Afficher le menu
Information and comments (0)
<<   <   1, 2, 3, ..., 8, 9, 10   >   >>

Attia. VS Bourgogne [Heimdal - Shynai]

Elisabeth_stilton
Et non elle n'avait pas écrit, comment l'aurait elle pu d'ailleurs sans quitter la pièce une seule seconde. Elle avait même oublié qu'Antonio était client chez elles. Ba voilà encore une bonne raison pour le remplacer. Et oui elle ne voulait pas de vice pour ce qui pouvait être son dernier procès, peut être ... ou pas. Bref ...

A l'annonce de la prise de parole par Attia, elle rassura du regard sa collègue de production de "chose" lui indiquant elle pouvait parler sans crainte. Puis bon elle était là de toute façon. Marie Alice était aussi venue. Ah c'est sur que c'est un peu moins prestigieux que la Haute Cour de Justice mais quand même l'ancien GMF et Régente de France ça fait toujours quelque chose. Elle laissa donc Attia parler tranquillement, de toute façon si elle avait quelque chose à dire, les autres juges savaient qu'elle ne se privait pas pour l'ouvrir.

C'était donc son tour de parole. Elle se leva, après une brune enceinte c'était au tour de la blonde, il ne manquait plus qu'elle accouchent durant le procès. Ca serait comique. Bon elle se leva donc, défroissa sa jupe, sentant la dague sous ses jupons elle était rassurée. Elle avança au milieu de la salle pour faire sa plaidoirie.


Il faut remettre le contexte, ma cliente a été condamné le 30 décembre 1458 pour trahison car elle n'avait pas de laisser passé. Elle n'avait pas de laisser passé parce qu'elle n'a pas pu écrire pour en demandez un, en Bourgogne voyez vous tout se fait uniquement par écrit. Voici le fond du problème. Ma cliente ayant sa main blessée par une activité intense du au défilé de la Saint Nicolas, dont les membres d'honneur étaient Son Altesse Amoria de Mortain, Sa Seigneurie Marie Alice Alterac, et la Comtesse Nebisa de Malemort, alors Pair et Grand Chambellan de France. Savez vous combien de robe elle a cousu pour l'évènement ? Pas loin d'une dizaine en très peu de temps. Je peux vous le certifier j'ai été la première à passer sur le podium et Sa Seigneurie était là. C'est un travail éreintant qui nécessite par la suite un repos inconditionnel.

La blonde fit une pause. C'est que rester debout était difficile quand même.

Donc ma cliente qui a son atelier en Bourgogne depuis des années, ma propre mère était cliente chez eux c'est pour dire. Bref. Elle travaille et ne nuit à personne. Or on l'accuse de trahison.


Nulle part à aucun des procès il n'est dit que ma cliente a porté un préjudice à qui conque. En plus la trahison pour un défaut de laissé passer ou un non respect de décision de justice c'est disproportionné.
Sa Seigneurie s'est porté garante pour que ma cliente ai un LP, sauf que ce garant a été traité avec la plus grande légèreté pour rester polie, par les institutions bourguignonnes. Elles ont eu de la chance que Sa Seigneurie soit magnanime. Sans compter qu'il y a un conflit entre ma cliente et celle qui était la duchesse à l'époque, SG Angelyque de la Mirandole.
Voyez aussi le manque de sérieux de la juge. En effet elle accuse ma cliente de ne pas avoir demandé de LP en entrant en Bourgogne alors que la Loi Martiale n'était même pas déclarée. Si vous voulez j'ai les minutes du premier procès.


Aller on va boire un verre d'eau.

Revenons au procès de janvier. Ma cliente a obtenu un LP de la part du prévôt jusqu'au 5 janvier et le 3 celle ci est mise en procès pour Trahison pour non respect d'une décision de justice. Le procureur insiste dans son réquisitoire pour dire que ma cliente n'avait pas de LP alors qu'elle a fournit la lettre du prévôt. Elle admet même qu'elle ne tient pas compte de cette lettre. Si les institutions ne communiquent pas entre elles est ce la faute de ma cliente ?

Elle regarda le juge puis le procureur de la CA.


