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[RP]Mises en bière-Amputations-Sutures-plaisirs Hospitaliers

--Hilde_gardavou
M.A.S.H. - Hospital de campagne

Où l'on y trouve en désordre et de tous ordres : des médicastres bien instruits et de vrais charlatans, des infirmières sexy et…sexy, des bonnes volontés que la vue des tripes à la mode de Genève n’incommodent pas, des blessés qui osent agoniser, des mourants qui font semblant, des trépassés, des trépanés et autres denrées périssables….
[bref ! ouvert à tous]



- Nein !
- Cabrrronaaaa !
- Mais… Rhaaaaaaa !!!! Restez tranquille ! ça suffit maintenant !
CLAAAAQUE !!!


Sursaut brutal des avant-scène.
Un rideau pourpre tombe soudain sur les joues en feu de l’infirmière.
Les mèches en bataille, Hilde tire brutalement sur sa blouse qui, un jour fort lointain peut-être… fut blanche. Là, ça va chauffer ! L’énervement vient d’atteindre son apogée. Cette fois c’est sûr, elle va lui coller une droite spéciale spingouinche.
Remonte ses manches sur le gras des avant bras. Mouline du bras droit, prend de l’élan.

- ???? …… Ssscheiße !
L’infirmière s’immobilise, le bras levé et cramponné in extremis à une tringle à rideau, fort utile en cet instant crucial pour se donner une contenance.

Il vient d’entrer à toute blinde. Svelte, il courre d’un lit à l’autre, évalue les urgences. Il est grand, beau comme un dieu, le sourire extra blancheur aveugle les moribonds, la blouse est comme d’habitude impeccable, même après une vingtaine d’amputations sans faire une seule pause boc.

La soignante illégale se sentant observée se penche doucement dans une lenteur contrôlée.
Bouche en cul de poule, canines au miel.


- Mais si je vous assuure señorita Mariaaa, vous ne risquez absssolument rien…
Sourire de faussaire.

- No me afectan ! No ! No ! No y No !!! Vous prélevez el sangre pour me couper le doigt ! J’ai pas confiance !

Entre ses ratiches, les mots sifflent sournoisement à l’écoutille de la blessée récalcitrante qui se retrouve nez à gorge profonde et menaçante.

- Soit ! Mais je repasserai car si je ne sauve pas vos fesses, j’en connais un qui m’arrachera les rondelles. En attendant, vous resterez ligotée sur ce lit.
Vous êtes ridicule de méfiance !

Puisque c’est comme ça, je vais m’occuper du prélèvement d’urines de votre voisin.



- ?!!!!!!!! ……..Ziiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiip !!!!! Naaaaaaaaaannnnnnnnnnnnn !

- Ben ! Qu’est-ce qu… ? Où est-ce qu’il courre comme ça le vioc ? Mais vous avez-vu ses yeux de fou ?

Le dieu bicarbonate, roi du bistouri s’est rapproché. Il est penché au dessus d’un amas de draps souillés de sang et de boue. Au creux des plis, un jeune officier de la Cardabelle.
Non, Une.
Blanche comme un cierge, le corps lacéré de profondes entailles, la jeune femme est moribonde.

L’infirmière se racle la gorge.

- Besoin d’aide Docteur ?
- Non merci ! je préfère sauver la patiente !


Balisé RP par {Mme_Zsa_Zsa}
Alexandra1


Viiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiite !

Faites viiiiiiiiiiiteuhhh !

Ma Fleur se meurt !!!!!!!!!

Médicastre !

Infirmière !

Brancardière !

Soignant !

Appoôôôôticaire !

Charlatant !

Sorcière !

Faites viteeeeeee !

Ma mignonnette se meuuuuuuurt !

Aristotéliciens !

Hérétiques !

Croyants !

LaïÏÏïc !

Fiiidèèèèleeee !

Dieu !

Seigneur !

Très -Haut !

Tout Puissant !

Théo ! T'é oùùùùù ?

Faites viiiiiiiiiiiiites !

La belle et fine dentelle se meuuuuuuuurt !



