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[RP] A la poursuite de la hérauderie Mainoise

Tsampa
Tsampa avait revêtu ses attributs héraldiques pour l'occasion. Et quelle occasion!
Elle allait aujourd'hui assister à l'acceptation, ou pas d'ailleurs, de serment de la future poursuivante d'arme du Maine, la jeune Léha Giffard.

Elle avait pour cela choisi une petite alcôve de la Chapelle Saint Antoine-le-Petit, plus intime que la grande salle, et plus propice à ce genre de cérémonie. Libre aux hérauts qui voudraient y assister de venir, il y avait quelques places dans des stalles sur le coté, le long du mur à sénestre. Et quelques piliers pour soutenir l'épaule de ceux qui préféraient s'appuyer plutôt que s'assoir.

La petite pièce prête, elle s'installa sur un banc de bois, et attendit l'impétrante et
Poitou, qui allait recevoir le serment.
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Leha
La patience est une vertu. Et postuler à la hérauderie, ça rend vertueux.

La rousse avait fait le chemin depuis le Maine, aussitôt la nouvelle apprise. Finit les heures passées à guetter les affichages, finit les doigts tordus par l'attente et le sommeil dur à trouver. C'était finit, et les résultats l'arrangeaient. Elle était contente d'elle, pour une simple débutante.

On lui indiqua le chemin, une fois arrivée à la Chapelle. Elle connaissait un peu les lieux, du moins les parties publiques, pour y avoir trainé lors de ses journées d'ennui à Paris. C'est dur la vie de fille de Maréchal, surtout lorsqu'elle n'avait rien pour s'occuper. D'ailleurs, c'était ainsi qu'elle s'était découvert une passion pour l'héraldique, en squattant ici lorsqu'elle se trouvait à Paris pour le travail de son père.

Mais maintenant, les choses avaient changé. Elle allait travailler pour le Maine, tout donner. Et tout ceci, aux côtés d'Alençon. Si c'est pas cool ça !

La gamine -mais ne l'appelez pas ainsi, elle vous reprendrait poliment- pointa donc le bout de son nez en ce beau jour de printemps. Elle salua Tsampa, se tenant droite comme une pique dans un coin. En fait, les périodes de stress n'étaient pas encore tout à fait terminées.

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Héraldique Leha
Eragon.
Et le maréchal arriva à la bourre mais en tenue officielle. Un paquet de patentes sous le coude qu'il déposa sur un bureau près des deux femmes réunies.

Bonjour bonjour, désolé pour le retard.. quelques affaires à régler.

Il attrapa ses caducées, ajusta son tabard et se tourna vers l'apprentie avec qui il avait eu l'occasion de parler héraldique.

Et bien mesdames, à vous de jouer, je suis prêt.

Il avait fait confectionner un tabard qu'il gardait caché dans ses affaires, un chevaucheur lui emménerait en temps voulu.
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Héraldique Européenne-Gaso
Leha
A vous de jouer !

Un regard vers Tsampa. C't'a moi ?
Aaaah mon dieu ! Mais c'est qu'elle aurait besoin d'indications la petite. Elle peut gober le Codex Levan, les lois, les règles héraldiques ... Mais elle n'a pas encore lu le mode d'emploi du poursuivant.

C'est donc légèrement tremblante qu'elle s'avance vers Poitou.
Poitouuuuu, ça sonnerait dans une chanson. Oui, une belle romance ! Réveille toi, concentre toi, et pose un genoux à terre. Poser un genoux à terre ? Mais t'as vu ma robe ?! Oui, bah, on s'en fout de ta robe.

Elle aurait bien envie de lui dire "Vous vous souvenez de mes sur-le-tout obèses ? Bah ils sont toujours aussi gros, j'arrive pas à les faire maigrir ! Ça doit être à cause des macarons". Le tout avec un air sérieux, avec une pointe de malice. Sur, ça détendrait l'atmosphère. Mais pas sur que ça soit bien prit, après tout, l'héraldique, c'est sérieux !

Revenons en à nos moutons. Ou plutôt à la Giffard qui, genoux à terre, va prononcer son serment.


