Conseillère Ducale moi même, je ne suis pas ici pour cela, je suis seulement avocate de l'accusé. Libérez mon client de ceci. S'il veut parler, qu'il parle, j'imagine que ça vous servira dans votre réquisitoire.

- Je ne le défend pas par conviction mais par devoir de ma charge d'avocate, la croyance n'a rien a voir là dedans. Parce que je pense l'accusation totalement inadapée à ce qu'il se dit en ce tribunal.


L'avocate attendait toujours que Son Eminence fournisse témoignage, comme toutes les personnes présentes, supposait-elle.
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Armoria
Elle secoua lentement la tête de droite à gauche, version aller-retour.

Navrée, Frim, je ne le puis. Parce qu'il n'est pas, sur ce point, question d'application de la justice, mais question pour ceux dont la Foy est forte, de protéger ceux chez qui elle est plus faible. C'est mon devoir de croyante, que je fais là, et il surpasse tout autre devoir.
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Vous pouvez utiliser mes lettres RP.Héraldique
--L_huissier
L'huissier, contatant que le témoin Ingeburge n'avait rien à dire, en profita pour aller voir la juge et lire tout haut le message qu'on lui avait apporté:


    Excellence Duchesse Lenada de la Bourgogne,

    puisqu'il m'est venu à l'oreille que vous détenez un de nos citoyens helvètes,
    je m'adresse aujourd'hui à vous, car cette affaire commence à m'inquiéter surtout au vu qu'il serait maltraité dans le tribunal.

    Medso, citoyen helvète de Sion, s'est rendu sur vos terres, parce qu'il voulait juste récuperer des écus auprés de la Baronne Angelyque.
    Comme l'entrée en votre duché ne lui était pas permis, il a pris en urgence votre citoyenneté en s'installant à Macon.
    Malheureusement, vos gardes douanières l'ont retenu et il m'a écrit qu'il ne peut pas seulement quitter vos terres, mais aussi qu'il serait maltraité, pour ne pas dire torturé.

    Comment cela se fait-il qu'un simple voyageur, en plus honnete, qu'il est retenu dans un prison, qu'il ne peut plus quitter vos terres pour rejoindre sa patrie ?

    Sachez que Medso est notre peintre helvète national et je vous demande donc de bien vouloir le relâcher sans tarder pourqu'il puisse retourner dans son pays et reprendre ses activités artistiques.

    Helvétiquement,

    Gaia d'Agoult
    Chancelière de l'Helvétie




Avant de reprendre: ce message a été apporté à la duchesse Lenada.
Didier_de_sars.
humm vas encore leurs montrer a qui ils parlent ces helvetes ....une bonne branlee bourguignone leurs ferrais encore du bien ¡¡¡¡ , non mais ho ¡
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Ingeburge
Le Cardinal-Archevêque de Lyon, ayant reçu assentiment du juge Ladyphoenix du Moutier, s'était donc levé afin de rejoindre la barre; le prélat prit, au cas où il devrait s'en servir d'une manière ou d'une autre, son Livre des Vertus. Las, il était dit que l'on ne laisserait pas l'occasion à Ingeburge von Ahlefeldt-Oldenbourg prendre la parole, c'était à croire que l'on voulait l'empêcher de parler, par crainte de ce qu'elle pourrait bien dire. Pas moyen, donc, de l'ouvrir, entre les gesticulations d'un moutard, les prises de parole intempestives de Frim et un huissier qui e croyait chez mémé et qui roulait manifestement pour la défense en lisant une lettre là où le rôle d'un huissier, tout le monde le sait, c'est de faire la plante verte.

C'est donc tout soupirant que le cardinal, finalement en position de pouvoir faire entendre sa voix, déclara posément :

— Merci, madame la juge, de me laisser ainsi la parole. J'ose espérer que je ne serai pas interrompue même si j'en doute fortement.

Voici donc. Le seigneur de Bédeilhac, dans une lettre tout ce qu'il y a de plus alarmante, me fit part de la dégradation de l'église de Mâcon, paroisse où le sieur Didier se trouvait alors en cantonnement avec ses hommes, afin de repousser les mécréants qui, régulièrement, tentent de s'en prendre à la Bourgogne. L'identité du gredin responsable du saccage était également contenu dans la lettre et je n'avais aucune raison de ne pas accroire ce cher Didier.


