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[RP]Le Retour de la Cérémonie d'Allégeance !

Jean_de_bien
Avec labaronne à son bras on aura tout vu pensa t il

Non vous ne m'en avez pas parlez, mais je sens que vous allez le faire

lui sourit
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Fredyanne
Que de raffut à cette cérémonie qui se voulait pourtant à la fois bonne enfant mais aussi solennelle .

Blanca commençait à perdre son calme mais répliquait assez vertement aux personnes qui se montraient irréspectueuses ,elle ne perdait pas son sang-froid c'était le principal .

Blanca avait demander à Fredy qui ne la quittait pas de ne pas bouger ..


Citation:
Laisse-le... il est tellement saoul qu'il serait incapable de faire du mal à une mouche.


.Ce qu'elle fit avec beaucoup de démangeaisons dans le creux de sa main posée sur le pommeau de son épée ,mais l'écouta .

Elles éspèrait garder son calme encore longtemps ,et que quelques gardes ,dignes de ce nom , interviendraient .

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Ignace.
Aucune réaction de la part de cette assemblée de péteux qui ce disaient nobles. Aucune réaction de la part de ceux qui étaient venus jurer aide à leur suzerain, prouvant, si il en était besoin, l'étendue de leur couardise et l'ampleur de la petitesse de leurs honneurs.

Ah, elle était belle la noblesse franc CONtoise.
Sur que leur comté pouvait compter sur elle, si il en avait besoin. Incapable de respecter le premier de leur serment qui était d'aider la Franc Comtesse

Ça, pour se rouler dans le luxe en méprisant et en volant le peuple tout en pétant dans des draps de soie, y avait du monde. Mais pour prouver leur valeur, leur courage … Bah là, y avait plus personne !

Elle était belle la Franche Comté. Des paroles, du blabla, des courbettes, des froufrous, des vêtements tous plus ridicules les uns que les autres. De la poudre aux yeux pour masquer leur futilité … Leur inutilité ...

Il n'avait pas bougé le bougre … 'Fin presque. Son éthylisme naturel le faisait tout de même onduler d'avant en arrière et de droite à gauche, comme une perpétuelle recherche de stabilité. Dégaine habituelle de ce bougre, qui avait fait de l'alcool sa première compagne.

Sourire amusé sur la gueule et regard noir qui se fige un instant dans celui de ceux qui le fixent, il continuait d'observer le troupeau de moutons émasculés et de mollusques, pendant que la Blanca lui expliquait le déroulement protocolaire.

Une fois chose faite, l'Ignace se retourna face à la comtesse et planta son regard dans le sien, après avoir adressé un sourire sur la chienne de garde, qui ne demandait qu'à avoir l'autorisation de le mordre.

D'un pas assuré et droit, changeant de sa démarche jusqu'à présent, il s'approcha lentement de la comtesse, son regard toujours planté dans le sien, et vint se planter à quelques centimètres d'elle.

Quelques secondes à l'observer, alors qu'elle regarde toujours ses pieds, comme un acte de soumission et de reconnaissance de la vassalité de la Franche Comté envers l'Hydre.

Il défia ensuite du regard chacun des nobles présents, avant d'annoncer à haute voix.


Très bien beauté, on va l'faire à ta manière alors ... Il observa à nouveau la jeune femme ... J' t'écoute prêter allégeance à l'HydrePuis à plus haute voix pour que toute l'assemblée l'entende bien Suzeraine de ces terres et de toutes les autres.
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Lara_von_dumb
Le dos est droit, la démarche altière, mais le regard vague, perdu dans l'immensité du ciel, éblouissant après cette sombre salle, qu’importe ce qu’il se passe dans la salle qu’elle laisse derrière elle. Elle n’a jamais caché trouver ce parlement pitoyable, alors pourquoi s’attarder et mentir, en tentant de donner une belle image de ces politiciens ? En bref, elle ne se sent pas du tout concernée, et songe à sa liberté nouvelle, à ce qu’elle va bien pouvoir en faire, qui plus est de cette journée de totale liberté sans armée de serviteurs à la surveiller pour le compte de son père, tout autant que la servir…

