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[FdV] Intronisation du nouveau Grand Ecuyer de France

Elisabeth_stilton
Une jeune blonde enceinte de sept mois arriva en tenue de cavalière, non pas tenue de femme mais tenue d'homme, enfin tenue d'homme, on se comprends. Elle avait été prévenue sur le tard de cette cérémonie et n'avait pu se changer qu'aux Grandes Ecuries Royales. Alors pour l'évènement elle portait une tenue simple de belle facture, des braies de velours marron assorties de bottes en cuir noire montante et lacées sur le derrière, lustrées par un palefrenier avant son départ. Une chemise blanche et un pourpoint léger assorti à ses braies.

Non elle n'était pas GO alias Grand Officier, non elle n'était pas chevalier ni femme de chevalier, non elle n'était pas de la Maison du Roy, et non elle n'est pas huissier ni garde royal. Alors que faisait elle là ? Elle était PEF, Premier Écuyer de France, et en tant que tel, elle se devait d'être là pour l'intronisation de son GO.

Quand elle arriva dans la partie réservée à la cérémonie du beau monde était déjà là. Qui devait elle aller voir ? Qui devait elle saluer ? Les personnes qu'elle connaissait ? Celles qu'elle ne connaissait pas ? Elle hésita ... Bon aller elle allait pas rester dans son coin, doucement elle avança vers le groupe présent.


Vos Altesses, Seigneuries.
Le bonjour.

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Doyenne des Dragons - Premier Ecuyer de France - Professeur à l'Inquisition - Intendante à l'atelier des Doigts d'Or
Aimelina
Dans le sillage de son père, la joyeuse petite fleur de lin, infirme mais impétueuse - et d'autant plus combative qu'elle souffrait du regard des autres - faisait cette fois pale figure. Elle avait accepté sans hésiter de venir en Ile de France. Une occasion de voyager avec son frère, une occasion de partager un moment avec son père. Mais "dans son ombre" aurait été plus exact...
Elle se trouvait au milieu d'un foule qui contenait de rares visages connus, vus ou aperçus une fois ou deux, le Languedoc, le sacre... A quatorze ans, Aimelina était encore une enfant qui n'avait pas vu grand chose du monde. Oui, elle ne faisait pas la fière, mais elle marchait le dos bien droit, et baissait rarement les yeux. Farouche comme un chat sauvage, défiant ceux qui oseraient porter trop d'attention à sa difformité. Elle savait qu'il lui faudrait se battre, si elle voulait être considérée comme n'importe qui d'autre, si elle voulait trouver un époux de bonne condition, qui l'accepterait malgré ce si flagrant handicap, cette amélie au bras gauche, cette difformité morbide.

Elle suivait donc son père, ce héraut, et plongea en une révérence malaisée - elle avait beau s’entraîner, lorsque l'on n'a qu'une main valide, on ne peut tenir parfaitement sa robe comme le font les femmes du monde au moment de s'incliner - lorsque son le Chevalier présenta ses hommages au Grand Chambellan ("Tonton Acta", entendait-on parfois au château gévaudanais, quoiqu'Aimelina elle-même n’eût jamais usé de cette appellation) et au Grand Maître des Cérémonies.



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Theodal
Le garde Theodal gardait la salle et regardait tout en même temps la cérémonie...Les monarques savent intronisé leurs fidèles
Clemence.de.lepine
Seule, elle avait fait route vers Vincennes, sereine, tranquille, pensive tout de même. Pouvait-il en être autrement ?

Elle avait revêtu la robe de Jehanne de Cassagnes, parce qu'elle la trouvait appropriée pour l'occasion, souple et légère, aérienne et commode, mais surtout élégante et raffinée. Et puis, n'était-ce pas une attention délicate à l'égard de sa Suzeraine, que de porter l'ouvrage de sa charmante grand-mère ?

Clémence de l'Epine était heureuse : elle n'avait pas à rougir de son père, elle n'avait pas à rougir de sa Reyne. Elle avait des projets pour Nemours et elle commençait à les mener à bien. Le Marquisat avait jusque là vécu sur les ressources que ses terres avaient bien daigné lui donner, l'intendance n'avait pas mal fait son travail, elle l'avait fait correctement mais sans ambition. Il n'y avait pas de problème à cela, Nemours avait été géré avec modestie, mais n'avait jamais été laissé à l'abandon. Le travail de l'intendance n'était pas de faire prospérer, mais de maintenir et gérer, car seul un Seigneur peut avoir l'audace de mener ses terres avec ardeur, passion et démesure. Bientôt, la Marquise, dans son orgueil, n'en doutait pas, Nemours serait riche, plus riche, et prospère. En Bretagne, nous avions déjà parlé d'Icare, téméraire, exalté et insensé jusqu'à en périr...

