Brygh_ailean

Quelques heures plus tard, l'encre avait coulé... d'autant plus qu'il pleuvait. Le brouillard s'était même levé, masquant certains visages. Qu'importe. La grande avait fini son propre bilan. Ne lui manquait plus qu'à l'accrocher.
Citation:
Bilan de fin de semaine de l'université.
Ne vous étonnez pas si un bilan du rectorat apparaît ici. Il a été réclamé depuis fort fort longtemps, mais jamais fourni. Alors voici.
Je commencerais ce bilan par une petite comptine d'autrefois qui résume bien le comportement de mon prédécesseur à mon égard depuis trois jours :
« Fais pas ci fais pas ça, À dada prout prout cadet, À cheval sur mon bidet
Mets pas tes doigts dans le nez, Tu suces encore ton pouce, Qu'est-ce que t'as renversé
Ferme les yeux ouvre la bouche, Mange pas tes ongles vilain, Va te laver les mains
Ne traverse pas la rue, Sinon panpan tutu. »
Après ce moment qui, j'espère, vous aura détendu, un peu d'arithmétique, oserai-je même parler de la science fort moderne de la statistique, dont je déplore qu'elle ne soit pas dans les matières enseignées.
Le collège des professeurs du Périgord-Angoumois comptait ce dimanche matin quelques 125 noms. Après vérification, il est apparu qu'une bonne vingtaine de ses noms appartenaient à des personnes décédées, une autre bonne vingtaine désignant des ressortissants d'autres comtés. Après recherche, il est apparu qu'aucun décret ne les autorisait à enseigner dans le Périgord en vertu de l'article :
Article 1.2.2. Le statut de citoyen du Périgord Angoumois ouvre au droit à voter et à se présenter à une élection locale ou comtale, au droit à postuler aux emplois de fonctionnaires proposés par le comté et d'enseigner en Périgord-Angoumois.
La liste des professeurs a donc été réduite à 80 noms pour être complétée ensuite et atteindre ce matin, 90 noms.
Une rapide information auprès des questeurs des différentes communes fait apparaître qu'il existe plus de 150 érudits en Périgord Angoumois, répartis de manière très équilibrée entre les cinq villes. La liste des professeurs assurant régulièrement des cours (de l'ordre de 1 par mois) est cependant limitée à une vingtaine, les villes de Sarlat et Bergerac étant sur-représentées. Loin de fustiger cette vingtaine là et les érudits de ces deux villes, il m'appartient de comprendre ce qui retient les autres de postuler.
Plusieurs pistes ont déjà été lancées notamment celui de la rigidité des horaires. Un autre semble les conditions requises pour accéder aux emplois du temps. A ce titre, sur proposition de maire de Périgueux, j'invite toutes les communes à nommer un conseiller académique, chargé d'expliquer aux jeunes érudits les rouages de notre système. Je suis à leur disposition pour leur expliquer également.
C'est donc ainsi 5 nouveaux professeurs voie de l'armée, 5 nouveaux professeurs voie de l'état et deux professeurs de médecine qui ont rejoint notre université depuis hier.
J'espère que cet élan se poursuivra.
Bilan de l'Académie des Institutions.
Autre volet de notre éducation, l'académie des institutions vient de rouvrir. J'ai enfin reçu les clés de la métallerie vendredi et peut désormais attibruer des salles aux enseignants et des cartes d'accès à la bibliothèque aux étudiants.
A déplorer une tornade qui a visiblement dévasté l'aile ouest de l'académie, emoportant avec elle tous les documents sur le droit de notre regretté mestre Roland Deschain. J'ai donc missionné mestre Tetedefer pour superviser la réfection de cette aile et tous les juristes du Périgord recevront prochainement une invitation à venir participer aux travaux.
J'ai également confié à la damoiselle Gadzelle, qui s'est illustré par des travaux de grande valeur lorsqu'elle était députée, à la chaire des sciences rurales.