À bout de souffle de crier au sauveur, en pleine hystérie, la brunette de la hantise s'acharnait dans un harcèlement qui faisait friser les oreilles à tous ceux qui pouvaient l'entendre presque même des remparts de Genève. Ses mains posées fermement sur l'ouverture abdominale de sa compagne de la gente dentelle dont le sang s'écoule entre ses doigts. Elle est prête à tout la diaconesse qui est sur le point d'invoquer tous les saints de ce monde pour qu'on soigne son amie ! Et là ! LÀ ! C'est du sérieux ! Sous le regard des deux teutoniques qui l'accompagnent, et qui souhaiteraient bien qu'elle se la ferme ou se boucher les oreilles à deux mains trop occupés à tenir la blessée. Elle est même prête à lui faire le bouche à bouche s'il le faut ! Ainsi donc, après que l'idée lui ai traverser l'esprit, trois secondes plus tard, l'époumonnée reprend de plus belle emportée par la fatale agonie de l'angoisse à la Alexandra:

VIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIITE !

J'AGONIIIIIIIIIIIIIIISE !

NON PAS MOI !

C'est ELLE !

Oh mon DIEU !

ELLE AGONIIIIIIIIIIIIIIIISE !



Se penche face à Sunja tout en réalisant ses propres paroles, tremblottante, s'emportant à nouveau dans ses hurlements, lui demande:

SUNJA !!!!

TU EST MOURANTE DIT ?


Voyant que la réponse ne vient pas dans l'immédiat présent, la brunette s'échauffe à nouveau, attrape par le col de la chemise blanche un inconnu qu'elle secoue vivement tout en l'interrogeant:

L'est où l'médicastre ?

L'homme qui pouvait humer son halène amer pointa de l'index en direction d'une tringle à rideau en direction de laquelle elle tourna la tête portant ses yeux exorbités de ses orbites. Puis elle reporta le regard vers le secoué:

Ne fait pas le malin avec moi p'tit Ô ! L'est où l'MÉDICASTRE !

Le pauvre mal mené par son adrénaline qui le faisait tremblant comme une feuille d'une poigne sous estimé indiqua à nouveau le même emplacement de tout le courage que pouvait posséder son index qu'Alexandra suivit des yeux du bras, de l'avant-bras, du poignet, de la main, du doigt, du lit de l'ongle, jusqu'au bout de l'ongle ... jusqu'au médicastre en question.

Elle lâcha l'inconnu le laissant tomber par terre puis se précipita auprès du maître des vies. Et lorsqu'elle vit le corps blanc, elle tourna de l'oeil et s'évapora dans les oliviers provençaux qu'il n'y avait pas en Helvétie.

Quant aux deux gaillards qui portaient Sunja, l'un la prit dans ses bras l'air embêter, l'autre ramassa le second jupon rouge qui s'était affalé sur le sol aux pieds du médicastre et lui demanda alors où il pouvait disposer des deux coquelicots.




Sunja


[GENTIL COQUELICOT Lalalalalalalalaaaaaa ....]




C'était quoi ça ? cette odeur ? .... Hummmm ça sent le mâle qui a couru la garrigue.... Sun renifle et soupire un sourire béat aux lèvres, nez collé sous une aisselle.
La jeune femme a mal.. Ouille ouille Aieuuuuuuuuuuuu ! Pinaise ça pique ça tire.... Etrangement vaseuse la Sun... Elle tente d'ouvrir un oeil mais il veut pas pfff.

La tête qui dodeline aux pas du croisé, elle se sent partir... C'est quoi... qui parle ??? Alex ? ALEXANDRAAAAAA !!! Pinaise de pinaise elle m'entend pas... Ah mais c'est normal, j'ai rien dit...
Qu'est ce qu'il se passe ??? Suis morte ? Alex... suis pas morte hein ???

On la secoue, on lui crie aux oreilles mais Sunja est sur un petit nuage cotonneux et super confortable. Elle ne sent plus la douleur, elle ressent un bien-être étrange...
Elle vole ! Vole joli coquelicot ! Vole Vole Vole au dessus de tous !

La jeune femme se sent super légère, elle a envie de rire, de hipser même.. Où est la tente d'Alexxxxxxxx ?? Sun plisse ses paupières, laissant ses pupilles scruter les alentours.


ALEXXXXX ! Tu vas pas le croire !!! Je vole ! Siiiiii j'te jure !

Alex ? Youhouuuuuu... lève la tête je suis au dessus !! Pourquoi tu t'agites comme ça ? y a pas l'feu au lac quand même .... Si ?

Hum Alex tu m'as pas répondu ... Suis pas morte hein ?



Sun fait la brasse en riant au dessus d'Alex, puis la danse indienne, pédale dans la choucroute grave oui !!

