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[rp]presentation d'un prisonier au procureur

Heribert
Assis serein, il observe les sots débattre de la religion, il sourit et écoute les partis défendant le sans nom et prêt à massacrer en son nom, hummm extase. Chacun usant de rhétorique plus ou moins creuse, cherchant à démontrer leurs vérités. Qu'ils en sont loin. Insultant plus que de raison le pénétrant déousse le God et prêt à faire couler le sang dans son éden. Le pauvre qu'est-ce qu'il a pu avoir en tête pour créer des créatures aussi stupides. Oui battez vous, il y en aura plus pour moi.

La prise de parole de sa grâce le ravis toujours autant, "la quintessence divine", hum divin pentagraphe, ah ses mots sont un enchantement, si je n'étais sorcier, je me laisserai presqu'envoûter, qu'elle est douée. Buvant ses paroles, quelle finesse, quelle tact son acte. Rien que pour elle, il ne regrette pas d'être venue, divine, elle est vraiment divine.

Appréciant la comédie qui se joue, l'un vendant sa soupe, l'autre sa saucisse, une furieuse envie d'applaudir le démange profondément. Le spectacle est des plus divertissant, vraiment la bourgogne est grande en comédie. Beaucoup de brassage et par cette saison un peu de courant d'air, n'est pas pour lui déplaire, ni non plus la fraîcheur des cours. Doucement Léviathan ton heure n'est pas encore arrivée. Il sourit inique et fait se prosterner à ses pieds l'ange du feu, qu'il aime sa chaleur lui caressant les chevilles. Encore du sang à venir, il n'a de cesse d'en vouloir, se délectant de la félicité que le chaos et le gay saber lui apportent. Déchirez vous je me délecterai de vos morceaux éparses. Tandis que les partis se concentrent dans leurs batailles, discrètement, il sort de sa poche un petit bout de foetus de jumeaux encore tout frais cuisinée avec amour par son amie Urgande, extirpé d'une brave femme, ha la sorcellerie, il n'y a que cela de vrai. Puis il en suce tranquillement une cuisse durant les entractes de la comédie humaine. Il ne se nourrit que de bi-foetus actif, c'est bon pour le teint. Intéressé par le beau coup de fourchette, il frémit d'envie en se mettant à la place du torturé, imaginant les délices de la sensation ressentit, il y en a qui ont de la chance tout de même. Toute cette force qu'on lui offre et dirait-il merci, non, chaque fois qu'on lui enlève, il braie au lieu de dire merci, vraiment curieux personnage. Puis réfléchissant sur les débats, il se dit tient voilà la procureur, commissaire au commerce, avocate..., c'est qu'elle en a des cordes à son arcs. La reine de la lyre, je vais l'appeler se sera marrant. Tout en gardant son air benêt, il rêve, l'air attentif et avalant niais leurs salades, que c'est bon les cruautés, les crudités aussi d'ailleurs. Puis mâchouillant un nerf, il attend la suite tout en observant les marionnettes de Déousse le god, il aime vraiment leurs mettre profond et ils en redemandent, quel malin. Ah fin de l'entracte ça va reprendre, il déglutit et regarde de ses cinq sens l'intervention qui vient. Et avec répétition il se dit en regardant les personnages: du sang, du sang, du sang, du sang, on veut du sang...
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Frim2811
Frim, lentement, se leva, et s'adressa au juge.

Madame le Juge, ne pouvant demander à mon client s'il avait des témoins supplémentaires, vu sa situation actuelle, je demande le réquisitoire de l'accusation, dans les plus brefs délais.


Puis elle se tourna vers Armoria, et lui répondit finalement dans un dernier murmure.

- Comme il est de mon devoir de défendre toute cause, bonne ou mauvaise, ce n'est que question d'appréciation, et en tant qu'avocate, ce n'est que des faits qui se jugent, quand on me le demande, parce que c'est mon travail, et que c'est aussi comme ça qu'on fait évoluer les mentalités et la justice, rien n'est figé dans la vie.
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Ladyphoenix
Ladyphoenix avait écouté avec attention le témoignage de Son Altesse Ingeburge von Ahlefeldt-Oldenbourg. Elle apprécia que nul ne l'interrompît, parce que la foire au boudin, Dieu soit loué, se déroulait ailleurs que dans ce tribunal. Enfin, aurait dû, du moins. Lady sourit de penser qu'il en était toujours comme cela lorsque Son Eminence prenait la parole : chacun respectait à la fois son charisme et son statut. Franchement, Ingeburge, c'était la classe incarnée. Lady la respectait énormément, et l'estimait tout autant. La juge hocha la tête à plusieurs reprises, et prit quelques notes, puis s'adressa directement à elle, l'invitant cordialement à reprendre place dnas l'assistance :

- Merci infiniment, Votre Altesse, pour votre témoignage. Si vous n'avez rien à ajouter, je vous invite à regagner votre place, si vous le voulez bien.

