[Rp] A l'auberge du souvenir

Dusty qui est long au réveil, ce leva lentement. Il s'habilla et alla déjeuner doucement tout en ce frottant les yeux.
Il bailla, et commença à descendre doucement l'escalier. Il sursauta quand la porte s'ouvrir d'un coup vif, il se rattrapa à la rampe pour éviter de descendre l'escalier sur son postérieur.

Il releva son buste, et regarda la dame en fronçant les sourcils.

Vous pouvez fair'attention quand m'me !
Vous m'avez fait peur, j'aurai pu tomber d'l'escalier !

Dusty releva le menton, et dit d'une voix snobe:

Z'avez cas être en avance l'prochaine fois !
Et z'en plus de vostre retard, vous vous fait' remarqué...

Il s'assit à sa place, et regarda le messire s'empiffrait.

Un peu de tenu, M'sire ! J'ne sais comme vous faites...

Il se servit, et commença à manger doucement.

Orandin regarda la scène avec attention, puis il fut fixé par kat. Il comprit qu'il devait réagir sinon va y avoir de la baston.
Il frappa plusieurs fois son bar de la paume de sa main comme le font les juges pour ravoir le silence.

C'est pas bientôt fini, ce vacarme ?

Orandin se rappela de cette phrase: "Le client est roy". Il se tourna vers kat, il fit un petit clin d'oeil discret.

Messire Dusty a raison, en plus de ton retard. Tu fais du bruit !

Orandin essaya d'être crédible devant Messire Dusty. Il devait punir kat mais il n'en n'avait pas envie.
Tout d'un coup il eu une idée, pourquoi pas donner une fausse punition ? Ça tombe bien, il venait juste de faire les poussières de la cave.

Pour la peine... tu feras... les poussières dans la cave !
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« Si vis pacem, para bellum » ~ Bourgmestre déchu de Bazas ~ By Orandin

Jasmynn entra dans l'auberge et chercha des yeux quelqu'un pour lui répondre.
Elle attendait pour se louer une chambre pour la nuit.

Ohéééééééé......ya quelqu'un?????
Je voudrais avoir une chambre si cela est possible.....

Jas donna quelques petits coups sur le comptoir et attendit

Après avoir attendu Jas alla boire une chope a la taverne.
La-bas elle eu la chance de rencontrer Shinoh qui lui donna généreusement une cléf pour une chambre.
Elle monta donc trouver la chambre qui irais avec cette clé vu qu'il n'y a aucun numéro dessus.
A la cinquième porte celle-ci s'ouvrit sur une chambre superbe....





Jas referma la porte alluma une chandelle et se déshabilla pour s'allonger enfin dans un bon lit en attendant le retour de son homme qui serais la tot le matin pour la rejoindre sous le drap.

Dutton se réveilla à nouveau pour entamer une nouvelle journée, mais voila que Dusty râle déjà... il leva les yeux aux ciels.

bon sang ! Y'en a qui sont de mauvais poil, le matin...

Il commença à s'habiller, et descendit pour prendre son déjeuner. Dutton voulait garder sa bonne humeur, malgré le ronchon qui se trouva en face de sa place.
Il s'installa, salua Dusty d'un simple signe de tête pour ne pas le déranger, et être poli en même temps sinon il pouvait s'attendre à un savon de sa part.
Il se servit délicatement, et commença à manger.

Une fois arrivé et avoir dormi pendant la moitier du voyage, partagé les rennes avec un peu tout le monde et montré a willow qu'il avait pris soin de le prendre sur ses genoux comment dirigé la charette...

Ils arriverent tous.. Drag etait parti en avant au bureau des douanes puis s'instala en taverne..
Lam avait la forme et voyant les enfant commencé a courire pour se dégourdire les jambes Lamorgat la invita a visité la ville..
Tout les quatres d'accord il partir avec polisson et wool en ville, et Buch layant vite perdu de vu il ne pure l'invité...
Les enfant et lui meme chahutere un moment dans les rue soudain ils passe devant un menuisier et Lam s'arreta net
regardé les enfant ce monsieur la c'est un menuisier et moi je fais comme lui quand jai du temps.. et quand jetais petit comme vous je faisais sa avec mon grand pere et je faisant des cabanes, vous en avez deja faite ??
Les regarde limite emerveillé entrain de le voir fair Lam toujour pacionné le regarde
Puis Howel se retourne et lui répond oui on en a fais une quand on etait en Italie..
Hooo daccord... bah si sa vous dis on pourra en faire une
Puis Lam commence a se dire que Drag dois etre seul et qu'il faudrai revinir.. pour pas trop l'inquiete il revienne vers la ou ils sont arrivé le matin Deirdre fatigant pour la monté marche plus lentement trainant les pied... tu veux que je te porte sur mes epaule Deirdre ??
La jeune fille alors ce fais pas prié et grimpe sur ses epaules.. merci
Il continure tous et arriverent à la taverne là les enfant voulai resté dehors Lam hocha la tete mais leur dis de resté a l'ombre puis Lam rentra a l'interieur..

