Afficher le menu
Information and comments (0)
<<   <   1, 2, 3   >   >>

[RP fermé] Quand les cierges ne suffisent plus...

Della
Le visage de la Blonde pâlit...Son mari ? Mais ce n'était pas possible que ce soit lui, le responsable ! C'était elle, sa faute à elle, cette blessure qui la rendait stérile, et le Ciel qui la punissait certainement de ne pas avoir tout dit à Kéridil avant leur mariage ! Mais oui, Kéri était...innocent dans cette affaire !!! C'était une évidence...

Toutes ces pensées se bousculèrent à la vitesse de la lumière, dans la tête de Della et elle balbutia :
Mon époux ?

Il lui fallut quelques secondes pour retomber sur ses pieds, si on peut dire.
Alors seulement la chose lui apparut sous un autre jour...Et si ce n'était effectivement elle ? Cela voudrait dire que...
Ca peut aussi arriver à un homme de ne pas...de ne pas pouvoir...enfin, je veux dire...comment est-ce possible ?
Tellement interloquée par cette nouvelle perspective, la jeune femme questionna, sans pudeur cette fois, sans honte, le médicastre.
Elle planta son regard bleuté dans le sien, toute à l'écoute des explications, pareille à une enfant qui écouterait un conte de fées...Jake devenait une espèce de sauveur, celui que le Ciel lui envoyait, elle en était persuadée. Encore un peu et elle lui sautera au cou pour le couvrir de baisers...Allez, parle, petit médicastre, raconte, je t'écoute...

_________________
jake
Le visage de la blondinette noblette devenait pâle d’un coup. Serait-ce parce qu’il venait de prononcer le mot mari ? Jake fût un peu inquiet de voir le visage de sa patiente perdre ses couleurs. Ses propos l’avaient choqué apparemment. Peut-être que ses propos l’avait apparu comme une évidence. Elle n’y avait peut-être pas pensé. Il alla dire « Vous allez bien ? » quand elle bredouilla « Mon époux ? »

Jake acquiesce de la tête la laissant prendre conscience de ses paroles. Pas toujours facile d’assimiler certaines choses. Et puis arrive les questionnements. Jake répondit alors à Della avec le sourire.


« Evidement qu’un homme peut aussi avoir quelques soucis de fertilité. Cela peut être dû à plusieurs facteurs, son équilibre alimentaire, sa corpulence et s’il occupe des fonctions plutôt stressantes. S’il y a des humeurs peccantes dans son fluide humoral, cela peut entrainer un déséquilibre de ses capacités sexuelles. Mais rassurez-vous, je ferais tout ce qui est possible pour que vous puissiez enceinter. Il existe des herbes permettant d’augmenter la fertilité de l’homme ou de la femme. »
Della
Oui oui, il est trop occupé et souvent très anxieux du fait de ses responsabilités...et il abuse de macarons !
Ca devait être ça ! les macarons !!!
Della n'aimait pas les macarons, elle préférait les saveurs salées et fumées aux sucreries et elle était persuadée que cette recette qui faisait fureur à Paris était l'oeuvre du sans nom pour pousser les âmes pures à commettre le péché de gourmandise !
Voilà donc que tout s'expliquerait !?

Mais il faut que vous m'auscultiez, messire médicastre, afin de poser un verdict concernant mon cas...Vous me demandiez si je souffrais tout à l'heure. A dire vrai, je ne ressens qu'une légère gène lorsque je serre mon corset un peu trop fort.
D'un regard, elle appela Leha afin que celle-ci vienne l'aider à se déshabiller. Impatiente de savoir si vraiment elle était innocente dans cette affaire de "point encore de ventre rond".
_________________
Leha
La jeune fille, assise grâce à l'intervention miraculeuse de Della écoutait sagement, les mains posées sur ses genoux, la tête haute.
C'était assez déroutant cette histoire, même si elle avait apprit quelques temps auparavant que les enfants ne naissent pas dans les choux ou les roses. Une blessure pouvait rendre stérile ? Elle plissa le nez rien qu'à cette idée.
Par contre, elle n'avait pas comprit la partie sur les menstrues. Qu'était-ce d'ailleurs ?

Son visage encore enfantin changeait régulièrement d'expression au fil de la discussion. Une lueur de surprise lorsqu'elle apprit que Della avait été blessée, un nez plissé de dégout, une bouche qui s'ouvre pour poser des questions mais se referme aussitôt.