Elle plane jusqu'au coquelicot tout paniqué et la traverse... C'est là qu'elle comprend.... Crotte de crotte elle est morte ! Eyyyyyyh c'est pas mon heure à moi nan nan naaaaaan, vous vous êtes trompés la haut !!!
Tiens ... C'est bizarre.... elle portait pourtant sa jolie houppelande rouge comme Alex aujourd'hui .... Pourquoi est elle en blanc là maintenant ?

Et si.... Sun fait une pirouette au dessus des têtes tourne sur elle même et semble déçue ....


Même pas une paire d'aile pffff


Peut-être qu'elle est en deuil ... Han mais naaaan, en fait je nage hein ??
Sunja redescend un peu se met entre Alex et un homme en blanc et se sent triste d'un coup.. petite pirouette, elle traverse la toile de tente et voit au dessous d'elle... mais non c'est pas possible !!! On soigne les hérétiques ici ! Pourquoi l'a t'on emmené ici !


Ah bah tiens ! je le reconnais lui ! Dis donc toi, m'sieur le vilain pas beau ...


Un sourire carnassier lui barre le visage... Une petite pensée envahit son esprit.... Sun se penche et souffle sur un corps allongé sur un lit de fortune, puis elle prend son élan et envoie un bon gros coup de pied qui fend l'air ne touchant même pas sa cible... pfff elle est devenue fantôme, même pas fichue de ...


Fantôme ????!!? Alexx !!!!


Illico presto, la voilà qui retourne voir Alex qui au même moment s'effondre devant l'homme en blanc.
Sun essaye de la secouer mais sa main traverse la fleur.

Médicastre !!!! Médicastreeeeeee !!!! Médicastre !!!!

_________________
Alexandra1


S'éveille comme une fleur s'ouvrant au printemps devant la vermeille de jouvence. Son corps affalé sur le sol l'indiffère complètement puisque la gente dentelle est en vie !

Sunja ! TU est VIVANTE !! ose-t-elle s'interloquer.

La coquette coqueli- coquette se précipite dans les bras de sa mignonnette mais se retrouve face contre terre sans aucune douleur.


Même pas mal de mordre la poussière !

Se redresse inquiète d'avoir traverser à travers ce corps à corps. Regarde son amie interrogative.

S'l'heure de notre mort ? D'éjà ? T'ai même pas fais visiter la Provence encore !

Le temps que l'endormie s'éveille et réalise son égarement, regarde la grande carcasse teutonique, lui souffle dans l'oreille puis le voit fendre l'air de sa lourde palourde comme s'il chassait un insecte volatile. Hausse les sourcils puis regarde sa denteline complisse.

Sa te donne pas des idées ça à toi par hasard ...
Sunja


Waaaaaaa !!! dis donc !!! Ouai t'as vu suis vivante !! Tu m'as traversé eh eh eh .... Crotte t'es morte aussi ? Ah bah naaaaaaaaaaan !! pô juste pffff

Sun regarde Alex qui semble pas plus embêtée que ça finalement et sourit quand elle l'entend suggérer ... mais à peine hein ...

Tu parles que ça me donne des idées hi hi hi !! Mais les coups de pieds ça fonctionne pas .... humhmhmm....

Sun se marre en suivant le regard d' Alex .... S'en prendre à Makcimus ? mouaiii pourquoi pas ? et puis il en serait rien de toute façon il est dans le cirage. Enfin sauf si ....
La rouge fleur vole autour de la coqueli-coquette et lui susurre comme si quelqu'un d'autre pouvait les entendre


A toi l'honneur....

_________________
Alexandra1


Sourire mesquin, yeux taquins, la diaconesse se laisse emportée par la tentation du mal, virevolte empoignant la main de sa complice l'emportant avec elle à travers tissu des murs psychologiques et visuels qui les séparent du reste du monde. La brunette avait toujours secrètement rêver de jouer les fantômes et passer à travers tout obstacle. Accompagnée de son amie, elles volent jusque sous la tente du Riter Makcimus. La grande carcasse s'étant tout probablement endormi d'épuisement sur sa couche après une longue nuit de combat à laquelle il ne pu prendre part, semblait dormir à point fermer ne se doutant aucunement d'être la cible d'une telle folie. La Schwester releva un sourcil tout en détroussant son regard de la grande carcasse vers la Bewerber puis le porte à nouveau sur le chevalier. Rusée, mouille son index en le fourrant dans sa bouche, qui reste bien sec, et le fourre dans l'oreille de l'homme jusqu'à ce que ce dernier batte frénétiquement des ailes fendant le vide qui la traverse. Se redresse ensuite, sourire satisfait aux lèvres.

Bon à qui le tour ?