Camille arriva à l'auberge. Elle l'aimait bien, elle trouvait cette auberge accueillante. Elle entra, puis salua Orandin qui avait l'air épuisé. Elle lui demanda:

-Eh bien que t'arrive t'il! Tu m'as l'air bien épuiser. Sinon comment vas tu ??
Elle lui fit la bise.

« Ah ben oui… j’reviens du match de soule qui s’est déroulé à Montauban… un peu épuisé mais sinon ça va, et toi ?! »
ELle répondit:
Moi sa va bien merci ! =) Si tu veut jpeut te filer un coup de pouce pour ta taverne en attendant va te reposer!
Elle sourit.

Gatty, qui avait accepté avec joie la proposition du Messer Orandin. Arriva à 10 heures exceptionnellement pour ce premier jour.
A peine arrivé, elle s'installa derrière le comptoir où elle passa un coup rapide avant de prendre les commandes des clients.

Du comptoir, elle voyait la totalité de la Taverne. Nettoyant les verres, elle fit interpellé par un client:

«- Hey ! L'tavernière ! T'es nouvelle ici ?
- Ouep... j'remplace votre tavernière Millie, elle est absente pour le moment.
- Vous avez entendu ? Elle est nouvelle...
- Oui, je suis nouvelle... pourquoi c'est une honte ? , coupa Gatty
- Oh que non... mais à mon avis, l'patron ne t'a pas parler de la coutume ici. , dit le client en souriant en coin
- Une coutume ? C'est quoi cette coutume ? , répondit Gatty d'une voix inquiète.
- C'est très simple... chaque nouveau doit offrir une tournée générale aux anciens, c'est-à-dire nous !
- C'est tout ?
- Ah non... pas pour toi...
- Comment ça pas pour moi ?, s'exclama la tavernière.
- Doucement... j'ai pas fini ma phrase, détend toi !
Je reprends... comme t'es la nouvelle tavernière. Tu vas devoir nous rendre joyeux... en nous offrant un tonneau de bière !
- Rêve, vieillard... ça ne marche pas avec moi ! Passe ton ch'min !
- J'aurai essayé au moins... mais on peut pas avoir au moins une tournée offerte ?»

Gatty souriant, décida de les rendre quand même heureux. Elle offrit alors une tournée aux habitués.
Il était maintenant, environ onze heures et demi... et les commandes commencèrent à exploser.

"Hey ! M'dame, trois brioches...", " Le menu du jour !", "La même chose qu'hier !"

Notant chaque commandes, elle faisait des aller-retour cuisine/taverne. Pour prendre et servir les menus aux clients affamés. En échange du menu, elle recevait la somme exacte du prix du menu.

La bourse de l'Auberge se remplit rapidement...
Tout d'un coup, à son grand étonnement... elle entendit la voix de son patron qui commandait lui aussi un menu. Ne sachant pas où le servir, elle le déposa sur le comptoir et dit:

« Voila Patron... v'tre menu est sur le comptoir ! »

[Dans l'Auberge]

Hoax la suivait, il en était heureux, dans la mesure où un chien peut l'être.
Elle avait trouvé une auberge et il profita qu'elle attendait pour s'assoir sur son pied.
Il y avait beaucoup de monde et l'animal avait soif et sommeil. Il s"appuya un peu plus sur les jambes de sa maitresse, en profita même pour poser sa tête sur sa hanche.

Tout d'un coup elle le pousse et bouge. Il se rattrape et la suit alors qu'elle s'écrie :

Eh bien ! Je vous laisse. Je vois que vous êtes débordée. Je trouverai à me loger ailleurs.

