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Attia. VS Bourgogne [Heimdal - Shynai]

Gregoire.
Le jeune homme attendit patiemment la venue du Procureur de l'époque à la barre, ses doigts tapotant avec légèreté le bois de son siège.

Courrier IG envoyé.
Si pas de réponse à ce RP avant Lundi 16h, Grégoire passera outre le témoignage de Frim2811 et poursuivra.

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Frim2811
Frim avait écouté les différents échanges avec attention, étonnée de la tournure des évènements.
Elle salua tout le monde avant de prendre la parole.



- Monsieur le Juge,

- Tout d'abord, je suis très étonnée qu'on puisse faire ici mention de conflits entre la Duchesse Angelyque, Régnante de Bourgogne à l'époque des faits, et Dame Attia. Comme vous le savez, j'étais procureur de Bourgogne à l'époque, mais comme vous ne le savez peut être pas, toute personne qui me connait sait que je ne soumets à quelconques influences ou pression de Sa Grâce Angelyque, ou de tout Régnant. Et j'apprends ici même qu'il pouvait y avoir un différent entre ces deux personnes. Donc, ne nous égarons pas.

- Pour ce qui est de l'affaire. Je rappelle les faits. Le procès a été lancé le 21 décembre 1458 à l'encontre de Dame Attia, suite au texte suivant publié le 16 décembre 1458 au nom de Sa Grâce Angelyque.




- Si j'ai opté pour l'acte d'accusation de Trahison, dans le premier procès qui a amené à ce second procès, la raison en était qu'à partir du moment où une loi ducale est enfreinte, elle porte préjudice au Duché, simplement par le fait que l'infraction mobilise les représentants assermentés du Duché, comme ses finances, nous nécessitant l'embauche de Hauts Fonctionnaires.

- Le jugement du premier procès a été conclu par une amende de 15 écus, associée à l'ordre de quitter le Duché sous Deux jours, soit au plus tard le premier janvier de l'année 1459. Et il y a bien eu une première décision de justice le 30 décembre 1458.

- Ce n'est pas le premier procès à l'encontre de Dame Attia. qui pose problème ici, mais le second qui en est la conséquence directe, puisque procès fut intenté par le fait qu'une décision de justice n'a pas été respectée. Je tiens à préciser qu'il n'y a pas eu appel sur le premier procès.


L'ex procureur s'arrêta un moment, se demandant s'il y aurait des questions à ce stade du procès.

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Gregoire.
- Procureur, des questions à poser à Dame Frim2811 ?
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Heimdal
oui, Monsieur le Juge.

Madame, étiez-vous au courant de ce courrier :


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Gregoire.
- Afin de ne pas perdre de temps, veuillez je vous prie, Dame Frim2811, répondre à la question du Procureur, ainsi qu'aux miennes. Ainsi vous éclairerez deux lanternes pour le prix d'une.

*Fouille dans ses notes et se lance à la pêche aux réponses*

[*] Tout d'abord, auriez-vous dans vos dossiers le décret de fermeture des frontières bourguignonnes à l'époque des faits dans son intégralité la plus complète ?

[*] Concernant le second procès, pourquoi avoir tablé sur le chef d'inculpation de Trahison alors que le non respect d'une décision de Justice prévalait davantage ? Car peut-on réellement parler d'un préjudice commis à l'égard de la Bourgogne ? Une présence illégale est-elle néfaste pour les institutions bourguignonnes ou pour le Duché en lui même ? La Trahison n'est tout de même pas d'un arôme aussi doux. D'autres étrangers ont-ils été trainés devant les instances judiciaires pour Trahison ou Dame Attia est un cas unique ?

[*] Peut-on savoir combien de temps a duré la loi martiale, et pour quelle raison a t-elle été mise en place ?
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Frim2811
Frim avait écouté les questions, puis sortit un parchemin de ses dossiers qu'elle tendit au juge.

- Voici l'annonce exacte de la déclaration de loi martiale, Monsieur le Juge.



Cette loi martiale a été levée le 3 janvier de l'année 1459, pour l'ensemble des villages de Bourgogne à l'exception de Dijon, notre Capitale.

Une fois cela fait, elle se concentra sur les autres questions.
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Frim2811
Frim lut le courrier que le procureur lui présentait, impassible.