Descendant de voiture, elle promena son regard azuré alentours et apprécia le tout. Du monde, il y en avait, du beau monde, au milieu de cet espace soigné et naturel. C'était agréable à regarder, on aurait pu facilement se perdre quelques temps dans cette contemplation paisible.

Rejoignant le groupe qui s'était formé autour du Grand Maître des Cérémonies et du Grand Chambellan, il fallut bien qu'elle les salue à son tour, ce qu'elle fit, avec déférence, y joignant un petit compliment sur l'ensemble du décor.

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Bitterly
Après quelques maladies qui l'avaient tenues loin, très loin des bancs mondains et des intérêts politiques du Royaume ou même du Duché. La brune avait eu la surprise, un jour, de voir débarquer en son domaine sa deuxième liège : Alandrisse de Montbazon Navailles. Passée la joie de la voir à nouveau en Touraine, la Vicomtesse de Montoire eut quelques interrogations internes "Pas de BBred ?" ... "L'a-t-elle tué ?" ... Mais les réponses importaient peu, à dire vrai la petite brune aurait même aidé à dépecer un cadavre si cela avait pu aider celle qu'elle considérait comme sa soeur.

Enfin, ce fameux jour, elle venait brillamment de la convaincre de l'accompagner à une cérémonie des plus pompeuses pour l'arrivée d'elle ne savait plus quel grand ponte du Royaume... Après un stress des plus brefs, la "Saigneuse" opta pour une tenue des plus sobres mais tout de même féminine qu'elle avait : une robe bleu clair d'elle ne savait plus quel tissu ornée de quelques fines décorations blanches. Elle se rassura en se disant qu'au pire des cas elle pourrait toujours arguer pour sa mauvaise mine et son peu d'effort vestimentaire, ses récents tracas de santé.

Une fois à Vincennes, Bitterly constata que tout le gratin était bel et bien là. Si elle ne reconnaissait pas tout le monde, ceux qui lui étaient inconnus avaient toute la posture et l’accoutrement de la noble et importante personne. A force de scruter tout le monde d'un oeil peu pétillant, elle allait finir par se sentir étrangère puis quelques peu mal à l'aise... Heureusement la MN la tira de ses observations.


- Euh...

Et elle se laissa entrainer, souriant également à son amie. Toute cette foule occupée à bavasser... Un lapin aurait pu traverser la salle en tutu rose en passant totalement inaperçu. Pourquoi avait-elle donc accepté de venir ? Soupira-t-elle mentalement.

- Hum et maintenant ?...
Ingeburge
Le ciel fut, à nouveau, observé. C'était, en ce jour, la préoccupation première du Grand Maître des Cérémonies de France qui craignait tant pour le déroulé des festivités vincennoises si un contretemps météorologique venait à survenir sous forme d'une averse abondante et gelée que pour son propre bien-être et son confort personnel. Mains résolument enfoncées dans les poches, la duchesse d'Auxerre scrutait les cieux, fronçait les sourcils, jaugeait l'intensité du vent humait l'air ambiant, là où habituellement elle se serait occupée de l'organisation des lieux et de la répartition des petites mains chargées de faire du moment une réussite totale. Certes, cela lui demeurait à l'esprit mais ce n'était pas sa préoccupation première. En parlant de petites mains, une fois que son regard eut quitté le ciel, elle put aviser que Ricco était arrivé et avec lui, d'autres gardes royaux. Elle appréciait beaucoup l'homme alors qu'elle ne le connaissait nullement en dehors des occasions où elle l'avait côtoyé mais c'est au cours de celles-ci qu'elle avait senti son estime pour lui naître et se développer davantage chaque jour. Elle avait pu compter sur lui et c'est donc avec un réel plaisir qu'elle salua son arrivée :
— Le bonjour à vous, garde Ricco. Je prends bonne de votre déploiement, je ne doutais pas de pouvoir compter sur les bons offices du Capitaine Stephandra Du Moutier et ceux de ses hommes. Prions le ciel que tout se déroule sans embûche.
Quelques mots, encore :
— Merci à vous et ne manquez pas de transmettre mes remerciements à vos frères d'armes.

