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[RP] Tremblez cuers de lièvre: encore un chaud, un chaurien!

Brygh_ailean
[Le matin, le soleil... Porte Neuve]

La grande femme en noir dans sa chaire, contemple le fruit de sa chair tandis que celui-ci fait bonne chère, pendue au mamelon bruni de sa brune mère. Le silence étreint la maisonnée, ce qui en soit, est nouveauté. Bryn a donc loisir de caresser le duvet noiraud de sa fierté encore si frêle, tout en lui fredonnant des histoires d'antan, de ses îles aimées, de son lointain passé. Elle botte en touche la nostalgie, s'entête à en sourire. Tout ce qu'elle est, il est et dans ces instants bénis -- encore huit par jour, hein ! La bénédiction a bon dos --, à nouveau, ils ne font plus qu'un.

Un murmure, une complainte : sans que ses lèvres s'animent, elle chante pour le centre de son royaume. Quand....


- M'ame Bryn ! J'rev'nions du marché...

La grande relève la tête, le sourire se transforme en un léger soupir.

- Vous avez trouvé de quoi nous nourrir ? Nous allons recevoir, Honorine, j'espère que les garde-manger vont nous suffire ! Sa Grandeur devrait nous faire l'honneur de son arrivée... euh... d'ici peu.
- J'avions trouvé, M'ame Bryn ! Point à vous soucier... La viande se fait rare par manque de bêtes... mais j'accomoderons.
- Certes, Gageon, accommodez ! accommodez !
- Et comment y va-t-il le barbouillaud, c'matin ?
- Il va, il va... il a bien mangé ! Ne reste plus qu'à attendre qu'il n'abôme point trop.


La vieille s'est rapprochée et s'asseoit pesamment en face de sa maitresse.

- En parlant d'abômer, d'vinez qui j'avions croisé ! La ribaude à bouclettes ! L'étions encore à l'après faire batelage... La dévergoigneuse est vraiment en dar et cherche qu'à vous estriller, m'ame Bryn !

La grande lui renvoie un sourire.
Je sais, Gageon, je sais... Elle est à l'utilité ce que Cerbère est à la sobriété...

La vieille s'esclaffe.
Du boniment alors. Mon Cerbère, j'saurions si l'avions arrêté la boisson...
Voilà...

Et la grande de bercer le nouveau né.
D'ailleurs, il me vient un chanson sur la malbête...
    Rappelons-nous que à nostre contrez, vivoit espèce à nulle ostre pareille : Parlons ci devant de l'agace ambrée.
    Comme descrire la dévrevée ? Dirons que son déduit d'un ampas ayant longtemps cherché tandis que le bruhier
    voulant accréanter courage, partit quérir sorte de reconnoissance à la prime acheison. Alas, pour la beste,
    lui falloit trouver neuve occupance pour de son abéance cesser d'être troublée.

    Se décida donques d'afaer les donzelles et brailler balivernes...

La vieille écoute en riant tandis que sur la route un blond géant... devrait rappliquer.
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Natale
[pas loin]


La main en visière, juché sur la selle de son cheval, sur le sommet de la colline prêt du tilleul. Ouais c’est par là la Ville.
Sa Blondeur affiche le sourire des grands jours, c’est presque comme des vacances.
Il se retourne sur la selle de son cheval, remet les pieds dans les étriers et lui flatte l’encolure avant de reprendre les rennes.

Il est blond, il est noble, il est Chaurien, et surtout il adore les voyages. Le Conseiller est en voyage scolaire :

  • Mission officielle : venir juger de la situation du Périgord après l’hécatombe et apporter l’aide utile, en tant qu’allier, Connétable, Juge Intérimaire, Ambassadeur chargé des opérations militaires, mandaté par la Bonne Ville d’Albi et membre honoraire de la Confrérie du Cassoulet de Castelnaudary etc. etc.
  • Mission officieuse : rendre visite à « Ma Mie », c’est un peu sa vieille à lui, quoique jeune elle est bien conservée, il l’apprécie beaucoup voilà pourquoi il lui fait prendre de l’âge.
  • Mission Impossible : tum tum tum tum tum tum tum tum tum tilulum tilulum tulum, rendre compte des faits et gestes du Chancelier auprès de "môman".

