[RP]Le Retour de la Cérémonie d'Allégeance !

Attaque par derrière… Il faut dire qu’elle avait lancé l’idée la première, elle reconnaissait même intérieurement que le coup était loin d’être immérité, elle était encore assez jeune pour savoir qu’une bêtise entrainait une punition, et pour l’accepter fut elle donnée par de la raclure. Elle ne sut même pas de qui il vint, mais le coup dans sa jambe outre une douleur cuisante, l’envoya embrasser le sol. Qu’importe, ce n’était pas là un problème pour elle, elle était déjà prête à se redresser dignement.

Elle en fut pourtant prise de court par une étrange douleur qui embrasa soudainement sa mâchoire, douleur qu’elle ne calcula pas un instant, incapable de comprendre qu’un pied avait fait la rencontre de son visage. Négligeant l’habituel enseignement quand à une bonne tenue, et autres fumisteries qui faisaient d’elle celle qu’elle était au jour le jour, elle céda au simple appel de l’instinct de survie, comme le ferait toute personne offerte à ce genre d’étalage de violence gratuite, se recroquevillant sur elle-même, les bras protégeant sa tête, attendant simplement que le sale quart d’heure passe, attendant une preuve qu’elle pouvait bouger sans risque. Au lieu de ça un nouveau coup de pied vint se perdre sur elle, faisant apparaitre une nouvelle douleur dans ses avants bras, réussissant même par la force du coup à atteindre de nouveau sa tête.

Et puis plus aucun pieds à piétiner autour d’elle, à la manière de vauriens ils s’étaient amusés et avaient fuit, c’était fini. Ou ça ne faisait que commencer… Difficile de ne pas entendre les hurlements rageurs de son père arrivant après la bien piètre bataille, elle lui expliquerait bien plus tard que c’était entièrement de sa faute, elle aurait dut partir tout simplement au lieu de respecter son serment vassalique là où l’on attaquait le Roi et la noblesse comtoise, après tout elle aurait mieux fait de faire comme tous les autres, oublier le serment prononcé une seconde avant. Mais pour l’heure elle n’était plus d’humeur bavarde, elle venait de s’envoler pour s’enfouir dans les bras d’un serviteur, surement bien le premier qui ne se plaindrait pas de sa maigreur presque maladive qui laissait tant à désirer chez une femme, mettant en doute ses capacités à enfanter un jour, et contre laquelle toute sa famille tentait de lutter chaque jour… Avec les cicatrices qu’elle allait afficher pendant quelques semaines de toute façon elle gagnait un peu de temps avant que ça ne reparle mariage. Visage qui se cache à la vue des autres pour se plaquer contre le torse d’un des rares serviteurs qu’elle ne connait pas, car toujours à la botte paternelle, et non voué à la harceler elle jour et nuit.

Précédant la fuite en masse de la noblesse comtoise, sans même avoir le temps d’entendre la réponse comtale, le jeune fille disparait discrètement avec le gentil grand baraqué, à ne pas confondre avec le premier qui l'a fait revenir sur les lieux après son allégeance.
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La fuite en masse des nobles... La Comtesse qui part, une blessée, ma foi fort interessante même si il ne devait pas regarder. Fallait dire que chez les guerriers, les cicatrices vallaient bien plus que les médailles. c'était un titre à part entière, une noblesse de lame et de l'âme.

Mais pour l'instant, revenons à Green. Arrêt sur l'image, retour en arrière rapide de la caméra.

...

MAIS... EST-CE QUE QUELQU'UN PEUT M'EXLIQUER CE BORMEL?!?!!!!

Ils fuyaient par dizaine, triste habitude dès qu'on réunissait le ban. Il n'y avait bien que l'arrière ban pour aller de l'avant, ne jamais se rendre. bref des couards, des pêtes dans la soie, des comtes qui fuyaient face à l'ennemi et des gens qui ne pensaient plus à se battre pour leur terre. Sauf peut-être...

Deb, Goclad... On ne remettrait pas de l'ordre dans cette FC déchue? Du genre d'ordre qui regnait en 1453 et 1454?

Que devient Yde? Je ne la vois plus et pourtant elle est des plus brave. Et les gendarmes, Jerone?

Ah mon dieu, en ce temps là, fallait tirer au sort pour savoir qui aurait le malheur de rester dans son village. Aujourd'hui, faut les désigner d'office et les pousser en avant!!!

Ahhhhh Diantre!!!!


