Iloa
[2 Juillet, l'instant avant le départ]
Houppelandes, bustiers les plus sexy, lingerie fine venue de Paris, chemise, braies, Iloa avait tout mis dans sa malle. Elle n'avait pas oublier d'ajouter quelques paires de chausses, des rubans pour nouer à sa guise ses cheveux ainsi que son eau de jasmin. La rouquine du s'assoir sur la malle pour parvenir à la fermer, décidément les femmes ont un don pour ne pas voyager léger! Elle la tira de toute ses forces mais elle n'eut d'autre choix que de faire appel à l'un de ses voisins pour qu'il ne l'aide à monter ses effets personnels dans la calèche.
Triomphe était dans le champs en train de galoper et la rouquine le tira à contre coeur de ses amusements afin de l'atteler elle même. Bien sur, elle aurait largement pu s'offrir les services de quelques domestiques mais la pétillante avait le plus grand mal à supporter que l'on exploite une autre personne pour faire ce qu'elle même pouvait aisément faire seule. Bien qu'en réalité, une cuisinière n'aurait pas été de trop, les dons culinaires de la cadette étant inexistant. Son coeur battait la chamade, prêt à rompre tant l'angoisse était présent en la jeune fille. Fini de rigoler, les choses devenaient sérieuses pour elle, il ne s'agissait plus d'une simple amourette, d'un jeu de séduction... c'était très concret pour elle. La jeune femme désirait plus que tout partager sa vie avec Musaraigne, son beau brun fugace. Elle désirait voyager avec lui, se poser de temps à autre, totalement faite à l'idée que la politique pouvait attendre quelques années. Après tout elle était jeune, avait la vie devant elle, rien ne pressait pour sa carrière. Alors que Musa, lui, risquait de lui échapper à chaque instant.
Le tout puissant jouait avec la jeune fille à un jeu bien cruel... Donner puis reprendre, cela avait toujours été ainsi, à commencé par Ectelion, puis Arthus, alors non, elle ne se laisserait plus faire! Elle avait décidé de mettre un grand coup de savate dans ce qu'on appel "le destin" et de prendre la route de Blois. Elle priait à user les oreilles de Dieu pour que celui qui avait su percer la carapace pourtant solide de la belle la rejoigne. Son étalon fermement arnaché à la carriole, Iloa monta et prit les rennes. Elle passa chercher Fleure chez Garrus, puis toutes deux prirent le chemin de la ville qu'Iloa noublierait jamais. Néanmoins, elles durent faire un petit détour par la demeure familiale afin de prévenir Euphémie, gouvernante et maman de coeur de la flamboyante, qu'elle serait absente ces prochains jours, qu'elle ne savait pas quand elle rentrerait et qu'il était donc non nécessaire de lui préparer le repas. Iloa sourit à sa tendre Phémie puis enfin, elle dévala les routes caillouteuses menant à Blois.
[Sur la route]
La route était bien accidentée, les cailloux crissaient sous les roues de la calèche, son cheval glissant de temps à autre. Les deux amies parlaient, de tout, de rien... enfin surtout de tout. Tout? Musaraigne, Garrus, étaient le tout respectif. Iloa expliquait à son amie ce qu'elle éprouvait, le drole de sentiment qui était né en elle, d'abord attirance physique devenue peu à peu amour. Elle expliquait qu'elle avait l'impression qu'une partie de son coeur lui avait été arraché quand elle était loin de lui, mais que dès qu'il était à ses cotés, le bonheur était entier et inébranlable. Le chemin se passa rapidement, la nuit tombée sur les deux jeunes femmes. Iloa priait pour ne pas tomber sur des brigands et se faisait violence pour ne pas trembler comme une feuille. Pas qu'elle avait peur de trépasser, mais elle ne voulait pas être en retard à son rendez vous avec l'élu de son coeur. Comme quoi, ca rend drôlement con l'amour parfois. La jeune rouquine scrutait les horizons, plissant les yeux, sa vue dérangée par la pénombre ambiante. Heureusement, elles n'avaient croisées personnes et au coeur de la nuit, elles arrivèrent à Montargis.