D'autres travaux sont en cours pour permettre d'établir d'avantage de passerelle entre l'académie, le chateau et l'université.
A la semaine prochaine.
Ne vous étonnez pas si un bilan du rectorat apparaît ici. Il a été réclamé depuis fort fort longtemps, mais jamais fourni. Alors voici.
Je commencerais ce bilan par une petite comptine d'autrefois qui résume bien le comportement de mon prédécesseur à mon égard depuis trois jours :
« Fais pas ci fais pas ça, À dada prout prout cadet, À cheval sur mon bidet
Mets pas tes doigts dans le nez, Tu suces encore ton pouce, Qu'est-ce que t'as renversé
Ferme les yeux ouvre la bouche, Mange pas tes ongles vilain, Va te laver les mains
Ne traverse pas la rue, Sinon panpan tutu. »
Après ce moment qui, j'espère, vous aura détendu, un peu d'arithmétique, oserai-je même parler de la science fort moderne de la statistique, dont je déplore qu'elle ne soit pas dans les matières enseignées.
Le collège des professeurs du Périgord-Angoumois comptait ce dimanche matin quelques 125 noms. Après vérification, il est apparu qu'une bonne vingtaine de ses noms appartenaient à des personnes décédées, une autre bonne vingtaine désignant des ressortissants d'autres comtés. Après recherche, il est apparu qu'aucun décret ne les autorisait à enseigner dans le Périgord en vertu de l'article :
Article 1.2.2. Le statut de citoyen du Périgord Angoumois ouvre au droit à voter et à se présenter à une élection locale ou comtale, au droit à postuler aux emplois de fonctionnaires proposés par le comté et d'enseigner en Périgord-Angoumois.
La liste des professeurs a donc été réduite à 80 noms pour être complétée ensuite et atteindre ce matin, 90 noms.
Une rapide information auprès des questeurs des différentes communes fait apparaître qu'il existe plus de 150 érudits en Périgord Angoumois, répartis de manière très équilibrée entre les cinq villes. La liste des professeurs assurant régulièrement des cours (de l'ordre de 1 par mois) est cependant limitée à une vingtaine, les villes de Sarlat et Bergerac étant sur-représentées. Loin de fustiger cette vingtaine là et les érudits de ces deux villes, il m'appartient de comprendre ce qui retient les autres de postuler.
Plusieurs pistes ont déjà été lancées notamment celui de la rigidité des horaires. Un autre semble les conditions requises pour accéder aux emplois du temps. A ce titre, sur proposition de maire de Périgueux, j'invite toutes les communes à nommer un conseiller académique, chargé d'expliquer aux jeunes érudits les rouages de notre système. Je suis à leur disposition pour leur expliquer également.
C'est donc ainsi 5 nouveaux professeurs voie de l'armée, 5 nouveaux professeurs voie de l'état et deux professeurs de médecine qui ont rejoint notre université depuis hier.
J'espère que cet élan se poursuivra.
Bilan de l'Académie des Institutions.
Autre volet de notre éducation, l'académie des institutions vient de rouvrir. J'ai enfin reçu les clés de la métallerie vendredi et peut désormais attibruer des salles aux enseignants et des cartes d'accès à la bibliothèque aux étudiants.
A déplorer une tornade qui a visiblement dévasté l'aile ouest de l'académie, emoportant avec elle tous les documents sur le droit de notre regretté mestre Roland Deschain. J'ai donc missionné mestre Tetedefer pour superviser la réfection de cette aile et tous les juristes du Périgord recevront prochainement une invitation à venir participer aux travaux.
J'ai également confié à la damoiselle Gadzelle, qui s'est illustré par des travaux de grande valeur lorsqu'elle était députée, à la chaire des sciences rurales.
D'autres travaux sont en cours pour permettre d'établir d'avantage de passerelle entre l'académie, le chateau et l'université.
A la semaine prochaine.
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