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Attia. VS Bourgogne [Heimdal - Shynai]

Gregoire.
Il s'était enfin jeté dans le feu de l'action. Grégoire avait reçu des dossiers à traiter, et ce fut avec joie qu'il se dirigea jusqu'à la salle d'audience réservée à la révision d'un procès bourguignon. D'une démarche légère, le jeune homme arriva à destination, et traversa une salle levée pour sa personne.

Quand son séant toucha le bois de son siège, le jeune homme invita le public à se rasseoir et accompagné d'un geste de la main, il annonça :


- En ce seizième jour du mois de Juin de l'An de Grasce MCDLIX, suite au verdict prononcé en prime instance par le Duché de Bourgogne à l'encontre de la dénommée Attia., et sur requête acceptée par la Procure, nous, Grégoire d'Harlegnan, déclarons l'audience d'appel ouverte.

La procédure sera menée par le Procureur Antonio, ainsi que par moi même, en qualité de Juge ad hoc.

La partie appelante sera représentée par Attia., plaignante lors du procès en prime instance, secondée par son avocate Elisabeth_stilton.

La défense sera représentée par Dame Frim, Procureur en prime instance, et Dame Keltica, Juge en prime instance.

Il est entendu que la Cour se réserve le droit d’appeler à témoigner tierce personne si l’intérêt se faisait ressentir, et ce, pour les deux parties.

Si une des deux parties désire faire appel à d'autres témoins que ceux présents lors du procès de prime instance, elle est priée de m'en avertir au plus tôt.

Les témoignages sont à déposer dans les plus brefs délais après que le témoin ait été appelé à la barre. Il déclinera alors son identité, les fonctions qu'il occupait à l'époque du procès en prime instance et nous donnera sa vision des choses. Nous n'attendrons pas plus de 20 minutes [2 jours IRL], le temps étant une denrée précieuse.

Notons que les témoins doivent rester à la disposition de la Cour, au cas où icelle aurait des questions à poser.

Aucune incartade ne sera tolérée dans cette salle sous peine de sanctions.

Une légère respiration, et une invitation lancée à l'attention du Procureur.

- Procureur, je vous prie de procéder à l’énonciation des faits de la présente procédure.
_________________
Elisabeth_stilton
Est ce que Attia serait plus calme que la Duchesse Maltea Wagner, ça ce n'était pas sur. Pourquoi la blonde avait toujours des clients volcaniques enfin des clienteeeeuuuussss volcaniques. Enfin toujours est il qu'elle arriva suite à la convocation, enfin même sans elle serait venu la blonde a presque son lit dans une des salles de la CA tant elle passe du temps dans cet office. Enfin c'est avec son gros ventre de femme enceinte de 7 mois et demi qu'elle arriva. Elle nota le nom du procureur et elle tiqua. Elle savait que l'homme était bourguignon et ayant eu des fonctions. Elle entra dans la salle, salua les personnes présentes et attendit que le juge prenne la parole.

Monsieur le jeune Juge, je sais que ce n'est pas mon tour de parole mais vous prenez des risques avec votre procès. Votre procureur adjoint est un ancien bourguignon qui connait la juge et la procureur dans cette affaire. Fut un temps où la CA refusait ce genre de chose. Vous êtes avertis.

La blonde retourna à sa place.
_________________
Blonde anglaise de 16 ans - Veuve

Répétez : la charte du juge est hrp et le screen est tabou !
Antonio
Nouveau procès, rituel identique aux autres, le Procureur entra avec le dossier sous le bras et s'installa. Il écouta le Juge qui ouvrait l'audience, jusqu'ici rien de plus normal. Puis alors qu'il allait prendre la parole pour énoncer les minutes du procès de prime instance, ainsi que les motivations de la demande d'appel, l'avocate de l'appelante intervint.
Se tournant vers elle, il lui adressa quelques mots.


Effectivement je fus bourguignon il y a quelques temps de cela, aujourd'hui je suis artésien. Je connais la Juge et la Procureur de prime instance, comme je vous connais vous même et dame Attia des Juli. Il n'y a aucun lien entre l'une des deux parties et moi-même, je peux vous l'assurer. Je sais faire la part des choses, j'ai refusé d'autres dossiers car effectivement il m'aurait été difficile de rester objectif.
Et dans cette affaire précise, je me sens parfaitement capable de rester objectif Maître, soyez-en rassurée.