Il hurla alors.

DWIRAL, SPIKE, LOTHILDE!!! Vous manquez à cette FC! SIRKIS, AMANIA et tant d'autres comme nous!


Puis il s'avança, empli de colère our passer la tête à travers cette grande fenêtre qui avait remlacée les meurtrières de l'époque.

C'est ça, fuyez, vous ne méritez pas votre noblesse!!! Celle de l'arme à la main et la protection de la FC dans nos coeurs!!! Bande de... Bande de.... Bande d'Anglois va!!!!
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A force d'attendre Beren partit jouer encore les jolies coeurs ou Elfry observant ça et là scarabées, chenilles et autres insectes, la Petite Fiole avait loupé le début des allégeances.
C'est donc dans un nuage de poussière que la carriole arriva à Dôle et se stoppa devant le bâtiment.

C'est une Boulette en robe bordeaux qui fut accueillit par un

Quoi ? bande d'anglois ? Hey, ils n'avaient rien fait ses ancêtre à la Petite Fiole, pourquoi parler d'anglois en plein Dôle ?

A peine le temps de monter les marches menant à la salle que la brunette croisa un garde portant... mais oui, c'était bien sa cousine Lara !!!

Relevant le bas de ses jupes, c'est quatre à quatre que la Fiole finit de monter l'escalier et entra au pas de charge dans la salle des allégeances... où elle se stoppa net à deux pouces d'une marre de sang qu'elle fixa les yeux comme des soucoupes.

Relevant la tête à la recherche de personnes pouvant lui dire ce qu'il s'était passé, elle fronça les sourcils en constatant l'absence de la Franc-Comtesse.

Ben... l'est où la Franc-Comtesse ??

Voyant son tuteur, du sang s'écoulant de son poing fermé, elle se dirigea vers lui, lui prit doucement la main blessé et l'enveloppa dans un mouchoir , remerciant silencieusement au passage sa chère Philomène qui l'obligeait toujours à sortir avec au moins un mouchoir blanc et propre bien sûre, dans son aumônière.

Clad ? qu'est-ce qu'il c'est passé ici ?
C'est bien Lara que j'ai croisé en arrivant ?

Regard vers le trône vide et soupir fiolesque

Et sans Franc-Comtesse on fait comment ?

Se souvenant de l'homme à la fenêtre, elle se tourna vers lui, fit une légère révérence et se présenta.

le bon jour, permettez que je me présente, Idril de la Fiole Ebréchée de Sparte, fille de feu Hartasn de la Fiole Ebréchée, et de feue Pauline de Sparte dicte Pegasine... et avec du sang anglois dans les veines.. dilué certes, mais quand même.
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Nouvelles allégeances. Ca il le répétait à chaque fois. Mais cette fois-ci c'était un peu différent, celles-ci risquaient d'être ... Particulières, étonnantes, excitantes, énervantes et plein d'autres choses pour certains, surtout pour lui et ... On dit qu'il faut que le fiancé attende sa promise. Et c'est bien ce qu'il avait l'intention de faire. Alors il s'était préparé avec soin, plus que d'habitude, n'oubliant jamais au moins une dague et sa fidèle Joyeuse, son épée dont il ne se séparait que pour dormir. Maintenant fin prêt, il parti en direction de Dole. Le chemin était très court de Sellières à Dole, à peine quelques heures dans un plaine et dans une forêt. Il se méfiait quand même, on ne sait jamais, un brigand peut toujours apparaitre au détour du chemin, derrière un rocher ou un arbre. Quoique ... Pas de celui-là à droite, c'est à peine un petit arbrisseau, qui plierais plus facilement sous la tempête que ces grands arbres autour qui eux ... Mais sortant de sa rêverie du moment, il arrivait enfin en vue du Château et il traversa le pont sur le Doubs avant d'entrer en ville.