Mais voilà qu’on trouble ses pensées. Von Dumb de Sparte ? Elle n’est pas l’unique personne a porter ce nom, mais il y a de fortes chances, qu’elle soit concernée… Qu’importe la voix n’est pas familière, on ne parle pas aux inconnus, règle élémentaire mon cher Watson, que l’on respecte encore quand on a juste quatorze ans, et que l’expérience en tant que femme n’est que de quelques jours, alors la désobéissance n’est pas encore chose courante.

Elle entend l’inconnu énoncer une foule de surnoms, et s’avance, un sourire amusé s’étirant sur ses lèvres, mais le pas est moins rapide, quand enfin il se tait après ses salutations pour son oncle, elle se tourne vers lui, et refait les quelques pas qui l’en sépare, un sourire franc sur les lèvres, il ne sait pas encore à qui il a voulu s’adresser.


Mon surnom habituel, c’est le Soleil, s’il vous sied tant de m’appeler correctement. Alors donc vous connaissez mon nom, que d’honneur, ai-je donc tant d’importance ? Moi pauvre enfant, qui entre à peine dans le monde ? Pour qu’un homme que je n’ai jamais rencontré, jamais vu, dont j’ignore le nom, et même qui se cache derrière ce mystérieux « on » dans lequel vous vous incluez, sache me reconnaitre entre cent. Ahah, ne perdez pas de temps à vous présenter, je ne retiendrais ni votre nom, ni votre visage, et encore moins le groupuscule qui est le votre et vous permet de vous croire d’une quelconque importance, un minimum effrayant ou que sais je ? Voulez vous mon avis sur vous et vos amis ? Non surement pas, mais je vais vous l’exposer tout de même. C’est d’une platitude, aucune originalité ! Refaire exactement comme il y a deux mois, les mêmes dires, les mêmes personnages, les mêmes rôles… Quel ennui, que c’est risible ! Ah et tant que j’y suis… La Franche Comté connait l’étendue de ses armées. Comment se fait-il alors que vous trainiez des cadavres avec vous, alors qu’on ne compte jamais de pertes après votre passage ? Vous payez des familles pour déguiser un de leurs gars et le tuer ici ? Tout ça pour donner dans le mélo dramatique ? Je trouve Blanca pitoyable depuis sa nomination, mais finalement de vous voir tous autour aujourd’hui, ça lui donne un air de grandeur, comme quoi y a plus inutile et risible.

Grand sourire de l’innocente et inconsciente Dame, qui malgré ses principes à accepté la souillure de s’arrêter parler à si piètre personne.

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Imladris
Imladris avait quitté la pièce mais il s'était ravisé. Il était devenu blaser par les évènements... Il avait vu ses amis partir de FC, en retraite ou mourir. Il avait toujours un homme qui se servait de la plume et non de l'épée...

Il s'arrêta... Etait-il devenu comme Bobyzz de Sparte... Plus à protéger ses fesses qu'autres chose... Il repensa à Lothilde... la femme la plus couillue de Franche-Comté. L'une des rares militaires valables. A Chevreux qui a toujours suivit ses convictions, à Wils qui n'avait pas hésité à brandir son épée contre le Liond e Juda et à y mourir...

Il avait toujours pensé œuvrer pour le peuple et ses convictions... Il suffisait de voir sa manière de s'habiller... pas d'or, ni de bijoux. Un vêtement noir et simple... Il était pitoyable face à d'autres nobles mais il avait le mérite pour travailler pour trois.

Il fit demi-tour. Il connaissait certains passages faciles d'accès. Il sortit son épée et s'avança vers les couloirs. Il arriva sur les cotés... Il vit Jean de Bien reconduire Labaronne, Lara répondre à ce bon vieux Galovert et un homme faire outrage à la Franc Comtesse.