Et la Miel de sourire aimablement. Lorsque Frim se leva doucement et fit requête, la Sémuroise sourit à nouveau, et acquiesca :

- Bien. En ce cas, qu'il en soit ainsi.

Re-sourire, cette fois-ci, à Armoria - ses foutus zygomatiques commençaient à la faire souffrir, mais alternez rictus nerveux, râles, et sourires sincères, vous, j'aimerais bien vous y voir -, et ton aimable, respecteux et poli pour la première princesse que la Miel eut admiré :

- Votre Altesse, votre réquisitoire est-il prêt ? Le cas échéant, la Cour vous écoute attentivement.

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Frim2811
Attendant que le proc fasse son réquisitoire, frim se renfonça dans son fauteuil, heureusement confortable, et prit un parchemin. Elle écrivit quelques notes, avec pas mal d'arguments, et commença à définir les contours de sa dernière plaidoirie. C'était pas gagné, elle le savait, mais au moins, elle avait assez d'éléments pour plaidoyer.
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Armoria
Armoria ne répondit pas à Frim : elle savait qu'elles auraient tout loisir, par la suite, d'en parler. Et surtout, ce n'était guère le moment de se déconcentrer. Elle prit un temps pour relire ses notes, puis se leva posément. Ce qu'elle préférait, Armoria, dans un tribunal ? Déambuler tout en parlant, les mains tantôt croisées derrière son fessier, tantôt appuyant ses dires de gestes expressifs. Elle avait le réquisitoire méridional, la blonde altesse née en Bretagne, anciennement flamande, et depuis, bourguignonne jusqu'au bout de ses longs ongles taillés en pointes effilées.

Elle, donc, déambula.


Madame le Juge, l'on a beaucoup tenté, lors de ce procès, de nous détourner des faits. L'on a tenté d'emmener le débat vers la question de l'hérésie, pour certains, parce qu'ils ne pouvaient taire mie de leur ressenti sur ce point, pour d'autres, afin que de nous rediriger tout droit vers un stupide vice de forme...

Elle marqua une pause, tant dans ses mots que dans ses pas, qu'elle reprit juste après avoir ajouté :

Fort heureusement, nous avons su veiller au grain sur ce point. La cour de Bourgogne, cour temporelle, n'étant point habilitée à juger des choses spirituelles telles que l'hérésie, s'en gardera donc avec la plus grande précaution. Nous nous contenterons des faits.

Les faits !

Quels sont-ils ? Il s'agit d'un comportement visant à nuire au bien commun : et quoi de plus commun, quoi de plus important pour une communauté que son église ? Le lieu où l'on est baptisé, marié, accompagné jusques aux portes du paradis solaire ? Là où tout commence et tout finit, pour chaque bon croyant, et par conséquent, pour tout bon Bourguignon.

L'accusé a-t-il nui au bien commun ? Assurément oui : le témoin cité en atteste. Est-ce mal d'agir de la sorte ? Assurément oui : Son Eminence Ingeburge nous l'a confirmé - je dis bien confirmé, puisqu'il est évident aux yeux de tous qu'une église est un lieu sacré entre tous, et que nul ne doit souiller. L'accusé a-t-il des circonstances atténuantes ? Assurément non.

Elle se tourna alors vers Lady, bras semi-fléchis, les paumes de ses mains vers le plafond ; posture de l'évidence, et ton de l'évidence.

L'accusé doit-il être puni ? Assurément oui !

Parce que ne le point punir serait un bien mauvais message à envoyer aux Bourguignons, et au Très-Haut Lui-même... Les Bourguignons seraient enclins à craindre pour leurs églises, et le Seigneur, pour nos âmes, si nous devions laisser attaquer de la sorte Sa maison sans que nous ne fassions mie...