Elle ne disait mot, ce n'était pas son rôle. Sois belle, utile, et tais toi.

Mais la règle n'était pas encore tout à fait assimilée, et elle ne pu réprimer un petit
"Oh !" lorsqu'il fut question des macarons qui rendaient stériles.
La gamine se leva, ravalant sa gêne et son inquiétude. C'est qu'elle les dévorait par dizaines ces friandises.

Avec douceur, elle aida la blonde à se déshabiller, non sans regarder régulièrement le médicastre d'un œil inquisiteur. Qu'il se rince l'œil, il le regretterait.
Della
Le huissier à l'entrée ayant reçu ordre de ne laisser entrer personne, l'examen médical pouvait commencer.
Leha défit les lacets et autres attaches des vêtements et prit soin de poser soigneusement les étoffes.
Della se tenait là, vêtue de sa chainse de lin.
Merci, Leha.
Venait maintenant la question de savoir si oui ou non, elle renvoyait la jeune fille.
Sa pudeur lui disait "oui".
Mais les convenances lui insufflaient "non".
Après tout, la confiance régnait entre les deux femmes. C'était nécessaire.
Della ne le renvoya donc pas.

S'adressant alors à Jake :

Souhaitez-vous que je reste debout ou préférez-vous que je sois allongée pour l'examen ?
_________________
jake
Mmmhhh ! Anxiété, responsabilité entrainant parfois un surmenage, trop de sucreries. Tout cela n’était guère bon pensait-il. Il était temps à présent de passer à l’auscultation de ce ventre qui attendait avec impatience d’être arrondi et de renfermer la vie.

Pendant que la blonde se déshabillait à l’aide de sa dame de compagnie, Jake était pensif. Avec son épouse, il avait eu plus de chance que ce couple et se dit que cette situation doit être vraiment difficile pour eux. C’était un pur bonheur d’avoir un enfant avec l’être aimé. Jake en profitait quand son épouse était présente pour sentir ce petit être qui grandissait en elle. Il en était toujours ému. Pourtant, ce n’est pas la première fois qu’il avait des enfants mais il était ainsi, un grand sentimental.

Une fois que la jeune femme était prête, dénudée devant lui. Elle lui demanda s’il préférait qu’elle s’allonge ou reste debout. Jake ne porta pas attention une seule seconde au corps de la jeune femme, bien qu’elle soit attirante, mais Jake était un homme comblé, et préférait autant regarder sa femme qu’une autre. Ici, il regarderait ce corps comme une étude médicale.


« Je préfère que vous vous allongiez sur le dos, ce sera plus simple pour examiner votre ventre. »
Della
Un divan. Quelle chance d'être aussi bien installé au Louvre !

La voilà qui s'installe, non sans quelqu'angoisse nouée au fond de la gorge et qui s'apprête à être examinée.

Le souvenir du docteur angevin dégoté par Saltarius, en Anjou, lui revint.
Pas très propre, le gaillard, pas très correct non plus.
Une façon particulière de parler, de marcher et même se soigner.
Pourtant, il avait réussi à arrêter le sang, à empêcher l'infection, il avait recousu les chairs blessées, avait posé des pansements à l'odeur infecte qui avait apaisé la douleur...et grâce au Très Haut - et à son entêtement à ne pas vouloir de la Blonde à ses côtés - il avait sauvé la vie de la jeune femme.

Allongée, raide comme une planche, tout muscle tendu, souffle court, menton fier et regard fixé au plafond...:
Je suis prête, messire Jake.
Prête.
_________________
Leha
Sa cousine allongée, le médicastre qui allait l'examiner ... Et la normande, qui ne sait plus où se mettre.
Faut il rester, étudier l'examen médical ? Ce serait chouette si elle voulait se lancer dans la médecine un jour.
Mais sa pudeur enfantine l'y empêche.
Est ce cela le devoir d'épouse ? Devoir à tout prix enfanter, même si cela oblige à se déshabiller face à un inconnu - certes habilité - pour un examen des plus déplaisant ? La dignité de la femme doit elle être oubliée pour accomplir ce devoir ? Quel paradoxe tout de même, ces êtres du sexe faible !
Par pudeur, elles se cachent sous leurs habits. Les épaules découvertes sont mal vues, il en va de même pour la moindre parcelle de peau mal placée, alors elles se couvrent de tissu luxueux pour ne pas passer pour des femmes de mauvaise vie. Pourtant, elles se dénudent pour leur mari, que ce soit dans le lit conjugal ou sur un divan du Louvre, pour se livrer aux mains d'un homme, médecin ou époux.