N'ayant rien de plus à ajouter – enfin rien à propos de la sécurité des lieux car elle avait été deux secondes tentée de demander au garde s'il s'y connaissait en phénomènes climatiques et prévisions pluviométriques tant elle avait confiance en son jugement et en ses compétences mais elle se retint, elle n'allait pas commencer à devenir folle maintenant, la journée serait des plus longues – elle libéra Ricco afin qu'il puisse vaquer à ses occupations, prête de son côté à reprendre les siennes, et une en particulier. Mais loisir ne lui fut pas donné car s'annonçait l'apparition de quelqu'un qui serait non seulement hôte de la cérémonie mais aussi responsable – ce qui expliquait pêle-mêle cette arrivée en éclaireur et et ce débarquement en voiture là où les " simples " invités viendraient à pied –, celle du Grand Chambellan de France. C'est avec un sentiment mitigé que la duchesse d'Auxerre accompagna du regard la progression virevoltante et tout en éclat du vicomte du Tournel tant les dernières semaines avaient éprouvé les nerfs de celle-ci. Il y a avait eu toute cette série de heurts qui avait conduit à ce qu'ils s'affrontent pour de bon et ce qu'elle abandonne son caducée, laissant entendre qu'elle quittait ses fonctions au sein de la Maison Royale, confrontation qui avait abouti sur une trêve des plus curieuses, elle plus réservée que jamais et lui, manifestement assombri, répit mis à profit pour travailler ensemble. Pour autant, rien n'était réglé, le caducée de velours noir et à la couronne d'or était toujours en possession d'Actarius, elle-même n'avait pas fait connaître ses intentions quant à l'avenir ce qui l'avait finalement conduite à accepter qu'un Maître des Cérémonies fût recruté et à solliciter un entretien qu'elle espérait décisif, dans quelque sens que ce fût. La prudence présidait donc au comportement d'Ingeburge qui s'apprêtait, alors qu'Actarius parvenait à sa hauteur, à faire montre de cette réserve poussée et ancrée qu'elle servait sans désemparer au Phœnix, elle était prête pour l'escarmouche. Disons-le d'entrée, elle en fut pour ses frais car si elle s'attendait bien à ce qu'il la saluât avec cette amabilité dont il ne se départait quasi jamais et si une attitude chaleureuse était prévisible du fait de ce visage souriant qu'il arborait en ce jour, elle avait été loin d'imaginer qu'il pût sortir du cadre habituel qui était le leur. A la retenue glacée se substitua donc la plus franche surprise en entendant son apparence louée, et ce, non pas qu'elle fût laide comme les sept péchés capitaux, cette qualité – car c'en était une dans la conception que la Prinzessin se faisait d'un hôtel bien tenu en ce que la mocheté encourageait les employés mâles à se concentrer sur leurs tâches – n'était, exception faite de la Flamboyante Maîtresse Equine, que l'apanage de son entourage féminin : les filles, caméristes, servantes, chambrières, etc., au service d'Ingeburge manquaient toute de beauté et étaient notamment choisies pour cette caractéristique; n fait, là où les mauvaises langues auraient pu affirmer que la maîtresse d'Auxerre voulait être la seule à être admirée – et il suffisait de la connaître ne serait-ce que de loin pour savoir que ce n'était absolument pas le cas –, Ingeburge faisait montre d'un côté pratique des plus redoutables. Non, les raisons de cet étonnement étaient tout autres, après tout, leurs rapports étaient détériorés, elle ne se bornait en ce qui la concernait qu'a strict minimum et puis, elle était ce qu'elle était, à savoir une femme qui n'en était plus une depuis qu'elle avait consacré sa vie au Très-Haut et si elle en conservait les attributs, elle ne se considérait plus comme telle et rien dans son comportement ne laissait accroire qu'elle entendait recevoir d'autres hommages que ceux rendus à sa dignité cardinalice. A ce titre donc, peu d'hommes – hormis les fols et les doux rêveurs – se permettaient de la complimenter comme ils l'auraient avec des femmes et pour elle, Actarius était tout sauf égaré et songeur, il était sain d'esprit, terrien, raisonnable. C'est pourquoi elle crut d'abord avoir rêvé, imaginé ce qu'elle avait entendu et elle en aurait été persuadée s'il n'avait pas enchaîné aussi rapidement derrière cette phrase si étrange, si perturbante. Et c'est parce qu'elle eut ainsi la confirmation que son ouïe n'était pas brouillée et son entendement altéré qu'elle demeura figée quelques secondes, ne sachant que répondre à ce qui lui avait été énoncé. Finalement, elle se borna à rester très service service, assurant le minimum, non sans reporter son regard partout sauf vers son interlocuteur :
— Puisque vous êtes ici, Sa Majesté ne devrait pas tarder à faire son apparition; sa censure ou son approbation nous seront donc très vite connues.