Un doigt blanc fut pointé vers Medso :
— C'est cet homme que le valeureux capitaine a appréhendé et de cela, je demande réparation. Et pas pour moi, que cela soit clair, mais pour les paroissiens mâconnais. Didier m'a indiqué la soupe qu'y faisait Medso l'hérétique et depuis, il n'y a pas un jour où je ne prie pour Mâcon, d'ailleurs, je dois m'y rendre afin de purifier les lieux et y rappeler la quintessence divine.
Voici ce qui me fut rapporté et voici où s'arrête mon témoignage car je ne suis pas du genre à accabler sans discernement et à mentir pour parvenir à mes fins, moi.

Cependant...


Une pause solennelle fut marquée :
— ... cependant, je tiens à répondre à l'avocate Frim qui a choisi, pour justifier l'acte de son client, de dire que les portes n'auraient pas dû être fermées. Pour commencer, je m'interroge sur les qualifications de ladite avocate en matière d'usage et de fonctionnement des églises. Moi, je ne viens pas lui dire comment plaider, même si j'ai été avocate, elle, en revanche, a jamais-t-elle été prélat et à ce titre, responsable de lieux de culte? La réponse est non. On se trompe de problème, là, clairement. Le souci n'est pas que les portes aient été fermées, le souci est qu'un homme a cru bon dégrader un bien profitant à la majorité car son caprice n'a pas été satisfait. Il arrive parfois, pour des raisons particulières, que les édifices religieux soient fermés au public. Dans le cas qui nous préoccupe, j'avais une diaconesse en voyage dans l'Orléanais et l'autre, en repos. Alors quoi, les diacres n'ont donc pas le droit d'avoir une vie? Au nom de quoi, je me le demande.
Si je juge bon que les portes doivent être fermées, je le fais et en l'occurrence, compte-tenu des objets de culte et des troncs, oui, parfois, je ferme, l'on ferme, pour que tous ces biens financés par les dons des fidèles ne soient pas à la portée des malandrins tel ce Medso.
Enfin, pour conclure, je m'interroge... où est-il dit que pour prier, il faut être dans une église? Nulle part, le recueillement peut avoir lieu partout, dès lors que l'on se met en conditions pour se recueillir, interroger son âme, louer le Très-Haut. Et j'ajouterais, pour démontrer combien l'argument est fallacieux, opportuniste et fourbe, que les païens tel Medso professent qu'il ne doit y avoir aucun obstacle entre celui qui prie et le Très-Haut. Pas de pompe, pas de fioritures, pas de clergé... pas de lieu de culte. A moins que Medso soit devenu aristotélicien, ce qui est servi là est juste une pathétique ligne de défense.

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Frim2811
Frim écouta sans broncher SE Ingeburge. Elle n'était guère étonnée par les arguments présentés d'ailleurs. Au moins, les règles étaient dorénavant posées, et elle n'aurait d'autre choix que de faire avec.

Elle attendit donc, tout en réfléchissant à la suite.

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Numero_six
Medso était toujours affublé du terrible instrument de torture que lui avait fait mettre la funeste princesse Armoria.

Il était vraiment stupéfait des dires d'Ingeburge: selon elle, il avait réussi tout seul, à détruire l'énorme porte de l'Eglise de Macon...
Medso était, c'est vrai - pour des êtres aussi anodins que ces nobles imbus de leur personne et ce clergé puant - une personne d'exception.
Un homme qui s'occupait, entre autre, d'une galerie d'Art reconnue dans tout le royaume, un homme qui êtait devenu le peintre officiel du beau pays qu'est l'Helvètie: ce pays qui s'est uni face aux Croisés et leurs tortures et qui est sorti victorieux de la guerre!
Mais surtout, Medso était un homme qui avait vu clair en la fausse religion que représente Ingeburge et ses complices!

La vraie foi est la Réforme.

Son avocate n'aurait aucun mal a démontrer que ce sur-homme ne pouvait quand même pas s'attaquer à une porte d'Eglise... Didier avait menti pour une simple raison: Medso et Didier de Sars avait un long contentieux...

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