Moi, Leha Giffard, jure solennellement en ce douzième jour du mois de juin de l'an mil quatre cent cinquante neuf, devant vous, Tsampa d'Eusébius, Maréchal d'Armes Royal dicte Alençon, et devant vous, Eragon de Lisaran, Maréchal d'Armes Royal dict Poitou, de remplir fidèlement mon rôle de Poursuivante d'Armes du Maine.
Je jure de me montrer droite et assidue, d'être fidèle à Sa Majesté et à la Couronne du Royaume de France, et de veiller au respect des droits de la noblesse française, ainsi que ses devoirs. Je jure de respecter le huis clos des lieux que ma charge m'ouvrira, en cette chapelle ou ailleurs.


Ouaip, elle a dit tout ça d'une traite. Mon dieu, apportez lui un verre d'eau.
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Héraldique Leha
Ingeburge
Et la fraîcheur vint, non pas sous la forme d'un verre d'eau, mais sous les traits de Phylogène, connue en Bourgogne comme « la Froide » et passant aux yeux du monde pour glaciale – allez savoir pourquoi. Car oui, effectivement, la duchesse d'Auxerre s'était extirpée de son antre en salle des caducées pour venir assister à l'intronisation de la jeune Leha Giffard et venait d'apparaître dans l'alcôve aménagée par la vicomtesse de Montgommery pour que Poitou reçût le serment de celle que les hérauts avaient encouragée à devenir poursuivante en Maine. La raison de ce déplacement? L'envie de connaître la jeune fille et le désir de pouvoir mettre des traits sur ce qui était resté jusque lors la signature d'une adolescente avec laquelle elle avait entretenu un bref mais intéressant échange épistolaire. Leha avait en effet fait part de son souhait de devenir chevaucheur à ses côtés mais les circonstances avaient conduit à un arrêt de leurs rapports quand Ingeburge avait été contrainte de se retirer dans l'une des nombreuses abbayes jalonnant l'Auxerrois et c'est avec contentement qu'elle avait, une fois sortie de son silence, appris que la jeune fille avait postulé pour devenir héraut du Maine.

Muée par la curiosité, Ingeburge entra donc dans le retrait, caducée dans une main et tabard dans l'autre, et elle alla discrètement, aussi discrètement que l'exiguïté de la pièce et le calme y régnant le lui permirent, prendre place dans les stalles. Le serment venait d'être prononcé, elle en avait entendu l'essentiel alors qu'elle entrait puis longeait le mur et celui-ci achevé, elle se prit à observer, attentivement mais courtoisement, la rouquine, posant son regard mort sur la silhouette agenouillée.

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Arutha
Leha.
La rousse.

Les rousses, ça pue (pas toutes, pas Leha, elle sent la lavande). Les rousses, c'est chiant. Mais cette rousse là, aussi chiante soit-elle , était la fille de son vassal. Cécon, mais c'est comme ça.

Arutha, le môme Gisors-Breuil, avait appris que la rousse Giffard, la fille de son vassal chééééri (il est nécessaire de le préciser à nouveau, sans quoi beaucoup retiendront qu'elle est rousse et chiante), allait devenir Poursuivante d'Armes du Maine. A dire vrai, c'est lui qui lui avait annoncé la décision ! Arutha, c'est le meilleur.

La Chapelle Saint Antoine, il la connaissait bien. Kirah l'y avait déjà amené ; il y était déjà revenu, plusieurs fois.


- Siouplait, monsieur le garde, j'm'appelle Arutha de Gisors-Breuil. Vous savez où y'a la cérémonie pour que Leha la rousse, elle devienne Poursuivante d'Armes ?
- Gamin, écarte-toi de mon chemin.
- Ta gueule. Tu sais c'est où ?
- Euh... là-bas, dans une petit alcôve.
- Merci. GARDE A VOUS ! Nan, j'déconne, c'est une blague.


Et oui, Arutha, si fort qu'il était, si charismatique aussi, avait persuadé le garde de lui dire où c'était. La classe, soit on l'a, soit on l'a pas. Et le petit blondinet, cape de pair sur le dos, tout sourire, sur ses petites jambes, prit la direction de l'alcôve sus-nommée.