Se tourne à présent vers le Juge.

Votre Honneur si vous voulez revenir sur la remarque de Maître Stilton, n'hésitez pas, je suis disposé à répondre à vos questions, ici ou ailleurs.


En attendant, et pour éviter de perdre du temps, voici les minutes du procès de prime instance, accompagnées des motivations de la demande d'appel, et des informations concernant ce procès.

Elisabeth_stilton a écrit:
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Duché/Comté ayant prononcé le verdict : Bourgogne
Nom de la personne poursuivie:*** nom IG: Attia des Juli (IG : Attia.)
Nom de la personne faisant Appel Elisabeth Stilton de Lasteyrie (IG : Elisabeth_Stilton) et à quel titre Avocate de l'accusée

Nom du (des) Procureur(s): Frim
Nom du Juge ayant prononcé le verdict: Keltica

Date à laquelle le verdict a été prononcé: 06 janvier 1459


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Votre Honneur,

Mesdames et Messieurs,

Nous sommes ici , trois janvier de l'An de Grâce 1459 pour traiter du cas de Dame Attia.

Comme cela n'aura sans doute échappé à quiconque, cette personne a été reconnue coupable de Trahison le 30 décembre de l'annnée 1458 pour présence illégale en Bourgogne.

Je cite :
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Nous, Keltica de Chancelley, juge de Bourgogne, déclarons l'accusée coupable des faits reprochés et la condamnons à une amende de 15 écus. De plus, nous lui accordons deux jours pleins à compter d'aujourd'hui, soit jusqu'au Premier Jour de la nouvelle année, pour quitter le territoire du Duché de Bourgogne.

Justice est rendue !

Fait à Dijon, le Trentième jour du mois de Décembre MCDLVIII, par Keltica de Chancelley, juge de Bourgogne, au nom de sa Grâce Angelyque, Duchesse de Bourgogne.
**************************

Hors, il est avéré ce jour, que l'accusée n'a rien fait pour se conformer aux jugements de cette Cour, puisque toujours présente en Notre Duché, montrant par la même son mépris manifeste pour nos Institutions.

[...]

En conséquence, Dame Attia., je vous accuse à nouveau de trahison, devant votre refus d'obtempérer aux décisions prises par la Cour de justice de Bourgogne.

Je vous rappelle la loi :

Art. 422-6 Du non-respect d une décision de Justice
Le non-respect d une décision de Justice se définit comme la violation d une condamnation par la Cour de Justice de Bourgogne.
Le non-respect d une décision de Justice est punissable de trois jours de prison et d une amende de 200 écus.

Vous pouvez être assistée lors de votre procès par un membre du barreau de Bourgogne officiant actuellement

Messire Geulederat
Messire Jacklepetit

La parole est à la Défense !

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- Mesdames, je n'ai rien a vous dire de plus qui ne puisse vous donner l'occasion de dénaturer mes propos et de me présenter pour une personne que je ne suis pas.

Certes je fais preuve de mauvaise foi, mais si vous vous trouviez dans ma posture et que votre instrument de travail se trouve compromis vous verriez a quel point il est difficile de se conformer a vos exigences.

Je ne me mets aucunement au dessus de la loi, et je serai volontiers partie figurez vous. Pensez vous que si j'étais la personne manipulatrice et trompeuse que vous et le prévôt vous acharnez a décrire j'aurai les appuis que j'ai ? Pensez vous sincèrement que je me mettrais a dos toute votre administration pour le plaisir ?

Il m était simplement apparu de par l assurance que m a donné la régente de France que je pouvais pretendre a rester au sein du duché. J admets cependant que j'aurai pu trouver un compromis avant que tout ceci ne degénère.

Je ne pense pas par ailleurs qu'il soit des prérogatives de votre prevot, ni des votres de me porter atteinte en m'insultant et en me menacant.
Je cite monsieur le prevot qui se dit homme de droit - Une couturière manchote qui présente des facsimilé qui semblent etre de fausses lettres de son excellence la regente... et plus loin Plait au tres haut que vous ne croisiez point ma route, et vous madame le procureur, dont le mépris et le cynisme exacerbé n est pas a prouver au souvenir de la façon plus que déplaisante avec laquelle vous vous adressiez a moi en vous moquant ouvertement je vous cite - Mais je suppose que vous vous considérez au dessus des lois, dans votre Grandeur ? j ose croire, à vos dire, que vous êtes entourée d assez de serviteurs pour pouvoir faire ce misérable travail administratif à votre place.