Avant de répondre au procureur, elle se tourna vers le juge


- Monsieur le Juge,

- Pourquoi avoir opter pour la trahison ? C'était un choix dans un contexte difficile. Durant la loi martiale, j'ai du ouvrir une soixantaine de procès minimum pour des faits équivalents, ce qui non seulement coûta de l'argent au Duché, mais le déstabilisa fortement, en mobilisant de nombreuses personnes. Douaniers, Prévot, Procureur, Juge. De plus, la situation était assez critique, à ce moment là en Bourgogne. les menaces se multipliaient, le ban était levé, des dizaines de personnes représentantes des institutions du Duché et d'autres plus anonymes ont été mobilisées pour défendre volontairement et sans contrepartie la Bourgogne. Et pendant ce temps là, une couturière refusait de répondre à notre injonction de quitter les lieux. Même avec un poignet douloureux, on peut toujours marcher.

- Dame Attia. n'a subit aucun traitement de défaveur en ce cas, je peux vous l'assurer. Tous les procès ont été lancés sous ce même acte d'accusation.


Puis se tournant vers le procureur

- Monsieur le procureur,

- j'ai en effet eu connaissance de ce document. Mais comme vous pouvez le constater, il n'est pas daté. Mais je peux vous renseigner sur ce fait, ce LP a été délivré après le premier procès dont le verdict a été rendu le 30 décembre. Ce fait ne remet pas en cause le fait que Dame Attia. n'a pas respecté une décision de justice, objet qui nous occupe ce jour. Un prévot ne peut en aucun cas aller à l'encontre d'une décision de justice. Ce n'est pas de sa responsabilité, ni de son autorité.

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Heimdal
A mes yeux, cela n'a pas d'importance qu'il soit daté ou pas.
Elle a donc eu un procès qui lui demande de quitté le Duché, et
entretemps elle reçoit une autorisation qui me semble tout à fait en règle.
A moins que vous avez une législation qui vous dit comment un LP doit
être rédigé. Si cela n'est pas le cas un bout de parchemin est suffisant.
La justice doit savoir s'arrêter également quand elle voit que les choses
s'arrange.

Donc puisque elle serait en règle pour avoir continuer à la poursuivre?

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Angelyque
La duchesse du Charolais leva la main afin de demander l'autorisation de prendre la parole.
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Gregoire.
- Merci pour vos réponses Dame Frim. Répondez bien entendu au Procureur, ce point m'intéresse aussi fortement.

Puis, Grégoire aperçut une main se lever. Celle de la Duchesse. Il la regarda et lui dit :

- Parlez Duchesse. La Cour vous écoute. Une information complémentaire à nous dévoiler ?
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Angelyque
La Duchesse se leva

Je vous remercie de me donner la parole votre Honneur.

Je suis très étonnée d'entendre parler de laissez passer. Attia n'en a jamais reçu, si vous lisez bien le courrier du prévost de l'époque, il lui demande de quitter la Bourgogne avant le 5 janvier, c'est un rappel à l'ordre, puisque la couturière n'avait pas l'air de comprendre qu'elle ne pouvait pas rester en Bourgogne, y compris à l'issue de son premier procès. De plus aucune demande de laisser passer n'a jamais été faite, ni auprès de la Capitaine, ni auprès du Prévost, ni auprès de moi même.

Cette lettre était plus une sommation à quitter le duché qu'autre chose, un laissez passer aurait été tourné différemment, il aurait commencé par exemple par :

"par ce laissez passer, je vous autorise à rester en Bourgogne jusqu'au..."


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Heimdal
jusqu'au 5 janvier oui...

Alors j'aimerai savoir pourquoi vous l'avez encore poursuivit?

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Attia.
La gitane haussa un sourcil alors que la duchesse prenait la parole.
Les yeux s'ecarquillèrent grand.
Comment ça aucune demande de laisser passer n'avait été faite ?
Le prevot lui aurait il repondu si elle n'en avait pas fait ?
Elle qui alors avait été obligée d'ecrire a la main gauche et ce tant bien que mal ?
Aussi la gitane se pencha t'elle vers Elisabeth et lui chuchota.


- Il faudra leur preciser que j'ai bel et bien fait une demande de laisser passer, ce a quoi cet olivier m'a répondu que j'avais jusqu'au 5...


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[ Nota Bene - Ma nenette porte le surnom de "gitane", cela ne fait pas d'elle une romanichel pouilleuse]
Angelyque
Angelyque reprit la parole sans se démonter

Parce qu'à aucun moment cette femme n'a eu le droit de rester en Bourgogne, elle a été condamnée lors d'un premier procès, et devait quitter le duché, elle n'a jamais obtempéré.