Iloa aurait voulu continuer, ne pas s'arreter, mais son étalon protestait. Il était mort de fatigue et il meritait bien une pause. Fleure, elle, dormait comme un bébé dans la calèche. La cadette se résigna, prépara une couche, trop préoccuper pour avoir le coeur de partir à la recherche d'une auberge prète à les accueillir. Elle sortie des couvertures, les installa de facon à faire une couche confortable au fond du carrosse et s'y allongea, partant dans ses rêves, ou plutot cauchemars.
[L'inconscient est parfois bien cruel!]
Elle était à Blois, exténuée, cernée, affreuse, mais à Blois. Fleure n'avait pas eu le temps de dire ouf que la pétillante avait sauté de la charrette pour demander au service des douanes si Musaraigne avait montré le bout de son nez, courant à n'en plus pouvoir. Elle était dans un drole d'état la rouquine, je vous le dis, entre joie et terreur, éclatant de rire et pleurant à la fois. Non décidément, elle avait du mal à résister à la pression amoureuse, trop impatiente de savoir si elle avait eut raison d'y croire si fort, d'esperer, de se laisser aller à aimer. La porte des douanes fut ouverte avec fracas, et sans prendre le temps de s'en excusée, le souffle court, les mains sur les hanches et le corps légerment courbé vers le bas pour reprendre sa respiration, elle demanda entre deux bouffée d'air:
Musaraigne... est'il.... là?
Elle n'avait rien pu dire d'autre, les douaniers la regardant comme s'il venait de voir la mort. Ses esprits reprit, tout du moins le peu qu'elle pouvait reprendre, elle soupira et leur répondit que c'était urgent, qu'une vie en dépendait, sa vie. Bon d'accord elle exagerait un peu, usait son don pour le mélodrame pour avoir ses informations, mais l'amour vaut bien quelques mensonges non? Les hommes épluchèrent les registres et firent un signe négatif de la tête. Le monde s'écroula autour de la belle, celle ci ne montrant pourtant pas son trouble. Elle remercia les douaniers avec un sourire sincère, quelque peu pincé, mais les hommes avaient surement prit ceci pour de la fatigue. Elle rejoignit les tavernes, riant, s'amusant, et faisant la pitre comme à son habitude. Personne ne percevait se tristesse, et pourtant... Pourtant ses rires extérieurs étaient autant de pleurs intérieurs, ses paroles légères autant de paroles violentes en elle. Iloa avait un don exceptionnel pour cacher ses émotions, mais quand l'émotion est trop forte... La jeune fille prit le chemin de sa chambre et craqua, à l'abris des regards indiscrèts. Ainsi donc il avait rejoint Ryxende, elle aurait du s'y attendre, mais son espoir était le plus fort. Une nouvelle fois, la rousse avait le coeur brisé.
[Le réveil, soulagement]
Les larmes avaient coulés sur ses joues brulantes, la couverture mouillée par les pleurs. Son coeur était serré, la jeune fille se sentait bizarre. Mais tout ca n'avait été qu'un cauchemar, un horrible cauchemar. Elle n'était qu'à Montargis, encore loin de Blois. Musaraigne était surement lui aussi en train de la rejoindre, un rêve n'est qu'un rêve, aussi affreux fut il. Prenant une grande inspiration, elle se dirigea au marché, laissant Fleure dormir encore un peu, acheta des fruits, du pain, du fromage et de quoi boire, puis les bras bien chargés, elle retrouva son amie reveillée. Toutes deux petit déjeunèrent puis reprirent la route, Iloa n'y tenant plus. Sur le chemin, elle avait ressenti ce besoin irrépressible de lui ecrire, ses doutes, ses peurs, ses envies. Elle se saisit donc d'un parchemin et d'une plume bien usée et se mis à écrire malgré les secousses.