C'est navrant.
Non mesdames je ne suis pas issue de noblesse, je n'ai de richesse que le talent qui m a permis de me faire un nom, et qui me permet de compter parmi mes amis des personnes haut placées du duché , du royaume et issues de la noblesse. Il est même arrivé a votre Duchesse Angelyque et sa progéniture, je nomme Agapée dite Evanaelle de me demander travaux a réaliser, et j eus pu la compter parmi mes amis si elle n avait pas jugé de son droit de me voler avant de me désavouer pour avoir osé me plaindre.
Et non madame le procureur je n'ai pas de domestiques, regardez ma vesture et ma condition avant de me présenter a votre juge comme une personne arrogante et prétentieuse. J'ai bien des defauts tels que mon orgueil,ma verve et ma sincérité car non madame l hypocrisie et le lèche-Botte je ne connais pas.

Aucun de vous ne me connait et l'on peut admettre que je n'y ai pas mis les formes, mais ma sincérité quand au mal qui m'handicape est plus qu'avérée et j'en ai de nombreux témoins dont je le répète a nouveau sa grâce Marie Alice Alterac.

L'atelier pour lequel je travaille est sis en bourgogne et de ceci je n'ai pas décidé puisque je n'en suis pas la fondatrice, ceux ci étant dame Plume et Messire mon cousin Venance, citoyens bourguignons exemplaires qui hélas ne sont plus. Il a plu a mon regretté cousin de m intéresser a cet atelier que je suis fière aujourd hui de représenter et qui indéniablement de par sa renommée fait grandir la Bourgogne.
Vous m'excuserez donc d'exercer le métier qui m'apporte mon pain quotidien et qui ne fait pas de moi une voleuse de plus dont vous auriez fort à vous méfier.

Enfin, si vous aviez communiqué davantage avec votre administration vous verrez que malgré ma main malade, j ai fait l effort de rédiger une demande manuscrite, dont la réponse bien que peu objective, indique qu'il m'est donné un délai jusqu'au 5 janvier pour quitter le territoire. Délai que je mettrai a profit pour faire appel de cette décision car je ne peux que constater l'injustice dans cette cour qui condamne non sur les faits mais bel et bien sur les personnes en les désavouant.
J indiquerai et ce pour les besoins du procès verbal que si ma lettre a paru si hideuse au prévôt ce n est que parce que je me suis efforcée d écrire a la main gauche puisque ma main droite se trouve paralysée. Je trouve donc la remarque du prévôt parfaitement déplacée et insultante.

J'apporte donc au dossier la lettre de messire le prévôt et celle de sa grâce Marie Alice Alterac que vous pourrez appeler comme témoin si vous pensez également qu'il s'agit d'un faux réalisé par une personne qui peut à peine bouger la main droite.

Citation:
De Nous, Athos de la Bronze dict Olivier1er, Baron de Chatillon en Bazoys, Seigneur de Dennevy, Grand maitre de l'Ordre de la Toison d'Or, Prévôt de Bourgogne en Exercice,
A vous, Damoiselle Attia,

Par la Présente, je vous laisse jusqu'au 5 janvier 1459 pour avoir quitter le Territoire du Duché de Bourgogne.

Dijon vous est strictement interdite votre presence ne pourrait entrainer qu'une mise en proces.

Une couturiere manchote ou presque qui fournit des fac simile de ce qui ressemble fort a de fausse lettre de son Excellente la Regente de France dans une lettre ideuse ou il est precisé que la missive est redigée avec la plus mauvaise foi ne peut entrainer et attirer que notre courroux.

Plait au tres haut que vous ne croisiez point ma route.

Olivier1er
Baron de Chatillon en Bazoy
Seigneur de Dennevy
Prevot de Bourgogne



Citation:
A la Cour de Justice de Bourgogne,
A mes dames la Juge et la Procureur,

Je prends la plume ce jour afin de témoigner en faveur de dame Attia, ci-devant fournisseur royal en tant que couturière.

Premièrement cette dernière est bien souffrante et a du mal à se servir de sa main. Ce qui peut expliquer qu'elle n'a point pu demander un laisser passer en temps voulu. Il est certes fort dommage que je ne l'ai su plus tôt, je l'aurais mandé moi-même.