Est décidément en train d'y prendre goût de jouer les fantômes en songe ...
Sunja


La jeune femme se met à rire et celui ci raisonne dans sa tête. Aieuuuu. Elle regarde Alex heureuse de ne pas être la seule à voleter et à aimer ça follement, délicieusement exagérément ... Sun s'approche légère de Makcimus, sa robe virevoltant doucement sans bruit de soie mais presque. Elle fait semblant de mouiller à son tour son doigt de revenante sur sa langue, et l'approche du nez proéminent du croisé et .... non... pas le nez ! lui applique sur les cils comme un chatouillis, un vol de papillon, un voile de douceur, un apaisement sensoriel des plus gracieux mais éphémère.

Allons embêter les vilains pas beaux plutôt !

La brunette auréolée de blanc, signe de deuil Aristolicien traverse la toile séparatrice des tentes suivie de près d'Alexandra, ange déchu elle aussi ?
Quand le corps de la créature immatérielle passe au dessus de l'homme en blanc et d'un vraie mochetée , il effleure le sol ainsi que leur masse corporelle puis aperçoit à terre le corps d'Alex et le sien dans les bras d'un croisé.
Sun s'avance vers son corps terrestre, se place au dessus de lui comme face à un miroir et souffle.... souffle.... C'est à ce moment là que l'homme bouge et qu'elle passe au travers non sans avoir remarqué qu'il avait le coeur battant.... Il a peur pour elle ?

OoooOOOOooh c'est meugnonn. Tiens un bisou pour la peine.

Elle frotte ses lèvres à celles du croisé qui semble avoir ressenti quelque chose... puisqu'il se recule doucement l'air surpris...tiens donc... intéressant ça. Pour le moment Sun trouve ça plutôt drôle mais quand elle entend un cri celui ci se répercute en elle, la soulève presque....

Un regard vers Alex elle ressent la même chose.. D'un hochement de tête elles passent à côté et là, emportées ou plutôt tourbillonantes de curiosité typiquement féminine...

_________________
Jehane
Citation:
- Besoin d’aide Docteur ?
- Non merci ! je préfère sauver la patiente !


Wai, moi aussi, j'préfère...

Dernier souvenir:

[...]

J'ai soif...

Pffff m'énerve, font du vent, font du bruit...
'tain d'croisés...


Musique.
Angélique? Nonnnn, du tout.
Triomphe, victoire.
Acclamations, applaudissements, trompettes enfin cors, euh, non, quelque chose qui y ressemble... instrument dans lequel on souffle, même que le souffleur devient tout rouge, tout gros, même qu'il va exploser...


Beurkkkk

Acclamations, encore...

VIVEUUUU JEHANEUUUU!!!
LONGUEUUUU VIEUUUU A JEHANEUUUUU!!!


Ah bon, vive moi? Longue vie à Jeje? Perchè?

Pinaise, mais c'est moiiiiiiiiii ça.




Sourire, angélique cette fois...

Ch'savais qu'j'l'aurais, l'blondinet!

Même pas en rêve!

Hein quoi? Qui c'est ça?

Bè bè bè Jeje, tu m'reconnais plus?
C'est moi, Pipooooooooo.


Soupir...

Pipo, ton Pipo à toi toute seule, ton p'tit doigt magique, ta p'tite voix intérieure, ta....

Pfffffffffffffffffffffffffffffffffffffffffffffffffffffffff


Pipo, une voix qui s'estompe, qui disparait...
Des images, inanimées apparaissent, remplaçant la voix...


Un collier de clochettes...

Ohhhh celles de Groar! Toute petites, Lolo m'avait prévenue!

Un coquetier avec un œuf...poilu...
Ohhhh une bouboule, une seule! On m'l'avait dit aussi, surprise sous les bures!

Un bocal...une tête... C'est pas joli joli!
Hihihi, quoi, lui aussi, j'l'ai eu? Viiiii ça f'ra plaisir à Auréa.
Cadeauuuuuuuuu.


COUPEEEEEEEEEEEZ!! Coupez!

Non, non et non, Jeje, suffit!
Aucun trophée, rien.
T'as tué personne, nada!


Toi, toi, t'es vraiment hein, t'es vraiment qu'un méchant!
J'ai fait quoi alors?

T'as cueilli des pâquerettes.

C'est tout?

C'est tout!

Pas très glorieux tout ça. Et là, j'fais quoi?

T'es occupée à mourir.
Enfin, en principe. P'tête que si l'infirmière s'en mêle pas...