Gardant résolument les yeux baissés, elle se tut. Fort heureusement, par une entremise qui ne put que paraître divine et providentielle pour la Prinzessin en proie à des sentiments bien troublés, le salut vint d'une Poupée, d'un jeune débutant, d'une Ame damnée, d'une Violette, d'un biscuit, d'un chevalier au parfum d'Occitanie, d'une mi-Anglaise mi-Bourguignonne et d'une éternelle héritière devenue marquise; que grâces en soit rendues au puissant et magnanime Très-Haut, amen. En effet, coup sur coup, les premiers invités se présentaient et notamment à elle qui avait eu la bonne idée de se placer là où tout le monde devrait passer. Elle s'occupa donc de toutes et tous, ne négligeant personne, ayant un mot pour chacun, se montrant volubile et impliquée là où elle n'avait été que silence et éloignement quelques secondes plus tôt. Le couple des Dauphins de France fut ainsi accueilli :
— Vos Altesses, bienvenue à Vincennes. Je suis ravie de vous revoir en cette délicieuse occasion.
Il y eut un regard appuyé vers Chlodwig dont elle n'avait eu de nouvelles récemment et ce regard insistant n'était pas dénué d'inquiétude, elle craignait toujours ces silences qui entrecoupaient leurs rapports, non pas parce qu'elle s'estimait négligée mais parce qu'elle avait peur que le von Frayner ne se fût encore trouvé en une délicate posture. Les iris opalines se posèrent ensuite sur le jeune Faran de Louvelle qu'elle voyait la première fois. Quelques mots lui furent adressés :
— C'est une grande joie pour moi que de vous rencontrer enfin, Votre Grandeur, et ce d'autant plus que nous partageons tous deux des intérêts communs en Provence. J'ai déjà eu l'occasion de faire la connaissance de votre vassal, le seigneur de Cavaillon, j'espère que possibilité nous sera donnée de nous entretenir à l'avenir.
Tout ce bref discours avait revêtu les accents de la sincérité, la Provence était une blessure au cœur de celle qui avait dû quitter Carpentras, quelques années plus tôt, pour vivre son exil en Bourgogne.

Le couple et son accompagnateur furent invités à s'installer et elle reçut ensuite la vicomtesse d'Arnac-Pompadour :

— Soyez la bienvenue, Votre Seigneurie. J'espère que les festivités seront à votre goût, comme le cadre semble vous réjouir.
Là, elle glissa quelques mots de remerciements et ajouta à voix basse :
— Et n'ayez crainte, nulle annonce pompeuse et déclamée d'une voix de stentor, vous pouvez aller rejoindre votre place près du trône en toute tranquillité.

Ce fut au tour d'une Toulousaine d'être prise en charge, une Toulousaine bien connue d'Ingeburge, et pour cause :
— Le bonjour, baronne Neyco. Je suis ravie que le cadre vous plaise et ce d'autant plus qu'aujourd'hui, vous pourrez en profiter puisque vous n'êtes pas de service.

Après Toulouse, le sud toujours, la croix occitane encore puisque c'était le Languedoc par Languedoc qui venait à elle. Un Languedocien donc, lui aussi prompt à jouer avec ses nerfs, mais dans le cadre de ses fonctions de héraut cette fois, et ce fut quelque peu étonnée qu'elle lui vit cet air emprunté et peu à l'aise là où à Saint-Antoine-le-Petit les propos de Cristòl de Siarr tombaient comme autant de commandements. Elle ne s'étendit guère plus que lui quand elle le salua :
— Votre Grandeur.
N'ayant jamais su comment le prendre dès lors qu'elle l'avait connu dans le sillage redoutable – cela, elle ne le sut que bien plus tard – de Tithieu de Penthièvre. Et puis, en le libérant bien assez tôt, elle espérait aussi qu'il serait heureux de retrouver l'un de ses pays et s'occuper de lui; à juste titre. A la jeune fille tout de bleu qui l'accompagnait en revanche, elle se montra bien plus volubile et elle dit :
— Soyez la bienvenue à Vincennes, ma demoiselle. C'est un plaisir que de vous revoir après vous avoir aperçue dans les jardins du Louvre. J'espère véritablement que vous prendrez autant de plaisir en ce jour que tantôt.

