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Puisqu'on est jeunes et roux ...

Leha
[Le Mans, auberge où dort Leha, et dont elle ne connait pas le nom.]

La rousse, elle fait les cents pas dans sa chambre d'auberge, très peu vêtue pour une demoiselle de sa condition. En fait, on dirait qu'elle tapine.
Ses affaires jonchent le sol, elle est en petite tenue -ce qui plairait à certains si elle avait des formes, ce qui n'est pas vraiment le cas, et elle est énervée.


Mais oui bien sur ! Ne prends pas trop d'affaires, tu t'encombreras !
Bien sur Papa, sauf que à Lillebonne, il y a des gens pour laver mon linge !


Elle parle au plafond là. Mais imaginons son Maréchal de père incrusté dans le bois. Là, on comprend mieux.
Voila le triste passage de l'existence de Leha Giffard, qui a voulu être autonome, et qui se retrouve avec une montagne de linge made in Doigts d'Or malheureusement sale. D'un geste furieux, parce que à quatorze ans, elle commence à avoir les hormones des adolescentes en pleine crise, elle attrape une robe de tous les jours pas trop froissée, l'enfile et ouvre la porte.
Un coup d'oeil par dessus son épaule lui laisse apercevoir un paysage de guerre, un champ de bataille dévasté par le lin, la laine, la soie ... La rousse claque la porte en sortant, relève le menton, marche la tête haute vers l'aubergiste.


Vous connaissez une tisserie assez bien ? Enfin, je veux dire la meilleure du comté. Vous ne savez pas ? Tant pis ...
Une tenue par un noble alors.
Pas de noble ?
Vous êtes sur d'habiter ici ?
Non allons, bonne journée, je vais me débrouiller.


Une seconde porte qui se claque, et ça repart.
De toute façon, elle sait déjà où aller. Laval.
C'est ça quand on est une fashion victim, on connait les points les moins minables des coins paumés -question de mode, évidemment.


[Laval, tisserie du roux]

Bonjour !

Il y a des jeunes demoiselles charmantes en toutes circonstances. Les yeux brillants, les lèvres roses, le teint frais. Et Leha, de part son éducation, a apprit à être de ces filles. Mais pour être vraiment parfaite, il lui faut un sourire ravi, qu'elle n'obtient qu'en de rares circonstances : Achat de robe, ou tout autre vêtement, achat de peintures, héraldique.

C'est donc une asperge légèrement rousse, les yeux ébène bien pétillants, le port de tête altier qui attend de pied ferme une robe. Enfin, un tisserand d'abord.

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Gauwyn_de_vergy
[L’échoppe, Tisserie où l’on rit]

Le jeune rouquin avait réinvestit depuis peu les tavernes lavalloise…ou tout du moins son échoppe, non loin des comptoirs.

Jeune noble de condition, il n’appréciait guère ses quartiers à Beaumont, aussi vide qu’une maison hanté depuis que son cousin était souffrant… Un peu d’occupation, voilà tout ce dont il rêvait

Fusain et crayon à la main, il passait donc ces journées à dessiner, ce qu’il pouvait faire de meilleur pour embellir ces dames et messieurs mainois et étrangers.

Mais…les temps n’étaient pas si facile, les nobles de la contrées s'adonnaient plus souvent à l’art de la végétation, qu’à l’acte névrosé du shopping en province… C’était un fait, qui poussait le Vergy a s’adonner à des vêtements disons…plus traditionnels et moins cher vendu. Dur loi de l’offre et de la demande certain dirons..
Depuis son atelier, le roux semblait alors bien affairé en dessinant cette fois ci, une robe à offrir.

Seulement il avait remarqué que rare était les moments où les clients lui foutaient la paix, non pas qu’il se plaignait, simplement que certain roturier, confondait tisserie avec rôtisserie.. ce qui pouvait porter à des confusions plutôt maladroite. « Non, une tisserie n’est pas une petite Grôtisserie.. »

Ainsi quand la sonnette retentie, marquant l’entrée dans la boutique d’âmes égarées, le jeune tisserand de sa nonchalance toute marqué, d’un matin mal débuté annonça depuis son bureau.