Elle passe la porte un peu énervée mais ne la claque. Heureusement qu'il la colle toujours......

[A l'Écurie]

Il la voit jeter le tapis sur sa jument, placer la selle, sangler sa monture.
Le gamin arrive, étonné :

V' p'rtez Dame ?

Oui. Voilà pour toi.

Elle lui lance un denier, finit de préparer sa monture et remonte en selle.
Elle repart au trot, elle trouvera sûrement à dormir ailleurs. Où elle va, il la suit.

[Orandin is back...]

Le rouquin, après deux jours de route seul, retrouve son chez lui. N'ayant pas encore franchi les portes de sa cité, il sourit rien qu'à l'idée de retrouver ses propriétés foncières et ses rues qui étaient un peu plus animé lors de son départ.
La ville était un peu plus chaleureuse mais ce n'était qu'éphémère...
En franchissant les portes, le sourire satisfait du roux disparu très rapidement. Les rues étaient désertes, sa taverne vide, pas de nouvelles annonces... un silence de mort s'était installé à Bazas.
Comble du bonheur, ils étaient en pleine élection municipale et rien... peu de bruit dans les rues. Il se posa la question: "Y a t'il encore quelqu'un, ici ?".

Lâchant un sombre soupire, il décida de retrouver sa taverne qui portait décidément bien son nom "L'auberge du Souvenir" à croire que Bazas ne vivait que dans le passé et non dans le présent.
Il poussa la porte, entrouverte, et machinalement, il dit:

« Bien le Bonjour à tous ! »

Il n'y avait que le vieux et un autre homme dans la taverne, des fidèles clients comme d'habitude. Il remarqua que sa Tavernière faisait du bon boulot, ça taverne était un peu près correcte. Il en était très satisfait et d'ailleurs, il remarqua un message sur le comptoir, lui demandant de remplir les caves de bières.
Faisant confiance à Millie, il alla acheter des tonneaux de bières pour remplir les réserves.

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« Si vis pacem, para bellum » ~ Bourgmestre déchu de Bazas ~ By Orandin

Millie entra en claquant la porte.
Les cheveux partiellement défaits, elle n'avait pas prit le temps de se recoiffer avant de venir, une trace de poussière sur la joue et le tablier maculé, elle n'était pas franchement au top de la mode.
Il était rare de voir l'ancienne mairesse dans cet état là mais elle était débordée par les préparatifs de son prochain voyage.
Posant sa grande besace sous le comptoir, elle fit face à son "patron".

Je viens t'annoncer une bonne nouvelle, le Rouquin. Je part et je te ficherais enfin la paix. Donc tu te trouve une tavernière plus conciliante que moi et tu t'en sortira bien. Au moins tu n'aura plus d'employée qui te tiendra tête."

Elle rit à ces mots, car elle n'était pas franchement du genre employée modèle. Ils en avaient eu des mots tous les deux.
Mais le passé reste le passé et elle voyait l'avenir loin de cette Guyenne qui la décevait de plus en plus.
Elle s'installa pour une des dernière fois à sa place, posa les coudes sur le comptoir et le menton dans ses mains placées en coupe et le regarda amusée, attendant sa réponse.
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Millie le fixa et le vit pâlir puis baisser la tête à l'annonce de sa "bonne" nouvelle.
Visiblement ça lui causait un choc, son annonce.
Elle n'aurait jamais cru que le Rouquin puisse ressentir quelque chose, surtout face à son départ.
Il semblait si souvent se moquer de tout et de tous, prendre tout de haut, que là, ça lui faisait bizarre de le voir comme ça.

Oui je vais partir, quand? j'attends mon homme qui doit régler ses affaires, il viens me prendre et bye bye Bazas et Guyenne.
Un grand voyage qui s'annonce. Reviendra, reviendra pas, seul le Très Haut le sait.

Elle haussa légèrement les épaules ne pouvant en dire plus sur la date vu qu'elle le savait pas elle même.
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Millie sourit à son vieil ami, encore un qui allait lui manquer.
Mais la vie est ainsi faite, des au revoir, des à bientôt, des à jamais, mais toujours les gens restent dans les coeurs et dans les pensées.
C'est ça l'amitié.
Elle lui rendit sa bise Merci Trent, on se croise encore une fois, c'est comme ça, mais je part avec un groupe d'amis, je pense que ça iraet tourna à nouveau son regard vers le Rouquin qui ne disait mot.
À croire que le choc lui avait fait perdre la parole.
Relâchant le pigeon qui venait d'arriver, elle prit connaissance de la missive et releva la tête.