Et après la brune Aimelina, il y eut une jeune blonde, guère plus âgée qu'Aimelina et à celle-là, le salut fut plus familier en ce qu'Ingeburge la connaissait déjà mieux :
— Il n'est point besoin de vous souhaiter la bienvenue à Vincennes, dame Elisabeth, je sais bien que nous sommes ici en votre domaine. Néanmoins, acceptez mes bons vœux pour les festivités à venir qui mêleront pour vous plaisir et ouvrage.

Enfin, une blonde, encore, vue pour la dernière fois à Paris, en la chapelle Saint-Antoine-le-Petit , lors d'un bref entretien durant lequel, humiliant hasard, cuisant souvenir, Cristòl était intervenu, fidèle à lui-même quand il était paré de son tabard fleurdelysé :
— Le bonjour et la bienvenue, Votre Magnificence. Je suis, croyez le bien, heureuse de vous voir à nouveau.

Oui, gérer des mondanités, la duchesse d'Auxerre, ça elle savait faire – gérer les compliments du vicomte du Tournel, par contre, carrément moins – et elle s'y plongea à fond, sans retenue, sentant en s'immergeant dans ses devoirs d'officier royal qu'elle s'éloignait de la rive traîtresse et qu'ainsi au large, elle pourrait reprendre pied. Rassérénée mais tout de même intriguée, elle osa enfin regarder Actarius.
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Grand Master of Ceremonies of France , oh yeaaaaaaaaaaaaaaaaaah
Back dans les bacs, wesh!
Lop_guilhem
C'était donc comme vassal pour ses terres de la seigneurie de Marmorières que Lop-Guilhem apparaissait aux côtés de Cristol de Siarr.

Cette cérémonie d'intronisation était une aubaine de se faire connaître des gens de bonne compagnie. Il était venu avec sa sœur Aimelina, qu'il aimait beaucoup, mais n'avait guère eut le temps de voir depuis longtemps, pris par la gestion de sa terre et à courir quelques festivités pour tenter de se faire un renom de jouteur.

Il avait apprécié ce voyage avec elle où ils purent échanger tant de choses sur leur vie respective depuis leur dernière rencontre.

Comme elle, il pénétrait dans un monde à la fois familier, par ses rituels, et inconnu, par ses gens qu'il ne connaissait que peu ou prou.

Alors, ils suivait docilement son suzerain, l'imitant en tout : donnant le bonjour à ceux à qui Cristol disait bonjour, etc.
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Neyco
Un papillon, voila c'était décider Ingebruge, dicte la duchesse d'Auxerre, Phylogène, son Éminence et bien d'autre, serai son papillon mental.
Bon jamais elle ne lui dirai en face bien trop de respect pour cette femme de grande envergure, mais vu sa manière de bouger, seul un papillon aurai d'audace de l'imiter.

A chacun un mot poli, à chacun satisfait de la réponse, comme une fleur butiné avec délicatesse.

Souriante toujours.


Je dois vous avouer que le travail effectuer est bien beau.


Sur un rire léger de son rire enfantin.


Oui c'est sur pour une fois je ne serai à faire annonce ou autre, une simple invité. Cela me change nom d'un biscuit. Je vous laisse à vos occupations, vous devez être fort occuper.

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Un Rp en retard ou autre? Un mp et zou.
Fin de la période semi tama.
[img*]http://i68.servimg.com/u/f68/12/68/83/20/newban12.jpg[/img]
Nith
[Sur les routes du nord

L'invitation lui était parvenue alors qu'il venait à peine de débarquer à Calais, après une escapade maritime assez mouvementée... En effet, le Perplexe revenait à peine de son séjour anglois, défiant les flots et les brigands, pour la Licorne. Mais, visiblement, ces faits et gestes n'étaient pas aussi discrets et secrets qu'il l'aurait espéré... Des navires en armes autour du port de Calais, des rumeurs de rassemblement de brigands aux alentours de la ville artésienne, tout cela n'augurait rien de bon. Et pourtant, voici qu'un messager portant le tabard au lys lui présenta une missive. Rien de bien neuf, il fallait le dire, mais c'était une étape indispensable: le nouveau Grand Escuyer de France devait prendre officiellement sa Charge de Grand Officier, après l'accord et l'intronisation par Sa Majesté, et s'en suivrait bien sûr l'hommage lige des différents Ordre Royaux de Chevalerie. Cela faisait bien longtemps qu'il n'avait pas assisté à des événements mondains, rien depuis le sacre de la Reyne, il y a de cela de nombreux mois. Non, il n'aimait pas la foule, le faste et la vie de palais, c'est le moins que l'on pouvait dire, alors qu'il s'apprêtait à pénétrer dans une auberge miteuse sur le port, attendant les renforts. C'est qu'il ne voyageait pas léger, le blond normand...