Vu que les gardes ne faisaient rien et que l'autre faisait le pitre devant la Franc Comtesse. Il s'avança sur le coté et pointa sa lame à la base du cou de l'homme qui demander l'hommage de la Franc Comtesse à l'Hydre. Il lui dit :


Messire, je n'ai guère l'habitude de me servir de cette épée. La dernière fois, c'était pour combattre des sbires du duc Aurelien de Penthièvre avec Lothidle et Cameliane. Si j'étais vous, je ficherais gentillement la petite dame tranquille et j'emmènerais avec moi Galovert.

Si vous voulez emmerder des nobliaux qui pètent plus haut que leur cul, je vous donnerais l'adresse du Chateau de Salins-les-Bains. Vous remettrez mes amitiés à ce cher Bobyzz.


Il le regarda d'un regard sombre

Cette salle est ouverte aux comtois et aux nobles qui prêtent allégeance... Pas à vous.
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Galovert
Nous voici donc au coeur d'un chancre mou chopé il y a déjà quelques années...
Dès lors que, la bouche en coeur les encore un peu nobles Dolois accréditaient l'histoire d'un Sacrai foudroyé par leur Déos.
Le rétablissaient en droit et lui ouvraient la banque comtale...
Que ce soit par paresse d'esprit, par intérêt ou par amitiés mal placées...
Sournoisement la pourriture avait fait son entrée en Comté.

De consensus en consensus, de petits arrangements en perfides trahisons...
Comme une vieille maquerelle pourrie de syphilis la Franche Comté rampait maintenant vers sa dernière demeure.

Beaucoup de cette ancienne époque, avec éclat ou sans faire de bruit avaient glissé vers le trépas.

Certains choisirent d'oublier dans un exil passif ou de se taire dans un silence réprobateur.
D'autres s'étaient exclus, mettant leur épée au service qui d'un parti, qui d'une religion...
Se fixant de rassurantes limites dans leur lutte.
En fait, savaient-ils vraiment contre quoi ou qui ils se battaient ?
Ce fut le premier réflexe de Galovert.

Les places vacantes furent facilement investies par quelques hyènes flairant la charogne.
La vermine au service des régnants avait simplement changé de maître.

Aujourd'hui bien engraissés par l'abondance des biens et enhardis par leur immunité, ces chiens puants clapissaient à l'approche de leur destin.

Les Spartes en faisaient partis et occupaient une place de choix dans la meute qui se partageait maintenant terres et titres.
Passés maître dans l'art du complot et de la traitrise, polluant les hautes sphères plus qu'ils ne les géraient.
Leur force résidait dans l'esprit de famille et dans leur permanente concertation.

Galovert avait franchi le porche et s'avançait maintenant vers la salle d’allégeance.

Jugeant la situation d'un regard froid habitué a contempler des désastres, un sourire narquois sur les lèvres, il dégrafa nonchalamment son mantel.
Comme arrivé chez lui, un homme prendrait ses aises.


Mes hommages, Franc Comtesse.
Comment diantre un si petit bout de femme avait pu atterrir sur un si grand trône...

Bonjour Seigneur Imladris.
Luxeuil a vu naitre du pire comme du meilleur.
Nous approchons du point d'inversion des tendances de l'époque...
Et ce n'est pas votre épée tardivement tirée qui y changera quelque chose.

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Blanca_corvinus
Sentant l'haleine fétide d'Ignace se rapprocher d'elle, elle releva les yeux alors qu'il disait:

J' t'écoute prêter allégeance à l'Hydre … Suzeraine de ces terres et de toutes les autres.

Son sang ne fit qu'un tour dans ses veines, c'en était trop! Elle se releva et d'un ton calme mais déterminé dit:

Alors c'est ça?! Vous cherchez à soumettre les autres à votre volonté?
Quand je vous entends, j'ai l'impression que vous vous fichez bien de libérer le peuple ou de leur ouvrir les yeux sur le monde. Tout ce qui vous intéresse c'est qu'ils vous suivent aveuglément, comme des moutons.
Vous semblez vouloir la même chose que ceux que vous critiquez. Le pouvoir! Et peu importe si vous choquez ou si vous faites du mal autour de vous, du moment que vous obtenez le pouvoir par le chaos!

