--Thais_harcout
Ailleurs...
[Au Castel des Pendragons]
Retour dans sa chambre après la discussion quelle avait eu avec son ainé, la blonde compris vite quelle ne pourrait pas y rester Son fiancé y dormait paisiblement et elle savait quelle ne réussirait pas à fermer un il avant longtemps. Alors se penchant vers lui, elle lembrassa sa peau nue avant de sortir de nouveau de la pièce, un chandelier dans les mains
Où aller à cette heure de la nuit ? Dehors ? Les journées étaient belles certes mais les soirées restaient fraiches La grande salle ? La cuisine ? Aucune ne lui donner envie Elle devait être aussi sombre que froide La bibliothèque ? Oui, en voilà une idée ! Une bonne lecture lui changerait les idées à coup sûr
Alors cest dun pas rapide et décidait que la jeune femme sy rendit. Les flammes des bougies projetaient, agrandissait sa silhouette sur les murs des couloirs, au fur et à mesure quelle avancé. Elle ouvrit la lourde porte aussi discrètement que possible mais gongs grincèrent tout de même Amplifié par le silence pesant de la demeure, lui donnant limpression que chaque bruit trouvait son écho sur les blocs de pierre Même celui de ses pas sur les dalles
Entrant à pas feutrée, elle se dirigea droit vers limposante cheminée, ravivant les quelques braises encore chaude. Tirant un fauteuil quelle amena au plus près des petites flammes, elle se blotit dedans Non finalement, la lecture ne la tenté pas
« Je ne veux plus en entendre parler ! »
Les mots de son frère résonnaient dans sa tête, comme le grincement sur les murs Comment pouvait-il ne plus vouloir entendre parler de son propre sang ? Car cest bien de cela dont il sagissait de lenfant à venir ou déjà venue, quand savait-elle après tout Un bonhomme ? Une donzelle ? Un neveu ? Une nièce ?... Quaurait-il ? Un fils ? Une fille ? Comment pouvait-il simplement décréter comme cela quil ne souhaitait plus en entendre parler ? Dieu comme elle aurait aimé continuer Lui expliquer Le convaincre Lui faire réaliser ce quil perdait
De colère son poing sabattit sur laccoudoir ! Le souvenir des paroles quil avait prononcé à lencontre de leur cadette, le jour du retour de la petite, lui revenait en mémoire Comment avait-il pu lui reprocher labandon de sa fille alors quil sapprêtait lui aussi son enfant Allice avait des raisons, des excuses Lui nen avait pas !
Mais labattement la repris et elle rejeta la tête en arrière, les yeux fixaient au plafond Que faire ? Fronçant les sourcils, se fut cette fois la lettre de la bretonne qui se rappela à ses souvenirs Devait-elle len empêcher comme son premier réflexe ? Son frère lui-même ne semblait pas le vouloir Pourtant il avait lu là lettre Mais non
« Je ne veux plus en entendre parler ! »
Pourtant cet enfant était un Pendragon, quil en porte le nom ou pas Se décidant enfin, la blonde se leva et alla sinstaller à un bureau, le chandelier, du vélin, de lencre et une plume devant elle Réfléchissant quelques secondes, elle se mit à écrire.