Il fallait maintenant pense au préparatifs, car il ne pouvait, malheureusement, pas arriver à pareil cérémonie en armure, chemises puant la sueur et la poussière de la route, bottes crasseuse... Quoique le concept aurait pu être intéressant, le baroudeur à la cour de la Reyne, un crapaud au milieu des paons... Mais non, pas cette fois-ci. Pas pour Guillaume, même s'il était certain que ce dernier aurait apprécié l'humour décalé de ce costume. Au total, il fallait donc pour lui faire un tour en Normandie, histoire de repasser par ses domaines et récupérer quelques vêtements de qualité, ainsi que ces différents insignes. Rapidement, il adressa une missive à son intendant de toujours, le bien serviable Riton, afin qu'il commence déjà à emballer ses affaires, et à préparer la Tour Saint Michel pour accueillir à nouveau du monde. C'est que cette tour, propriété de l'Ordre depuis quelques années déjà, avait été quelque peu laissé à l'abandon, les membres de la Licorne se concentrant plus préférentiellement en leur forteresse normande... Mais c'était une occasion pour pouvoir la réinvestir. Bien, il fallait donc partir...


[Perdu dans le bois de Boulog... euh... Vincennes...]

Un carrosse s'arrêta enfin sur le parvis du château de Vincennes, après quelques pérégrinations dans les bois... Le Perplexe n'avait jamais été connu pour son sens de l'orientation, et visiblement, son cocher était du même acabit. Néanmoins, après une folle chevauchée, tout en se répétant mentalement: "tu vas être en retard, tu vas être en retard, tu vas être en retard...", le Perplexe parvint enfin à destination. La porte de son véhicule s'ouvrit et il fit bien attention à ne pas se prendre les pieds dans la marche. Déjà, arrivé parmi les derniers n'était pas la meilleure option pour passer inaperçu, alors trébucher devant le gratin du Royaume aurait été des plus malvenus... Il s'immobilisa quelques instants après être descendu, histoire de remettre un peu d'ordre dans sa parure, qui se voulait simple, mais de bon goût: une chemise de soie d'une blancheur immaculée était recouverte par le tabard d'azur frappé de la Licorne; des braies aussi d'un azur profond rentraient dans ses bottes marrons, cirées de frais, sans même une trace de crottin dessus; les épaules du Normand accueillaient le mantel de son ordre, argent et azur. Ainsi vêtu, il aurait très bien pu passer pour n'importe quel membre de son Ordre, ni plus, ni moins, si ce n'était les quelques détails (qui tuent) qui font la différence: l'épée à sa ceinture prouvait son intronisation en tant qu'escuyer. L'écu que son aide de camp portait à ses côtés avait une forme bien particulière, annonçant clairement son rang de Chevalier de plein droit. Le collier à son cou portait une Licorne, non d'argent, mais d'or, le différenciant des autres Chevaliers, car bien peu avait eu la chance, mais surtout la charge, de Grand Maistre de l'Ordre. Et l'homme qui allait être en ce jour intronisé avait lui aussi exercé cette fonction... Quelques autres insignes étaient visibles: le Heaume, autre symbole de la tête de la Licorne, reposait dans les mains d'un aide de camp; la Pomme d'Or, symbole de son investissement pour la Normandie, il y a bien longtemps de cela; et le Lys de Saphir, marque de reconnaissance et de mérite royal.

Avec tout ça, on pourrait croire que le désormais vieillissant normand allait courber l'échine. Mais il n'en était rien: toujours en forme, il se tenait droit, seule sa canne trahissait les ravages du temps, et la fatalité du handicap qui arrivait avec l'âge. Il s'avança vers l'huissier le plus proche, sur le pas de la porte principale, prit un air digne et détaché, soudain balayé par une pensée incongrue qui oblitéra toute autre pensée, et qu'il ne put s'empêcher d'énoncer à voix haute...


