Arutha
[Ce RP n'offre que peu d'intervention extérieure possible, du fait de sa situation spatiale et temporelle précise. Désolé.]
[A Gisors, un beau jour de juin...]
- C'est toi qui comptes.
- T'es plus petit, donc tu comptes.
- Je suis plus beau, donc je ne compte pas.
- ...
- Allez, compte. Je vais me cacher !
- Un... deux...
Et Nathan, le huitième môme de la fratrie composée de près de onze marmots, commença à compter. Arutha avait plus ou moins forcé son frère Nathan à compter. Le dernier môme de la fratrie prenait plaisir à jouer avec ce frère-ci qui, outre le fait qu'il ne soit pas beaucoup plus grand que le blond, était toujours l'un des premiers à vouloir faire des bêtises.
Arutha se sauva donc, en courant, dans les couloirs du château de Gisors. Ce castel avait été, depuis toujours, le théâtre de batailles, de bêtises, et autres facéties enfantines, si bien que les domestiques hurlaient parfois après les gamins, en découvrant le bazar qu'ils avaient causé. Mais Arutha savait aussi qu'elles n'auraient jamais fait plus que hurler, par respect pour leurs parents, d'une part, mais parce qu'elles adoraient aussi la grande fratrie, d'autre part.
- Aoutch.
Arutha venait de glisser sur un des tapis et s'était étalé de tout son long dans le corridor qu'il traversait, quelques secondes plus tôt, à toute vitesse. Ce répit, allongé, fut de courte durée. Il entendait, au loin, Nathan qui se rapprochait dangereusement du trente fatidique.
- ... quinze... seize...
Et le jeune Baron de Falaise reprit sa course, après s'être relevé à la hâte. Il ne venait que rarement dans cette aile du château, qui avait autrefois abrité certains bureaux parentaux auxquels les mômes n'accédaient que rarement.
- ... vingt-neuf... trente ! J'arrive !
Se cacher. Il devait trouver un endroit pour se cacher. Entrant dans la première pièce venue, richement décorée au goût de sa mère, Arutha constata qu'il se trouvait désormais au centre d'un bureau dans lequel il n'était jamais entré, si bien qu'on eut pu se demander si cette pièce ne venait pas d'être aménagée.
Un coffre imposant était casé dans un coin de la pièce. S'il arrivait à l'ouvrir, il pourrait, sans aucun doute, s'y cacher.
- Je t'ai trouvé !
- ARGHHHHH !
Le dernier de la fratrie venait de crier, aux paroles, presque sorties de nulle part, de son frère. Il ne l'avait pas entendu arriver, ni entrer d'ailleurs.
- C'est à toi de com...
- Chut. Viens m'aider à soulever le couvercle de ce coffre, s'teuplait.
- Pourquoi ?
- Parce que tu m'aimes, alors, tu vas m'aider ?
- D'accord.
Et les deux frères tentèrent de soulever le couvercle du coffre massif -comme les assurances- qui fini par abdiquer, après quelques essais infructueux et vains. Les deux mômes se penchèrent afin de mieux voir ce que pouvait bien renfermer la malle.
- Regarde, y'a une petite boîte à mon nom.
Et, en effet, une petite boîte, elle aussi en bois, se trouvait au fond, sur laquelle on pouvait lire une inscription, un peu passée, mais toujours lisible : Arutha. De nombreux objets et inscriptions manuscrites avaient été déposés dans la petite boîte.
- Trouve-moi du papier et une plume, s'teuplait.
- D'accord !
Les yeux du jeune Gisors brillaient de curiosité. Une lettre. Il devait écrire une lettre.
Et la missive partit. Il comprendrait.
_________________
Absent du 30 juillet au 13 ou 15 août... Si besoin, MP ou courrier IG !
[A Gisors, un beau jour de juin...]
- C'est toi qui comptes.
- T'es plus petit, donc tu comptes.
- Je suis plus beau, donc je ne compte pas.
- ...
- Allez, compte. Je vais me cacher !
- Un... deux...