Il se rendit compte qu'il y avait du grabuge ou qu'il se passait quelque chose. Il se demandait bien quoi, mais il lui avait promis qu'il l'attendrait juste devant le château. Pour l'instant rien d'important, rien de grave. Mais il entendit Greenwarrior crier à l'intérieur. Décidément, il avait une sacré voix car Léonin se trouvait assez loin à l'extérieur. Commençant déjà à s'impatienter, il descendit de cheval et il fit déjà les cents pas. Il devait l'attendre, mais il voulait aller voir ce qu'il se passait. Il regardait à droite, à gauche mais encore personne en vue. Viendra t-elle ?
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Petit pli arrivé, d'un lointain monastère du domaine royal, de sa tendre mère, l' enjoignant de délivrer l’allégeance à la nouvelle Franc Comtesse aurait du lui procurer un mouvement de mauvaise humeur mais aujourd'hui était un autre jour.
Sa mère, Flo songeait à faire le voyage pour la revoir, la santé de la Comtesse se détériorait de jour en jour et la jeune fille était un peu effrayée de la tache qui l'attendrait dans les mois futurs, ceindre la couronne de Comtesse et de Vicomtesse lui semblait d'un poids immense sur sa frêle tête, elle qui ne connaissait rien à la gestion des terres allait devoir apprendre, un sourire se dessina sur ses lèvres, elle ne sera pas seule, il sera là pour le meilleur et le pire.
Elle eût un signe d'impatience en choisissant sa robe, laquelle aimerait il ? Froncement de sourcil, si elle avait osé !!!
Vêtue d'une toilette de brocart de couleur bleu-grise, au décolleté qui laissait deviner les courbes gracieuses de la jeune fille, la chevelure remontée en un chignon où s' échappaient quelques boucles rebelles, elle rejoignit à pied, suivie de sa fidèle gouvernante, la salle du château où il devait l'attendre.

Petit soupir de soulagement en le voyant faire les cents pas, elle était en retard, mais cela n’était il pas l'apanage des femmes de se faire désirer !!! Elle darda son regard malicieux sur Leonin en songeant à l’écrit reçu de la comtesse Diane. Malice qui fut vite remplacée par de la surprise par les voix qui semblaient sortir de la salle où la noblesse était réunie.

Par aristote que se passe t il ?

Légère révérence envers celui qu'elle avait fait attendre, avant un chaste baiser.

Je gage que vous avez impatience d'aller évaluer la situation.
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Greenwarrior rendu la révérence.

La place m'est exquise à vous y rencontrer.

Point de Franc Comtesse en effet. Elle était partie avant de l'entendre prester allégeance au peuple de Franche Comté. Du cou, l'aubaine était grandiose.

Pour les anglois, de vieilles rancoeurs envers ce village peulé de brigands qui recueillait tout le pire de ces royaumes. Dès qu'un brigand était pourchassé, il partait là bas. Gagé d'y trouver refuge.

Puis il se retourna vers Debenja, le Héraut, seul valeur d'une allégeance déposée. Devant lui, il s'inclina. Devant lui, enfin, depuis très longtemps, Il affirmait les valeurs de FC en face d'un Comtois de la vieille garde et des plus barbares.
Un genou à terre.

Comte Debenja, puisqu'il en est ainsi et que le trône est vide. Puisque vous représentez l'ordre et que les comtois ne respectent plus leur honneur... Veillez recevoir ou transmettre à qui de droit mon allégeance aux vrais comtois, à nos ancêtres qui ont laissés leur vie sur les champs de bataille. Veillez recevoir la promesse que Rougemont, terre de Franche Comté ne se rendra jamais!!!
Veuillez recevoir mon allégeance en la FC symbolique de sa banière. à ses glorieux combattants. Sur ma vie, mon honneur et ma Foi, je ne laisserai pas faire le désordre, je nuierai à la chute de notre glorieux territoire. Que ses représentants se battent avec nous our cela afin que nous retrouvions la crainte des brigands, des pillards et des hérétiques face à nous.

Je jure de me battre, de conseiller militairement la FC dans tout combat contre celles qui profitent de la décadence pour imlanter une gangrene dans nos terres.

Comte Debenja, symbôle de la FC, de la gendarmerie et de l'armée. Symbôle de courage dans l'adversité, veuillez transmettre cela aux absents qui devraient être là.
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Léonin était quelqu'un de patient, très patient. Mais entendant des cris à l'intérieur de cette fameuse salle des allégeances, il se demandait bien ce qu'il s'y tramait. Alors oui, il était impatient. Pas d'attendre sa "promise" mais d'aller voir ce qu'il se passait là-bas. Mais, en faisant les cents pas, il se rendit compte que Flory arrivait. Son visage tendu et perplexe laissa place à un large sourire. Ne répondant pas tout de suite à sa première question, laissant le temps d'évaluer la situation et surtout de s'approcher du lieu où ils devaient se rendre, il répondit à la révérence de la jeune fille puis répondit avec joie à son chaste baiser comme il convenait aux gens de la bonne société, si elle existait et il lui offrit le bras.