C'est pourquoi je requiers, outre une peine pécuniaire, que l'accusé soit mis au pilori pour une durée de deux jours.

Elle leva alors l'index droit - et le sourcil droit, aussi. Question de cohérence.

Mais nous devons aussi songer à protéger les sujets de Bourgogne, ainsi que les gens de passage. Aussi, je demande, madame le Juge, que l'accusé, lors de son exposition, soit au moins baillonné, afin que de l'empêcher de faire acte de prosélytisme.

Voici, madame le Juge, ce que je requiers au nom du Duché de Bourgogne.

Elle retourna s'assoir.
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Vous pouvez utiliser mes lettres RP.Héraldique
Frim2811
L'avocate écouta attentivement la proc, et attendit que la juge lui laisse la parole, et il y avait à dire.

- Je suis prête pour la dernière plaidoierie, Madame le Juge.
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Ladyphoenix
Ladyphoenix avait gravement hoché la tête tout au long du réquisitoire de l'accusation, suivant des yeux les déambulations de la Procureur. Il faut quand même dire qu'il était impressionnant, le parcours de la Mc Coy bourguignonne : ses pas devaient lui faire des lieues et des lieues... Mais elle était douée, oui, ça, elle avait du talent, de l'éloquence, de la prestance. Et elle connaissait aussi bien son office que l'avocate qui se levait maintenant et affirmait être prête à faire sa dernière plaidoierie.

La Sémuroise fit un geste avenant de la main, l'invitant à prendre la parole, après avoir remercié Son Altesse :


- Maître, la parole est à vous.

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Frim2811
Frim avait laissé passer un temps, le temps de rassembler ses notes puis ses idées. Lorsqu'elle entendit le Juge lui donner la parole. Au moins, le procès touchait à sa fin. L'avocate se leva donc, le silence s'étant fait dans la salle. Et sans dire un mot, elle balaya l'assemblée du regard, et s'arrêta finalement sur Medso, une lueur de colère dans les yeux, et ce n'était pas contre lui.

Prenant sa respiration, elle se tourna enfin vers le Juge.


- Madame le Juge,

- Je vais reprendre les faits, si on peut parler de faits, d'ailleurs...

- Un jour donc, quel jour, personne ne le sait pas puisque ce n'est pas précisé, un homme seul, muni de ses propres mains, aurait défoncé une porte d'église. Je ne suis pas prélat, comme l'a précisé Son Eminence, mais je n'ai pas besoin de l'être pour savoir à quoi ressemble les portes des églises, dont celles de Mâcon. Donc, un homme seul est arrivé à défoncer de telles portes. Bel exploit, vraiment.

- Je continue sur cette porte, puisque c'est bien le sujet de l'accusation. Et nous pouvons constater des témoignages assez contradictoires. D'un côté, Messire Didier qui nous déclare que la clé était accrochée à côté des portes, de l'autre, Son Eminence nous affirme que les portes peuvent en effet être fermées pour se préserver de malveillances, ce qui peut être tout à fait compréhensible. Mais quand on veut protéger des biens, on ne laisse pas la clé sur la porte, du moins, à côté... Et comme j'ignore quand a eu lieu les faits, puisque ce n'est pas précisé par l'accusation et que mon client ne peut répondre, il m'est impossible d'aller vérifier. Je constate donc des témoignages contradictoires, ce qui est plus que gênant, car de ce fait, un des témoignages est erroné, ou alors, L'Eglise Aristotélicienne a une étrange façon de protéger ses biens.


Frim s'arrêta un instant, regarda un instant le procureur puis continua.

- Ensuite, je tiens à revenir sur le déroulement de ce procès.

- Premièrement, j'entends parler d'hérétique, c'est à peu près tous les arguments qu'on oppose à mon Client. Mais ce n'est pas le sujet du jour, et il n'appartient pas à la Cour de Justice de Bourgogne de juger de ces choses là. Quand à ce qu'il aurait pu éventuellement dire, personne ne le précise non plus. D'un côté, Messire Didier parle d'un vague fait sans le préciser, de l'autre, Son Eminence parle du fonctionnement de son Diocèse.