Et Nathan, le huitième môme de la fratrie composée de près de onze marmots, commença à compter. Arutha avait plus ou moins forcé son frère Nathan à compter. Le dernier môme de la fratrie prenait plaisir à jouer avec ce frère-ci qui, outre le fait qu'il ne soit pas beaucoup plus grand que le blond, était toujours l'un des premiers à vouloir faire des bêtises.
Arutha se sauva donc, en courant, dans les couloirs du château de Gisors. Ce castel avait été, depuis toujours, le théâtre de batailles, de bêtises, et autres facéties enfantines, si bien que les domestiques hurlaient parfois après les gamins, en découvrant le bazar qu'ils avaient causé. Mais Arutha savait aussi qu'elles n'auraient jamais fait plus que hurler, par respect pour leurs parents, d'une part, mais parce qu'elles adoraient aussi la grande fratrie, d'autre part.
- Aoutch.
Arutha venait de glisser sur un des tapis et s'était étalé de tout son long dans le corridor qu'il traversait, quelques secondes plus tôt, à toute vitesse. Ce répit, allongé, fut de courte durée. Il entendait, au loin, Nathan qui se rapprochait dangereusement du trente fatidique.
- ... quinze... seize...
Et le jeune Baron de Falaise reprit sa course, après s'être relevé à la hâte. Il ne venait que rarement dans cette aile du château, qui avait autrefois abrité certains bureaux parentaux auxquels les mômes n'accédaient que rarement.
- ... vingt-neuf... trente ! J'arrive !
Se cacher. Il devait trouver un endroit pour se cacher. Entrant dans la première pièce venue, richement décorée au goût de sa mère, Arutha constata qu'il se trouvait désormais au centre d'un bureau dans lequel il n'était jamais entré, si bien qu'on eut pu se demander si cette pièce ne venait pas d'être aménagée.
Un coffre imposant était casé dans un coin de la pièce. S'il arrivait à l'ouvrir, il pourrait, sans aucun doute, s'y cacher.
- Je t'ai trouvé !
- ARGHHHHH !
Le dernier de la fratrie venait de crier, aux paroles, presque sorties de nulle part, de son frère. Il ne l'avait pas entendu arriver, ni entrer d'ailleurs.
- C'est à toi de com...
- Chut. Viens m'aider à soulever le couvercle de ce coffre, s'teuplait.
- Pourquoi ?
- Parce que tu m'aimes, alors, tu vas m'aider ?
- D'accord.
Et les deux frères tentèrent de soulever le couvercle du coffre massif -comme les assurances- qui fini par abdiquer, après quelques essais infructueux et vains. Les deux mômes se penchèrent afin de mieux voir ce que pouvait bien renfermer la malle.
- Regarde, y'a une petite boîte à mon nom.
Et, en effet, une petite boîte, elle aussi en bois, se trouvait au fond, sur laquelle on pouvait lire une inscription, un peu passée, mais toujours lisible : Arutha. De nombreux objets et inscriptions manuscrites avaient été déposés dans la petite boîte.
- Trouve-moi du papier et une plume, s'teuplait.
- D'accord !
Les yeux du jeune Gisors brillaient de curiosité. Une lettre. Il devait écrire une lettre.
- A LLyr di Maggio et d'Astralgan, Duc du Lavardin, Baron du Gault Perche, Pair de France, Copain de moi,
Moi, Arutha de Gisors-Breuil, jeune Baron de Falaise,
Coucou !
J'espère que tu vas bien.
Je me demandais... Aimes-tu les fibules ? Les préfères-tu en or, ou en argent ? Même s'il en existe en bronze.
J'aimerais te voir pour qu'on parle de fibules. Peut-être que tu pourras m'en donner une. Mais j'ai aussi retrouvé celle de maman. Elle était belle sa fibule.
Peut-être que tu pourras aussi me raconter l'histoire de Vancé, la terre de maman !
Au revoir, Llyr.
- Arutha de Gisors-Breuil
Et la missive partit. Il comprendrait.
_________________
Absent du 30 juillet au 13 ou 15 août... Si besoin, MP ou courrier IG !