Si vous permettez que je vous offre mon bras.
Ils prirent la direction de la salle et c'est seulement là qu'il commença à parler, pour détendre un peu l'atmosphère et pour regarder autour de lui évaluant la situation.
Et bien ... Je ne sais pas ce qu'il se passe et je me demande bien pourquoi Goclad et Greenwarrior crient ainsi ... Je n'ai pas pu saisir distinctement leurs paroles et comme je viens juste d'arriver je n'ai rien vu. Alors ... On va bien voir ... J'espère que rien de fâcheux ne s'est produit dans cette salle.

Espoir vite ruiné lorsqu'ils s'approchèrent de la porte et qu'ils virent le désordre qu'il y régnait. Manquant à plusieurs reprises de se faire percuter, Léonin protégea surtout celle qui l'accompagnait. "Ce serait fort dommage que sa magnifique toilette soit souillée en un jour si important ..." se pensait t-il. Des visages ensanglantés, du sang par terre et les voila à l'intérieur, enfin. Léonin devenait nerveux, énervé. Il voyait un magnifique désordre, Goclad particulièrement énervé, Greenwarrior en train de prêter allégeance à la Comtesse ... Qui n'était pas là. Il se demandait bien ce qu'il se passait, il ne comprenait pas. Regardant Flory, toujours à son bras, le regard plus que perplexe.

Je me demande bien ce qu'il s'est passé ... Approchons-nous de Monsieur le Comte Debenja, on en saura peut-être mieux ... Et surtout, pourquoi la Comtesse n'est plus là, à qui allons-nous faire notre allégeance ? Hum ... Tout ça ne me dit rien qui vaille ...
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Sorti de son deuil par les obligations nobiliaires, Jerome se présenta à la cérémonie d’allégeance.

Il régnait dans la salle une agitation inhabituelle qui l'interpella d'emblée.

Apres avoir cherché en vain la Franc-Comtesse dans la salle vu le trône laissé vide à l'emplacement dévolu aux prestations d'allégeances, il se rapprocha du Héraut.

Monsieur le Comte, je constate que notre Franc Comtesse n'est point présente pour nous recevoir.

Veuillez donc noter que conformément aux obligations de la Noblesse, je me suis présenté en personne, et ce, malgré le deuil qui me frappe afin de satisfaire aux allégeances pour le Vicomté de Laviron et la Seigneurie d'Ornans.

Soyez donc témoin que par notre présence en ces lieux, nous confirmons notre allégeance à la Franche-Comté, au Roy et à notre Empereur.

N'étant pas d'humeur à festoyer ... Jerome prit congé du Héraut afin de quitter discrètement la cérémonie.
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Jerome du Val d'Haine
Vicomte de Laviron
Seigneur d'Ornans et de Roches-lès-Blamont

Quo fata ferunt

Un immonde désordre s'offrait à ses yeux en pénétrant dans la salle, retenant l'exclamation sur qui allait jaillir sur ses lèvres ""ils sont fous ces francs comtois"" elle afficha un sourire de circonstance, laissant son regard parcourir le lieu.
La plupart des nobles avaient quittés la cérémonie, d'autres gesticulaient en brandissant leurs armes, plus de franc Comtesse, le fauteuil comtal vide, décidément les allégeances ici n'étaient jamais de tout repos, flo regrettait de n'avoir point suivit les enseignements des femmes de la famille qui était de savoir manier l'épée comme une simple cuillère de bois.

D'une main elle souleva le pan de sa robe surveillant où elle posait les pieds, se laissant guider par son cavalier jusqu'au Comte debenja,

Je crains Léonin que la Franc Comtesse n'est plus là pour recevoir les allégeances, sans doute allez vous devoir griffonner votre serment.

Dans le même temps, elle s'assura qu'elle avait toujours le parchemin de la comtesse Diane, manquerait plus qu'elle l'ait égaré.
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Et bien voilà, le bazar de chez bazar ! On n'avait jamais vu tel bazar en Franche-Comté ! On peut dire que l'hydre avait réussi son coup !

Le Comte ne savait que faire, c'était la première fois qu'une telle action se passait ! Il ne pouvait refuser le départ de la Franc-Comtesse ... enfin il ne savait pas quoi faire ...

Le plus important étant les allégeances, le Comte décida de prendre note de chaque allégeance qu'il transmettrait à la Comtesse avec le reste des courriers reçu.