Deuxièmement, me porte garante pour celle-ci. Elle est depuis quelque temps déjà en Bourgogne et le Duché n'a rien à craindre d'elle.

Fait à Sémur le 22ième jour du mois de décembre 1485.

Marie Alice Alterac
Régente de France
Citation:














Citation:













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Honorables membres de la Cour Bourguignonne, le salut.

Je suis Marie Alice Alterac, encore pour l heure où je dépose devant vous, Régente de France pour encore quelques heures.

Je suis ici pour deux choses. La première, attestée que la lettre produite par Attia est bien de ma main. Si je ne trouvais pas idiot de porter plainte pour tout et rien, je demanderais bien réparation quant au fait qu on ose considérer un document rédigé par moi-même comme une vulgaire contrefaçon et qui plus est sans même me demander si oui ou non je l ai écrite, ce qui vous conviendrait, aurait été le plus simple avant d avancer n importe quoi.

La seconde. Sur cette lettre j ai indiqué m être portée garante pour Attia et confirmer qu elle souffre de la main. Ma parole n a-t-elle donc aucune valeur en ce lieu ? Dois-je voir celle-ci considérée comme celle du premier brigand de grand chemin ? Attia est fournisseuse officielle de la Couronne en tant que couturière. Croyez-vous un instant qu elle puisse jouer sur ce qui est son outil de travail ? Ne pouvant tenir une aiguille, craigniez-vous qu elle puisse le faire avec une épée ? Regardez la. La Bourgogne ne risque rien. Je sais ce que veut dire une fermeture de frontières, mais il me semble tout de même que lorsqu un habitant se porte garant pour un étranger comme je l ai fait pour deux autres personnes, on lui fait un minimum confiance.

Je pense n avoir rien oublié et vous souhaite une bonne fin de journée.

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Dame Attia.,

Une main endommagée, et croyez bien que j en suis désolée pour vous, n empêche pas quelqu un de marcher, que je sache. La frontière est à deux jours. Notre Duché est peut être grand, mais pas au point de vous permettre de ne pas vous soumettre à une décision de Justice. Qui plus est, j ai temporisé avant de vous mettre en accusation, espérant que vous obtempéreriez. Vous aviez jusqu au premier janvier de l An de Grâce 1459 pour quitter nos terres, et ne bénéficiez d aucun laissez-passer en cette date pour vous permettre de rester en Bourgogne.

Concernant le courrier de Notre Prévost, ce n est pas mon propos. Vous êtes accusée présentement, du non respect d une décision de Justice, aucunement de faux ou usage de faux, et ne prendrais aucunement en compte ses faits dans mes décisions. Je peux comprendre votre colère, et je vous rappelle que la Justice a la capacité de s appliquer dans les deux sens, ici ou ailleurs.

De plus, je vous mets au défi de prouver à qui que ce soit que je vous ai insulté, aujourd hui, ou précédemment.

Bien vous fasse d avoir des appuis, il est en effet difficile d imaginer plus haut appui que Sa Majesté La Reyne, de ce que je sache, mais la Duchesse de Bourgogne est seule et unique Régnante en Ses Terres, et la Cour de Justice de Bourgogne la représente, ne vous en déplaise.

[...]

Votre Honneur,

En considération des faits, et que des faits,

Considérant que l accusée n a pas daigné se conformer à une décision de Justice,
Considérant que nous étions toujours sous loi martiale pour l ensemble du territoire Bourguignon ;
Considérant que l accusée n avait aucun laissez-passer au moment des faits

Moi, Frim, procureur de Bourgogne, demande, à l encontre de l accusée, le paiement d une amende de 20 écus, assorti d une peine de prison de deux jours, avec nécessité de quitter la Bourgogne sous 3 jours, sitôt la peine de prison effectuée.

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- Il est agreable madame le procureur de constater que le ton que vous employez a mon égard a changé. Je ne vous accusais nullement de m'avoir insulté, mais d'user d'un ton ou ne siegait que mepris et cynisme.

Lorsqu'on ne connait pas les gens il est normal de les méjuger, mais il convient de faire la part des choses et je pense que ceci est votre devoir.