Un garde en protégeait l'entrée. Vous savez, si jamais on voulait enlever Leha. Doux rêve.

- J'peux rentrer, s'il vous plait.
- Tu viens pour ?
- Rentrer.
- Où ?
- Ben dans l'alcôve.
- Pour faire quoi ?
- Voir Leha deviendre Poursuivante.
- Alors, tu peux rentrer.
- Merci.


Arutha entra donc, non sans un
Booooonjour retentissant. Il faut être poli ! Et d'aller s'installer sur une des stalles. C'est pas déjà fini, quand même ?
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Absent du 30 juillet au 13 ou 15 août... Si besoin, MP ou courrier IG !
Leha
Agenouillée, la jeune fille commençait à trembler comme une feuille. Déjà, elle pouvait entendre du mouvement dans son dos, puis deviner sans peine que quelqu'un d'autre était arrivé.
Elle n'osait pas relever la tête pour voir qui, alors elle se contenta de pincer les lèvres et de prier mentalement pour que ceci soit bientôt finit.

Non pas qu'elle n'aimait pas être le centre de l'attention, ça c'est trop agréable, mais elle aimait bien voir les gens qui la fixaient. Les petits poils de sa nuque s'étaient hérissés, victimes d'une attaque cardiaque suite à la sensation de tous ces regards posés sur elle. La gamine se sentait dénudée, jugée.
Et si elle avait fait une faute ? Trompée de salle ? Non, pas possible, elle avait vu Alençon.
Trompée de jour ? Naaaan. Trompée dans son serment ? Possible.


Booooonjour

Cette voix ...

Oh non ..


Elle ferma les yeux pour ne pas voir la catastrophe qui venait d'arriver.

Arutha.

Un instant, l'idée de se relever et de lui demander -gentiment- ce qu'il faisait là lui traversa l'esprit. Le blondinet lui proposerait surement des macarons en plus.
Mais elle savait que Arutha, ça rimait avec cata. Preuve en est, sa magnifique robe complétement fichue de leur rencontre.
D'ailleurs, elle n'était même pas sure qu'il ait le droit d'être là. Mais bon, c'est Arutha quoi ...

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Héraldique Leha
Arutha
Oh si...

Arutha est là, le monde est en joie, et c'est la fiesta !
Ça pourrait faire un putain de slogan publicitaire pour préservatifs. Avec les préservatifs Arutha, laissez la place à l'improvisation, au mystérieux, à l'inconnu, et à la joie ! Mais les préservatifs ne sont guère encore inventés, la contraception guère acceptée ; et il nous faut ajouter que les préservatifs n'ont aucun rapport avec la présence de la jeune Giffard et du môme Gisors. C'était la note de la rédaction.

Arutha va où il veut. Qui plus est à l'héraudérie. Surtout à l'héraudérie. Et Arutha va toujours où il veut avec ses macarons.
Si vous voulez, j'ai des macarons. Mais si vous voulez pas... Oui, il se tait.

Bon, elle continue, cette cérémonie ? Histoire qu'on fasse la fête, après !

Tâchons les robes !
Hauts les cœurs, et bas les frocs ! Le préservatif Arutha est là.

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Arutha
Bon, elle se termine quand la cérémonie ? C'est quand qu'on bouffe ?
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Ingeburge
Les interrogations de Phylogène étaient plus pragmatiques et pourrait se résumer en " c'est quand qu'on se casse, j'ai du boulot moi et les nobles, c'est bien connu, ça ne sait pas attendre ". Bref, la duchesse d'Auxerre, elle commençait elle aussi à s'impatienter et ce d'autant plus que l'entrée tonitruante du petit blond ne semblait avoir surpris personne, si ce n'est Leha qui en avait fermé les yeux et elle-même qui en avait froncé les sourcils.