- Ensuite, j'entends m'exprimer sur ce qui est imposé à mon client. Par les faits, la parole lui a été retirée, ce qui est déjà en soit contraire à toute justice et au droit fondamental de tout accusé. Tout accusé a le droit de s'exprimer, et à tout le moins, de s'entretenir avec son avocat, si c'est un avocat qui le défend. Et il se trouve que ce droit a été retiré à la Défense, sans respect de l'impartialité de la Cour, ce qui constitue en soit un vice de forme, sans parler d'abus de pouvoir et de torture, faits totalement déplacés dans une Cour de Justice. Mon client n’est pas coupable tant que le verdict n’est pas prononcé, il est donc inacceptable que le procureur demande une telle sanction, et que la Cour l’accepte.


Elle avait soif, l'avocate, d'un coup. Mais elle n'en avait pas encore fini.

- Maintenant, je reviens sur l'accusation même.

Citation:
Art. 422-2 – Du trouble à l’ordre public
Le trouble à l’ordre public est défini comme le fait de déstabiliser, dans les actes ou les paroles, les institutions du duché de Bourgogne, ses représentants, ses résidents, ou tout organe de la vie civique.


Frim s'arrête pour consulter le Codex, à la recherche du bon passage.

- Les institutions de Bourgogne ... intéressant. Elles sont citées dans le Codex, je cite, dans l'ordre :
Citation:
- Le Conseil Ducal
- La Cour de Justice
- L'université de Bourgogne
- La caserne
- Le palais des Ducs
- Les Distinctions
- La Salle des Archives
- Les Mairies


Relevant la tête, elle regarde la Juge.


- Où est il fait mention que l'Eglise Aristotélicienne, ses édifices ou ses diacres et prélats font partis de nos Institutions ? Pas plus qu'une porte d'église peut être considérée comme une Institution, un résident ou un organe de la vie civique... Certes, je ne me lancerai pas dans un débat avec son Eminence sur les points de détail du Concordat liant notre Duché à l'Eglise Aristotélicienne, mais il n'y a rien dans ce texte qui fasse référence à un organe de la vie civique. Les pouvoirs temporels et spirituels ont été clairement dissociés, et je dis bien pouvoirs, dans l’unique respect du Concordat signé.

- De ce fait, l'accusation de Trouble à l'Ordre Public ne tient pas. Aussi, je demande la relaxe de mon client, pour vice de forme, accusation non justifiée, tortures et témoignages erronés


L'avocate finit par se taire, et alla se servir un verre d'eau avant de se rassoir. Les dés étaient jetés dans cette affaire.
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Numero_six
Medso écouta son avocate, attentivement... trés attentivement.

Elle avait tout dit!
Tout était résumé.

Lorsque cette dernière posa son regard sur lui, ne pouvant toujours pas s'exprimer à cause de l'objet de torture qu'Armoria lui avait fait mettre, il plissa les yeux en guise de merci.

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Ingeburge
A-t-on le droit d'applaudir dans une salle de tribunal?

Cette question, elle se l'était déjà posé, à quelques reprises, au cours d'autres rassemblements de d'autres types mais néanmoins publics et l'interrogation lui était revenue, à intervalles réguliers, durant l'audience car il y avait bien là matière à s'ébaudir. Ses paumes l'avaient démangée, ses doigts avait frémi et elle avait été sur le point, deux ou trois fois, à laisser la surface palmaire de ses mains claquer l'une contre l'autre.

Et là, à nouveau, elle en avait envie. Cela avait commencé avec le réquisitoire d'Armoria de Mortain, morceau de bravoure enlevé, éloquent et inspiré et il n'y avait aucune raison pour que le juge ne suivît pas les recommandations formulées et écartât la peine demandée. Procurator avait encore frappé. Et, Ingeburge, bénie des dieux, avait eu le droit à un autre type de divertissement, celui-là donné par Frim qui se livra à un plaidoyer suintant tellement la mauvaise foi – et en l'occurrence, l'accusé étant un hérétique, c'était en tous points dans le ton – que cela ne pouvait qu'être phénoménal. De la mauvaise foi, oui, Ingeburge elle-même l'avait dit, à voix haute : " l'argument est fallacieux, opportuniste et fourbe "; elle pouvait bien maintenant le penser.

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Ladyphoenix
Ladyphoenix frappa trois fois du maillet quand vint le temps d’énoncer son verdict. Elle regarda gravement la Cour, puis prit enfin la parole.

Bien, merci à Madame le Procureur et à Maître Frim pour leur éloquence à toutes deux. Gardes, veuillez ôter le dispositif contraignant Medso au silence, je vous prie.