Qui c'est elle?

Hilde_gardavou.

NOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOONNNNNnnnnnnnn

_________________
--Doc_marcel
- Madame Hilde !

- Vouiiiiiiii?




Le médicastre inspecte les entailles sur le corps meurtri qui trépasse, sourcils inquiets.

- Qui est-ce ?

- Une certaine Jehaneu docteur, c’est ce qu’elle a crié dans son délire. Elle n’a pas de papiers et pas de carte de visite. Il semblerait qu’elle réclame un gus qui s’appelle Pipo.

- De la fièvre ?

- Ben ça dépend, des fois c’est de la fièvre chaude, des fois c’est de la fièvre froide.


Marcel braque un œil intrigué sur l’infirmière. Puis reprend son examen méticuleux des plaies. Le ton devient un peu sec.


- Résultats de la saignée ?

- Zéro positif.

- Vous me nettoierez tout ça avec la poire de pépé William et vous ferez chauffer le fer. Je reviendrai quand ce sera prêt. AU SUIVANT !


Dans le lit d’à côté, un cinquantenaire est assis et suit des yeux les petites mains agiles de la jeune soignante appliquée qui achève le bandage de sa guibolle nauséabonde de la cheville jusqu’à l’aine.

Voyant approcher le carabin, il lui adresse un sourire qui-a-du-mal-à-se-dé-tendre. La douleur c’est bien connu, ça fait très mal.


- Alors mon brave, vous allez bientôt nous quitter. Vous êtes content ?

- Ben oui, et pis j’ai mon balladur.

- Vous voulez parler de votre baladeur je suppose ?

- Non non, je ne pense pas l’utiliser longtemps, ce n’est qu’un emprunt vous savez.


A l’oreille de la massive infirmière.
- Vous le raccompagnerez et une fois chez lui, vous le collerez dans un fauteuil, lui ferez un peu la conversation et en douce vous me récupérerez ce déambulateur au plus vite. On n’a plus de stock.
AU SUIVANT !

- Non non, c’est une suivante!


L’homme en blouse soulève le drap.

- Ha mais oui...en effet ! Mais pourquoi est-elle ligotée ?

- C’est une furie, un sang bouillant ! Elle m’agresse dès que j’approche. Elle m’a déjà pété un nerf et j’ai failli y laisser mon bel œil en cristal de Bohême.

- Trouvez-moi une lancette propre et un récipient. Une belle saignée devrait lui remettre les idées en place !
...
et effacez-moi ce rictus !
Aelig
Non loin de là, tirant le rideau dissimulant le lit d'un blessé.

- Maria ! J'étais sur les murailles, lorsque j'ai appris l'horrible nouvelle ! j'ai couru ! que dis-je, j'ai volé ! Mais il a encore fallu ramasser notre capitaine, puis j'ai accouru pour te soutenir dans la douloureuse épreuve que Déos nous envoie encore.

S'approche et s'agenouille puis lui prend la main dans une douloureuse litanie murmurée.

...Je me demandais quel coquin de sort celui -ci me réservait pour la clémence qu'il a bien voulu consentir avec moi-même dans les combats.
J’aurais milles fois préféré être tué cent fois que vivre cela ! ...Maria...Oh Maria...Voilà qu'il me remet à nouveau face à l'épreuve parceque j'ai tué, Maria, oui j'ai donné la mort à plein de gens ! Mais ce n'est pas pour ça ! Non, il me punit parceque j'ai aimé ça ! Tu comprends Maria ? j'y ai pris plaisir égoïstement, oubliant la cause qui guidait mon bras et la ferveur qui fit abattre mon épée...


Sanglote et pose le front sur le dos de la main.


Mais pas toi ! Non pas toi ! Tu ne le mérites pas. Si on ne s'était pas croisés ce jour là, tu n'aurais pas abandonné ton stage dans la procure pour me suivre! t'aurais fait carrière dans le Maine ! Tu serais devenue procureur, juge ! et peut-être même à l'heure actuelle Comtesse consort avec le père Michou ! Et tu péterais dans des draps en soie ! Mais par ma faute te voilà confinée, anonyme, dans ce mouroir, parceque tu m'as choisi. Et moi j'ai pas su te protéger. Et Déos me punit parce que j'ai pêché par arrogance face à la mort...Maria...Oh, Maria...Ne meurt pas...


-Vous vous trompez...Je ne suis pas Maria...Moi c'est Gérard...

Sursaute, confus.