Non mais c'est quoi ce morveux? Car Ingeburge détestait les enfants, ou plutôt, elle faisait tout pour éviter d'avoir à s'adresser à eux et pour en pas à avoir à envisager leur existence. Et celui-là, elle l'avait déjà croisé, il hantait la Hérauderie comme d'autres hantent, euh, les bordels? Les maisons hantées? Bref, Ingeburge était bien en peine, son sens des convenances lui commandant de faire taire le garçonnet tout en lui déclarant que les stalles, c'était pour les hérauts et son sens des répugnances lui intimant de ne pas ouvrir la bouche pour s'adresser au moutard. Sauf que, il y avait deux éléments en plus dans le topo, elle était désœuvrée et elle avait cru comprendre que le chiard n'était pas arrivé les mains vides.


— Un macaron et je ferai comme si je n'avais pas vu que vous êtes assis à la place d'un héraut.
Et une paume blanche de se tendre, impérieuse.

C'est maintenant qu'on bouffe.

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Arutha
— Un macaron et je ferai comme si je n'avais pas vu que vous êtes assis à la place d'un héraut.

Oh. Ah.
Ah bon, j'suis assis à la place d'un héraut ? C'est con, pas vrai ? C'est très con, même. Tant pis ! Alors, vous voulez quoi ? J'ai un macaron blanc, rouge, violet... Rose, aussi. Vous voulez lequel ? Si vous avez encore faim, vous pouvez en prendre plusieurs !

Et de placer un macaron de chaque couleur dans la main blanche, impérieuse, sans attendre une quelconque réponse. Mais, c'était sans compter la voix forte qu'il avait prise pour répondre à l'héraut inconnue, mais déjà vue. A l'intention des présents, au milieu de la salle -à savoir la rousse-qui-pue, et deux autres hérauts- :
Excusez-moi, mais on se désèche ! On manque de gras ! Donc faut qu'on mange ! Mais continuez, y'a pas de soucis !

Et de commencer à engloutir quelques macarons, comme au cinéma. Sauf que là, ce n'était pas un film, mais un serment de poursuivant, ni du pop-corn, mais des macarons. Y'a des femmes de ménage qui passent après, pour ramasser les miettes ?

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Ingeburge
De son regard mort, la duchesse d'Auxerre suivit les gestes précis et décidés du jeune garçon, observant sa paume blanche se parer de touches de couleurs délicates à mesure que les macarons, délices des dieux, ou à tout le moins, des gens de goût, y étaient déposés par celui dont elle ignorait toujours l'identité. Avec grâce, elle ignora ce qu'il lui dit comme avec grâce, elle se saisit du premier et croqua dedans, avec délectation. Son choix s'était porté sur le blanc, virginal et pur, et après avoir fini sa douceur, elle indiqua :
— On m'a offert une boîte de Délicats, récemment, dans une alcôve voisine.

Car oui, les autres, ils pouvaient continuer, sans souci, la pitance était assurée, tout allait bien. Et puis, comme au cinéma, il y en a toujours qui bavardent, pour commenter ou pour parler carrément d'autre chose, Ingeburge poursuivit ses confidences :
— Le coffret m'est venu d'une petite fille, blonde comme vous.

Pas que le spectacle était inintéressant mais il fallait bien s'occuper. Bon, eux, ils n'étaient pas agenouillés sur le dallage, mais tout de même, en consommateurs avisés, il fallait qu'ils en eussent pour leur content. Manger et parler participaient de leur jouissance.

Hum... rose, pour faire plaisir n hommage à Yolie, généreuse donatrice des macarons blancs.

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Arutha
Avec une grâce étrange, gracieuse, quoi, l'héraut se saisit des macarons et les mit en bouche, les goûtant avec délectation. Pas une miette, pas un morceau de ces prestigieux gâteaux n'arriva pas dans la bouche de la -jeune ?- femme. Elle mangeait proprement, on ne pouvait dire autre chose !
— On m'a offert une boîte de Délicats, récemment, dans une alcôve voisine.

Surprenant ? Qui pouvait bien se balader avec des macarons Ella Durée dans les alcôves héraldiques ?
Et oui, comme au cinéma, certains regardent le film qui bugue, et qui est en mode "pause" ; d'autres bavardent, parfois du film, parfois pas ; d'autres, encore, font des trucs très intimes au fond de la salle, mais ce genre de choses ne serait guère approprié dans une alcôve héraldique. Le blondinet et l'inconnue sont de la deuxième catégorie, bien évidemment ! Celle qui était en fait une bourguignonne poursuivit ses confidences.