Vous l’aurez compris mes dames, ce n’est point un agent unique, ni un agent double, mais un agent triple !



- Et qu’est-ce-qu’il a notre chargement ? Il vous revient pas ?
Dit-il tout en déballant la came devant la garde.
- Regardez-moi ces jambonneaux ! Et ces belles miches de pain !
Et discrètement il glisse un jambon fumé à l’un des gardes, ça vaut tous les laisser passer.
- C’est ça ouais ! Allez ! Allez ! Circulez y’a rien à voir !
- Adissiatz !

Alors : la route parfaite, l’accueil des plus chaleureux, non pour l’instant tout se passe bien. Mais maintenant se pose un autre dilemme, la carte s’arrête là et y’aura personne dans une boite embarquée pour lui dire qu’au troisième rond point il faut tourner à gauche après la boucherie. Et il s’en va donc quérir la sage parole d’un vieil indigène afin que ce dernier lui conte la place à trouver entre deux verres et quelques histoires de vieilles conquêtes, au sens propre comme au figuré.

... C'est donc après quelques tournées et après avoir écouté trois fois l'histoire de la Rosalie qui étendait son linge près de la rivière, qu'il quitte sa compagnie pour se mettre enfin à la recherche de la Grande Brunette.

Pied à terre ! Il s'époussette, crache un peu dans ses main et s'en sert de gel capillaire, rajuste la mise, bombe un peu le torse, met en valeur le collier et se décide enfin après s'être raclé la gorge à frapper trois coups sur la porte. Puis de s'exclamer :

- Holà ! Y'a quelqu'un crénom ?
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Brygh_ailean
Porte Neuve n'est pas une maison comme les autres. Certes, elle est faite de pierre qui constituent les murs, d'un toit et de quelques ouvertures, mais il n'est pas rare que cette toiture servent de mangeoire à d'étranges oiseaux : une barge à queue noire et une exotique tresse tout aussi barge. Depuis la naissance de la progéniture comtale, la scène est même devenue familière au point que les guetteurs de la zone nord, on finit par la mettre dans leurs rapports. C'est qu'ils en mettent dans leurs rapports des trucs inutiles les guetteurs. A croire qu'on ne leur a pas expliqué que leur rôle c'était de défendre la ville et le château et non pas de vérifier le prix de la laitue sur le marché. Sujet sur lequel nous reviendrons plus tard... car la digression est parfois source de confusion.


Une tresse donc s'adresse à l'intérieur de la masure :


Grand jaune ! Devoir ouvrir !

A comprendre non pas qu'il faut dépuceler une nouvelle bouteille de quelque délice à l'anis et légèrement alcoolisé. Non. En éxotique brut de décoffrage, cela signifie qu'un homme, grand, ce qui selon les critères de la nippone couvre la trois quart de la population, et que ces cheveux doivent être blonds. Ah ben, l'exotique, faut savoir décrypter. Aucun problème pour la maitresse des lieux qui se met à son tour à brailler :

Je lange le bébé, quelqu'un pourrait y aller?

En même temps c'est la maitresse de maison et ex-comtesse du Comté. Il serait de bon ton qu'elle ait quelqu'un pour ouvrir la porte de sa propre maison. C'est sans compter sur l'originalité de la maisonnée. Déjà quelque part ailleurs à l'étage on entend rétorquer :


Cheu ne beux pas... Cheu né zuis bas maguillé...
Démante à Mahmoodi...


Le silence n'est pas long à entendre. Un peu plus loin encore, une voix de fausset :


Han, mais moi je ne suis pas coiffé !
Non, non, vraiment, impossible que je me présente... On dirait Pattricia.
Dis Sachiko ! Il est bel homme ?


La tresse de son toit grommelle à son tour. La grande espère encore un instant puis devant le silence assourdissant.