-Toh ! Vous n’êtes pas Maria ? Monsieur, pardonnez ma terrible méprise ! c’est l’émotion qui m’aveugle.

Se relève en bondissant pour partir

-Maria ! Maria !


-Non ! non! Faut pas crier! Vous allez réveiller le dragon ! Le dragon va venir et puis il va encore se nourrir ! j’veux pas , j’veux pas ! J’veux pas qu’il suce encore mon sang !

Faisant volte-face, intrigué.

-M’enfin Monsieur ! Quel dragon ?! Vous délirez ! C'est la fièvre qui vous joue des tours. Il faut appeler une infirmière !

-Non ! non ! pas d' infirmière ! Oh ! messire ! je vous en prie ! sauvez moi ! sauvez moi d’ici ! ramenez moi sur le champs de bataille, s’il vous plait ! s’il vous plait ! libérez-moi de l'antre du dragon !

- Mais non , mais non , compagnon, que dites vous? vous êtes au dispensaire ici ! On va vous soigner.

- Non ! non ! je ne veux pas être soigné ! sauvez moi ! sauvez moi !

- Ah ! Et puis vous commencez a embêter ! j’ai pas le temps d’écouter vos histoires ! Il faut que je retrouve Maria !


-Il supplie et s'agrippe à sa cuisse.


- Je vous en supplie...Ne me laissez pas seul avec le dragon !


- Ah et puis lâchez moi ! j'vous dis que je n'ai pas que ça à faire ! C'est une erreur !

- Je vais mourir !

- Mais non , mais non, c’est une idée !

- Au nom de la charité aristotélicienne ! Il va encore sucer mon sang ! Jusqu'à la dernière goutte !

Se dégageant la cuisse et éclatant.

- Ah ! Et puis vous me rasez à la fin ! Vous n'avez qu'à mettre une compresse !

Puis se dirigeant dans l'allée, notre héros courut tel le preux chevalier s'enfonçant dans les entrailles du dragon pour libérer encore une fois la princesse des ses griffes. Mais comme tout conte qui se respecte notre chevalier devait subir tout un tas d'épreuves dans sa quête, la première étant Jehane...

- Maria ?...Ah ! Jehane c'est toi ? T'aurais pas vu Maria, dès fois?

Et vous allez voir qu'elle va râler.
_________________
Jehane
Frissons, grimaces, chaud, froid, froid, chaud, rires, pleurs, peurs, sérénité, douce folie, folie furieuse...
C'est quoi ç'bazar?


Maria.... MA-RI-A...

"Maria, Ma-ri-a...


Voix qui trainaille, sourcils en forme d'interrogation... soupçon de lumière et sourire esquissé:

Maria, Maria, Maria ti voglio al piu' presto sposar...*

Nannn, c'est Marina! Dans la chanson, c'est pas Maria, c'est Marina, capice?

Pipo, t'es qu'un trouble-fête!
Et puis d'ailleurs, qui c'est lui?

Jeje, hannnnn! Aelig bien sûr!

Aelig.... A-E-LIG?... connais pas!
Maria... connais pas!
Pipo...connais p.... OHHHHHHHHHHHHHHHHHHHH
Pipo, la laisse pas m'approcher! Elle a des poils aux pattes et au menton, elle sent l'chou frisé et nonnnnnnnnnnnnnnnn!


Retour au calme, court moment de plénitude qui fait un bien fou à tous les malades, moribonds, infirmiers et surtout aux mouches!

Mi sono innamorato di Maria una ragazza mora ma carina
ma lei non vuol saperne del mio amore cosa faro' per conquistarle il cuor?*


Bon d'accord, tu peux dire Maria au lieu de Marina mais bouge pas trop, on va te soigner. Sois forte hein, le fer rouge ça fait mal et....

RHAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAA
AIEUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUU
NOM DE DEOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOSSSSSSSSSSSSS


Chut.... 'coute..... T'as vu? T'as 'tendu?

Quoi Jeje, qui, où?

Làààààà, attrape-les!! Ce sont des créatures maléfiques!

Mais je vois rien moi!

Y en a partout Pipo!! Elles se cachent.
R'garde, là, au-dessus d'la Frida, y en a une, avec une queue fourchue!

Et là, sur la couche du vieux! OHHHHH qu'elle est laide avec sa grosse tête, ses grandes oreilles et ses toutes petites jambes!

Et lui, la cornuuuuuuuuuueuuuu!!

Pipo approche, viens....

[???????]