« Nous ne faisons pas de Viande ici, On l’habille ! »

De ses lèvres se dessina alors un de ces sourires narquois presque méprisant, de la roture non éduqué que la ville pouvait disposer. Seulement la sonnette ne retentit pas de nouveau, comme pour marquer la sortie de l’incongru, de l’espace vitale du petit. Apparemment, le client était toujours là…
Soupire marqué…peut être l’homme était il sourd ? quoi qu’il en soit, il lui fallait a présent se lever..
Dans un grognement dissimulé, le rouquin abandonna ses travaux, pour se lever et saluer, tout sourire il va de soit.

A son arrivé dans la partie boutique, quelle ne fut pas sa surprise de se retrouver face à une petite…qui n’avait rien d’une roturière et qui était rousse qui plus est..
A première vue, elle ne dépassait pas la quinzaine d’année, ces formes n’étant ni marquées, ni dissimulés. Sans aucun doute, la petite, de par sa posture avait reçut une éducation similaire à la sienne, bien que surement incomplète, quand on voyait l’état de sa robe, déjà portée et à moitié froissée.. L’effort avait tout de même était fait, pour que le commun des mortel n’y prête pas attention, mais le jeune britannique savait très bien d’où ce genre de robe pouvait sortir…

Une fois la noblesse détecté, il fallait en évalué le rang, pour adapté son attitude, et en l’occurrence, la tache était difficile, qui peut porter une des robes les plus chère du Royaume de façon négligée ? Une noblesse belle et rebelle ? Et puis franchement, depuis quand la noblesse française adopte des roux ? Ah oui, lui-même en était un, mais pas pour autant qu’il avait l’accueil chaleureux de ses confrères…

Quoi qu’il en soit, faute de preuve suffisante, il lui fallait improviser, et le plus simple restait de la prendre de haut… Quel noble de haute instance ne réagirait pas si un noble sans terre le prenait de haut ? Réponse bientôt…


Hum.. pardon..Bonjour, vous êtes ?
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Leha
Hum.. pardon..Bonjour, vous êtes ?

La rousse plissa le nez face au tisserand. Il était légèrement suffisant. Mais Leha contre-attaque facilement.

Leha Giffard, fille de Sa Grâce Julien Giffard, Duc de Lillebonne, Baron de Cambremer, Seigneur de Guibray et Saint Michel des Loups, Protecteur de Normandie, Soldat de l'Ordre Royal des Hospitaliers de Saint Jean de Jérusalem, Maréchal de France pour le Domaine Royal.

Bon d'accord. Elle aurait pu se contenter de "Leha Giffard". Mais elle aimait bien clouer le bec aux gens qui la prenaient de haut.

C'est pour une robe, et c'est urgent. Très urgent.

Elle chercha une poche, où d'ordinaire elle aurait mit ses mensurations. Toute bonne demoiselle de la société qu'elle était, jamais elle ne commanderait de robe sans apporter ses mesures. Ses doigts glissèrent légèrement sur le tissu froissé, cherchant le papier.
Ses joues devinrent écarlates lorsqu'elle comprit qu'elle ne les avait pas.
Une grande inspiration, on reste maitre de la situation.


Vous avez quoi comme tissu ?
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Gauwyn_de_vergy
Leha Giffard, fille de Sa Grâce Julien Giffard, Duc de Lillebonne, Baron de Cambremer, Seigneur de Guibray et Saint Michel des Loups, Protecteur de Normandie, Soldat de l'Ordre Royal des Hospitaliers de Saint Jean de Jérusalem, Maréchal de France pour le Domaine Royal.

Voilà une présentation qui valait le coup d’œil, bien que n’étant pas si impressionnante que ça pour le rouquin habitué à ce genre de description, qui définissait bien des hommes et femme outre-manche.
Il ne put s’empêcher d’esquisser un sourire, en notant la fierté que la demoiselle avait à se mettre en avant de la sorte. Sentiment d’autant plus renforcé, quand elle en fut à exiger une robe au plus vite, comme si cette dernière allait apparaitre sous ses yeux comme une révélation à un homme de dieux.
S’adossant au comptoir, il continua de la regarder d’un air hautain, peut être bien héréditaire. Sa première réaction aurait normalement été d’insister sur le fait, qu’au final elle, n’avait aucun titre elle-même, la rabaissant au même niveau que son humble serviteur couturier.
Mais son attention s’était retenue sur le père de la demoiselle, qu’il avait connu, et reconnu pour ses faits. Le maréchal était on effet son supérieur de secteur lorsqu’il était capitaine, ce qui lui avait donné l’occasion d’échanger déjà quelques fois avec ce dernier.
Souriant, peut être un peu narquois, à la demoiselle, il répondit non sans dédain.


