[RP OUVERT] L'Inquisition Recrute !

Les nuages s’éclaircissaient peu à peu, en Berry. La guerre et son lot d'horreur disparaissaient progressivement du quotidien du jeune homme, qui marchait dans les rues de Bourges. Depuis quelques temps, il avait été affecté à la protection civile de la ville et n'avait plus eu, dés lors, à combattre vraiment. Aussi, c'est le coeur plus léger que de coutume qu'il se rendait à l'église.

A l'instant où il allait entrer, son oeuil fût attiré par un bout de parchemin, un sorte d'annonce accroché à la porte. S'il ne l'avait jamais remarquée, c'est qu'elle n'était pas là avant. Maxence était toujours admiratif de la capacité de l'Eglise à transmettre son message à travers les guerre et les frontières fermés, mais celà ne l'étonnait qu'à moitié. Qui serait assez fou pour s'attaquer aux clercs et leurs messagers ?

Il lut rapidement l'annonce et réfléchis un instant ... Oui, ce pouvait être intéressant ... Il n'avait jamais rien à faire de ces journées, autrefois, avant la guerre, il faudrait bien penser à les remplir après ... Et toute cette crasse qui pouvait apparaître dans la misère d'un Berry ruiné offrirait sans doute beaucoup de possibilité pour un inquisiteur consciencieux ...
Alors, une fois l'office terminé, il se rendit dans l'une des tavernes des faubourg de la ville,. Il y trouverais forcément quelqu'un prêt à risquer sa vie pour une bourse bien pleine ...



Monseigneur ? Bah ... Il y à réfléchis un moment et puis, comme il ne savait pas vraiment comment ça s'appelle, un préfet, il s'est dit qu'avec ça, juste entre Éminence et Ma mère, il avait quand même toutes les chances de tomber juste ...

Dans une petite maison discrète, perdue au milieu des champs bourguignons, un homme solitaire griffonne un parchemin. Un parmi tant d'autres. Il en aura d'autres à écrire aujourd'hui. La longue retraite qui devait le mener à la purification de son âme est terminée. Il est temps de reprendre la route.
Il a aperçu alors qu'il se procurait son pain quotidien, une affichette qui lui a semblé être un signe. L'inquisition, c'est ce qu'il réclame du plus profond de son être. Un signe du très haut pour lui montrer la voie certainement, lui qui s'est muré dans le silence si longtemps se trouve aujourd'hui dirigé vers le monde des vivants par le doigt de celui pour qui il respire.
C'est pourquoi il griffonne.

Arrange toi pour faire porter ça jusque Paris.

Le grouillot silencieux qui l'assiste depuis maintenant quelques semaines s'empare du message et file sans dire un mot. Le silence est maitre dans cette maison. Moins on en dit, moins on trouble l'âme.
Les mains jointes devant lui, le regard qui se perd au travers de la petite fenêtre de sa maison, il pense.
A son frère.
Quelque chose dans ses tripes lui fait comprendre qu'ils ont été trop longtemps séparés et qu'il est temps maintenant de faire route ensemble.
En silence toujours il se lève et entreprend de préparer son maigre bagage. Nul besoin de richesses pour être au plus près du très haut.
Demain matin il sera sur la route.
Azael l'attend.
Il en est certain.
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Ambiance

Tourné vers l’Est, le borgne scrutait l’horizon, subjugué par l’astre resplendissant qui achevait de se lever, baignant la campagne environnante d’une douce lueur. Là-bas, quelque part au loin se trouvait son frère, la chair de sa chair, sa moitié d’âme. Bien trop longtemps qu’ils étaient séparés, il pouvait le sentir physiquement. Un vide qui créait une tension dans les épaules, comme un poids invisible sur la nuque. La cloche sonnant l’Angélus troubla le cours de ses pensées, le rappelant à ses obligations. Contournant le petit cimetière où les herbes folles disputaient la place aux stèles, il se rendit d’un bon pas chez le maréchal-ferrant.