D'façons faut toujours tout faire soi-même ici.

Elle descend, le bébé dans son lange sur le bras, la mèche en bataille, le décolleté encore ouvert, et surtout une très forte odeur de caca. La porte s'ouvre avec la délicatesse qu'on lui connait.

Adissiatz , votre Grandeur !!! Donnez-vous la peine d'entrer dans ma modeste demeure... Suivez-moi au salon, j'espère que le chancelier va nous y rejoindre dès qu'il aura fini de tourmenter ses homologues en nostre chancellerie.
Je vous fais apporter des rafraichissements. Votre voyage s'est bien passé ? Au passage, je vous présente Hadrien ! Il est beau n'est-ce pas ? Vous n'avez pas eu de mal pour trouver ?


La grande babille. Han ! On avait pas remarqué...
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Natale
Et le grand blond aux chausses pas noires d'ouvrir grand les gobilles, le décolté fait son effet certes, mais il reporte ensuite son attention sur le fillot, et Sainte-Maxime de s'exclamer :
- Té peuchère ! C'est à vous cette petite merveille ?
Un sourire franc, il poursuit :
- Qu'il est mimi qu'il est gnongnon !
Un tantinet gaga. A vrai dire c'est le genre de truc qui vous fait prendre du vieux sans vous en rendre compte, d'ailleurs vous vous en êtes pas rendu compte, mais une mèche blonde est devenue blanche sur la caboche du Comte.
- Je peux ?
Dit-il en tendant les bras pour accueillir le petit empereur.
Y'a pas à dire, il est impressionné. Impressionné que ce soit un pitchot et pas une pitchoune, impressionné aussi qu'il semble tout voir de ses propres yeux. Car à vrai dire c'est sa vraie hantise pour sa propre descendance à lui plus proche du mariage qu'il ne l'a jamais été.

Et pendant ce temps là il en profite pour découvrir petit à petit la demeure, ça fait parti de sa mission n°2. Un regard à gauche, à droite, de bas en haut, il semble y avoir du monde en plus, il le ressent, mais ne sait pas qui cela peut bien être.
Il se recentre alors sur les questions précédemment posées par la Brunette.

- Mmmmm oui, oui, tout s'est bien passé en chemin... Je dois avouer que j'ai été charmé par l'accueil du Périgord. *rafraichissements - tilt - * ...hemmm heu non, point trop de mal.
Il n'allait quand même pas lui dire qu'il avait passé une bonne partie de la journée en attendant qu'après chaque tournée on veuille bien lui indiquer la place forte. De toute manière ça se saurait bien assez tôt.
- Je veux bien un petit rafraichissement oui pourquoi pas ça me fera le plus grand bien après ce voyage ô combien éprouvant ! Et vous alors ? tout semble aller pour le mieux...
Une supposition plus qu'une affirmation à vrai dire, mais on peut dire que ça fait parti de mission n°1.
Et puis il se rend compte qu'elle a parlé du Chancelier ! Mission Impossible, il se gratte légèrement la nuque avant de poser une question de manière discrète :

- Notre Diplomate semble tout à fait acclimaté à votre charmante contrée... remplit-il correctement sa mission auprès de vos autorités "Ma Mie" ?
Finit-il par conclure avec un ravissant sourire.
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Brygh_ailean
- Té peuchère ! C'est à vous cette petite merveille ?

La grande grimace légèrement. C'est chaurien de dire des conneries pareilles ou il a déjà pris de l'avance, l'Adriano ? Tandis qu'elle lui tend Hadrien à sa demande, elle renifle discrètement : mouais jamais ils n'arriveront à se rencontrer en franche sobriété.

Ce sera bientôt votre tour, mon coms... Puisse Aristote vous conférer toute la vaillance d'une très vaste descendance !