Je crois que les croisés se préparent à une autre sorte de guerre. Ils nous envoient des êtres abjectes qui sont des croisements entre croisés dégénérés et Helvètes pas très nettss! Des espèces de" frbung, de bubeng, de bubufre ou pt'ête bien de frebung", tu comprends?

Aaaaaaaaaa, mwaiiiiiii
Allez Jeje, c'est fini, fais un ptit dodo, dodo, dodoooooooo


Un giorno l'ho incontrata sola sola, il cuore mi batteva mille all'ora.
Quando le dissi che la volevo amare mi diede un bacio e l'amor sboccio'.
Maria, Maria, Maria ti voglio al piu' presto sposar
Maria, Maria, Maria ti voglio al piu' presto sposar.
O mia bella mora no, non mi lasciare, non mi devi rovinare oh, no, no, no, no, no.
O mia bella mora no, non mi lasciare, non mi devi rovinare
oh, no, no, no, no, no...*


* Chanson populaire italienne de je ne sais pas qui^^

_________________
--Looch
Maria !

(((Klooooiiiiiing !)))




- Ha enfin vous voilà ! ça fait une plombe que j’vous attends !

L’homme farfelu, tout à ses pensées, ne s’attarde pas sur les traits ahuris du jeune soldat qu’il vient de percuter au croisement de deux allées.


- Tenez ! Enfilez vite ce rideau et débarrassez-moi de toute cette quincaillerie, vous avez du pain sur le billot !!! On manque de bras et je ne vous cache pas que votre retard fait les affaires des emballeurs de r’froidis.

- C’est comment vot’nom ? Pardon ?...Aelig ?.... connais pas. Z’êtes nouveau ?


Le trombif extirpe un mouchoir de sa poche.

- pfffrrroutttt !!!! snif !
Abors, bans l’ordre, une ambutation bour le bit nubéro 24 bas loin. Faut le raccourcir quoi ! Le bonhomme, bas le lit ! Bous abez le billot et la hache a broite de la borde d’entrée. Enbuite, bous irez bans le serbice du docteur Barcel. Trois urgences, trois donzelles toutes dézinguées. Une qui bait semblant de bourir. Une autre qui a des fièvres colériques. Il baudra lui baire des bassages. Pfffrrrouttt !!! tuuuuuuuuuuuut !!! snif ! Il faudra disais-je, la masser un peu partout avec ces herbes… Tenez ! Mais prenez bon sang rhaaa ! Vous devrez également lui faire deux incisions en croix sur le crane, bien profondes surtout, que vous frotterez ensuite énergiquement avec du sel.

Looch s’approche du soldat, s’empare de sa main et fait le geste d’y déposer au creux un objet. A première vue il n’y a rien. A la seconde pas davantage.

- je vous confie la laisse. J’ai pas le temps de m’en occuper je dois filer à ma partie ramponneau. C’est le dragon qu’il faut livrer à la troisième. Ça lui occupera l’esprit et pendant ce temps on n’entendra pas son pipeau sautiller sur la gamme de la douleur.

En s’éloignant.

- Et ne me faites pas de rapport, j’aime pas les comptes-rendus sur la viande refroidie, ça me donne des nausées !
Cameliane
Ho les jolis rayons du soleil qui éblouissent bien, tellement bien que les paupières disent "non non on ne s'ouvrira pas "...

- Pourriez-vous éteindre le soleil s'il vous plait ? J'aimerais bien voir où je me trouve...

Des bruits de nulle part et de partout à la fois s'agitaient autour d'elle, des ombres passaient devant ses oreilles... Le chao dans son crâne martelait ses petits tympans, son nez et ses doigts de pieds.

- ELLE SE REVEILLE !

- Criez pas comme ça ! Mes oreilles voient bien elles, même si mes yeux n'entendent rien !

Elle se redressa sur un coude, puis l'autre, un peu bancale sur le lit, paupières toujours serrées puis...

Une deux une deux une deux une deux... Maintenant on passe à l'autre paupière... les rideaux se lèvent, se plissent un peu, s'écartent un peu plus... puis s'ouvrent tout à coup en grand ! Et les oreilles entendent un doux nom crié au loin. Celui de Jehane, sa loviniou... Un oeil jeté à droite, mais pas trop loin, il peut encore servir, l'autre oeil à gauche, enfin là le droit suit le gauche, elle n'est pas encore affublée de strabisme divergent à sens latéral et opposé circonrenfé, faculté des prismes à converger dans la même direction heureusement et voit un monde fou fou fou courir dans tous les sens. Et là, son sauveur, qui l'a trainée par les cheveux depuis le col de.. comment qu'il dit déjà le vieil Izaac ? Le col de la Chemise, ou Chemille, ou Faumise... non... Faucille... un truc comme ça. Faudra qu'elle lui demande...