Et bien, chers amis, je vais donc prendre note de vos allégeances que je transmettrai à la Franc-Comtesse. Elle vous répondra par courrier comme elle l'a souhaité.

Et le héraut pris notes des dernières allégeances prestée par Green et Jerome. Et lu en vitesse les missives qu'on venait de lui apporter.

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Barramine dévalait la pente menant en dehors du Chateau, quand il ressentit comme un manque ... Un vide ...

Il apostropha un de ses compères hydrique:


Eh dis-moi, j'croirais bien qu'j'aurais ben oublié un truc à la ptite sauterie ... Tu voudrais tu pas m'accompagner?


Sans attendre la réponse, il commença à clopiner vers la Salle de l'Allégeance ...

Arrivé devant la porte, il se rendit compte que la garde avait été relevée.

Il s'approcha des troufions et se présenta:


Bonjour Messires, J'me suis fait alléger taleur, sauf que me suis fait un peu trop alléger en fait et j'ai égaré un truc dans la salle ...

Vous dérangez po pour moi, je f'ais qu'passer ...


Barramine en imposait plus que certains parvenus présents dans la salle et les gardes ne lui firent pas de difficultés.

Il entra dans la salle et se trouva face à un une foule indescriptible ... Au moins 10 personnes étaient présentes ... Comme un troupeau de moutons sans berger, ils avaient l'air de ne plus savoir quoi faire ...

Cela devient une habitude se dit Barramine ...

Une flaque de sang remplaçait le corps de la ptite Lara, Blanca semblait avoir disparu, Debenja l'avait remplacé, d'autres nobles étaient présents.


Bonjour Messires, J'me suis fait alléger taleur, sauf que me suis fait un peu trop alléger par vot' Comtesse en fait et j'ai égaré un truc dans la salle ...

Vous dérangez po pour moi, je f'ais qu'passer ...


Barramine retourna s'affairer autour de la mare de sang laissée par Lara ...

Après quelques instants, il se releva son oeil de verre entre les doigts et s'exclama:


Aaaaaaaaaaaaaaaah le voila !!!!


Dans le feu de l'action du coup de jambe de bois en travers de la mâchoire de Lara, il en avait perdu sa mirette factice sous la violence du plaisir de l'impact ...

Il s'approcha de Debenja:


Tiens Msieur l'Comte comment ça biche depuis la séance de fouet sur Ahlatête ... On est toujours muet ou on a r'trouvé sa langue?

Bon hé dites, vu qu'z'avez po l'air contrariant ça va pas vous déranger que j'vous emprunte vot' godet?


Barramine emprunta donc le godet de Debenja, y trempa son oeil de verre pour le laver de tout poussière, lui rendit son godet et remit l'oeilleton factice dans son orbite ...

Quelques grimaces plus tard, le visage de Barramine était redevenu comme avant ... A part une ptite rougeur occulaire qui semblait faire son apparition ...


Ohla !!! C'était po d'la flotte vot' truc? Heureusement que c'était po de l'alcool de cailloux ...

Bon bref, j'ai un ptit creux .... Elle est partie avec la bouffe la Corvinus ou y'a encore des trucs à grailler? C'est que tout' ct' activité ça m'a creusé l'estomaque !!!
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Ce qui ne tue pas rend plus fort !!!

Malgrè le raffut Fredy était restée près de Blanca ,elle avait attendu la suite de la cérémonie ,et quand elle vit damoiselle Lara recevoir le coup de dague ,et une autre arriver tout près d'elle puisqu'elle aussi était derrière le trone elle allait porter seour à la demoiselle eténdue mais n'en eut pas le temps ,des personnes s'affairaient ,des gardes arrivaient enfin et les hydreux partaient ...................Ce que fit la comtesse aussi ,ses nerfs ayant été mis à rudes épreuves .

Fredy se demandait où etaient ses fameux gardes , elle ne partit pas mais par contre regarda le messire Barramine dont on ne pouvait oublier son visage ramasser et rincer son faux oeil,dans le verre de debendja .

Gonflé quand meme le messire se dit elle !!

Elle se dirigea vers lui l'oeil noir et la voix nette et forte

Maintenant que vous avez récuperé votre bien ,pourriez vous svp quitter cet endroit qui se devait d'être solennel et dans lequel vous et vos amis avait mis la pagaille ,bléssé des personnes ??