Mais le chaos, mon cher ami, n'engendre que le chaos. Il n'y a rien, pas d'avenir, pas d'espoir et pas de joie dans le chaos. Juste une chute sans fin vers le désespoir. Alors excusez-nous, pauvres Comtois idéalistes, si nous croyions encore que quelques choses puissent et doivent être sauvées.

Comme par exemple cette cérémonie d'allégeances. Vous n'y voyez peut-être qu'un acte de soumission ou une façon pour les nobles de faire gonfler leurs plumes. Moi j'y vois une coutume, une tradition emprunte de réciprocité, un lien qui perdure, de mandat en mandat, et qui sert à réaffirmer la solidarité des nobles comtois envers celui qui mène la barque avant de céder sa place à un autre.

Maintenant je vous prierai de quitter la salle et de nous laisser à notre cérémonie de "poulailler" puisque apparemment elle ne vous agrée pas. Personne ne vous oblige à y participer.


Blanca resta debout, face à lui et à l'assistance, attendant de voir ce qui se produirait.
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Lara_von_dumb
Un rire léger devant la fuite, il en fallait donc si peu pour fermer le claque défection d’un brigand ? En même temps il n’était pas dit qu’ils soient intelligents… User toujours de la violence était clairement un signe de déficience intellectuelle, la preuve qu’ils n’avaient pas assez de capacité pour user du verbe quand il s’agissait de régler ses problèmes. Elle regarda l’homme s’avancer aussi inconscient qu’elle… Certes, elle n’était pas effrayante, elle n’avait absolument rien dans les braies, rien de plus normal c’était une femme, mais tout de même, un ennemi restait un ennemi…

La jeune Dumb, poursuivit donc celui qui l’avait abordé, il avait voulu la retenir ? Il y avait réussit. Le discours de Blanca entendu grâce à la porte ouverte par Galovert, lui fit penser que peut être, elle en valait la peine, il n’y avait pas à dire, ces brigands lui donnaient une certaine classe imperceptible jusque là. La jeune femme tira promptement deux dagues d’un pli de ses jupons, et se plaqua derrière Galovert, une dague tenue bien fermement la pointe contre le creux de sa gorge à un petit centimètre des vaisseaux tellement vitaux, la deuxième contre sa nuque prête à se glisser entre deux vertèbres, on pourrait toujours l’attaquer certes, il pourrait tenter de s’esquiver certes, mais l’une ou l’autre le tuerait avec.


Je crois vous avoir dit que vous nous ennuyiez ! En tant que noble, je déteste qu’on m’ennuie, en tant que héraut je déteste qu’on souille une cérémonie. Alors certes on mourra peut être tous pour rien, car nous sommes intelligents, et que construire est plus compliqué que d’être stupide et simplement détruire, mais trois brigands de moins en FC, ça en vaut surement le coup.

Et là serrer les dents, c’est étrange c’est la première fois qu’elle ressent cette envie de sang, plonger une arme dans les chairs d’un être, le voir agoniser, ça semble soudain, le plus joyeux des tableaux. Elle prierait presque pour qu'ils refusent, et qu'elle puisse s'amuser... Règle numéro un avec les Spartes : ne jamais oublier qu'ils savaient être surprenants, et encore moins qu'ils arrivaient toujours à leurs fins.

Et puis quoi c'était pas la règle du jeu des hydreux ? Arriver en superman, tuer tout le monde et repartir de même ? A l'envers ça donnerait quoi ?

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Imladris
Imladris sourit car il connaissait Galovert

En effet, mon épée ne pourra jamais changer les choses. Contrairement à d'autres, je ne crois pas aux vertus des armes mais de la plume. Par contre, si on me force à l'utiliser...