L’homme était déjà debout, affairé à préparer ses outils. Un hochement de tête en guise de salut, il se mit en quête de son cheval dans les stalles attenantes à son atelier. Le Noir était là, ferré et frais comme un gardon. Un apprenti accouru alors, une selle sur l’épaule, marmonnant des excuses pour le retard. Laissant là les préparatifs, le borgne sortit une bourse bien garnie de son mantel et paya le maréchal-ferrant. Sans un mot, il récupéra les rênes de l’animal qu’on lui amenait, et reprit le chemin de l’église une fois monté.

Devant la grille du cimetière, le prêtre l’attendait, grelotant de froid dans sa bure rapiécée.

- Vous nous quittez déjà mon fils ?

D’une voix rauque de celui qui n’a plus parlé depuis longtemps, le borgne lui répondit :

- Je ne suis déjà resté que trop mon Père et l’on m’attend ailleurs, je le sais. J’aurais toutefois une dernière chose à vous demander avant de partir. Pourriez-vous faire parvenir cette missive jusqu’à Paris ? Je vous en serais infiniment reconnaissant.

Le Noir commençait à s’impatienter, son bras à le faire souffrir lui et le village à s’animer. Il était plus que temps de reprendre la route. Toutefois, il était conscient qu’il pouvait faire une dernière chose avant de partir. Il le devait en fait. Réprimant une grimace en cherchant de nouveau sa bourse, il la tendit au prêtre avant de taquiner les flancs du cheval. Se grattant le bras pour soulager un peu la douleur, il grommela quand la couronne de ronces dont il se mortifiait le biceps s’enfonça plus avant encore dans les chairs.


Et de lancer plus fort par-dessus son épaule :

- Elle était aux brigands dont je vous ai parlé lors de ma confession… Vous en aurez plus besoin que moi.
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Les nouvelles vont et s'en vont...
Les bruits aussi.
Certaines sont sèches et efficaces et d'autres trainent le long des couloirs.

C'est en entendant ce mot... "Inquisition" dans la bouche de paysans effarés et en lisant la copie d'un document accroché sur un panneau face à l'église, que le renard de Normandie eut la chair de poule.
Il se pencha sur l'annonce et il ouvrit de grands yeux...

Elisabeth !!! C'est signé Elisabeth !
Elle... Elle prospecte pour cette pratique de barbare !
Ahhh !!!

Ainsi donc, celle qu'il croyait une bonne connaissance normande et qu'il appréciait... Voulait brûler le renard.
Un frisson glissa sur sa peau moite et il serra les dents.
Ce monde serait-il devenu fou ?
N'y avait-il pas assez de disparition et si peu de monde encore en vie pour vouloir brûler ceux qui restent ?

Lui qui n'avait jamais œuvré pour la violence, qui avait toujours respecté ce que représentait toutes formes de vie.
Il constatait que la perversité de certains esprits allaient jusqu'à vouloir brûler des êtres vivants au nom d'une croyance et il était certain que le plaisir de tuer motivait l'action.
Par principe, il considérait que ceux qui torturent sont des esprits faibles et plus mauvais que la définition du diable.

Il se remémora l'histoire de sa famille pourchassée puis brûlée par les inquisiteurs, l'une des plus grande cruauté gratuite de l'histoire de ce monde.
Il se souvint d'un dicton stupide : "Tuez les tous, Dieu reconnaitra les siens" qui prouvait encore que le choix de ces meurtres n'étaient que l'œuvre arrogante et stupide de fanatiques qui n'avaient aucune valeur de la vie et restaient cloitrés dans leur monde ignorant.

De lire ce torchon sur lequel apparaissait le nom d'une connaissance presque duchesse lui donna un haut-de-cœur.
Il se dit qu'heureusement que le titre ne lui fut pas cédé, dans lequel cas, il aurait été tué depuis un moment.

Il s'empressa de déchirer le document et pesta contre la poisse aveugle, crachant son dégout dans le sable avant de piétiner ce qui restait du papier.

Un dernier vœux face à l'inquisition...
Qu'ils aillent crever dans leurs propres flammes et s'arracher les yeux avec leurs propres instruments !
Puisse le diable s'il existe, leur profaner l'orifice de tous ses rires et puisse t-il faire durer ce plaisir.