Alors une date de départ tu voulais? Lundi au plus tard tu sera débarrassé.
J'ai détruit ma forge, mis mes champs en vente, entre nous ça fera moins d'impôts à payer, surtout en voyage. Je suis érudite et je vais en profiter pour étudier dans les différentes villes où je passerais.
Craq et Tophe nous attendent à Cahors et tout est fin prêt. Reste plus qu'a partir.

Elle avait envie de le secouer pour le sortir de sa torpeur mais bon, elle ne le ferait pas ça le traumatiserait encore un peu plus, le pauvre.
Elle afficha un sourire taquin et sortit une corde, une pomme et un bon paquet de plumes.
Si il bougeait pas plus que ça, il allait se retrouver, encore une fois, transformé en dinde.
Elle savait qu'il en avait horreur, mais aux grands maux, les grands remèdes et celui là était de taille.
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Millie le regardait, il ne bougeait pas plus qu'un rocher bien ancré en terre.
Les objets qu'elle avait en main, il ne semblait pas les avoir vus.
Pourtant, en temps normal, elle l'aurait entendu rouspéter à l'idée d'être ligoté, emplumé et "empommé".
Elle reposa le tout sur la surface devant elle, sans réactions, ça ne vaut pas la peine de se fatiguer pour rien.
Le voyage allait suffisamment s'en charger sans commencer de suite.
Elle fit le tour de son futur ex comptoir et s'approcha de lui.
Prenant une chaise, elle s'assit en face de la statue, prit une tasse et se servit de la tisane elle aussi.
Le temps n'était pas à la boisson forte.
Elle sirota sa flotte chaude aromatisée, faisant une légère grimace car elle n'aimait pas trop ce breuvage, tout en le regardant attendant une réaction de sa part.
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Gatty était la seule présente parmi le personnel de la Taverne, le cuistot était parti faire une petite pause et Orandin, le propriétaire, ne donnait plus aucun signe de vie. Ces passages étaient très rapide, ce qui était assez inquiétant mais elle s'était habituée car voila bien plus d'un mois que cette situation perdure.

Alors qu'elle était au comptoir entrain d'essuyer les verres, la porte s'ouvra et une femme pénétra dans la taverne. La femme était certainement pressée car elle n'avait pas prit le temps de s'assurer qu'Orandin était bien présent en ce lieu. Gatty attrapa discrètement une clef d'une chambre et interpella la femme:

Bonjour, Messer Orandin n'est pas présent. Navré... mais peut-être que je peux vous aider ?

Gatty trouvait la femme peu causante et assez tendue. Suite à son immobilité devant la porte de la taverne et de ses courtes phrases. Elle aurait bien voulu faire sa connaissance mais apparemment, la voyageuse ne voulait pas prendre son temps avec Gatty. La tavernière déposa la clef qu'elle avait pris discretement sur le comptoir fraichement nettoyé et essuyé.

Voici pour vous. Le règlement se fera le lendemain. Ceci dit, puis-je avoir votre nom au cas où il vous viendrait à l'esprit de partir sans payer !

Gatty afficha un sobre sourire sur son visage afin d'apaiser la colère que pourrait engendrer la phrase qu'elle venait d'adresser à la cliente tout en reprenant ce qu'elle avait commencé. C'est à dire, essuyer les verres. Un chiffon en main ainsi qu'un verre ruisselant de mille goutes d'eau. Elle engloba le verre sous le tissu et le frotta doucement pour ensuite introduire le chiffon dans le récipient, où elle le fit tourner dans le sens des aiguilles d'une montre. Attendant une commande d'un client présent dans la taverne.