Machinalement, la rousse remonte d'un petit geste son corset. Bon, il n'y a pas grand chose à cacher pour le moment, mais prudence est mère de sureté. Elle sait, la gamine, que un jour elle sera à la place de Della. Pas forcément sur le même divan, ni aux mains du même homme, mais elle qui rêve de mariage, de froufrous et d'une vie de bonne condition, devra se déshabiller.

Sans dire un mot, elle va chercher dans un coffre une robe de chambre. Légère, mais très rapide à enfiler. Quand le supplice sera finit, elle la tendra à sa cousine. Une fine couche du plus doux des tissus pour recouvrer cette dignité que les ardeurs des hommes leur imposent et leur enlèvent selon des envies ou un besoin d'enfant.

Mais en attendant, elle se tient debout, aux côtés de la blonde, l'habit posé sur son bras gauche. Sa main droite, celle du cœur comme on dit, attrape délicatement la main de sa cousine. Elle a vu faire ça souvent, pendant son enfance. Les malades aiment le soutien. Et comme la jeune fille ne sait pas quoi dire, il ne faudrait pas interférer dans le travail de Jake, elle se contentera d'un peu de chaleur humaine.

Par contre après ça, faudra pas s'étonner si Leha a plein de questions en tête. Que ce soit à propos des macarons stérilisants ou du devoir d'épouse !
jake
La blonde s’était allongée sur le divan comme il lui avait demandé. La jeune rouquine quitta un instant la pièce. Il se leva et approcha sa patiente prenant le premier coussin qui lui tomba sous la main pour cacher ses galbes de chair, histoire de détendre la mariée. Il comprenait bien que cela devait être pénible de montrer ses courbes efféminées devant un inconnu, même si c’était son mire.

La jeune demoiselle revient avec une petite robe légère entre ses mains. Jake accroupit prêt à ausculter tendit son bras à Leha.


« Vous permettez ? »

Et il prit la robe pour l’étendre sur les jambes de Della, jusqu’à son bas ventre. Ensuite, il se pencha sur ce ventre, et commença son examen. D’abord, il observa la cicatrice plutôt grossière. Le médecin qui l'avait soigné ne devait pas être spécialiste de la couture. Pourtant cela était indispensable pour réaliser des points précis et permettre aux patients de ne pas avoir une cicatrice laide.

« Hum … la cicatrice n’est pas jolie à voir … Je vais devoir toucher … »

Et il commença a tâter la cicatrice de ses doigts restant professionnel. Il regarda jusqu’où la cicatrice allait, voyant que le bas ventre n’avait pas été atteint, fort heureusement.

« Cela vous fait-il mal quand je palpe ? »

Jake se releva se caressant le menton, en pleine réflexion.

« Bien, je ne vois rien d’anormal Dame Della. Vous pouvez vous rhabiller. »

Il se retourna laissant les deux femmes vaquer à leurs occupations, et il attendit qu’on lui dise de pouvoir rejoindre le fauteuil.
Della
Un "oui" de la tête quand il demande s'il peut toucher.
Un "non" de même quand il demande si ça fait mal.
Rouge comme une pivoine du début à la fin, jamais des mains d'homme ne se sont posées sur elle à part son mari, bien entendu.

Elle se releva, avala péniblement sa salive et hocha une fois encore la tête sans trop bien savoir pourquoi.

Un regard implorant à Leha qui comprenant, arriva rapidement pour aider la Blonde à se revêtir.
Ce temps de l'habillement fut un don du ciel, Della se remit doucement de la gêne qu'elle avait ressentie, infligée par sa pudeur touchant à la pudibonderie.
Mais c'est ainsi, on ne se refait pas...

Et lorsqu'elle fut rhabillée...Un petit toussotement pour avertir le médecin qu'il peut se retourner.