- Euh... Par où dois-je me rendre?

Oui, une entrée en matière des plus... comment dire... surprenante... Bon courage à l'huissier!
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Dandolo
Invitation courtoise à défaut de convocation péremptoire. Néanmoins il y est question d'hommage à effectuer après l'intronisation du Chevalier Guillaume donc présence obligatoire induite.. Gascon qui se demande s'il n'y a pas une date de validité pour ceci alors que son précédent hommage à la Reyne ne lui semble pas si loin que cela.

Jour choisi qui correspond également à la Saint Arnvald, un des Saints Patrons de la Chevalerie... "Être exigeant est une règle de base. Être intègre est un principe. Veiller à faire régner la justice et la vérité est mon but." Mais également des journalistes et des... justiciables. Si l'autre Grand Maitre qui le précède de peu est dit "Perplexe", notre Gascon qui arrive avec son épouse est donc quant à lui des plus dubitatifs, se demandant si le choix de la date est raisonnée au non.

Regard vers Stephandra qui a délaissé son rôle majeur de Capitaine de la Garde Royale pour n'endosser que celui de compagne du Grand Maitre. Fin sourire à son adresse et profite du restant de leur intimité pendant qu'ils en terminent avec le trajet entre Paris et Vincennes pour lui dérober un baiser.

En sus du caractère plaisant de sa compagnie, avantage de l'affaire de l'avoir près de lui : elle est aussi Maitres des Ecuries Royales et connait la route! Donc, celle-ci se déroule sans hésitation et la distance couverte prestement.

Et autre avantage, elle connait le service d'ordre! Le Chevalier aussi... Plus ou moins... Là, le test au regard de l'échantillon donné dit aux deux-tiers. Dandolo s'approche. Ne captant guère présence évidente d'huissiers chargés de l'accueil, son côté militaire le fait naturellement saluer et se présenter aux plantons. Salue les trois rassemblés donc.


Messire Kevin... Messire Ricco... Messire... Bien le bonjour.

Pas besoin d'en rajouter pour le troisième, son épouse à ses côtés doit bien trahir son identité.

Hum... Si vous pouviez me renseigner... C'est par où?

Question à l'identique ou presque que son prédécesseur... Comme quoi, il y a parfois une certaine convergence entre Grands Maitres.
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Saint Sépulcre.
Kevin60330
Les installations ayant été vérifié et tout semblait donc ok, les différents gardes royaux se regroupèrent. C'est le moment choisi par Dandolo et Stephandra pour arriver et venir les voir. Des premiers invités étaient déjà arrivés mais personne semblaient les avoir remarqué et enfin quelqu'un le fît mais quoi que de plus normal que leur capitaine et son époux.

Kevin salua alors Dandolo et Stephandra puis leur indiqua l'endroit puisque personne semblait pouvoir le faire.

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Stephandra
Vincennes, oui mais pas pour le travail, pour l'intronisation de son GEF et d'autres choses tout aussi importantes, invitation reçue par son tendre époux, choix à faire, rapidement effectué...Ne lui a t elle pas promis il y a plusieurs mois déjà "où qu'il aille elle serait?". Bien entendu il va dans des lieux où elle n'a pas le droit d'être et inversement, pourtant dès qu'elle le peut, elle se fait pot de confiture et le suit comme son ombre.

Le voyage se fait calme et fort agréable, seuls chose relativement rare, l'amante profite pleinement de cette intimité avant d'être jetée dans le beau monde.Arrivée se faisant sans souci, l'endroit n'a plus de secret pour elle, regard balayant les lieux, sourires à droite à gauche à ces hommes en faction reconnaissant Coxy, Théo, Jeremi, Ricco et Kevin à première vue du moins, chacun à sa place pas de souci pour le moment, elle souffle sur sa mèche, même si elle n'est point là en tant que capitaine de la garde , la jeune femme ne peut s'empêcher de vérifier l'état des choses.

Inclinaison de buste en guise de salut accompagné d'un large sourire


Bonjorn Kevin, Ricco et Jérémi... Ouvrez l'oeil et le bon! Dit elle sur un air taquin, ayant pleine confiance aux membres de son office. Stéph sourit à la question de son époux et d'un frôlement de main lui indique le chemin à prendre.