Il m'es triste de constater qu' une part de tout ceci n'est qu'une vengeance personnelle de votre duchesse a mon encontre même si le tort était mien malgré les efforts tardifs que j'ai consenti a faire.
Je tiens a preciser ici et qu'il soit ecrit qu'a aucun moment je n'ai menti, meme quand j'ai dit que la duchesse m'avait volé.

Je m'en suis remis aux personnes que je comptais dans mon entourage direct je cite mon amie Breiz, et sa grace Marie Alice que j'ai rencontré a de nombreuses reprises, s'il m'en avait été donné la possibilité j'aurai pu rencontrer le capitaine ou le prevot en personne qui sait quoique... cela est une mauvaise idée.
Car oui ma main m'a certes empeché d'ecrire, mais pas de marcher.
Et si je suis restée c'est aussi pour trouver cette matrone dont on m'a parlé pour me soigner car il ne faut pas oublier qu'en dehors de toute cette mascarade, ma priorité reste avant tout de me soigner au plus vite et ce avant que le mal ne soit definitif.

Vous conviendrez qu'il est necessaire de rappeler a l'ordre votre prévot, sa réponse a mon égard était déplacée et a etouffé par la meme, ma volonté de me mettre en regle.


J'ajouterai qu'il n'est pas ecrit sur mon front mon passé et le passé est passé n'en deplaise aux sanguins de son genre et a d'autres. Il faut bien faire des erreurs dans la vie pour en tirer les experiences et je pense m'etre largement rachetée.

Les regnants eux meme ont leurs petits travers... Et dieu merci ils ne sont pas eternels...


Alea Jacta est.

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Accusée levez-vous !

Frim notre procureur vous a redonné le sujet de ce procès ; vous n avez pas respecté l ordre de quitter le Duché de Bourgogne, ordre que je vous ai donné par ma voix le 30 Décembre, alors ne cherchez pas plus loin les raisons de votre présence ici.
Les laissez-passer sont accordés par Sa Grâce la Duchesse, par notre prévôt ou notre capitaine. Vous n en possédiez pas à votre arrivée et logiquement vous avez été mise en procès. La conclusion fut la condamnation car rien ne m a été présenté comme laissez-passer accordé par une des trois personnes susnommées. Vous avez des lettres de garantie dont je ne nie aucunement la provenance, ni ne méprise leurs auteurs, mais malgré l immense respect que j ai pour leurs signataires, je ne puis accepter cela comme un laissez-passer.
Maintenant accusée de non-respect de décision de justice, vous dites que vous avez consenti à des efforts ; Dame, quand on est en tort, on ne consent pas d efforts, on s y plie. D une part, les efforts d écrire à notre prévôt, vous auriez dû y songer avant de demeurer impunément sur nos terres, et d autre part, rien, je dis bien absolument rien, ne prévaut sur une décision de justice. D ailleurs, le délai du message de notre prévôt, bien qu il ne soit pas valable, est révolu, et vous n avez pas obéi une fois de plus Vous êtes en tort sur toute la ligne, dame, vous croyant sans doute bien protégée par vos amitiés, or la loi n est pas basée sur l amitié, mais sur les faits, rien que les faits, et ils sont contre vous.
De plus, vous vous permettez d insulter notre Duchesse Angelyque, la traitant de voleuse, ici même et devant témoins, sans preuves ; il va sans dire qu elle aurait parfaitement le droit de vous porter en procès à nouveau pour insulte et diffamation, mais cela restera à sa convenance. Vous m insultez également en arguant que ces procès sont une vengeance personnelle de la Duchesse ; je n ai pas eu besoin de la Duchesse pour rendre mes verdicts et faire mes choix, vous m insultez en me faisant passer pour sa marionnette, voire une décérébrée qui ne sait penser par elle-même. Mais là aussi, ce sera à ma convenance.

De fait

Vu les lois régissant le Duché de Bourgogne,
Attendu que l accusée les a bafouées en ne respectant pas le verdict précédent de la Cour de Justice de Bourgogne,
Attendu qu elle se complaît à se croire au-dessus des lois,
Attendu qu elle a insulté et bafoué notre Duchesse Angelyque durant ses plaidoiries,
Attendu qu elle nous a également diffamée,
Attendu que par ses demandes de passe-droit auprès de Son Altesse et de Sa Majesté, les relations entre la Bourgogne et la souveraine du Royaume de France pourraient en être dépréciées,

Nous, Keltica de Chancelley, Juge de Bourgogne, déclarons l accusée coupable des faits reprochés, et la condamnons sans délai à une peine de 3 jours de prison, ainsi qu à trois mois de bannissement du Duché de Bourgogne, à compter du jour de sa sortie de prison.