Je vous en prie, asseyez-vous, messire.
Elle-même reprit une place plus aisée pour elle.
Alors...vous dites que rien ne semble anormal ?
Ainsi donc, cette vilaine blessure aurait pu épargner...
Elle posa la main sur son ventre, comme elle l'avait vu faire à certaines femmes enceintes. Puis, elle releva les yeux sur Jake.
Etes-vous certain de cela ? Cela voudrait dire que peut-être, mon époux serait...en cause ?
_________________
jake
L’auscultation était terminée. Cela avait été comme une véritable torture pour la jeune femme. Sa pudeur était grande et cela ne dérangeait point Jake qui continua à faire son métier avec professionnalisme. Tout ce que voulait le médecin, c’est aider la demoiselle à réaliser son rêve. Il serait heureux de partager ce bonheur avec elle, avec eux !

Della s’était rhabillée avec l’aide de sa dame de compagnie et toussota afin de l’avertir qu’il pouvait se retourner. Jake vient s’installer et écouta sa patiente avec intérêt. Elle se posait des questions et quoi de plus naturel. Evidemment, Jake ne pouvait pas donner de réponse concrète alors il se contentait de répondre à la jeune femme de façon à ce qu’elle garde espoir. De plus, il avait besoin de voir son mari également afin d’avoir toutes les données nécessaire pour faire une prognose fiable.


« Non, il me semble que vous n’ayez rien d’anormal en effet. La lame vous a épargné de peu. Un peu plus bas et vous ne pourriez plus enceinter. Que le Très-Haut vous bénisse.

Pour votre époux, c’est une possibilité à envisager mais je ne pourrais pas m’avancer tant que je ne l’aurai pas vu en consultation.

En attendant, je peux vous prescrire quelques fortifiants pour vous rendre plus fertile. C’est tout ce que je peux faire pour l’instant. »
Della
Jake était rassurant. Della buvait ses paroles, ne perdait pas une miette de ses explications.
Elle hocha la tête, pensive à l'idée qu'il faudrait faire venir Kéridil. Accepterait-il ? Rien n'était mois sûr. D'autant que Della ne lui avait pas parlé de la visite du médicastre.
Mais faire revenir messire de Valombre dans deux semaines était ridicule ! Le brave homme était venu à Paris exprès pour elle...


Oui...prescrivez-moi déjà ces fortifiants.
Et je vais faire mander mon époux, si vous voulez bien patienter quelques minutes. Il est au Louvre, il sera là bientôt.


Elle se leva et rédigea rapidement un petit mot.
Léha ? Voulez-vous porter ceci à Kéri, s'il vous plait ? Il est dans son bureau. Vous connaissez le chemin, n'est-ce pas ?
Della tendit le message à Léha.
Citation:
Kéri Chéri,

Il se trouve que le sieur Valombre, médicastre réputé, se trouve chez nous.
Pourriez-vous rentrer immédiatement afin qu'il se penche sur votre santé ?
J'y tiens.

Tendrement.
Della.

Bon, le message n'était pas très explicite.
Il serait toujours temps d'expliquer plus ou moins en détails la situation lorsque l'époux serait là, n'est-ce pas ?
Et puis, devant des témoins, il n'oserait pas se fâcher...il serait calmé au départ de Jake, tout baignait.


Votre projet avance-t-il, messire Valombre ?
Une petite conversation pour patienter...?
_________________
Leha
[Votre mission, si vous l'acceptez, sera de trouver votre cousin et de le ramener par la peau des fesses chez le médicastre.]

Après le choc des macarons et du surplus de travail qui rendent stériles, la jeune fille était dans ses pensées. Il faudrait qu'elle consulte, mieux vaut prévenir que guérir, et vu la quantité de friandises qu'elle engloutissait ...

Hum ? Oh oui, Della, bien sur.


Elle fit tourner le message du bout des doigts, plissa légèrement les lèvres dans un moment de réflexion, puis recula légèrement.


Je vais le chercher.

La rouquine salua d'un bref signe de tête, puis sortit le plus vite possible. Ne pas courir, mais aller le plus vite possible. C'était ainsi qu'on marchait au Louvre, quand on cherchait quelqu'un. Pour sur, ça en deviendrait un sport dans pas longtemps, courir en faisant semblant de marcher tranquilou.

Le bureau de Kéri ? Hum .. Droite ou gauche ? Tout droit.
Haha, ceci est une impasse. Demi tour, droite, puis gauche. Tout droit, non, on tourne. Zut, c'est pas là. Ah mais si ! On toque ?