Pour finir je vais parler du verdict de la juge.
Elle dit, "Les laissez-passer sont accordés par Sa Grâce la Duchesse, par notre prévôt ou notre capitaine. " et le prévôt écrit, "Par la Présente, je vous laisse jusqu'au 5 janvier 1459 pour avoir quitter le Territoire du Duché de Bourgogne." Donc ma cliente était dans son bon droit de rester en Bourgogne.
Ensuite, elle ajoute, "Vous n en possédiez pas à votre arrivée et logiquement vous avez été mise en procès.", et pour cause il n'y en avait pas besoin, la Bourgogne ayant ses frontières ouvertes.
Puis, "La conclusion fut la condamnation car rien ne m a été présenté comme laissez-passer accordé par une des trois personnes susnommées." J'ai montré juste avant que ma cliente avait respecté la dite condition.
Puis, "D une part, les efforts d écrire à notre prévôt, vous auriez dû y songer avant de demeurer impunément sur nos terres, et d autre part, rien, je dis bien absolument rien, ne prévaut sur une décision de justice." Donc les actes du prévôt fait au nom de la duchesse n'ont aucune valeur selon la juge. Comment voulez vous que ma cliente sache quoi faire dans ses cas là.
Ensuite, "D ailleurs, le délai du message de notre prévôt, bien qu il ne soit pas valable, est révolu, et vous n avez pas obéi une fois de plus ". Si ma cliente était partie durant le procès on lui aurait dit qu'elle n'assumait pas. Faudrait savoir !
Et, "vous croyant sans doute bien protégée par vos amitiés, or la loi n est pas basée sur l amitié, mais sur les faits, rien que les faits, et ils sont contre vous. " ma cliente n'a nullement tenté d'utiliser la Régente de France comme obligation pour un LP mais comme garante, qui prouve que ma cliente n'est pas un nuisible pour la Bourgogne, chose dont on l'accuse via le motif d'inculpation de Trahison.
Par la suite, "Vous m insultez également en arguant que ces procès sont une vengeance personnelle de la Duchesse ; je n ai pas eu besoin de la Duchesse pour rendre mes verdicts et faire mes choix, vous m insultez en me faisant passer pour sa marionnette, voire une décérébrée qui ne sait penser par elle-même." Ma cliente n'a jamais insultée la juge, oui, elle pense que la duchesse s'est vengé par le lancement de ce procès, or si on réfléchit bien, la juge n'est pas responsable de cela, ce n'est pas elle qui lance les procès, ni rédige les réquisitoire, ayant été procureur elle devrait le savoir.
Donc aucun des arguments n'a de valeur ou de légitimité. Sans compter que la juge ne se base pas sur les faits reprochés par ma clientes mais par ce qui lui semble être bon pour condamner cette femme.


Elle en avait fini ... pour le moment.

Puis je ?
_________________
Blonde anglaise de 16 ans - Veuve

Répétez : la charte du juge est hrp et le screen est tabou !
Heimdal
J'aimerai connaitre quand l'accusé à reçu le parchemin d'Olivier1er Prevot de Bourgogne
_________________
Elisabeth_stilton
Et bien non elle ne pouvait pas. Par contre elle se pencha sur Attia, pas d'esprit déplacé hein parce que là vous pouvez avoir deux furies enceintes débarquer. Après avoir discuté avec elle, la blonde se retourna vers le procureur.

Ma cliente ne se rappelle plus de la date exacte mais elle peut vous dire que la lettre a été reçue avant le lancement du procès.
_________________
Blonde anglaise de 16 ans - Veuve

Répétez : la charte du juge est hrp et le screen est tabou !
Heimdal
Excusez-moi je vous ai coupé la parole au milieu de votre plaidoirie ?

Il avait justement la parole au moment où elle avait annoncer "puis-je".

Vous vouliez annoncer quelques choses d'autres ?
_________________
Elisabeth_stilton
Il était drôle lui.

Au milieu ??? Non non je ne me permettrais pas de vous imposer ma présence et ma douce voix aussi longtemps. Par contre si cela ne vous dérange pas je vais me rassoir, c'est que j'accouche dans un mois.

Elle s’assit parce que son dos la faisait souffrir.

Pour le reste nous verrons par la suite, ne soyez pas pressé de conclure, voyons.

Elle lui lance un regard en coin, trahissant son sourire intérieur.
_________________
Blonde anglaise de 16 ans - Veuve

Répétez : la charte du juge est hrp et le screen est tabou !
Gregoire.
Froncement de sourcils même s'il aimait ne rien laisser paraître. Grégoire défroissa son habit, et d'un regard interrogateur, demanda au Procureur :

- En avez-vous terminé avec vos questions Procureur ?
_________________
Angelyque
La Duchesse du Charolais s'était déplacée afin d'assister à ce procès. Stoïquement, elle avait écouté les premiers témoignages, levant les yeux au ciel à quelques reprises, amusée de voir de quelle façons les faits étaient interprétés.

Et attendit patiemment que la cour donne la parole à celle qui était duchesse de Bourgogne au moment des faits.