Mais vous savez rien ne se perdra ,l'affront fait à la Franc-'Comtesse ,la blessure de damôiselle Lara Von Dumb ...............Tout celà se payera un jour je vous en donne ma parole !!

Croyez bien que je ne dis jamais de paroles en l'air ,alors maintenant je vous pries de sortir .................Et puis non!! je ne vous en pries pas !! SORTEZ !!

Joignant le geste à la parole la Connétable lui montra la porte avec son bras et son index tendus
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A la vie de l'outrage envers son suzerain, Green posa la main gauche sur sa dague. C'est qu'il maitrisait la main du diable autant que la dextre... N'oublions pas cher ami lecteur que le terme main du diable vient du fait que l'épée se portait à la main droite et la dague à la gauche. Que l'ennemi pouvait éviter l'épée mais parfois, se prenait une fine lame en travers de la gorge en un simple mouvement d'esquive.

Il attendait un simple signe de Debby.

Deb, la prochaine fois, tu remplaceras les gardes. Ils n'ont pas l'OEIL pour refuser les parvenus!!!
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Alors que le Hérault de Franche-Comté annonçait comment aller se dérouler la suite et que la Petite Fiole se dirigeait vers lui pour lui faire part de son allégeance, un homme entra et se mit à la recherche de quelque chose.

Ne sachant ce qu'il cherchait exactement, Idril resta à quelques pas de son point d'atterissage, à savoir le Comte Debenja, et attendit que le chercheur ai finit de chercher.

Quelle ne fût pas sa surprise en le voyant brandir un oeil... et le rincer dans le gobelet du Hérault.
Quand la trouvaille fût remise à sa place dans un "splutchr", la Boulette brune ne put retenir une grimace. Ce n'est pas le fait de voir un borgne qui la choquait, son père lui-même l'était et la grosse cicatrice sur son visage ne le rendait que plus beau et mystérieux aux yeux de sa fille... ben oui, c'est son père donc c'est forcément l'homme le plus beau de la terre... mais la désinvolture que l'homme avait envers cet oeil fictif. En effet la jeune de la Fiole Ebréchée de Sparte se demandait simplement comment l'homme avait pu ne pas se rendre compte aussitôt qu'il avait perdu une part de lui-même ? L'œil était-il trop petit pour l'orbite l'accueillant ?

La jeune fille fût sortit d'un coup de ses pensées par un "SORTEZ" provenant d'à ses côtés et qui la fit légèrement sursauter. Nan mais doucement hein, elle était encore trop jeune pour mourir d'un arrêt subit du palpitant.

Secouant la tête, elle eu une pensée pour Beren et Elfry, bien heureuse en fin de compte qu'ils n'aient pu venir comme cela était prévue. Beren aurait tenté de jouer le preux chevalier défendant ses soeurs et Elfry n'aurait pas comprit le danger et aurait été asséner à l'homme son arme secrète : le coup de chausse dans le tibia.

Un sourire à la dame, pour lui montrer son accord et son soutient, et un regard vers le Comte.

Euh... vous renforcez la garde maintenant ou j'ai le temps de vous faire part de mon allégeance avant ?
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Elle avait fui, la Franc-Comtesse en reconnaissant sa faute et les illusions de cette cérémonie qui pour la plupart n'était que fumisterie, un serment sans valeur mais qu'importe pour eux, ils réstaient nobles. Sa main lui faisait horriblement mal, l’adrénaline, la colère se dissipait peu à peu et cette entaille qu'il s'était faite à la main sous le coup de l'indignation se faisait à présent ressentir douloureusement.
Adossé contre un mur, il baissa la tête pour ne voir que le sang couler sur le sol, comment avait-on pu en arriver là?
Il entendait vaguement les propos de Greenwarrior, le père de son ancien et vieil ennemi, Erwin qui sûrement devait bien rire de la haut ou plutôt d'en bas, de cette mascarade.

Remettre de l'ordre dans quoi? Il n'y a plus de Franche-Comté, elle est morte depuis bien longtemps, tout ceci n'est qu'une illusion. De plus en plus de nobles chaque mois mais tous aussi poltrons les uns que les autres. L'époque dont tu parles Green est révolue et c'est bien regrettable sinon jamais ma fille aurait été attaquée ainsi.