Enchanté alors, Leha Giffard, je tiens haut en estime votre père que j’ai eu l’occasion de croisé déjà…

Cette dernière remarque lui rappela une donnée, qu’il aurait joie d’exploiter à l’avenir…ou pourquoi pas maintenant du reste. Accentuant son sourire, il énonça.

Soyez la bienvenue, je serai ravis de vous faire parvenir une robe qui vous sierra à merveille… pardonnez mon impolitesse du début, je ne savais même pas que son altesse votre père était marier…

Tournant talon, tout en fierté de son pic dissimulé, il passa derrière le comptoir avant de se retourner vers sa cliente.

Bon…je suppose que vous disposez de vos mensurations faute d’avoir le nécessaire pour entretenir vos robes..

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Leha
Han.
Gauwyn : 1 Leha : 0.
Il avait soigneusement rappelé sa condition, dont elle n'était pas gênée. Hormis lorsqu'on la lui rappelait de façon si sournoise.


Oh, vous faites erreur. Mon père n'est nullement Altesse, ce titre est réservé. Je pensais que vous le sauriez, surtout que vous avez une Altesse dans votre famille.

Elle découvrit ses dents dans un sourire légèrement carnassier.
Il lui lançait une pique ? Elle mettait en avant ses erreurs.
La rousse croisa les bras, mais conserva un visage serein. Ne jamais montrer sa gêne, sinon il allait la croquer toute entière.


Je n'ai pas prit mes mensurations, un artisan comme vous doit savoir les prendre non ?

Ou comment transformer ses erreurs pour attaquer les autres.
A contre coeur, elle se prépara à être mesurée par le délinquant. Parce que à ses yeux, c'était un vrai voyou. Soudain, elle se mit à prier que personne n'entre à cet instant. Elle, les cheveux lachés, la robe froissée, se faisant tripoter par un tel personnage.
Alors la rouquine sera les dents, peu ravie à cette idée. Surtout qu'il ne serait pas très protocolaire.

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Gauwyn_de_vergy
Joutes verbales, round 3.

Oh, vous faites erreur. Mon père n'est nullement Altesse, ce titre est réservé. Je pensais que vous le sauriez, surtout que vous avez une Altesse dans votre famille.


Diantre, son séjour bordelais l'avait soigneusement ravagé de l'esprit, son père n'était que Grâce, il le savait..et la jeune assez futée pour le souligner tout en évitant de répondre à sa question. Cependant, un point lui était encore obscure, il n'avait jamais décliné son identité.

Une Altesse dans ma famille ? Je ne suis que modeste tisserand, vous devez faire erreur.


Les demi-mensonges sont ils à moitiés pardonnés ? ça, personne ne le saurait. Sans plus attendre il tourna talon, s'empressant de se saisir de tout les outils nécessaire à la prise de mesure, dont il pourrait disposer.
S'approchant d'elle, il profitait de sa hauteur sur patte pour en donner à ses propos.


On va voir ce que vous cachez sous vos robes..

Sourire narquois aux lèvre, il commença la prise de mesure, épaule, hanche..puis poitrine, notant scrupuleusement chaque mesure, il prenait autant de soin à avoir la donnée exacte, qu'à ne mettre aucune délicatesse dans ses actes..
Il compléta par mesurer sa taille globale, et sa hauteur de jambe...Une fois terminé, il s'empressa de commenté.


Bon..pas grand chose à cacher, donc autant bien le faire, vous allez choisir les tissus.

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Leha

Une Altesse dans ma famille ? Je ne suis que modeste tisserand, vous devez faire erreur.


La jeune fille fronça les sourcils. Serait-il possible qu'elle se soit trompée d'endroit, et que ce jeune homme ne soit pas celui qu'elle était venue voir ? Impossible, l'erreur n'était pas Lehanesque.


Je pensais être dans la boutique de Gauwyn de Vergy, mais si ce n'est pas le cas je peux m'en aller.

Remarque neutre, elle savait au fond d'elle que c'était lui. Alors elle ne fit pas un mouvement, savourant cette pique.

On va voir ce que vous cachez sous vos robes..

Non, Leha n'est pas perverse. Leha est une princesse.
Une demoiselle qui vit dans un monde où les princes charmants emmènent les demoiselles comme elle sur leur beau cheval blanc, pour vivre un amour courtois, délicat et pudique. Et bien sur, rien avant le mariage, robe rouge pour le jour J, conservatisme optimal.
C'est donc une grande inspiration qui traduisit son mal être et sa légère peur. Mais rien d'autre, elle savait rester maître de ses émotions. Un peu.