_________________
Heimdal
Oui c'est bon merci
_________________
Gregoire.
Léger sourire.

- Pour ma part j'aurais une seule question à vous poser. Vous faites mention d'une querelle entre votre cliente et la Duchesse *Regarde ses notes* du Charolais, Régnante de Bourgogne au moment des faits. Même si la Cour n'a pas pour vocation de s'adonner aux potins ou autres commérages, il semblerait que cette dispute soit brandie par Dame Attia comme une vengeance contre elle, c'est pourquoi le motif de cette dernière nous intéresse. Pourriez-vous nous éclairer avec votre version des faits sur les raisons de cette inimitié ?
_________________
Attia.
La brune vit arriver avec étonnement la fameuse Charolaise.
Un sourire en coin étira ses lèvres.
Ou le procès allait être très drôle , ou il serait d'un pathétisme a faire se pendre le plus optimiste des hommes.
Dans les deux cas, il n'y avait pas de retour possible.

C'est donc la tête haute, sans accorder un regard de plus aux Bourguignonnes en face, qu'Attia fixa Eli.
Son avocate connaissait tout du dossier, jusqu'à ses griefs contre la Charolaise, possédant jusqu'au preuves des faits car oui, des preuves il y en avait qu'importe ce que dirait la duchesse, baronne a l’époque des faits mais déjà tellement marginale...

Peut être enfin le bon droit serait reconnu a l'issue des révélations qui allaient être faites...

_________________

[ Nota Bene - Ma nenette porte le surnom de "gitane", cela ne fait pas d'elle une romanichel pouilleuse]
Elisabeth_stilton
Et hop on se relève, à force de faire de se lever sans cesse elle allait accoucher durant le procès la blonde. Elle regarda Attia rassurante.

Monsieur le juge, ma cliente est couturière. La Duchesse du Charolais, baronne à l'époque des faits qui ont entrainer la "querelle" entre elles, a volé une tenue que ma cliente avait fait. Elle l'a reconnue dans une lettre, mais comme vous le savez je ne montrerai pas cette lettre sans l'accord de Sa Grâce. C'est aussi simple que cela.
_________________
Blonde anglaise de 16 ans - Veuve

Répétez : la charte du juge est hrp et le screen est tabou !
Angelyque
Ah c'était tout elle ça, d'endosser les erreurs des autres! pour protéger le véritable voleur, elle s'était accusée à sa place. En même temps la commanditaire c'était élle et elle avait largement rémunéré le fautif pour qu'il se taise à jamais.

Il allait falloir assumer à présent
.

Elle se leva et répondit à l'avocate, avec un sourire aux lèvres

Je ne vois pas ce que cela a à faire dans ce procès, vu que ce n'est pas moi qui suis sur le banc des accusées, cette affaire n'a aucun lien avec le fait que votre cliente a violé les lois du duché de Bourgogne, nous y reviendrons plus tard, j'espère.

Mais je suis prête à m'expliquer et même montrer l'objet du délit, si votre cliente est d'accord bien évidemment puisque l'origine est un vêtement qui a provoqué mon désir de l'obtenir à tout prix, j'ai d'ailleurs longuement avoué ma faute à mon confesseur depuis.

A l'époque, je voulais juste faire plaisir à son Eminence Ingeburge


La Duchesse rougit en regardant le juge

En fait euh...on avait promis aux bourguignons d'enlever quelques vêtements si la liste BORDEL, menée par la duchesse Ingeburge -à l'époque, nous nous entendions très bien- obtenait la majorité des suffrages.

Or j'honore toujours les promesses que je fais votre Honneur, j'ai donc bien commandité un vol et m'en suis accusée à la place afin de protéger la personne que j'ai payé pour ce faire. Un modèle était en vitrine, fort joli d'ailleurs et Attia refusait de me le vendre.

J'ai donc demandé à un artiste de me refaire la même chose, selon mes exigences, en prenant exemple sur le modèle en vitrine. Attia en a été informée, je m'en suis personnellement excusée auprès d'elle et n'ai plus montré l'objet du délit en public....pas que je sois habituelle des faits entendons nous bien, mais une promesse est une promesse, l'actuelle duchesse de Bourgogne avait retiré sa robe aussi et était encore moins couverte que moi....et même la rectrice...la Vicomtesse Saxaltesse s'était preté au jeu...je ne sais si elles se sont confessées elles par contre...je me rappelle par contre que Bourgogne avait refusé de retirer son tabard et avait fui à toutes jambes de l'estrade.

De cela je m'en souviens parfaitement votre honneur.