Nul besoin de vous dire ce que vous risquez si vous n obéissez pas à ce nouveau verdict

Justice est rendue !

Fait à Dijon, le Sixième Jour du Mois de Janvier MCDLIX, par Keltica de Chancelley, Juge de Bourgogne, au nom de Sa Grâce Angelyque, Duchesse de Bourgogne.

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Nom du requérant: Attia des Juli
Statut du requérant lors du procès en première instance: Accusée
Nom de l'avocat du requérant: Elisabeth Stilton de Lasteyrie

Témoins que le requérant souhaiterait appeller à la barre lors de l’audience: Marie Alice Alterac (IG : mariealice)

Preuve de la peine reçue ( screen des évenements pour la prison ou/et l'amende ) :
http://img33.imageshack.us/i/screen2jx.jpg/


Résumé des motivations de la demande d'appel:
  • Ma cliente est mise en procès le 03 janvier alors qu'elle avait une lettre du prévôt qui lui donnait jusqu'au 05 janvier 1459 pour quitter le duché.
  • La trahison est disproportionnée par rapport au "délit" dont on l'accuse
  • Le juge ajoute des motifs de condamnation qui n'ont rien à voir avec les accusations contre ma cliente.
  • Disproportion de la peine, le bannissement est pour les cas graves pas pour une affaire de franchissement de frontière.

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Par principe j'ai ôté les pensées car un greffier ne peut pas archiver des pensées.
















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~ Juge en Cour d'Appel ~ Seigneur de Fraize
Mariealice
Convocation reçue, donc lue, réponse renvoyée pour dire qu'elle serait là puisqu'il en était besoin.

Départ pour la Cour d'Appel donc, pour une affaire concernant Attia, sans doute celle pour laquelle elle avait déjà témoignée en Bourgogne lorsque celle-ci avait été mis en procès alors qu'elle ne pouvait écrire.

Bon, déjà retrouver le lieu en question puis la salle précise, entrer discrètement, regarder qui était les présents, reconnaitre, saluer et attendre.

_________________
Antonio
Une lettre fut apportée au Procureur, et rapidement son visage pouvait laisser paraitre une expression sévère. Il remballa ses affaires rapidement très en colère. L'avocate n'avait pas perdu de temps pour se plaindre, elle avait gagnait, l'affaire lui était retirée. Un petit regard envers le Juge.

Votre Honneur, bon courage pour la suite de l'audience.

Puis il quitta rapidement la salle toujours aussi furieux.
_________________

~ Juge en Cour d'Appel ~ Seigneur de Fraize
Attia.
La Bourgogne... Ses châteaux, ses vins, ses prisons... Et ses procès.

C'est comme une sordide logique, après le séjour touristique en prison, vla l'appel de la justice.
Mais il faut dire que pour cette fois la gitane y allait avec un large sourire aux lèvres.
La partie risquait d'être amusante.
C'est le bidon en avant que la gitane se traîna donc dans le bâtiment qu'elle ne connaissait pas.
Poser les questions, demander la direction, monter a l’étage, redescendre, remonter d'un étage pour enfin trouver la bonne salle un poil essoufflée.
Pas bon de faire autant s'agiter une femme en cloque.

L'essentiel était d’être arrivé a bon port et de voir Eli toute aussi grosse qu'elle finit de la rassurer.


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[ Nota Bene - Ma nenette porte le surnom de "gitane", cela ne fait pas d'elle une romanichel pouilleuse]
Frim2811
Lorsqu'elle reçut la convocation, Frim ne put retenir une grimace. L'affaire datait, et elle du aller chercher dans les archives poussiéreuse du palais pour retrouver le dossier. Encore heureux, elle y avait encore ses accès.

Le dossier sous le bras, elle partit pour la CA. Arrivée sur place, Frim déambula un bon moment dans les couloirs avant de trouver la bonne salle, se demandant s'ils manquaient de scribe ou autre larbin pour permettre aux gens de s'orienter. Quand elle vit Attia dans une salle, elle supposa que c'était la bonne, et y pénétra sans un commentaire.