Il caressa le fourreau attaché à sa cuisse et remonta en selle.
Une déception dans l'âme et un détachement de plus qui resserrait son cercle de connaissance à une poignée de doigts.
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Vous savez le travail de prêtre et celui d'inquisiteur est loin d'être le même. Le curé doit faire en sorte que ses paroissiens suivent le chemin de la vertu. C'est un travail d'éducation au quotidien alors que l'inquisition c'est pour rattraper des âmes perdues et purifier celle que le Sans Nom a corrompu. Cela peut passer par le bûcher mais pas seulement. Enfin vous verrez à la suite de votre formation. Je vous attends donc pour la prochaine session qui aura lieu en Septembre à Bruz.

Elle regarda l'homme, normalement il devrait paraître soulagé de la réponse de la blonde.

Avez vous encore des questions ?

[Hrp : pour les candidatures postérieures aux entretiens, je ne vous zappe pas, la réponse se fera juste plus tard. Sachez que les cours commencerons en septembre quelque soit quand finira le RP]
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Nouvelle box qui fonctionne !!

Kelenn n'en croyait pas ses oreilles, on l'acceptait ?!

Il sourit et répondit:

non pas de question dame Stilton, je viendrais avec plaisir suivre votre formation.


L'entretien touché à sa fin, il était temps pour le jeune brun de sortir, saluer dame Stilton, la remercier encore et la laisser à ses occupations.

Il fallait fêter ça!

"How how how, et une bouteille de Rhum !" Le Rhum, c'est bon, vous savez. Mais c'est pas le sujet. 'Fin si, on peut faire flamber des hérétiques -ou des angevins- au Rhum, mais ça reviendrait cher. Et le Rhum, il faut le dire, est bien mieux dans l'estomac ulcéré du blond. Même qu'il aime avoir pour compagnie la liqueur de noisette, la bière Lavalloise et du lait de temps à autre, si si !
Mais passons... notre chemin, car nous voici à Paris. Le Mainois -qui s'y était rendu quelques fois, avait auparavant pris le temps de s'informer. Hotel Volpone, Cour d'appel. Ah voui, cette chère -et maudite- Cour d'appel.
Le Soleil n'avait même pas atteint son paroxysmique élévatoire céleste (hein, quoi ?), il n'était donc pas encore midi. Lui reprocherait-on d'être en avance ?

Rien à foutre ! avait-il dit.

Tok, tok, tok... tok tok !
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Le premier rendez vous de la journée était arrivé à sa fin. Le jeune homme avait été raccompagné par un valet qui devait faire entrer la personne suivante. La journée allait être longue aussi la réserve de vin devait être suffisante.

On toqua ... rapide le valet, espérons qu'il n'oublie pas le vin. Ah qu'est ce qu'elle n'aurait pas fait pour avoir Agius avec elle. Malheureusement l'homme était à l'hôtel Arnvald et on ne pouvait pas le diviser en deux. Elle soupira et vérifia qui devait être le prochain candidat. Ah une femme, et bien nous verrons ce que cela donnera.

Entrez !

Le valet ouvrit la porte en même temps rapportant un verre propre, mais ne masquant pas la vu d'un homme, qu'elle connaissait.

Qu'est ce que cette histoire, vous êtes en avance !
Passons venez vous assoir et dites moi pourquoi vous postulez.
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Nouvelle box qui fonctionne !!

En se dirigeant vers un siège

D'habitude les héros se font attendre, j'ai voulu changer cela, vous voyez.

Hochement de tête

C'est pour ça que je suis en avance.

Et aussi parce que les tavernes des faubourgs parisiens auraient eu raison de lui s'il y était resté plus longtemps. Et on aurait dit à ceux qui demanderaient de ces nouvelles : "Paris l'a pris"...

Postuler ?

Ah oui, postuler, il était là pour ça !

Ah, euh. Eh bien c'est simple, pour pouvoir abuser de mes pouvoir et brûler tous les angevins !