Je ne suis pas là pour empêcher l'inversion de quelques tendances que ce soit mais empêcher qu'un droit du peuple soit supprimé par vos interventions.

Donc je vous prie de quitter cette salle. Nous aurons d'autres occasions pour jouter.


Il le regarda fixement, sans haine mais avec détermination
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Nenuphar
Elle était drôle cette gamine. Elle avait quoi ? Quatorze , quinze ans tout au plus. Elle venait à peine de sortir de l’enfance. Avec sa peau claire, ses cheveux bruns parfaitement attachés et ses grands yeux bleus, elle ressemblait à une poupée fragile. Une poupée qu’on ne sortait de sa boite que pour les grandes occasions de peur de la casser. Une Sparte qu’on ne sortait de son château que pour une cérémonie d’allégeance de peur de l’abimer au contact des gueux comtois en place publique. Une Sparte qui n’était que dédain pour tous ceux qui lui assuraient une vie toute dorée.

Et elle croyait qu’elle pouvait sauver le monde - Son monde - à elle toute seule. Pauvre petite fille riche qui s’ennuyait!

Le spectacle de cette frêle gamine, tellement petite à coté de celui qu’elle croyait menacer sans même en dépasser les larges épaules, arracha un rictus à la cavalière. Nénuphar se baissa pour attraper une lame qu’elle gardait cachée dans sa botte et avança jusque qu’à la jeune femme. Une fois derrière elle, elle pointa à son tour son arme sur le cou blanc et parfumé et murmura :


Tu veux jouer à des jeux qui ne sont pas de ton âge, Mignonne !
Tu ferais mieux de rentrer dans ton château… Tu n’as absolument pas l’air de savoir manier les armes, et encore moins de savoir te battre. Et franchement ça n’est ni le lieu, ni le jour pour apprendre. Laisse tomber tes dagues, tu pourrais te couper...
Retourne faire ce que tu sais le mieux! Va donc enfiler des robes, des perles ou encore mieux des titres…

Elle jeta un regard entendu aux autres cavaliers présents dans la salle.
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Barramine
Le vieux soldat avait un odorat assez particulier ... Effectivement, il dégageait de prime abord, un fumet nauséabond qui aurait fait fuir le moindre rat d'égout de dégout.

Mais cela n’altérait pas son appendice olfactif, bien au contraire, ça l'entrainait à renifler certaines choses des lieues à la ronde.

Parmi ces choses, il y'avait la goutte à la pomme de ses terres natales, la bagatelle, le sang et surtout la baston.

C'est qu'il avait laissé certaines parties de son corps sur le champ de bataille mais il arborait ses morceaux manquants tels des trophées de chasse.

En ce jour béni, le vieux Lieutenant à la retraite promenait sa guibolle en bois dans l'enceinte du vieux castel comtois en train de tomber en ruine ...

Les pauvres, se dit Barramine, vivre dans l'opulence et laisser leur première fortification tomber en ruine ... Ils ne savent pas à quoi il s'exposent.

Soudain, il entendit un bruit doux à son oreille. Ce bruit subtil des lames qui sortent de leur fourreaux ...

Enfin, se dit-il ... J'vais enfin pouvoir percer d'la bidoche locale !!!

Il n'avait rien de particulier contre les autochtones mais bon quand y'avait moyen de se mettre sur la pomme, il était toujours partant.

Il coche-pied-tisa vers l'origine de ce doux bruit de velours et se retrouva devant l'entrée d'une salle.

Un garde était en train de pioncer, le nez enfoncé dans la dalle de marbre au sol ... C'était peut-être l'inverse.
Barramine lui asséna au passage un grand coup de la Mine derrière l'oreille avec sa jambe de bois car rien ne horripilait plus que le manque de respect à sa charge !!!

Il pénétra dans un long couloir et se retrouva nez à nez avec Labaronne pendue au bras de ce fieffé coquin de Jean de Bien.
Il s'inclina devant la Baronne des Baronnes et adressa un vague salut de la main à celui qui semblait remporter le suffrage de la Reine de la Pelle ...