Les yeux fermés, le coeur meurtri, il ne cessa de revoir Lara allongée sur le sol avec tout ce sang autour d'elle. Quelqu'un s'était approché de lui et avait saisi sa main, lorsque ses yeux s'ouvrirent de nouveau, il pu voir sa pupille devant lui en train de bander sa main avec un mouchoir pour stopper l'écoulement du sang. Bien la fille de sa mère qui tout comme elle connaissait très bien le domaine médical.

Ce qui s'est passé? On a vu le vrai visage de certains nobles de Franche Comté, des lâches et oui, c'est bien Lara que tu as du croiser, attaquée par des membres de l'Hydre, blessée car personne n'est intervenu pour la protéger. Baisser les braies était tellement plus facile que se battre qu'elle n'a sûrement rien pu faire qu'encaisser les coups.

Son esprit était ailleurs, inquiet de l'état de son ange dans les bras de Barak qui parcourait la ville pour trouver un médicastre. Clad ne se rendit pas compte que d'autres nobles arrivaient, il s'en fichait royalement, peut-être étaient-ils comme tous les autres ou peut-être restaient-ils encore de valeureux combattants prêts à se sacrifier pour cette terre morte. Il avança en direction de la sortie avec ses gardes quand un drôle d'homme fit son entrée, encore un vagabond qui, probablement, voulait profiter du buffet pour se rassasier.
Alors qu'il s'apprêtait à franchir les portes pour aller au chevet de Lara, il s'arrêta net sa marche lorsqu'il entendit les paroles de la Connétable.

Maintenant que vous avez récuperé votre bien ,pourriez vous svp quitter cet endroit qui se devait d'être solennel et dans lequel vous et vos amis avait mis la pagaille ,bléssé des personnes ??

Mais vous savez rien ne se perdra ,l'affront fait à la Franc-'Comtesse ,la blessure de damôiselle Lara Von Dumb ...............Tout celà se payera un jour je vous en donne ma parole !!

Sa tête se retourna immédiatement sur l'étranger, ainsi donc il s'agissait d'un membre de l'Hydre, un des hommes qui avaient osé lever la main sur sa chair. Des membres de l'Hydre, le Comte en connaissait plusieurs, beaucoup d'entre eux avaient été condamnés lorsqu'il était juge de Franche-Comté, beaucoup d'entre eux furent envoyés dans les geôles du Château pour leurs crimes mais cet homme, il ne l'avait jamais vu. Aucun honneur lorsqu'il s'agit d'attaquer des personnes plus faibles, que ce soit sur les routes ou dans cette salle, ils montraient bien qu'en réalité, ils n'étaient que des moins que rien.

Son poing serré dont le bandage ne servit finalement à rien, Goclad courut en direction de l'homme pour finalement se jeter sur lui et le passer à tabac, frappant son visage de toute sa rage, toute sa haine, toute sa colère alors qu'il était plaqué au sol. Rien ne semblait pouvoir arrêter ses coups de poing. Repenser à sa fille sur le sol ne faisait qu’amplifier son acharnement sur le balafré. Son coeur battait la chamade, le frapper lui donnait un sentiment d'excitation, de plaisir, le Dumb se défoulait face à son ennemi.
Alors qu'il s'apprêtait à donner une nouvelle droite, il fut arrêté en plein mouvement par son immense garde, Barak, l'ex-mercenaire qui était revenu seul du médicastre, accomplissant sa mission.
Aucun garde n'aurait jamais osé faire ce que lui venait de faire mais le Vicomte de Villersexel comprenait que le moment n'était pas venu de se venger, la Dame de Grammont avait besoin de lui à ses côtés.

Attrapant par le col l'homme, il le regarda, le mépris dans son regard.

Passe un message à tes copains. Vous avez déclaré la guerre en attaquant ma fille, je n'aurai aucun répit tant que tous les membres de l'Hydre ne seront pas six pieds sous terre. Je jure sur Aristote que vous allez me le payer, tous autant que vous êtes. Et nous verrons bien si vos têtes repoussent comme l'Hydre quand on vous les aura coupées.

Il le relâcha, dans son piteux état avant de regarder toutes les personnes présentes.

Mon allégeance te sera envoyée Comte Debenja, et Green si tu trouves de vrais guerriers, alors on se battra et toi Idril, retourne chez toi immédiatement avec ta famille, c'est bien trop dangereux ici.

Dernier regard sur l'homme au sol dont il ne connaissait pas le nom, le Von Dumb quitta la salle du trône avec sa garde et le géant Barak devant lui pour le mener à son enfant.
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