Elle avait soi disant du mal à écrire, soit, c'est peut être vrai. Mais d'autres personnes auraient pû le faire à sa place. La GMF de l'époque s'est même porté garante pour elle par courrier....mais cela ne donnait pas droit à un laisser passer. Comme je l'ai déjà dit, seules trois personnes étaient habilitées à en délivrer un.

Il aurait suffit que la GMF m'écrive lors du premier procès, à moi directement, et là certainement j'en aurai délivré un, mais l'accusée pensait qu'elle pourrait tout simplement, grâce à des amis bien placés, passer au dessus de la régnante de Bourgogne, elle n'a cessé de tenter de me salir lors de ce procès alors qu'en tant que duchesse de Bourgogne je ne pouvais témoigner.

Elle n'a eu que ce qu'elle méritait, ni plus, ni moins.

Et croyez-moi, aucune vengeance de ma part comme elle pourrait tenter de le faire croire. Vengeance de quoi d'ailleurs? c'est moi qui étais en tort lors de notre différent. Donc je n'avais pas à me venger. Contrairement à elle qui n'a eu de cesse de tenter de me salir durant de nombreux mois un peu partout où elle passait.

Une seule personne m'a écrit au moment du second procès. La Reyne en personne, et j'ai été bien en peine de ne pouvoir accéder à sa demande, moi qui ai le plus grand respect pour elle. Mais il était hors de question que je m'abaisse envers une personne calomnieuse qui m'insultait dans mon dos. Une roturière qui plus est. N'importe qui d'autre que moi lui aurait intenté un procès pour ses paroles calomnieuses, mais j'avais un duché à diriger et bien d'autres choses bien plus importantes à faire. Mon duché était menacé, j'avais une économie à remonter, une guerre à mener et cela était bien plus important que cette personne qui se prend pour le centre du monde.

Attia, je le rappelle était à l'époque connue pour être une pilleuse de château, elle a été graciée depuis. Tant mieux pour elle, graciée aussi pour ce procès d'ailleurs.

Je pense que les dés sont de toutes façons déjà jetés et le verdict de ce procès déjà connu. Néanmoins, puisqu'à aucun moment je n'ai pu m'exprimer, je tenais à le faire ici.

La procureur et la juge de Bourgogne de l'époque n'ont fait que leur devoir, sans plier devant les pressions exercées. La juge a même été magnanime avec une personne qui n'était en Bourgogne que pour persifler et railler. Elle était persona non grata et n'a eu que ce qu'elle méritait.

Votre Honneur, à moins que vous ne soyez vous aussi friand de ses tenues, ce que je comprendrai, vous saurez reconnaître la véracité de mes dires. Vous n'avez qu'à prendre connaissance des minutes des témoignages d'Attia lors du procès. Attia a des amis en Bourgogne, des personnes qui savent très bien écrire, raison pour laquelle la GMF et la Reyne ont pu être mises au courant. Ils leur suffisaient de me contacter, moi, le prévost, ou la capitaine. Durant mes six mois de mandat à aucun moment, mis à part à la fin du second procès quand sa Majesté m'a écrit je n'ai refusé un laisser passer quand une personne s'en portait garante.

Là, Attia pensait simplement que la Bourgogne faisait peut être partie du DR ou que sais-je? ou qu'elle pouvait se promener comme bon lui semblerait n'importe où dans le royaume, voler, piller, avec la certitude d'être protégée.

En Bourgogne cela n'a pas été le cas.

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Gregoire.
- N'allons pas aussi vite en besogne Duchesse. Vos suppositions ne sont que suspicieuses et il n'est pas de mon cru de pondre un verdict bien avant l'écoute de toutes les parties, et surtout, bien avant le réquisitoire de notre Procureur. Je vous prie d'éviter d'entrer dans des croyances infondées, et de croire plutôt en ma minutie d'être aussi juste que possible.

Bref... ce que j'imagine personnellement, c'est un manque de communication entre la Prévôté et la Justice. D'un côté, on autorise quelqu'un à rester jusqu'à une date butoir, mais de l'autre, on lui ordonne de déguerpir à un autre moment. La Cour se pose tout simplement des questions..

Un regard fixe, un hochement de tête, une sucrerie avalée, et une reprise éveillée.

- La Procure est-elle prête à entendre la Juge de prime instance, ou souhaite-t-elle de nouveau poser des questions à Dame Frim ? Ainsi, après ce témoignage, nous pourrons confronter les témoins si nécessaire.
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