Houppelandes, bustiers les plus sexy, lingerie fine venue de Paris, chemise, braies, Iloa avait tout mis dans sa malle. Elle n'avait pas oublier d'ajouter quelques paires de chausses, des rubans pour nouer à sa guise ses cheveux ainsi que son eau de jasmin. La rouquine du s'assoir sur la malle pour parvenir à la fermer, décidément les femmes ont un don pour ne pas voyager léger! Elle la tira de toute ses forces mais elle n'eut d'autre choix que de faire appel à l'un de ses voisins pour qu'il ne l'aide à monter ses effets personnels dans la calèche.
Triomphe était dans le champs en train de galoper et la rouquine le tira à contre coeur de ses amusements afin de l'atteler elle même. Bien sur, elle aurait largement pu s'offrir les services de quelques domestiques mais la pétillante avait le plus grand mal à supporter que l'on exploite une autre personne pour faire ce qu'elle même pouvait aisément faire seule. Bien qu'en réalité, une cuisinière n'aurait pas été de trop, les dons culinaires de la cadette étant inexistant. Son coeur battait la chamade, prêt à rompre tant l'angoisse était présent en la jeune fille. Fini de rigoler, les choses devenaient sérieuses pour elle, il ne s'agissait plus d'une simple amourette, d'un jeu de séduction... c'était très concret pour elle. La jeune femme désirait plus que tout partager sa vie avec Musaraigne, son beau brun fugace. Elle désirait voyager avec lui, se poser de temps à autre, totalement faite à l'idée que la politique pouvait attendre quelques années. Après tout elle était jeune, avait la vie devant elle, rien ne pressait pour sa carrière. Alors que Musa, lui, risquait de lui échapper à chaque instant.
Le tout puissant jouait avec la jeune fille à un jeu bien cruel... Donner puis reprendre, cela avait toujours été ainsi, à commencé par Ectelion, puis Arthus, alors non, elle ne se laisserait plus faire! Elle avait décidé de mettre un grand coup de savate dans ce qu'on appel "le destin" et de prendre la route de Blois. Elle priait à user les oreilles de Dieu pour que celui qui avait su percer la carapace pourtant solide de la belle la rejoigne. Son étalon fermement arnaché à la carriole, Iloa monta et prit les rennes. Elle passa chercher Fleure chez Garrus, puis toutes deux prirent le chemin de la ville qu'Iloa noublierait jamais. Néanmoins, elles durent faire un petit détour par la demeure familiale afin de prévenir Euphémie, gouvernante et maman de coeur de la flamboyante, qu'elle serait absente ces prochains jours, qu'elle ne savait pas quand elle rentrerait et qu'il était donc non nécessaire de lui préparer le repas. Iloa sourit à sa tendre Phémie puis enfin, elle dévala les routes caillouteuses menant à Blois.
[Sur la route]
La route était bien accidentée, les cailloux crissaient sous les roues de la calèche, son cheval glissant de temps à autre. Les deux amies parlaient, de tout, de rien... enfin surtout de tout. Tout? Musaraigne, Garrus, étaient le tout respectif. Iloa expliquait à son amie ce qu'elle éprouvait, le drole de sentiment qui était né en elle, d'abord attirance physique devenue peu à peu amour. Elle expliquait qu'elle avait l'impression qu'une partie de son coeur lui avait été arraché quand elle était loin de lui, mais que dès qu'il était à ses cotés, le bonheur était entier et inébranlable. Le chemin se passa rapidement, la nuit tombée sur les deux jeunes femmes. Iloa priait pour ne pas tomber sur des brigands et se faisait violence pour ne pas trembler comme une feuille. Pas qu'elle avait peur de trépasser, mais elle ne voulait pas être en retard à son rendez vous avec l'élu de son coeur. Comme quoi, ca rend drôlement con l'amour parfois. La jeune rouquine scrutait les horizons, plissant les yeux, sa vue dérangée par la pénombre ambiante. Heureusement, elles n'avaient croisées personnes et au coeur de la nuit, elles arrivèrent à Montargis.