— Le coffret m'est venu d'une petite fille, blonde comme vous.

L'information fit son chemin, et Arutha comprit. Yolanda.
Hiii ! C'est Yolanda, c'est mon N'amoureuse ! Elle est blonde, comme moi. Je l'aime ! Et elle aime beaucoup les macarons.

Et de continuer d'engloutir, cette fois avec plus de retenue, quelques macarons. Il n'était pas prudent de salir les stalles.
Sinon, vous avez un nom ?
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Absent du 30 juillet au 13 ou 15 août... Si besoin, MP ou courrier IG !
Ingeburge
La duchesse d'Auxerre eût enfourné un macaron à ce moment-là ou elle eût été en train de mâchouiller d'un air indifférent et distant, qu'elle se serait étouffée suite à la déclaration énamourée du blondinet et ce n'était pas tant le fait que le mioche pût être épris d'une gamine et en fît ainsi mention qui surprit la Froide mais ce fut la lumière qui se fit en son esprit quant aux hasards de l'existence. En fait, il n'y en avait pas, ils étaient tous pris dans la même toile de la destinée et ma foi, que le gosse connût la mini Josselinière le démontrait. A cette effusion et à cette confidence, elle émit un vague bruit, entre le hum et ha, car franchement, elle n'allait pas lui demander de détails mais dans le monde d'Ingeburge, il convenait de se montrer poli, en toute occasion et produire ce genre d'exclamation mesurée était ce qui paraissait le plus approprié. Et puis, c'était un gosse, déjà que les affaires de cœur des adultes, elle en soupait jusqu'à plus soif...

Un macaron rouge fut croqué, savouré, avalé et une fois sa bouche délicatement tamponnée à l'aide d'un mouchoir aussi immaculé que sa houppelande était noire, elle prêta à nouveau attention au mioche, répondant finalement à la question posée :

Phylogène.
Bah, oui, c'était son nom, non? Et puis, il était pile raccord avec le lieu et la cérémonie.

— Et vous?
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Leha
[Bande de tortionnaires]

L'odeur des macarons ... Les chuchotis -ou pas- d'Arutha et du héraut dont elle ne connait que le regard froid.

La rousse est toujours à genoux, les yeux rivés au sol. Très propre d'ailleurs, il faudra un jour, lorsqu'elle aura le temps, qu'elle félicite le personnel de nettoyage. A moins qu'ils ne s'attarde que sur la zone où les gens s'agenouillent, pour faire genre que tout est propre ? A vérifier.

Elle tremble comme une feuille, pourquoi la réponse tarde-t-elle ? A-t-elle oublié quelque chose ? S'est-elle trompée de jour, de serment, de reyne ? Ses mâchoires se resserrent, c'est vraiment pas agréable comme sensation. Et heureusement qu'elle n'a que 14 ans la petite, et qu'elle ne fait pas d'arthrose.

Mais Arutha a surement dégainé une boîte de macarons, elle en connait l'odeur -pour avoir été couverte d'une bouillie de friandises par le sale mioche. Ce sont des Ella Durée, elle le sait.
La pensée des macarons qui l'attendent .. Et s'ils les mangeaient tous ?! La jeune fille se mord la lèvre, pour ne pas dire un mot. Il faut attendre, elle parlera après.

C'est ça, c'est un test. Pour voir si elle sait rester silencieuse, calme, et posée. Elle tiendra bon, aucun son ne sortira de sa bouche.
Mais pas de son ventre.

Il gargouille, fort, trop fort pour que ce soit discret, dans une salle pareille. Mince, Arutha va se moquer d'elle. Mais c'est pas grave, elle lui volera ses macarons pour se venger. Et après, il irait se plaindre à Julien. Et Julien les jettera dans l'abreuvoir. Et sa robe sera fichue, mais elle sera vengée !

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Héraldique Leha
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