Mais bon, je le répète je ne vois pas ce que ça a à faire au milieu de ce procès.

Enfin, si la défense n'a rien d'autre que cela à apporter à la cour, qu'elle le fasse, je n'ai rien à cacher. J'ai l'objet du délit également mais je ne puis le montrer sans l'accord de la couturière.

Ensuite j'aimerai bien qu'on en revienne à l'objet principal de ce procès. Car là j'ai des choses à dire puisque j'étais duchesse de Bourgogne au moment des faits qui nous importent vraiment ici je rappelle que l'accusée . M'enfin, je suis avocate moi même, et chacun sait que la meilleure défense est l'attaque, surtout quand il n'y a rien d'autre à présenter comme défense.

_________________
Gregoire.
Le maillet résonna jusqu'à en perdre haleine. Le Juge réclama le silence.

- Vostre Grâce, la parole ne vous a point été donnée, et même si les affaires de chiffons sont, à vos yeux, une possible perte de temps, elles ne le sont pas pour cette Cour, pour la simple et bonne raison qu'il est de bon ton de comprendre pourquoi l'accusée ici présente parle de "vengeance" à son égard. Un droit de réponse vous aurait été accordé.

Veuillez à présent vous rasseoir, et soyez en certaine, vous serez appelée à témoigner en temps et en heure, puisque nous arrivons dés maintenant à l'écoute de la partie défenderesse.

*Coup d’œil dans ses notes*

- Que le Procureur de l'époque, Dame Frim2811, se lève et qu'elle vienne se présenter devant nous.

Maître Elisabeth, vous pouvez reprendre place. *Main levée en sa direction*
_________________
Attia.
La gitane ne se départit pas d'un sourire léger.
Elisabeth avait bien résumé la situation sans plus de fioritures, carré et juste a l'image de la jeune femme.

Quand la charolaise prit la parole Attia lança un regard tour a tour au juge puis a Eli questionnant silencieusement " elle a le droit de parler la ? " puis se ravisant toujours aussi silencieuse, écouta la duchesse.
Au moins elle ne niait pas, mais c’était facile de trouver des circonstances atténuantes et de qualifier l’évènement de mineur .
Qui connait Attia sait qu'elle sait être rancunière surtout quand des personnes se prétendant nobles et éduquées se permettaient de lui voler le fruit d'un dur labeur en toute impunité.
Elle aurait pu lui vendre cette tenue, si elle avait refusé, c’était surtout par respect pour elle car une baronne ne pouvait décemment pas se présenter en public avec des atours pareils. Elle avait tellement eu honte de ce modèle digne des plus basses catins de la cour des miracles qu'elle l'avait retiré de son catalogue et brûlé le patron.
Apres sa rancune se manifestait par sa volonté certes puérile de ne pas rater une occasion de rappeler a qui voulait l'entendre que la duchesse de Bourgogne du haut de son piédestal cachait une larcine de la pire espèce, ce qui selon elle avait déclenché les volontés vengeresses de la duchesse.

Si elle le pensait fort, la gitane n'en dit mot, hochant la tete quand le juge appela au silence et invita Le cynique procureur a la barre.

_________________

[ Nota Bene - Ma nenette porte le surnom de "gitane", cela ne fait pas d'elle une romanichel pouilleuse]
Angelyque
Haaaaa!

La duchesse sursauta au coup de maillet du Juge et porta une main à son coeur, elle n'avait pas encore droit à la parole!

Veuillez me pardonnez votre honneur, je voulais juste donner l'autorisation demandée par l'avocate. Je n'interviendrai plus sans que vous me le demandiez expressément.

Elle se rassit docilement et observa la gitane qui avait l'air perdue dans ses pensées. Ce qui lui avait été rapporté durant plusieurs semaines quand elle était sur le trône était donc vrai. Cette femme était du genre pensive et peu bavarde.

Mais la duchesse ne pouvait lire dans les pensées, elle n'avait qu'une intuition féminine developpée et elle se trompait rarement sur les intentions des personnes à qui elle avait affaire. Et le regard qu'elle avait en face d'elle était loin d'être celui d'une personne franche et honnête. Un mauvais pressentiment lui fit détourner le regard, la Charolaise se signa discrètement pour conjurer le mauvais sort et préféra se concentrer sur la suite donnée à ce procès.

_________________
See the RP information <<   <   1, 2, 3, ..., 8, 9, 10   >   >>
Copyright © JDWorks, Corbeaunoir & Elissa Ka | Update notes | Support us | 2008 - 2024
Special thanks to our amazing translators : Dunpeal (EN, PT), Eriti (IT), Azureus (FI)