Et de s'incliner pour découvrir que son lacet pendouille. Han ! Si le lacet pendouille, l'arsenal lacté doit être en vadrouille... Tout juste ! Petit tirage de cordon pour que la bobinette ne choie pas. Elle est d'une fraîcheur, c'est à pleurer. Faire bonne figure et se recomposer pour l'invité de marque. Surtout que lui parler de vaillance en laissant traîner le décolleté, ça a un côté "chercher le brun". Tiens en parlant de brun, heureusement, finalement qu'il n'est pas à la maison. Y"aurait pu y avoir du résinet sur le plancher... encore.

Elle se relève pour servir un hannap de son fameux vin de pêche. Le tend au grand blond en espérant qu'il ne lachera pas sa précieuse progéniture pour se jeter sur la boisson.


Alas, non, votre Grandeur, je ne vais pas bien du tout... Je tyrannise ma mesnie depuis la naissance du petit... Diantre je leur demande de vaquer à leurs occupations pour le bien de tous. Imaginez le tourment que je leur inflige !

Mon dieu ! Stilton serait-elle dans la pièce ? Rabat prend des allures qu'elle ne lui connut qu'à Paris quand l'autre mégère avait décidé de forcer leur table ! Elle tourne la tête de droite et de gauche, vérifie. Puis elle entend qu'il s'agit d'autre chose. Dans un sourire ravi :

Votre chancelier semble en effet prendre de l'assurance auprès de nos... autorités...

Elle rosit tandis que son sourire s'élargit :
Quelle passion l'anime remplir sa mission... Rarement je n'ai vu tel dévouement.

Manquerait plus que ça en effet. Reflexe commerce : lui dire tout de suite ou plus tard pour les exportations de petits garçons ?

Et vous, mon ami, que nous avez vous ramené de beau ? de neuf ? de bleu ? d'emprunté ?..
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Natale
- Mmmm Mmmmm !
Informations capitales qu'il vient d'apprendre sur les activités du Chancelier.
L'Inspecteur Général reprend alors une mine affable et se saisi du petit Hadrien.

- Gazou gazou gazou. Hololololo. Nan, nan, laisse ça.
Oui c'est son collier après tout non d'un chien ! Radin comme un Pape le Bond ! Il a surtout pas envie de se faire étrangler avec son propre collier par un mioche né au pays des truffes !
Il retire délicatement les petite mimines et reprend d'un air toujours aussi enjoué :

- Mais c'est qu'il va devenir un grand chevalier le pe...
Interruption momentanée de la parole, comme on dit c'est l'heure du pipi et ce dernier passe directement des langes au mantel comtal.
Le blond de Rabat contrôle sa respiration, déglutit légèrement et tend les bras afin de remettre la soule dans les mains de celle qui l'a enfanté.

- Digne fils de sa mère... Té ! Charmant pitchot sinon.
Y'a quelque chose en trop, le "sinon" peut-être, ou bien l'allusion à l'arrêt latrines qui sait. Pour ne point la froisser il revient sur les remarques précédentes :
- J'avoue que la coopération entre notre Chancelier et votre Autorité fait plaisir à voir et j'aspire tout autant à votre bonheur...
Un soupire.
- J'avoue également qu'entre deux colis de viandes et quelques miches et morues salées, j'ai.... une petite faveur à vous demander. En vérité un immense honneur que vous me feriez.
Un ton un peu plus solennel mais toujours aussi amical, c'est important pour lui.
- Chère amie, voulez-vous tout à fait être l'un de mes témoins pour mes épousailles ?
Et oui après celle d'amour, et celle sur le revenu, c'est un tout autre type de déclaration. Puis le Comte de changer rapidement de sujet, non point que la question l'insupporte, bien au contraire, mais qu'il sent que c'est une corde sensible, pour lui en tout cas. Fier et sensible le Rabat, pas qu'un peu en fait.
- Votre mesnie ? Adonque il y a bien du monde qui se cache ici. Et bien en tout cas "ma Mie", quelque soit votre réponse, je laisse toujours un délais de réflexion pour ces dames, ne vous en faites point, je crois que je vais m'installer un petit peu dans votre logis le temps de mener à bien ma mission et de pouvoir tout autant veiller sur vous, très chère.
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