[Au Castel des Pendragons]
Retour dans sa chambre après la discussion quelle avait eu avec son ainé, la blonde compris vite quelle ne pourrait pas y rester Son fiancé y dormait paisiblement et elle savait quelle ne réussirait pas à fermer un il avant longtemps. Alors se penchant vers lui, elle lembrassa sa peau nue avant de sortir de nouveau de la pièce, un chandelier dans les mains
Où aller à cette heure de la nuit ? Dehors ? Les journées étaient belles certes mais les soirées restaient fraiches La grande salle ? La cuisine ? Aucune ne lui donner envie Elle devait être aussi sombre que froide La bibliothèque ? Oui, en voilà une idée ! Une bonne lecture lui changerait les idées à coup sûr
Alors cest dun pas rapide et décidait que la jeune femme sy rendit. Les flammes des bougies projetaient, agrandissait sa silhouette sur les murs des couloirs, au fur et à mesure quelle avancé. Elle ouvrit la lourde porte aussi discrètement que possible mais gongs grincèrent tout de même Amplifié par le silence pesant de la demeure, lui donnant limpression que chaque bruit trouvait son écho sur les blocs de pierre Même celui de ses pas sur les dalles
Entrant à pas feutrée, elle se dirigea droit vers limposante cheminée, ravivant les quelques braises encore chaude. Tirant un fauteuil quelle amena au plus près des petites flammes, elle se blotit dedans Non finalement, la lecture ne la tenté pas
« Je ne veux plus en entendre parler ! »
Les mots de son frère résonnaient dans sa tête, comme le grincement sur les murs Comment pouvait-il ne plus vouloir entendre parler de son propre sang ? Car cest bien de cela dont il sagissait de lenfant à venir ou déjà venue, quand savait-elle après tout Un bonhomme ? Une donzelle ? Un neveu ? Une nièce ?... Quaurait-il ? Un fils ? Une fille ? Comment pouvait-il simplement décréter comme cela quil ne souhaitait plus en entendre parler ? Dieu comme elle aurait aimé continuer Lui expliquer Le convaincre Lui faire réaliser ce quil perdait
De colère son poing sabattit sur laccoudoir ! Le souvenir des paroles quil avait prononcé à lencontre de leur cadette, le jour du retour de la petite, lui revenait en mémoire Comment avait-il pu lui reprocher labandon de sa fille alors quil sapprêtait lui aussi son enfant Allice avait des raisons, des excuses Lui nen avait pas !
Mais labattement la repris et elle rejeta la tête en arrière, les yeux fixaient au plafond Que faire ? Fronçant les sourcils, se fut cette fois la lettre de la bretonne qui se rappela à ses souvenirs Devait-elle len empêcher comme son premier réflexe ? Son frère lui-même ne semblait pas le vouloir Pourtant il avait lu là lettre Mais non
« Je ne veux plus en entendre parler ! »
Pourtant cet enfant était un Pendragon, quil en porte le nom ou pas Se décidant enfin, la blonde se leva et alla sinstaller à un bureau, le chandelier, du vélin, de lencre et une plume devant elle Réfléchissant quelques secondes, elle se mit à écrire.
Citation:
De nous : Thais Pendragon de la Duranxie
A vous : Izéa Salaun de Kerkrenv
Demoiselle,
Je pense que vous devinez aisément la peine que me procure votre lettre. Mais je nai pas le pouvoir de vous empêcher Je doute même, pour certain points, dans avoir lenvie Pourtant me voici à vous répondre.
Je ne chercherais donc pas contredire votre premier choix. Jamais, je ne voudrais vous imposer la présence dun homme qui, selon vos propre mots, à une compagnie qui vous répugne Mais en revanche, je vous conjure de ne point à mentir à votre enfant sur la mort de son père. Je ne vous demande pas de lautoriser à le voir, pas plus que je ne vous demanderais den faire léloge auprès de lui. Vous aussi bien que moi, connaissons ses défauts ! Mais ne pensez-vous pas quil sera capable de se faire son propre jugement sur son géniteur quand lâge viendra ? On peut le haïr, en avoir pitié ou passer une vie à tenter de le comprendre Il est nécessaire à un enfant de savoir QUI est son père
Croyez-moi, en disant cela, cest par expérience que je parle
Donnez-lui, en ne lui mentant pas, la chance de choisir, lui-même, si un jour il souhaite le connaître ! Elicas est loin dêtre parfait ! Je doute quil sera un jour capable dêtre un bon époux Il aime beaucoup les femmes pour cela ! Mais je suis certaine quil ferait un excellent père A la désertion du notre auprès de moi, il est celui qui en a pris la place et les responsabilités Comprenez-moi bien ! Je ne cherche point à le racheter à vos yeux, je souhaite simplement quil ait la possibilité, un jour, de connaître le fruit de sa chaire.
