Griotte
Se pinçant l'arrête du nez, la jeune Juge ferma les yeux et lâcha un soupir. Ce procès commençait sur les chapeaux de roues. Pas même le temps d'ouvrir la séance suite à l'arrivée de l'accusé, que la proc' se lançait déjà dans un discours enflammé. Chacun qui allait du sien pour prendre la parole sans y avoir été invité. C'était un peu le boxon, non ? Mieux vallait mettre les choses au clair dès le début.
*BAM ! BAM ! BAM !*
Silence ! Si-leeence !
Reposant son maillet sur la table, la Blanc-Combaz se redressa sur son siège. Droite et fière, la mine impassible, elle observa l'assemblée, s'attardant tout particulièrement sur l'accusé et l'avocate installée non loin.
'sieur Medso, vous prendrez la parole quand vous y serez autorisé et il en va de même pour les autres intervenants. Nous ne sommes pas sur la place du marché mais dans une Cour de Justice présidée par moi-même en personne. JE donne la parole et vous vous exprimez quand vous la recevez. Est-ce-bien clair pour tout le monde ?
Coup d'oeil alentour pour vérifier que l'assistance avait bien percuté à ses propos.
A la moindre dérive, les agitateurs seront mis dehors sur le champ, qu'ils soient procureur, avocat ou simplement venus assister au procès. Prendre l'air ça fait du bien de temps en temps. L'accusé restera toutefois avec nous...
Sourire en coin alors que le regard se pose sur l'homme en question.
La question du prévenu méritant tout de même réponse, sachez, 'sieur Medso, que vous n'êtes pas présent icelieu pour que nous jugions de vos croyances religieuses. Nous ne sommes pas habilités à le faire. En plus c'est un sujet qui m'ennuie terriblement. L'Inquisition fera très bien son travail si besoin est.
Comme l'a dit la procureure, bien qu'elle se soit un peu laissé emporter par sa fougue à l'idée de se trouver devant un hérétique potentiel, vous comparaissez en ce jour pour avoir proféré des menaces à l'encontre de la ville de Mâcon. Je reprends donc les termes usés par la procureure
Baissant le nez sur ses notes, car elle en prend, oui !
"Vous avez déclaré que la ville était sous la menace dautres fous de votre espèce, et que ces derniers étaient une menace pour la ville."
Toisant à nouveau l'accusé :
Quelle espèce de "fous" n'est pas le propos.Vous vous considérez donc comme un danger pour la ville de Mâcon et selon vos propres dires - il le semblerait du moins - vous ne seriez pas le seul à menacer le bourg, mais vous feriez parti d'un groupe, que nous supposons organisé puisque dangereux.
Qu'avez-vous à dire pour votre défense ? Je vous écoute, à moins que vous ne préfériez laisser la parole à l'avocat que vous désignerez pour vous défendre.
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*BAM ! BAM ! BAM !*
Silence ! Si-leeence !
Reposant son maillet sur la table, la Blanc-Combaz se redressa sur son siège. Droite et fière, la mine impassible, elle observa l'assemblée, s'attardant tout particulièrement sur l'accusé et l'avocate installée non loin.
'sieur Medso, vous prendrez la parole quand vous y serez autorisé et il en va de même pour les autres intervenants. Nous ne sommes pas sur la place du marché mais dans une Cour de Justice présidée par moi-même en personne. JE donne la parole et vous vous exprimez quand vous la recevez. Est-ce-bien clair pour tout le monde ?
Coup d'oeil alentour pour vérifier que l'assistance avait bien percuté à ses propos.
A la moindre dérive, les agitateurs seront mis dehors sur le champ, qu'ils soient procureur, avocat ou simplement venus assister au procès. Prendre l'air ça fait du bien de temps en temps. L'accusé restera toutefois avec nous...
Sourire en coin alors que le regard se pose sur l'homme en question.
La question du prévenu méritant tout de même réponse, sachez, 'sieur Medso, que vous n'êtes pas présent icelieu pour que nous jugions de vos croyances religieuses. Nous ne sommes pas habilités à le faire. En plus c'est un sujet qui m'ennuie terriblement. L'Inquisition fera très bien son travail si besoin est.
Comme l'a dit la procureure, bien qu'elle se soit un peu laissé emporter par sa fougue à l'idée de se trouver devant un hérétique potentiel, vous comparaissez en ce jour pour avoir proféré des menaces à l'encontre de la ville de Mâcon. Je reprends donc les termes usés par la procureure
Baissant le nez sur ses notes, car elle en prend, oui !
"Vous avez déclaré que la ville était sous la menace dautres fous de votre espèce, et que ces derniers étaient une menace pour la ville."
Toisant à nouveau l'accusé :
Quelle espèce de "fous" n'est pas le propos.Vous vous considérez donc comme un danger pour la ville de Mâcon et selon vos propres dires - il le semblerait du moins - vous ne seriez pas le seul à menacer le bourg, mais vous feriez parti d'un groupe, que nous supposons organisé puisque dangereux.
Qu'avez-vous à dire pour votre défense ? Je vous écoute, à moins que vous ne préfériez laisser la parole à l'avocat que vous désignerez pour vous défendre.
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