Dutton se baladait dans les rues froides de Bazas sous un soleil d’été qui rendait assez rapidement son gosier dans un état semblable à une sécheresse. Il fallait qu’il s’hydrate dans la prochaine taverne qu’il croisera. Cependant avec les fermetures massives des tavernes qu’a connu Bazas, il ne restait plus que trois tavernes seulement et bien évidemment, elles étaient assez loin de lui. Son regard se fixa alors vers une porte d’une maison quelconque et il hésita à toquer afin de demander, à son propriétaire, une gorgée de liquide potable comme la bière. Malheureusement, il avait peur de réveiller un mort vivant et qui sait, peut-être que le liquide qu’il lui tendra, s’il a la gentillesse de lui en donner, le rendra à son tour mort-vivant. Il détourna assez facilement ses yeux de la porte préférant mourir s’il le fallait. Réfléchissant durant de longues secondes, il eut la bonne idée d’emprunter les rues étroites, sombres de Bazas où la froideur l’emporte sur la chaleur d’été du soleil ainsi sa souffrance était appaisée même s’il pouvait se faire agresser à tout moment.

Il était soulagé de ne plus devoir supporter la lourde chaleur des rues larges et mortes de la cité. Par moment, un léger souffle, tiède, venait caresser la silhouette de Dutton. Lui qui pensait qu’il allait agoniser sur la voie publique... A finalement changé d’avis et pourrait passer des heures dans cet endroit qui lui paraissait agréable. S’approchant d’une intersection, il entendit des bruits de pas, qui au fur et à mesure de sa marche s’intensifiait. La peur l’envahit, il se pétrifia sur place imaginant le pire avec cette question qu’il répéta mainte fois dans sa tête : « Qui est-ce ? ».

Il était entrain de vivre les plus longues secondes de sa vie, peut-être ses dernières car il n’avait rien à faire dans cette rue, territoire des gredins. Son pouls s’accéléra tel que sa vitesse était semblable au galop d’un cheval. Le moment fatidique était proche si proche qu’il ne put se retenir de trembler. Une silhouette avait apparu au milieu de l’intersection lui cachant la petite lueur qui éclairait le chemin faiblement. Elle restait immobile, le fixant. Dutton tomba brusquement en arrière tout en laissant sa vessie se vider dans ses braies tellement que les émotions étaient fortes .

Il avait perdu le contrôle de soi-même et peut-être vivait-il ses derniers instant dans ce monde...

Lary installé à son comptoir comme à son habitude, dégustant une des meilleures bières de la ville en écoutant les balivernes de certains habitués de la taverne dont une qui retenait son attention. Cette dernière affirmait que les gredins préparaient quelques choses contre les Bazadais. Peut-être cambrioler certaines échoppes ? Réaliser une révolte et piller la caisse de la mairie ? D'une bouche à l'autre, les hypothèses étaient variées et différentes. Preuve que personne n'en savait rien et que beaucoup de personnes s’inquiétaient de l'ampleur de cette affaire ou alors... de ce ragot ! Lary ne voulait rien savoir tant qu'il n'avait pas la preuve que cette affaire était à prendre au sérieux. "Il ne croit que ce qu'il voit" dit-il régulièrement à ceux qui tentent de l'inclure dans une histoire.

Il ferma les yeux un moment, laissant un léger courant d'air caresser son visage et soulever quelques de ses mèches. Il était entrain de faire le "vide" cependant, un bruit brisa ce moment et l'obligea à projeter son regard vers la porte où un homme encapuchonné qui semblait essoufflé. Il venait certainement de courir jusqu'à l'Auberge mais pourquoi courir ? Et si le fameux ragots qui se diffusaient à une vitesse folle était tout simplement vrai ? Lary fronça légèrement les sourcils essayant de découvrir l'identité du fameux homme mais seule son épée était visible. Une épée pas comme les autres d'ailleurs, elle lui disait quelque chose. Nul doute qu'il a déjà rencontré l'homme auparavant et qu'ils se sont adressés la parole. Sa curiosité le força à lui adresser la parole afin d'en savoir un peu plus.

Et bien ? Quelque chose ne va pas, Messire ?

Reprenant son souffle, il n'avait pas encore jeté un coup d’œil dans sa propre taverne pour savoir combien de personnes étaient présentes, environ. D'après son ouïe, il pouvait affirmer que la taverne n'était pas vide ce qui n'arrangeait pas le Rouquin. Il tourna légèrement sa tête dans sa capuche afin de chercher un coin sombre afin d'éviter d'être reconnu. Par chance, un petit coin était disponible. Il décida, donc, de s'y rendre. Avant d'entamer le premier pas vers sa destination finale, une voix masculine s'adressait à lui: Et bien ? Quelque chose ne va pas, Messire ? . Il s'inquiétait pour le Rouquin ce qui le fit, immédiatement, sourire. Il commençait à prendre goût à sa discrétion ainsi qu'à sa comédie. Tout le monde le croyait mort alors qu'il était bien plus proche qu'ils ne pouvaient le prévoir.