Alors, ne mentez pas à votre fils ou à votre fille
Car que vous le désiriez ou non, quil en porte le nom ou pas, cet enfant est un Pendragon ! Cet enfant est celui du corbeau ! Alors pour cela, je vous réitère la promesse que je vous ai faite de pouvoir comptez sur notre soutiens aux moindres besoins pour lui.
A tous cela, jajouterai une dernière question Accepteriez-vous de me donner, de temps en autres, quelques nouvelles de lui ? Ou mautoriser, moi, à en prendre ?
Sur ceux, jespère que vos dernier mots sont un présage et quun jour nos routes se croiseront. Dans de bonne ou mauvaise circonstance ? Là, seul Aristote le sait.
Avec tout mon respect,
Thais P de la D.
De nous : Thais Pendragon de la Duranxie
A vous : Izéa Salaun de Kerkrenv
Demoiselle,
Je pense que vous devinez aisément la peine que me procure votre lettre. Mais je nai pas le pouvoir de vous empêcher Je doute même, pour certain points, dans avoir lenvie Pourtant me voici à vous répondre.
Je ne chercherais donc pas contredire votre premier choix. Jamais, je ne voudrais vous imposer la présence dun homme qui, selon vos propre mots, à une compagnie qui vous répugne Mais en revanche, je vous conjure de ne point à mentir à votre enfant sur la mort de son père. Je ne vous demande pas de lautoriser à le voir, pas plus que je ne vous demanderais den faire léloge auprès de lui. Vous aussi bien que moi, connaissons ses défauts ! Mais ne pensez-vous pas quil sera capable de se faire son propre jugement sur son géniteur quand lâge viendra ? On peut le haïr, en avoir pitié ou passer une vie à tenter de le comprendre Il est nécessaire à un enfant de savoir QUI est son père
Croyez-moi, en disant cela, cest par expérience que je parle
Donnez-lui, en ne lui mentant pas, la chance de choisir, lui-même, si un jour il souhaite le connaître ! Elicas est loin dêtre parfait ! Je doute quil sera un jour capable dêtre un bon époux Il aime beaucoup les femmes pour cela ! Mais je suis certaine quil ferait un excellent père A la désertion du notre auprès de moi, il est celui qui en a pris la place et les responsabilités Comprenez-moi bien ! Je ne cherche point à le racheter à vos yeux, je souhaite simplement quil ait la possibilité, un jour, de connaître le fruit de sa chaire.
Alors, ne mentez pas à votre fils ou à votre fille
Car que vous le désiriez ou non, quil en porte le nom ou pas, cet enfant est un Pendragon ! Cet enfant est celui du corbeau ! Alors pour cela, je vous réitère la promesse que je vous ai faite de pouvoir comptez sur notre soutiens aux moindres besoins pour lui.
A tous cela, jajouterai une dernière question Accepteriez-vous de me donner, de temps en autres, quelques nouvelles de lui ? Ou mautoriser, moi, à en prendre ?
Sur ceux, jespère que vos dernier mots sont un présage et quun jour nos routes se croiseront. Dans de bonne ou mauvaise circonstance ? Là, seul Aristote le sait.
Avec tout mon respect,
Thais P de la D.
Elle lavait écrite dune traite la blonde et, sans même la relire, la plia et la scella du sceau de cire de la famille. Elle hésita juste quelques seconde devait-elle se rendre à la volière maintenant ? Oui, cela sera fait ! Et davoir pu exprimer sa pensée, son inquiétude, même si ce nétait quà un simple parchemin, la laeredenn sen retrouvait soulagé un peu
Ressortant comme elle était entrée, la missive à la main, le chandelier dans lautre, elle parcourue de nouveau les sombre couloirs de la vieille demeure, allant jusquà la volière avant de retourner à sa chambre Se déshabillant, elle repoussa lidée de passer une chemise et se coucha ainsi, nue.
Serait-ce une fille ou un garçon ? Aura-t-elle la chance de le rencontrer un jour ? Sa lettre, sera-t-elle lu et entendu ?
Se blottissant contre le corps chaud, endormie, elle ferma les yeux et se laissa gagner doucement par la lassitude Une main posée sur son ventre arrondit, elle sendormit
______________________________________________