Iloa aurait voulu continuer, ne pas s'arreter, mais son étalon protestait. Il était mort de fatigue et il meritait bien une pause. Fleure, elle, dormait comme un bébé dans la calèche. La cadette se résigna, prépara une couche, trop préoccuper pour avoir le coeur de partir à la recherche d'une auberge prète à les accueillir. Elle sortie des couvertures, les installa de facon à faire une couche confortable au fond du carrosse et s'y allongea, partant dans ses rêves, ou plutot cauchemars.
[L'inconscient est parfois bien cruel!]
Elle était à Blois, exténuée, cernée, affreuse, mais à Blois. Fleure n'avait pas eu le temps de dire ouf que la pétillante avait sauté de la charrette pour demander au service des douanes si Musaraigne avait montré le bout de son nez, courant à n'en plus pouvoir. Elle était dans un drole d'état la rouquine, je vous le dis, entre joie et terreur, éclatant de rire et pleurant à la fois. Non décidément, elle avait du mal à résister à la pression amoureuse, trop impatiente de savoir si elle avait eut raison d'y croire si fort, d'esperer, de se laisser aller à aimer. La porte des douanes fut ouverte avec fracas, et sans prendre le temps de s'en excusée, le souffle court, les mains sur les hanches et le corps légerment courbé vers le bas pour reprendre sa respiration, elle demanda entre deux bouffée d'air:
Musaraigne... est'il.... là?
Elle n'avait rien pu dire d'autre, les douaniers la regardant comme s'il venait de voir la mort. Ses esprits reprit, tout du moins le peu qu'elle pouvait reprendre, elle soupira et leur répondit que c'était urgent, qu'une vie en dépendait, sa vie. Bon d'accord elle exagerait un peu, usait son don pour le mélodrame pour avoir ses informations, mais l'amour vaut bien quelques mensonges non? Les hommes épluchèrent les registres et firent un signe négatif de la tête. Le monde s'écroula autour de la belle, celle ci ne montrant pourtant pas son trouble. Elle remercia les douaniers avec un sourire sincère, quelque peu pincé, mais les hommes avaient surement prit ceci pour de la fatigue. Elle rejoignit les tavernes, riant, s'amusant, et faisant la pitre comme à son habitude. Personne ne percevait se tristesse, et pourtant... Pourtant ses rires extérieurs étaient autant de pleurs intérieurs, ses paroles légères autant de paroles violentes en elle. Iloa avait un don exceptionnel pour cacher ses émotions, mais quand l'émotion est trop forte... La jeune fille prit le chemin de sa chambre et craqua, à l'abris des regards indiscrèts. Ainsi donc il avait rejoint Ryxende, elle aurait du s'y attendre, mais son espoir était le plus fort. Une nouvelle fois, la rousse avait le coeur brisé.
[Le réveil, soulagement]
Les larmes avaient coulés sur ses joues brulantes, la couverture mouillée par les pleurs. Son coeur était serré, la jeune fille se sentait bizarre. Mais tout ca n'avait été qu'un cauchemar, un horrible cauchemar. Elle n'était qu'à Montargis, encore loin de Blois. Musaraigne était surement lui aussi en train de la rejoindre, un rêve n'est qu'un rêve, aussi affreux fut il. Prenant une grande inspiration, elle se dirigea au marché, laissant Fleure dormir encore un peu, acheta des fruits, du pain, du fromage et de quoi boire, puis les bras bien chargés, elle retrouva son amie reveillée. Toutes deux petit déjeunèrent puis reprirent la route, Iloa n'y tenant plus. Sur le chemin, elle avait ressenti ce besoin irrépressible de lui ecrire, ses doutes, ses peurs, ses envies. Elle se saisit donc d'un parchemin et d'une plume bien usée et se mis à écrire malgré les secousses.
Citation:
Mon amour,
Oh mon ange, mon chéri! Si vous saviez à quel point j'ai peur, à quelle point je pense à vous! Je suis sur la route de Blois, mes pas me mènent un peu plus vers vous. Avez vous reçu mon bracelet de cuir? Je sais que c'est là un bien maigre présent, mais je n'en ai pas de plus symbolique à vous offrir. En effet, ce bracelet je l'ai tressé avec mon père, l'un des rares moments de complicité que j'ai passé avec lui. Il ne m'a jamais quitté, jusqu'à hier, mais je pense qu'il sera tout aussi bien avec vous, preuve bien maladroite de mes sentiments envers vous.