Il entama, cette fois, sa marche vers son petit coin. Les clients semblaient presque terrifiés de le voir s'approcher de leur table. Situation assez favorable au Rouquin car personne n'oserait se mettre sur son chemin. Cependant, il ne voulait pas trop paraitre malpoli, bien qu'il ne daigne pas à retirer son capuchon. Il répondit au Messire qui lui avait, gentiment, adressé la parole.

« Ne vous inquiétez pas, Messire ! Tout va pour le mieux ! »

Il savait pertinemment qu'il pouvait être démasqué rien qu'au son de sa voix mais ces derniers temps, le Rouquin avait mal à la gorge ce qui avait modifié légèrement sa voix. Un atout non-négligeable dans ce genre de situation. Sa crainte était presque effacée, les clients n'allaient pas le reconnaitre tellement que ces derniers étaient simple d'esprits. C'est en arrivant et en s'installant qu'il pu mettre un visage sur la voix de l'inconnu. C'était Larry, un habitué de la taverne trainant toujours proche du comptoir avec qui il avait discuté d'un évènement, tragique, de Bazas. Orandin devait donc se méfier de ce Messire qui est loin d'avoir un sombre esprit.
Puis, il remarqua que son verre n'avait toujours pas bougé du comptoir et la tavernière, son employée, n’arrêtait pas de le fixer. Il lança dans la taverne:

« Et bien ? Elle arrive cette chope ? »

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« Si vis pacem, para bellum » ~ Bourgmestre déchu de Bazas ~ By Orandin

Le Rouquin regarda Larry s'approcher de lui, il n'allait pas le lâcher tant qu'il n'aura pas eu ce qu'il voulait. Allait-il devoir dévoiler son identité ? Il verra bien en temps voulu. Lorsque l'homme s'installa tout en déposant la chope, Orandin l'attrapa d'un geste vif et bu quelques gorgées laissant l'autre roux parler. Il lui fallait trouver rapidement un moyen pour le faire taire ce qui allait être simple, ce n'était donc plus qu'une question de seconde avant que son tour ne soit déclaré. A ce moment là, il ne déposa pas ce qu'il avait en main.

« Ce n'est point parce que je suis vêtu de cette manière que cela fait de moi, un homme recherché. L'habit ne fait pas le moine, Messire, répondit-il. Ne perdez pas votre temps avec moi, cela ne sert à rien. Vous n'en saurez pas plus. »

Il approcha la chope de ses lèvres afin de boire, à nouveau, quelques gorgées.
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« Si vis pacem, para bellum » ~ Bourgmestre déchu de Bazas ~ By Orandin

Cuchulain vacait à quelques occupations, il avait fait le tour de ses offices à la douane et au port le matin même et était occupé désormais sur ses terres à vérifier l'état des vignes, lorsque son homme à tout faire vint le trouver pour lui signaler qu'un préposé du bourgmestre était présent et le demandait.

Résigné à quitter le côteau enseoleillé il retourna vers sa demeure, dans le grand hall, où l'attendait l'individu.
Celui-ci lui fait savoir que le Bourgmestre Orandin le demandait...

Cuchulain n'avait pas achevé sa phrase que le préposé le rectifia



Cuchulain quelque peu intrigué lui demanda



Le préposé lui répondit qu'il n'en savait malheureusement rien et le pressa de se hâter car il semblait que l'affaire était urgente.
C'est donc pensif que Cuchulain traversa les rues du village accompagné de l'homme qui était venu le chercher. Ils arrivèrent finalement tout deux face à la porte de l'Auberge du Souvenir, où le préposé frappa à la porte signalant leur arrivé.
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Cuchulain s'insttalla à une table comme il y avait été invité. Le tavernier, après avoir été interpellé par Orandin, apporta deux choppines pleine... il était encore fort tôt ce matin mais il ne refusa point.
Orandin lui parla de ses intentions d'interdire le port des haches aux étrangers de Bazas et requérait son avis.

Cuchulain pris quelques instant pour réfléchir en avalant une longue rasade de sa bière qui était un peu tiède à son goût...


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