Vol de bisou qu'elle reprend à son tour avant d'être entourés de tous les présent et de ne plus oser le faire. Stéphandra avance d'un pas en souriant, voilà première cérémonie à laquelle elle va assister en tant qu'épouse de Grand Maitre et Chevalier, profonde inspiration , elle n'a pas trop l'habitude de ce genre de choses. Elle voit Eli, Neyco et autres de sa connaissance non loin de là, qu'elle salue d'une petite inclinaison de tête.



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--Messager_vanille
Il avait été envoyé à Vincennes, depuis Dijon, avec deux lettres : l'une privée, l'autre publique. L'une par plaisir, l'autre, par devoir : mais cela, il l'ignorait, la prudente Armoria n'employant que des illettrés pour porter ses messages.

En tout cas, il avait un fessier à damner une sainte. Comme tout le personnel armorien, en somme, rien que de très logique.

Donc, dès que possible, il s'approcherait de Guillheaume, et lui remettrait la première lettre :


Citation:


Bien cher Guillheaume,

La présente afin que de vous féliciter directement, même si je sais que Marie-Alice vous avait transmis mon précédent message - ainsi que mes regrets.

J'en profite, du reste, pour vous parler un peu de Bérénice, votre fille : elle se trouve en Bourgogne, et du reste en défaut de laissez-passer, mais je me suis évidemment portée garante pour elle, l'en ayant avertie par lettre. Bon sang ne saurait mentir, aussi ne suis-je en rien inquiète de là où j'ai mis ma confiance.

Etant de faction plus souvent qu'à mon tour sur les remparts de Dijon, vous ne me verrez point aux cérémonies parisiennes - et alentouriennes - mais tâchez de songer que par la pensée, je soulève votre heaume pour vous bailler un amical baiser sur la joue.

Amicalement, donc, et au risque de me répéter,
Armoria
Elisabeth_stilton
Le flot des gens ne tarissait pas, elle n'en connaissait aucun de manière suffisamment intime pour discuter avec. L'avantage de la cérémonie était qu'elle pourrait mettre un nom sur un visage de temps à autre ou tout simplement voir de nouvelles personnes. Enfin avec Son éminente altesse phylogénique c'était dur vu qu'elles se connaissaient déjà.

J'avoue que j'ai été surprise de voir autant d'activité à Vincennes alors qu'à l'accoutumée nous sommes relativement au calme si on ôte les cris des animaux. En même temps l’intronisation du GEF à Vincennes, ça parait tellement logique.

Elle salua de la tête sa tante, le capitaine de la Garde Royale, avant de retourner au Grand Maître des Cérémonies.

En tout cas bravo pour l'organisation de l'évènement.

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Doyenne des Dragons - Premier Ecuyer de France - Professeur à l'Inquisition - Intendante à l'atelier des Doigts d'Or
Elianor_de_vergy
Vos Altesses, bienvenue à Vincennes. Je suis ravie de vous revoir en cette délicieuse occasion.

Une lueur d'amusement passa dans les yeux verts de la jeune quintefeuille. Non qu'elle ne fût heureuse de se trouver en compagnie de la GMCF. Mais l'entendre qualifier leur excursion quasi campagnarde de "délicieuse" était pour le moins piquant lorsqu'on savait que l'une et l'autre, encore que pour des raisons différentes, s'étaient montré passablement réticentes à l'idée de cette cérémonie en plein air.

Puis, tandis qu'Ingeburge accueillait son jeune frère et abordait le sujet des leurs connaissances provençales communes, elle fit un petit pas de côté, saluant gracieusement ceux qui les rejoignaient au fur et à mesure de leur arrivée. Cérémonie en comité plus réduit qu'à l'ordinaire, ce qui n'était pas pour déplaire à la Dauphine qui ne goûtait que modérément la foule. Et puis, à défaut d'amis parmi les invités, elle comptait au moins quelques connaissances, plus ou moins proches. Le nouveau Grand Ecuyer de France, qui lui avait adressé une bien courtoise missive après ses noces. Son confrère de Saint Antoine, Lengadoc. Derrière celui-ci, elle aperçut une jeune fille dont le doux visage lui inspira une immédiate sympathie, et à laquelle elle adressa du coup un sourire bien plus franc qu'elle n'avait accoutumé en de telles circonstances. Sourire qu'elle conserva en voyant arriver la marquise de Nemours. A croire que la solitaire quintefeuille se réjouissait de rencontrer des jeunes gens d'à peu près son âge.


Damoiselle, votre Magnificence.... C'est un plaisir de vous rencontrer.
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