Dis j'voudrais po t'forcer à larguer l'esturgeon qui t'sert de guide, mais j'aurais comme l'impression que ça raffuterais dans la salle la-bas ...
J'ai entendu un bruit annonciateur de glissade de lame sur taille de fourreau si tu verrais de quoi que j'cause.


Non sans une pointe de jalousie, Barramine montra le soudard du menton, opina du chef et se retourna vers Labaronne.

J'te laisse éconduire ton saoul-priant moi j'vais mettre sur la tronche ...

Barramine tourna le talon et fonça tête baissée vers l'origine du grabuge.

Il entra dans la salle avec fracas et s'exclama:


Holaaaaaaaa bijou !!! C'est sur qui qu'il faut que j'cogne ???

Malgré son oeil un peu borgne et sa vision encore légèrement troublée par l'alcool, il leva la tête pour prendre les informations, comme lui avait enseigné son vieux Maitre d'Armes, tellement détesté, Jacquet.

Il aperçut tout d'abord une ribambelle de franfreluchettes dont il aurait bien fait son quatre heures, une Blanca qui semblait sur le point de se faire alléger et surtout comble des combles, il vit Nénuphar en train de braquer l'vieux Galovert.

Il se frotta la mirette, se pinça la jambe, avala une rasade de goutte, compta ses doigts, il en avait toujours bien huit, puis repris ses esprits.

Comme le jeu du jour semblait être une queue leu leu, il se dit qu'il allait faire le loup.

Il couru, enfin si on peut appeler ça courir, se placer derrière Nénuphar, non sans un certain plaisir.

A priori, le vieux soldat sentait qu'il risquait d'y avoir de la pique de sortie ... Plutôt qu'une dague, il dégaina donc sa Zweihänder, se mit en position de demi-épée et approcha un quillon de la gorge de Nénuphar.


Tout doux ma belle, faut pas braquer les copains !!!

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Ce qui ne tue pas rend plus fort !!!
Nenuphar
Parfois les paroles sont inutiles...

Elle n'aimait pas qu'on l'approche de trop près et encore moins qu'on la touche.
Elle s'était raidie et avait tourné la tête brusquement, pour reconnaitre l'homme, celui à la jambe de bois... et son indissociable odeur. Elle n'avait cependant pas lâché son emprise sur la Sparte.


Hum!

Un léger raclement de gorge.
Un regard. Noir.
D'un simple geste du menton, elle indiqua à Barramine la jouvencelle coincée entre elle et Galovert.

Traduction :

Sers-toi de ton œil de verre et regarde un peu mieux...
Je ne braque pas Galovert!
Espèce de *&@§!!!**
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Barramine
Barramine légèrement confus éloigna le quillon de son épée de la gorge de Nénuphar aussitôt que celle-ci lui aie montré la présence d'une jeune fille entre elle et Galovert.

Il se décala, posa la pointe de son épée au sol, s'agenouilla et s'adressa à elle.

Dis-moi mon p'tit, j'ai l'impression que tu t'es légèrement emportée ... J'ai aussi l'impression qu'on est dans une impasse ...

Que fais-t-on? J'ai toujours répugné à verser l'sang des mouflons mais bon du sang de jouvencelle et bleu de surcroit, je n'en ai jamais vu couler ...

Tu va donc réfléchir posément à tes actes en attendant la cavalerie ...


Même si son épée était fort longue, la petite mesurait à peine deux fois la garde de sa Zweihänder. Il lui pinça gentillement la joue et s'exclama ...


Sacriponne va !!!

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Ce qui ne tue pas rend plus fort !!!
Niurka
Porter allégeance, Niu, qui réfléchissait toujours beaucoup trop pour une blonde, se demanda bien qu'elle était la signification de ce si bien grand verbe.

Porter, hum soulever, dirais-je.. La blonde réfléchissait, réfléchissait et trouvait cela tellement dur..

Continuons.. Ensuite allégeance, c'est comme la fidélité ça..