Gonflement de torse, fier

Une noble cause n'est-il pas ?
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Brûler les Angevins ???

Si elle avait dit ça à Xollir pour sur qu'il aurait soutenu la candidature de l'homme. Lui qui s'était investit tant dans ce pays pour rien ... bref ... Là il fallait répondre à l'homme devant lui.

Oui comme celle de brûler le rédacteur en chef mais cela m'est réservé.
Enfin bon, on ne brûle pas les gens comme ça. Même les angevins.
Donc soit on redevint sérieux soit on arrête là.
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Nouvelle box qui fonctionne !!

Elle était là depuis un bon moment la brunette à regarder ce qui l’entourait, à laisser son esprit vagabonder au milieu de souvenirs qui lui étaient propres, à penser à son fils resté avec sa nourrice. Ana était arrivée légèrement en avance mais un homme était déjà en entretien. D’ailleurs quand ce dernier sortit, elle pensait que cela allait être son tour. Ce qui lui sembla tout à fait logique puisque les autres étaient arrivés après elle. Mais alors qu’elle espérait pouvoir en finir avec cette entretien et retourner vers son jeune fils, un blond sortit de nulle part se fit remarquer et celle qui menait les entretiens le fit passer avant tout le monde.

Bon sang ne saurait mentir. Les Di Favara avait un caractère de chien et devant ce manque évident de bonnes manières, Ana se leva à son tour tout en marmonnant :

chacun son tour comme à la procession ! A croire que certains ont déjà des passe-droits !

Ayant une sainte horreur de ce genre d’attitude, la brune ne se fit pas prier et prit la direction de la porte qui, tôt dans la matinée, s’était ouverte afin de la laisser entrer. Elle avait mieux à faire que d’attendre et se faire piétiner. Elle voulait bien être insignifiante aux yeux de ceux de son duché mais là, cela en était trop.

Largement en colère, Ana prit la direction de la petite auberge qui l’accueillait à chaque fois qu’elle était à Paris afin d’y retrouver la nourrice et son fils. Plus tard, quand elle serait un peu calmée, elle écrirait un courrier à Dame Elisabeth_Stilton. Pour le moment, ses mots risqueraient d’être bien trop acérés.

Devant la surprise manifeste de son interlocutrice, le blond revint bien vite à la réalité, Il n'était -malheureusement- pas dans le Maine.

Certes, certes. Mais...

Il ne put terminer sa phrase qu'un semblant d'agitation se faisait entendre au dehors. Un regard sur la Stilton, un autre sur la porte de son bureau et bis repetita.

Il semblerait que la révolte gronde.

Et a lui d'arborer son sourire en coin, il faisait toujours polémique là ou il passait. Rassurant ? peut être. Le jour ou ce ne s'appliquerait pas, il serait 20 000 lieux sous les terres (ha..ha !).

Mais laissons le peuple mourir de faim, il ferra moins de bruit une fois sans vie. Je disais donc...

Regard vers le plafond.

Oui, nous savons tous que l'Anjou est un nid d'hérésie, de paganisme, de satanisme, et même le lieu ou vivent les angevins ! Mais soit, si on ne peut pas brûler les gens toussote ainsi. Si je postule, c'est bien évidemment pour combattre les déviances et défendre plus activement la seule vrai foy, la notre.
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Elle avait du mal avec l'humour français la blonde.
Aussi elle écouta sans mot dire. Ce qui parfois n'est pas bon signe.
Elle n'était pas convaincu par l'homme mais elle lui donnerai sa chance.

Avant de vous dire oui. Il faudra apprendre à vous modérer et vous plier aux procédures. Et respecter les ordres comme les rendez vous !
Direction Bruz en Bretagne.
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Nouvelle box qui fonctionne !!

Bien.

Et à lui de se lever, sans un mot de plus.

A bientôt.

D'incliner légèrement la tête et de repartir.

Ah, au fait, la Bretagne c'est moche !


Merci d'éditer votre post pour l'allonger quelque peu, CF les èrgles d'or.
Modo Mata
c'fait !
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