Accusé, veuillez vous lever pour l’énoncé du verdict.

Tout d’abord, j’aimerais revenir sur vos arguments, Maître du Comtat :

Votre client n’a pas été torturé, on lui a apposé un instrument destiné à le faire taire, notamment pour qu’il ne se montre pas coupable d’outrage à la Cour, ce qui, je vous rappelle là l’article 422-2a du Codex bourguignon, l’aurait exposé à une peine éventuelle de 2 jours de prison ainsi que 200 écus d'amende. Je pense sincèrement avoir été d’ailleurs bien patiente à son égard. Je précise également que l’article 11-4 de notre Codex définissant la liberté d’expression d’un individu se limite, je cite au « strict cadre de la législation sur la diffamation et l'outrage à la Couronne, au Duché, à ses représentants, et aux résidents. »

En ce qui concerne une autre de vos assertions, il n’a pas été privé de défense, puisque comme l’indique l’article 532-1 du codex, article qui traite du déroulement des procès, un accusé OU son avocat peut s’exprimer. Or, vous en avez eu l’occasion. Je révreau ban par là-même votre affirmation du déni de possibilité de défense de votre client, votre présence en étant à elle seule un contre argument. Au sujet de l’accusation de TAOP, je maintiens l’accusation.

Enfin, je tiens à vous faire noter que j’ai moi-même rappelé à la Cour que votre client était présumé innocent, en accord avec l’article 422-2 de notre Ius.

Enfin, notez également qu’à la fois vous et votre client avez admis au début des débats que la porte avait été « abîmée », et qu’elle était close avant l’arrivée de Sieur Medso. Je révreau ban l’argument selon lequel une quelconque colère pourrait permettre à qui que ce soit de dégrader une église ; ce serait la porte ouverte à tout, vous m’accorderez cela.


La juge sourit tout-de-même à son ex-collègue, tout avait été énoncé dans le calme et le respect, laissa passer quelques secondes, et reprit, accentuant particulièrement le premier terme :

Néanmoins… Néanmoins, je me dois de faire noter à l’ensemble des belligérants que :

Les débats ont trop tourné autour de l’hérésie de Sieur Medso, ce qui justifierait un motif de vice de forme recevable en Cour d'Appel. Le témoignage de la Duchesse Angelyque n’apporte d’ailleurs rien quant aux faits en question ici, puisque nous devions traiter de la dégradation éventuelle d’une porte d’église. D’ailleurs, l’accusation n’a parlé en rien des éventuels dégâts occasionnés à ladite porte, et au final, je ne sais pas même s’il y en a eu.

De plus, Didier de Sars, Seigneur de Bédheilac, ne pouvait pas arrêter Sieur Medso. En effet, l’article 521-1 du Codex précise que c’est la police qui doit procéder à l’arrestation d’un prévenu, et, selon toute vraisemblance, Messire Didier n’est pas policier mais militaire ; les entités de la maréchaissée et de l’armée sont clairement distinctes en Bourgogne, l’arrestation n’est pas conforme à nos lois.

Enfin, et je m’adresse en premier lieu à vous, Votre Altesse, l’article 532-3 du Codex exige qu’il soit fait état, en autres choses, de la peine maximale encourue par l’accusé, ce qui n’a pas été le cas, et rend donc votre acte d’accusation de facto illégal.

En conséquence, moi, Ladyphoenix du Moutier, Juge de Bourgogne, me dois – et n’ai pas d’autre choix que - de prononcer la relaxe immédiate de l’accusé Medso pour ces multiples vices de forme.


Elle se tourna enfin vers Medso :

Sieur Medso, je vous invite à ne pas réitérer d’acte tel que celui qui vous a conduit ici lieu, car dans d’autres circonstances, les conséquences auraient pu être toutes autres pour vous. Vous êtes libre.

Justice est rendue ! La séance est levée.


Nouveaux coups de maillet, et signature apposée sur chacun des documents inhérents au dossier :

Fait à Dijon, le 17ème jour du mois de Juin 1459, par Ladyphoenix du Moutier, Juge de Bourgogne, au nom de sa Grasce Lenada de Valmont, Duchesse de Bourgogne.

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Numero_six
Medso qui pouvait enfin se tenir comme il voulait et respirer normalement, la fourchette enfin retirée, se leva.