Bon..pas grand chose à cacher, donc autant bien le faire, vous allez choisir les tissus.


Hum, proposez donc. Ce qu'il y a de meilleur, vous savez que je peux me permettre la meilleure robe de votre part, et ce de loin.

Insinuerait-elle qu'il n'est pas cher ? Surement.
Voulait elle dire qu'il n'était qu'un petit couturier de province ? Évidemment.

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Gauwyn_de_vergy
[Alors coupons dans la soie]


Le sourire aura décidément du mal à quitter ses lèvres, il la regarde se défendre avec habilité, répondant du tac au tac à ses attaques répétées. Elle est douée, cela va de soit, mais cela amuse aussi énormément le rouquin, qui trouve enfin concurrent à sa taille parmi ses clients.
Il la regarde se débattre avec fiertée, relevant les passages auxquels il entendant rebondir

Je pensais être dans la boutique de Gauwyn de Vergy, mais si ce n'est pas le cas je peux m'en aller.

Il ne peut s’empêcher de lâcher un rire, bien évidemment qu’elle savait ou elle mettait les pieds, bien que dans l’état actuel des choses, une robe s’avérait un besoin de première nécessité.


Bien évidemment, cependant m’sieur de Vergy m’a peut être laissé boutique, vous savez, la noblesse a des occupations bien plus importante que celle de vous habiller…Mais faisons comme s’il était moi, cela vous rassurera, et la facture n’en sera que plus salée.

Le sourire en virerai presque au niais tant il est insisté, et sans fondement, bien qu’au fond, l’intrigue du personnage commençait à lui plaire, surtout quand les grands chevaux de la mondanité se mirent à frapper…

Hum, proposez donc. Ce qu'il y a de meilleur, vous savez que je peux me permettre la meilleure robe de votre part, et ce de loin.


[i]Légère moue, non pas de déception, mais d’observation, si la demoiselle était habituée aux grand couturier, elle saurait que la richesse du tissus n’entrait pas en compte pour dessiner une belle robe, le plus chère étant souvent impossible à porter, ou tant il irrité son porteur…
Evaluant rapidement sa carrure, il porta son dévolu sur un voile de soie…Lyonnaise au mieux, Touraine au prix de la lyonnaise, si elle est idiote…Il relève un sourcil.


Il est vrai, que quand on ne peut pas se payer de gouvernante pour s’occuper des robes, et qu’on se retrouve avec des torchons comme ça, on peut se permettre monts et merveille…

Léger regard au ciel.

Et bien, cette modeste boutique de province, peut vous proposer du Mohair, de l’Alpaga ou…du voile de soie. En tant que connaisseuse, vous vous passerez de tout conseil…
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Leha
Bien évidemment, cependant m’sieur de Vergy m’a peut être laissé boutique, vous savez, la noblesse a des occupations bien plus importante que celle de vous habiller…Mais faisons comme s’il était moi, cela vous rassurera, et la facture n’en sera que plus salée.

Elle commençait à avoir la trouille. Oui oui, la trouille.
Son teint était rosi, trahissant sa gêne. C'était pas pour sa bourse qu'elle avait peur, mais pour elle même. Quel goujat celui là ! Elle était certaine que c'était bien Gauwyn de Vergy d'ailleurs.


Il est vrai, que quand on ne peut pas se payer de gouvernante pour s’occuper des robes, et qu’on se retrouve avec des torchons comme ça, on peut se permettre monts et merveille…

Cette fois, elle joua le jeu des émotions. Elle fit semblant d'être offusquée, main sur la bouche.

Sachez que si je n'ai pas de gouvernante, ce n'est nullement par manque d'argent, mais sur demande de ma part.

D'un geste quelque peu désintéressé de sa part, elle désigna au hasard un des tissus qu'elle voyait, oubliant la qualité de la robe qu'elle réclamait.

Dites moi, vous vous rendez à la Fête de mai ?


Une idée commençait à germer. C'est sur, les jeunes nobles ne courent pas les rues en Maine, autant tenter sa chance avec celui ci. Surtout qu'elle ne comptait pas déambuler dans les rues pendant une fête populaire, entourée de toutes sortes de gens sans être accompagnée.
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