Soulever la fidélité donc, voici ce que je dois faire? Que cela me semble bien étrange, peut-on soulever la fidélité de quelqu'un?..


Réfléchir a voix haute, c'est bien plus pratique.

Il semblerait que pour porter quelque chose, il faille une porte, je dois donc trouver une porte.

A quelques passants traversant la rue, elle balbutia :

M'sieurs, Dames, j'vous explique ma situation, j'dois trouver une porte pour soulever la fidélité, ou plutôt l'infidélité de.. Comment ca s'appelle c'truc la ? De Labaronne. Voila c'tout c'qu'j'peux vous dire, c'ou?


Les pauvres malheureux écarquillèrent les yeux à s'en faire exploser les pupilles, Niu haussa les épaules et esclaffant :

Ils sont cons ces cons la.

Continuant son chemin :

Oh mais j'y pense, Jambounet doit y être aussi ! Juste a renifler et..

Effectivement, nez en l'air comme une chienne, elle détecta l'odeur de son maitre et suivit ses traces devant une bien belle porte ou quatre malheureux gus dormaient à même le sol.

Lui, j'le connais, c'est Sam. Celui qui ne boit pas, c'est celui qui garde.
Il a du faire un excès hier soir.


Traversant couloirs et ouvrant portes..


Houhou, Barra, j'suis venue soulever l'infidélité de LaBaronne.
Enfin, je crois que c'est ça, je m'y perds parfois.


Un coup d’œil a droite et a gauche, LaBaronne de l'hydre, Barra, Galo et une jeune gamine avec des airs de rien, de l'eau dans la bière et c'est pas bon ça, faut pas couper, il y a plus de gout.

Bordel, j'avais donc tout faux, on s'en fout de l'infidélité de LaBaronne, faut bouffer la gamine, p'tin ça se mange ça?

C'blanc, ça sent bon, ça m'a pas l'air bien cuit, pas une épice, tant pis on d'mand'ra a la fouine qu'il nous cuisine la poule.
Ghaladrielle

Ghala s’empiffrait joyeusement au buffet depuis le début de la cérémonie, ignorant ces nobliaux, qui, dans un excès de zèle, venaient chatouiller dans le sens du poil la nouvelle comtesse et prêter allégeance.

De temps en temps, elle redressait la tête et les imitait, exagérant chacun de leur geste, articulant certains de leur mot, le visage tordu et grimaçant, en ouvrant grand la bouche pour laisser ses voisins deviner ce qu’elle mastiquait.


Gnagnagna, Gnignigni….obséquium, auxilium…et blablatum !


En guise de salut à ceux qui la dévisageaient, elle levait le pignon de poulet qu’elle tenait fermement dans sa main droite, et le secouait de façon à éclabousser les plus distingués d’entre eux, les obligeant à garder une certaine distance.

Elle lécha bruyamment sa viande sur toute la longueur avant de la tendre à celui qui semblait le plus choqué par son attitude et qui la dévisageait depuis plusieurs minutes.


Z’en voulez ? J’trouve que c’est un peu sec, mais c’est bon. Ca s’mange. ‘Fin, quand on a la dalle….


Le sourcil en circonflexe, l’homme s’écarta rapidement du buffet, sans prendre la peine de répondre, ni même de la regarder.

Malpoli, on dit « non merci » !

C’est à ce moment-là qu’elle aperçut l’inconsciente qui collait Galo comme un chewing-gum à une semelle en plein été.
La jeune femme ne pu s’empêcher de sourire en pensant à Alha qui serait folle de rage en voyant la gamine si près du capitaine, et plus encore, lorsque cette dernière pointa ses lames sur la gorge de celui-ci.

Ni une ni deux, elle emboita le pas de Nénu, et d’un geste aussi rapide que discret, elle s’empara de sa dague qui vint se placer un peu plus bas, au niveau des cervicales.


Pauvre folle….y’en a qui sont 6 mètres sous terre pour moins qu’ça
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