Puis il écouta la juge énoncer le verdict... et... et... VICTOIRE!
Il était enfin blanchi des accusations honteuses qu'on lui affublait.

Le peintre s'inclina en direction de la juge et enfin souria à son avocate en lui serrant la main.

Il respira un grand coup et prit le chemin de la sortie du tribunal.

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Heribert
La Tête de fin, le moment intéressant est arrivé.
D'un geste leste, il fait glissé le fusain sur le vélin.
Tout ouïe, il note. Un: Passage de pommade avisé.
Très fin.

Ah voilà un magistrat retors par ses tactiques et arithmétiques droites, quand, après une description aphrodisiaque de l'accusateur et de l'avocat, la voilà qui se lance dans une bonne embrouille de chiffre, tout cela pour dire Audi alteram partem. Que c'est joliment dit. Outrage, tout de suite les grands mots, mort à la juge, mort au roi, mort aux avocats, mort à la magistrature, cela est plus dans sa terminologie des termes rugueux, qui éventuellement peuvent rendre le derme rugueux et là cela se tiendrait mieux. Si on nique la peau lisse pour en faire un derme rugueux, là oui on pourrait parlait d'outrage, un peut trop grandiloquent pour ne pas dire exagérer et mériterait plus le terme d'outrage. Enfin c'est amusant.

Apothéose, la rhétorique est implacable, il est est évident que va voir la bas si j'y suis ne peut être qu'un argument fallacieux. Son avocat qui dit, il mérite un avocat, celle là on ne lui avait pas encore faite. TAOP, heureusement que c'est le roi de la décode, elle exagère faut pas décoder quand même.

Ius, implacable vraiment, pas de découragement, vraiment presque qu'une ironie de l'oeil et un frétillement de langue à fleur de lèvre, quel jolie sourire. Et le coup de la porte, très fort, fallait oser le prendre. Ah la porte ouverte à tout, il frémit en songeant aux portes des enfers, caressant les trousseaux les ouvrants, petit moment d'oubli, mais bien vite, les flots caressants du verdict le sorte de sa béatitude. Et bim, une tarte à la duchesse Angelyque, et paf à tout le monde d'un coup d'un seul, il note:
Encore une fois vous vous emportez et vous êtes complètement à côté de la plaque, rectifie le terme, et fait refuser le fusain "à côté de la porte". Et Ô extase, elle conclu au final on a brasser que du vent, avec une petit note de déception, quand au sort de cette malheureuse porte que tout le monde à oublier, comme c'est triste.

Et Vlan une tarte bien envoyé à la maréchaissée, il note le mot lui plait bien, car pas facile d'assécher un marais, ça peut être très virulent en maladie ces bêtes là. Hum en plus elle peut le poursuivre pour outrage à ses prérogatives, comme c'est bon. Oh oui battez vous.

Justice est rendu!

Final qui en jette, en trois mots, excellentissime. Léviathan est bouillant, Prêt à se lever dans un élan d'euphorie, prêt à faire une ovation, puis se retient, et et et pour apaiser son ardeur, fond sur une petite quenotte, dont il en suce les petits cartilages, avant de les croquer. Puis se dit que non! Parmi la foule et le brouhaha ambiant, l'acquittement mérite pleinement une acclamation.

Il se permet une petite interjection presqu'un murmure.

Bravo!
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--Philippe.le.cerbere
Philippe avait ecouté le verdict !! un peut surprit mais bon , heureusement que le medso etaitrecherché par les armées pour meurtre et haute trahison...et qu il ne risquait pas de passer outre ! Le sire Didier avait ete trop bon de lui laisser la vie sauve la premiere fois , et puis pourquoi le procureur n avait pas fait appeler les temoins ??? c'est qu il y en avaient le jour de l'arestation du mecreant !!! et le pauvre curé qui avait du faire reparer sa porte !!!!!qui allait le remboursser ???? , encore la preuve que la justice etait a deux vitesse ......
--L_huissier
Et non, c'était pas terminé!

L'huissier envoya un pli à Medso...

    Samedi 23 juillet 1459

    Par la présente, les autorités de police du Comté vous signifient votre mise en accusation.
    Il vous est reproché notamment des faits de trouble à l'ordre public.

    Votre procès commence dès aujourd'hui. Vous êtres prié de vous rendre au tribunal d'ici à deux jours ouvrables.

    Pendant la durée de l'instruction, vous resterez en liberté.
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