Oh mon ange, mon chéri! Je vous en supplie, dites moi que vous me rejoignez, que vos pas vous menènt à moi, qu'enfin nous allons pouvoir nous laisser aller à nos sentiments. Je ne vous ferai pas de promesse ridicule, de vous aimer jusqu'à mon trépas, ou de ne jamais vous faire souffrir. Mais je jure que tant que je vous aimerai, je le ferai avec passion, tant que je vous aurez à mes cotés, je ne vous ferai pas souffrir volontairement. Oh bien sur, il n'est pas d'histoire sans verres cassés, sans pleures, sans doutes, sans disputes. Mais cela ne me fait pas peur, les tempêtes, je veux les affronter à vos cotés!
Oh mon ange, mon chéri! Mon coeur saigne de savoir que vous allez peut être rejoindre Ryxende. J'en ai rêvé cette nuit, arrivant à Blois, vous y attendant des jours et des nuits... en vain. J'ai si peur, je ne me reconnais pas, moi qui n'ai que rarement ressenti le besoin d'être auprès de quelqu'un. Oh je ne m'apitoie pas sur mon sort, je savais dans quoi je m'embarquais, enfin presque. Quelle histoire compliquée! Mais qu'importe, je me battrai pour nous, car je sais que cela peut fonctionné, que notre histoire n'est pas vouée à l'échec!
J'espère que vous viendrez chercher vos baisers auprès de moi.
Je vous a... *rature* Prenez soin de vous sur les routes.
Iloa
Oh mon ange, mon chéri! Si vous saviez à quel point j'ai peur, à quelle point je pense à vous! Je suis sur la route de Blois, mes pas me mènent un peu plus vers vous. Avez vous reçu mon bracelet de cuir? Je sais que c'est là un bien maigre présent, mais je n'en ai pas de plus symbolique à vous offrir. En effet, ce bracelet je l'ai tressé avec mon père, l'un des rares moments de complicité que j'ai passé avec lui. Il ne m'a jamais quitté, jusqu'à hier, mais je pense qu'il sera tout aussi bien avec vous, preuve bien maladroite de mes sentiments envers vous.
Oh mon ange, mon chéri! Je vous en supplie, dites moi que vous me rejoignez, que vos pas vous menènt à moi, qu'enfin nous allons pouvoir nous laisser aller à nos sentiments. Je ne vous ferai pas de promesse ridicule, de vous aimer jusqu'à mon trépas, ou de ne jamais vous faire souffrir. Mais je jure que tant que je vous aimerai, je le ferai avec passion, tant que je vous aurez à mes cotés, je ne vous ferai pas souffrir volontairement. Oh bien sur, il n'est pas d'histoire sans verres cassés, sans pleures, sans doutes, sans disputes. Mais cela ne me fait pas peur, les tempêtes, je veux les affronter à vos cotés!
Oh mon ange, mon chéri! Mon coeur saigne de savoir que vous allez peut être rejoindre Ryxende. J'en ai rêvé cette nuit, arrivant à Blois, vous y attendant des jours et des nuits... en vain. J'ai si peur, je ne me reconnais pas, moi qui n'ai que rarement ressenti le besoin d'être auprès de quelqu'un. Oh je ne m'apitoie pas sur mon sort, je savais dans quoi je m'embarquais, enfin presque. Quelle histoire compliquée! Mais qu'importe, je me battrai pour nous, car je sais que cela peut fonctionné, que notre histoire n'est pas vouée à l'échec!
J'espère que vous viendrez chercher vos baisers auprès de moi.
Je vous a... *rature* Prenez soin de vous sur les routes.
Iloa
La jeune fille roula le parchemin et l'envoya par pigeon à l'homme qui avait fait d'elle une femme amoureuse.
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