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Keltica
En cheminant dans les couloirs de la CA, Keltica vit passer Antonio, le visage marqué de colère. Elle n'osa pas lui demander s'il savait vers quelle salle elle devait se diriger, pour la révision du procès d'Attia. Fort heureusement, en passant un angle de couloir, elle vit la silhouette de son amie Frim qui entrait dans une pièce. Gageant qu'elle était là pour le même appel, la dame de Salives allongea le pas ; sur le seuil de la salle, elle reconnut Attia déjà présente et entra, s'installa auprès de la procureur de première instance.
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Terwagne_mericourt
La Présidente de la Cour d'Appel avait été alertée non pas par quelque plainte reçue de la part d'un des intervenants dans cette audience - comme semblait malheureusement le croire le Procureur Adjoint Antonio - mais bien par les bribes de paroles qu'elle avait entendues en faisant son tour d'inspection bi-hebdomadaire des audiences en cours... En effet, même si cela restait discret, elle avait pris l'habitude - depuis sa nomination - de passer devant chaque salle d'audience deux fois par jour, et ce afin de veiller de loin à ce que tout se déroule bien dans chacune d'entre elle.

Alertée, donc, elle avait immédiatement fait porter un pli au Procureur Adjoint Antonio, pli qui était responsable de sa sortie de la salle, et mis en place une petite réunion en Table ronde des Officiers de la Cour d'Appel, où les avis étaient plus mitigés qu'elle ne l'aurait pensé, mais où elle avait fini par trancher, de façon nette, quitte à prendre le risque que certains la trouvent soudain bien "autoritaire", ce qui l'aurait malgré tout chagrinée, mais persuadée que c'était aussi et surtout cela son rôle : prendre les décisions qui s'imposent.

C'est dans cet état d'esprit qu'elle entra dans la salle d'audience pour annoncer la décision prise.


Messire Juge, Sieurs et Dames, veuillez pardonner mon intrusion, mais il me semblait important de venir vous annoncer moi-même que le Procureur Adjoint Antonio était bel et bien déchargé de cette audience et qu'il allait être remplacé très rapidement par notre Procureur Général par intérim, le sieur Heimdal.

Je tiens à préciser que quoi que puissent en penser certains, rien n'obligeait Messire Antonio à se retirer, pas plus que nous à prendre cette décision... En effet, tout comme en prime instance il y a vice de procédure lorsqu'il existe un lien entre le Juge et une des parties, mais aucunement lorsqu'il en existe un entre le ou la Procureur et une des parties, rien dans le fait que notre Procureur Adjoint aie jadis vécu dans le duché concerné et donc fort logiquement connu une grade partie des différents intervenants ne constitue une erreur, une faute, ou encore un soucis.

Un Procureur n'influence en rien le verdict, qui de plus est toujours décidé par l'ensemble des Juges, je vous le rappelle.

Malgré tout, nous avons décidé de remplacer Messire Antonio dans cette audience, et ce uniquement dans un soucis de tranquilliser les esprits inquiets de sa capacité à rester neutre, ce dont nous-même ne doutons absolument pas.

Sur ce, je vous laisse attendre l'arrivée de Messire Heimdal, et vous souhaite une bonne audience.


Avec un salut de tête en direction du Juge, elle quitta la salle comme elle y était entrée.
_________________

Je voudrais que la terre s'arrête pour descendre.(Gainsbourg)
Heimdal
Heimdal entra à son tour pour remplacer le procureur Antonio

Le procureur Antonio ayant annoncé le résumé du procès de prime instance
je laisse la parole au juge Grégoire.


Heimdal alla s’asseoir à sa place.
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Gregoire.
Une alerte, un changement de Procureur. Au moins, les protagonistes de cette affaire semblaient fortement aguerris et prêts à en terminer avec toute cette histoire. Le procès pourrait prendre des allures dynamiques. Changer de Procureur ne faisait pas partie de ses choix, mais une décision se devait d'être respectée, et du moment qu'il mène cette affaire comme il se doit, aucun problème à voir apparaître quelqu'un d'autre.

Le Juge invita l'avocate à reprendre place, salua respectueusement la Présidente, et accueillit d'un léger sourire la venue du Procureur Général. Il était temps de poursuivre.