La normande prit une grosse inspiration, pria furtivement pour que ce soit la bonne porte et toqua trois coups fermes, le petit message prisonnier de ses doigts fins.
jake
Della souhaitait donc avoir la prescription, alors Jake s’enquit de prendre dans sa besace son nécessaire d’écriture pour noter les différentes ingrédients dont elle avait besoin pour préparer les différentes recettes.

Elle se leva pour écrire une lettre à son époux et envoya la rouquine l’apporter. En attendant, Jake notait de mémoire la préparation des fortifiants. Elle alla sans doute le regarder bizarrement mais tant pis. Une fois que la messagère fut envolée telle la colombe porteuse de nouvelles, Jake reprit donc la consultation avec sa patiente.

Il prit appuis sur la table basse pour écrire la prognose tout en parlant à la demoiselle.


« Donc, pour commencer, je vous propose de prendre du jus de sauge, une cuillère dans une coupe d’eau, 3 fois par jour avant le repas, matin, midi et soir. Pour la recette, faire infuser pendant 10 minutes une poignée de feuilles de sauge dans l’eau frémissante.

Je vous prescris également de l’élixir de cornaline. Je vous ai apporté un flacon. C’est à prendre 3 fois par jour à raison de 5 gouttes diluées dans une coupe d’eau à prendre avant les repas pendant 3 jours.

Vous verrez, l'élixir de cornaline augmente la vitalité générale et exerce son action tonique sur tout l'organisme. C'est l'élixir de nettoyage par excellence car il stimule le corps physique à rejeter les impuretés. Cet élixir renforce les fonctions des organes génitaux, soulage les douleurs menstruelles et est bénéfique pour stimuler la fertilité. »


Il termina d’écrire tout ce qu’il venait de dire sur un parchemin avant de le glisser sur la table à l’intention de sa patiente. Il sorti de sa besace un flacon qu'il avait préparé lui même avant son départ, et le déposa également sur la table basse.

« Voilà qui est fait. »

Della souhaita connaître les avancées de l’Ostel-Dieu.

« Oui, il avance doucement mais surement. Ce n’est pas aisé de reconstruire une institution royale de rien. Heureusement, j’ai une bonne équipe de doyens pour m’aider. La rédaction des cours avancent et nous récoltons pas mal de traité de médecine pour la bibliothèque. C’est un peu lent mais comme dit le dicton. Rome ne s’est pas construit en un jour. »
Keridil
Dans son bureau du Louvre, à quelques couloirs slash étages de ses appartements, l'Amahir-Euphor travaillait, et n'était pas seul.

Mais enfin Excellence, il est hors de question que nous offrions un fief en Ile de France à la Princesse de Turquie sous prétexte qu'elle a parlé de la Semaine de la Mode au Grand Empereur !

Oui, comme vous le voyez, les préoccupations de la diplomatie royale sont parfois incongrues.
Aussi, quand on frappa, le Grand Ambassadeur de France n'hésita pas une seconde à faire entrer. Là, au soulagement d'être dérangé suivit la surprise.


Leha ?

Et de prendre le billet tendu par la rouquine, de le lire un rien dubitatif, et de se passer un doigt sur la tempe droite. Réflexion intense. Immédiatement disait-elle. Jake de Valombre...si quelqu'un devait s'occuper de la santé de Bréméan, il eut été préférable que ce ne soit pas un adversaire de joute, vainqueur par chute, mais soit, si la Baronne exigeait.

Vos Excellences, Vicomtesse, je vais devoir prendre congé, mais je gage que la présente Demoiselle aura à coeur de vous raccompagner où il vous sierra d'aller.

Et de s'incliner en laissant à sa jeune cousine une clef.

Fermez ce bureau en sortant, et vous la déposerez dans le secrétaire de notre salon. Merci Leha.

Et le brun de se rendre auprès de sa blonde.
...escalier, couloir, escalier, appartements.


Ma Mie ! Seigneur de Valombre, le bonjour. Ainsi donc, l'on me programme un bilan de santé sans prévenir ?

Le ton est guilleret, presque amusé, ouuuh qu'elle est taquine cette Della. Pour sûr, le Baron est de bonne humeur.
_________________
See the RP information <<   <   1, 2, 3   >   >>
Copyright © JDWorks, Corbeaunoir & Elissa Ka | Update notes | Support us | 2008 - 2024
Special thanks to our amazing translators : Dunpeal (EN, PT), Eriti (IT), Azureus (FI)