Elisabeth_stilton
Et non elle n'avait pas écrit, comment l'aurait elle pu d'ailleurs sans quitter la pièce une seule seconde. Elle avait même oublié qu'Antonio était client chez elles. Ba voilà encore une bonne raison pour le remplacer. Et oui elle ne voulait pas de vice pour ce qui pouvait être son dernier procès, peut être ... ou pas. Bref ...
A l'annonce de la prise de parole par Attia, elle rassura du regard sa collègue de production de "chose" lui indiquant elle pouvait parler sans crainte. Puis bon elle était là de toute façon. Marie Alice était aussi venue. Ah c'est sur que c'est un peu moins prestigieux que la Haute Cour de Justice mais quand même l'ancien GMF et Régente de France ça fait toujours quelque chose. Elle laissa donc Attia parler tranquillement, de toute façon si elle avait quelque chose à dire, les autres juges savaient qu'elle ne se privait pas pour l'ouvrir.
C'était donc son tour de parole. Elle se leva, après une brune enceinte c'était au tour de la blonde, il ne manquait plus qu'elle accouchent durant le procès. Ca serait comique. Bon elle se leva donc, défroissa sa jupe, sentant la dague sous ses jupons elle était rassurée. Elle avança au milieu de la salle pour faire sa plaidoirie.
Il faut remettre le contexte, ma cliente a été condamné le 30 décembre 1458 pour trahison car elle n'avait pas de laisser passé. Elle n'avait pas de laisser passé parce qu'elle n'a pas pu écrire pour en demandez un, en Bourgogne voyez vous tout se fait uniquement par écrit. Voici le fond du problème. Ma cliente ayant sa main blessée par une activité intense du au défilé de la Saint Nicolas, dont les membres d'honneur étaient Son Altesse Amoria de Mortain, Sa Seigneurie Marie Alice Alterac, et la Comtesse Nebisa de Malemort, alors Pair et Grand Chambellan de France. Savez vous combien de robe elle a cousu pour l'évènement ? Pas loin d'une dizaine en très peu de temps. Je peux vous le certifier j'ai été la première à passer sur le podium et Sa Seigneurie était là. C'est un travail éreintant qui nécessite par la suite un repos inconditionnel.
La blonde fit une pause. C'est que rester debout était difficile quand même.
Donc ma cliente qui a son atelier en Bourgogne depuis des années, ma propre mère était cliente chez eux c'est pour dire. Bref. Elle travaille et ne nuit à personne. Or on l'accuse de trahison.
A l'annonce de la prise de parole par Attia, elle rassura du regard sa collègue de production de "chose" lui indiquant elle pouvait parler sans crainte. Puis bon elle était là de toute façon. Marie Alice était aussi venue. Ah c'est sur que c'est un peu moins prestigieux que la Haute Cour de Justice mais quand même l'ancien GMF et Régente de France ça fait toujours quelque chose. Elle laissa donc Attia parler tranquillement, de toute façon si elle avait quelque chose à dire, les autres juges savaient qu'elle ne se privait pas pour l'ouvrir.
C'était donc son tour de parole. Elle se leva, après une brune enceinte c'était au tour de la blonde, il ne manquait plus qu'elle accouchent durant le procès. Ca serait comique. Bon elle se leva donc, défroissa sa jupe, sentant la dague sous ses jupons elle était rassurée. Elle avança au milieu de la salle pour faire sa plaidoirie.
Il faut remettre le contexte, ma cliente a été condamné le 30 décembre 1458 pour trahison car elle n'avait pas de laisser passé. Elle n'avait pas de laisser passé parce qu'elle n'a pas pu écrire pour en demandez un, en Bourgogne voyez vous tout se fait uniquement par écrit. Voici le fond du problème. Ma cliente ayant sa main blessée par une activité intense du au défilé de la Saint Nicolas, dont les membres d'honneur étaient Son Altesse Amoria de Mortain, Sa Seigneurie Marie Alice Alterac, et la Comtesse Nebisa de Malemort, alors Pair et Grand Chambellan de France. Savez vous combien de robe elle a cousu pour l'évènement ? Pas loin d'une dizaine en très peu de temps. Je peux vous le certifier j'ai été la première à passer sur le podium et Sa Seigneurie était là. C'est un travail éreintant qui nécessite par la suite un repos inconditionnel.
La blonde fit une pause. C'est que rester debout était difficile quand même.