- Bien.. après ce petit changement, poursuivons si vous le voulez bien. J'invite Attia des Juli à nous faire part des raisons de sa demande en appel. Dame, nous vous écoutons !
_________________
Attia.
L'encloquée sursauta presque en entendant son nom.
Non parcequ'elle était occupée a observer les moulures des cloisons de la pieces, sans preter attention au mic mac de changement de procureur, meme si elle crut reconnaitre au passage le sieur Antonio qui était un client regulier de l'atelier des Doigts d'Or.
Elle avisa donc Eli du regard pour etre sure qu'il lui fallait s'exprimer, et se leva pour s'avancer la ou elle devait en scrutant l'assistance.


- Ahem... Bonjour votre euh honneur, monsieur le procureur, membres de l'assistance... merci d'avoir accepté ce dossier et de nous recevoir ce jour mon avocate Elisabeth Stilton de Lasteyrie et moi même.
Je ne suis pas une grande amatrice de procès, et je me serai bien passée de cette procédure, si je n'avais pas été victime de la démesure injustifiée de l'issue du proces qui nous amène ici en appel.

Vous avez pris connaissance des minutes du procès, aussi j'ajouterai simplement que selon le codex qui est la référence en matière du justice, les peines de bannissement pour une durée de 3 mois sont réservées aux crimes graves et sont l'apanage des brigands et autres rebuts pour des actes répréhensibles et condamnable a ce juste titre.

Je sais qu'a l'issue de ce procès il sera ressorti mon passé trouble qui n'a pas joué en ma faveur, mais le délit - car c'est un délit - pour lequel j'ai été mise en procès n’était qu'un simple défaut de laisser passer.
J'ai été mise en procès pour refus de respecter une décision de justice pourtant, j’étais munie a ce moment la d'un laisser passer provisoire.
J'ai été jugée pour une affaire pour laquelle j'avais des circonstances atténuantes, Indépendantes de ma volonté, des témoins de moralité et des garants parmi les plus importants du royaume, ce qui attestait sans peine de ma qualité de citoyenne française.

Je n'ai en Bourgogne aucun passif. Je n'ai jamais attaqué ni menacé la Bourgogne. Au contraire, je participe a son économie en y faisant fleurir mon commerce, en y partageant la renommée qui est la mienne.

Au lieu de cela, j'ai été menacée par un prévôt irresponsable, maltraitée moralement par un procureur peu enclin a prendre en compte mon état de santé alors que nous étions de fait en plein hiver et que je souffrais réellement d'un mal qui aurait pu mettre un terme a ma carrière et me laisser sans gagne-pain, et de l'impartialité d'une juge qui s'est faite l'instrument de la mesquinerie d'une Duchesse qui m'a porté par le passé préjudice.

On peut constater sans peine le fossé qu'il y a entre la peine requise par le procureur - rappelons qu'a ce moment la loi martiale venait d’être levée - et celle qui a été prononcée par le juge .
Nous pouvons constater sans peine de par son discours que tout cela n'était motivé que par son antipathie a mon égard et peu sur la base des faits et témoignages.

C'est pour cela votre honneur, il m'a tenu a coeur de mener cette procédure. Je n'ai jamais refusé de me soumettre a la justice.
J'ai par le passé assumé des actes bien plus graves et pour lesquels pourtant je n'ai jamais été traitée de la sorte et pour lesquels je n'ai jamais subi de peine pareille.

A mon sens, Le rôle de la justice est de punir ceux qui sont en marge de la bonne conduite qui nous est imposée par la loi, mais la justice même aveugle se doit de rester humaine et permettez moi la redondance " juste".

J'ai fini. Je vous remercie.


Sur ces mots la gitane avisa un regard a celles dont elle se plaignait, puis alla se rasseoir aupres d'Elisabeth.

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[ Nota Bene - Ma nenette porte le surnom de "gitane", cela ne fait pas d'elle une romanichel pouilleuse]
Gregoire.
- Je vois, je vois *dit le Juge, tout en couchant quelques mots sur son parchemin* Très bien... Procureur, avez-vous des questions à poser à Attia des Juli ?
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Heimdal
Je n'ai rien pour l'instant, j'attend le complément de Dame Elisabeth Stilton pour poser les questions.
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Gregoire.
Hochement de tête et regard posé sur l'avocate.

- Maître Elisabeth, nous écoutons votre plaidoirie !
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