Donc ma cliente qui a son atelier en Bourgogne depuis des années, ma propre mère était cliente chez eux c'est pour dire. Bref. Elle travaille et ne nuit à personne. Or on l'accuse de trahison.
Nulle part à aucun des procès il n'est dit que ma cliente a porté un préjudice à qui conque. En plus la trahison pour un défaut de laissé passer ou un non respect de décision de justice c'est disproportionné.
Sa Seigneurie s'est porté garante pour que ma cliente ai un LP, sauf que ce garant a été traité avec la plus grande légèreté pour rester polie, par les institutions bourguignonnes. Elles ont eu de la chance que Sa Seigneurie soit magnanime. Sans compter qu'il y a un conflit entre ma cliente et celle qui était la duchesse à l'époque, SG Angelyque de la Mirandole.
Voyez aussi le manque de sérieux de la juge. En effet elle accuse ma cliente de ne pas avoir demandé de LP en entrant en Bourgogne alors que la Loi Martiale n'était même pas déclarée. Si vous voulez j'ai les minutes du premier procès.
Aller on va boire un verre d'eau.
Revenons au procès de janvier. Ma cliente a obtenu un LP de la part du prévôt jusqu'au 5 janvier et le 3 celle ci est mise en procès pour Trahison pour non respect d'une décision de justice. Le procureur insiste dans son réquisitoire pour dire que ma cliente n'avait pas de LP alors qu'elle a fournit la lettre du prévôt. Elle admet même qu'elle ne tient pas compte de cette lettre. Si les institutions ne communiquent pas entre elles est ce la faute de ma cliente ?
Elle regarda le juge puis le procureur de la CA.
Pour finir je vais parler du verdict de la juge.
Elle dit, "Les laissez-passer sont accordés par Sa Grâce la Duchesse, par notre prévôt ou notre capitaine. " et le prévôt écrit, "Par la Présente, je vous laisse jusqu'au 5 janvier 1459 pour avoir quitter le Territoire du Duché de Bourgogne." Donc ma cliente était dans son bon droit de rester en Bourgogne.
Ensuite, elle ajoute, "Vous n en possédiez pas à votre arrivée et logiquement vous avez été mise en procès.", et pour cause il n'y en avait pas besoin, la Bourgogne ayant ses frontières ouvertes.
Puis, "La conclusion fut la condamnation car rien ne m a été présenté comme laissez-passer accordé par une des trois personnes susnommées." J'ai montré juste avant que ma cliente avait respecté la dite condition.
Puis, "D une part, les efforts d écrire à notre prévôt, vous auriez dû y songer avant de demeurer impunément sur nos terres, et d autre part, rien, je dis bien absolument rien, ne prévaut sur une décision de justice." Donc les actes du prévôt fait au nom de la duchesse n'ont aucune valeur selon la juge. Comment voulez vous que ma cliente sache quoi faire dans ses cas là.
Ensuite, "D ailleurs, le délai du message de notre prévôt, bien qu il ne soit pas valable, est révolu, et vous n avez pas obéi une fois de plus ". Si ma cliente était partie durant le procès on lui aurait dit qu'elle n'assumait pas. Faudrait savoir !
Et, "vous croyant sans doute bien protégée par vos amitiés, or la loi n est pas basée sur l amitié, mais sur les faits, rien que les faits, et ils sont contre vous. " ma cliente n'a nullement tenté d'utiliser la Régente de France comme obligation pour un LP mais comme garante, qui prouve que ma cliente n'est pas un nuisible pour la Bourgogne, chose dont on l'accuse via le motif d'inculpation de Trahison.
Par la suite, "Vous m insultez également en arguant que ces procès sont une vengeance personnelle de la Duchesse ; je n ai pas eu besoin de la Duchesse pour rendre mes verdicts et faire mes choix, vous m insultez en me faisant passer pour sa marionnette, voire une décérébrée qui ne sait penser par elle-même." Ma cliente n'a jamais insultée la juge, oui, elle pense que la duchesse s'est vengé par le lancement de ce procès, or si on réfléchit bien, la juge n'est pas responsable de cela, ce n'est pas elle qui lance les procès, ni rédige les réquisitoire, ayant été procureur elle devrait le savoir.
Donc aucun des arguments n'a de valeur ou de légitimité. Sans compter que la juge ne se base pas sur les faits reprochés par ma clientes mais par ce qui lui semble être bon pour condamner cette femme.
Elle en avait fini ... pour le moment.
Puis je ?
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Blonde anglaise de 16 ans - Veuve
Répétez : la charte du juge est hrp et le screen est tabou !