- AELIIIIIIIIIIIIIG ! C'est quoi cet endroit ?! Suis-je sur la Lune ??

_________________

Capitaine de l'Edelweiss ou de l'Eternel, ça dépend des circonstances, et surtout de l'ennemi.
Maria_paz
La grandeValdingue avait voulu lui croquer les doigts de pied. Et une fois de plus, elle tentait de la faire passer de l'autre côté de la barrière.
Ça n’était pas à elle d’en décider, pas question de faire le grand saut !
Qu'elle aille au diable et qu'elle l'occupe, parée de pourpre et la bouche en coeur !


- No ! Yé refouze qu'un cul bénit vienne me graisser les bottes !


Ainsi bramait Maria qui enrageait au tréfonds de ses tripes en rébellion, jusqu'à ce que la fièvre la bâillonne et l'emporte vers des cieux incandescents.
Elle en avait jusqu'à la gauche de tout ce défilé de visqueux. Elle voulait dormir, dormir, dormir... dor-mir..... dor....

Le rideau de lin retomba lourdement sur les talons du chapelain qui, poussé par le souffle du coup de gueule, s'éloigna à pas glissants et le dos rond.


.....

Faut-il remplir des valises pour faire le grand voyage ?
La Castillane ronfle comme une pédale d'orgue. Le feu de la fièvre sans doute.

Assise dans une charrette étrangement silencieuse, elle relâche légèrement les guides d'un cheval magnifique au pas mécanique.
Pas un souffle de vent. Les nuages sont immobiles.
ça fait une paye que le chemin défile.
Toujours le même, semblable à ceux du Maine, paisible, plat, droit.
ça fait une paye que le chemin défile.
Quel ennui.
ça fait une paye que le chemin défile.
Un croisement.

C'est facile, sur le chemin qui défile.
L'autre est un chemin qui défie.

Un visage se dessine sur l'un d'eux.


"...dónde eres pues caballero ?"

Murmures de désespoir au fond du palpitant.

"Je voudrais pas crever
Avant d'avoir usé
Sa bouche avec ma bouche
Son corps avec mes mains
Le reste avec mes yeux
J'en dis pas plus faut bien
Rester révérencieux."
*


Comment lui dire, lui crier que... qu'elle l'a dans la peau, dans la bidoche, dans le sang.

Aelig !

"Mi pájaro multicolor, pourrais-tu por favor, vénir dès que possible, c'est à dire tout de suite, me délibrer du dragon teuton dont je suis pour l'heure la malheureuse prisonnière ? Si ! Malheureuse !
ça presse un peu..."



* Les Têtes Raides

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Jehane
C'est beau une ronde avec des anges, surtout quand on vole.
C'est beau la rencontre avec des parents disparus depuis si longtemps.
Et les amis, des anciens moratois qui viennent vous chercher par la main pour danser au son d'une musique enchanteresse...
C'est beau mais ça dure pas!

Elle a ouvert les yeux péniblement, les a écarquillé pour mieux voir où elle se trouve. Un drap, qui fut blanc, lui a enlevé les repères qu'elle récupère rapidement alors des râles lui parviennent.


C'est pas vrai, chuis encore là moi!
Depuis combien d'temps?


Petit coup d’œil sous les draps: beaucoup de pansements!
Passage, à peine appuyé, de sa main droite sur son ventre:

Aïe! Rhannnn, ça fait encore mal!
Compresse légèrement soulevée: Pinaiseuuuu, m'a pas ratée le bougre!
Je l'aurai un jour, je l'aurai!


Retour sur le semblant d'oreiller, dure comme le roc!
Jeje réfléchit: qui appeler? Comment sortir d'ici avec cette mégère de Hilde qui rôde comme un rapace?...

Une ombre chinoise sur le drap.
Une mèche qui vole sous un
FFFFfffffff.
Un profil: nez trompette, lèvres en avant.

Jeje ouvre les yeux très grands. Ses doigts se crispent. Elle redoute le pire...

Face: deux excroissances arrondies à la place des oreilles.
Y a plus de doute possible c'est Hilde_Gardavou!


JE VEUX DOOOOOORMIR OU ALORS, SORTEZ-MOI D'ICIIIIIIIIIIIIIIII

J'le jure, chuis guérie, j'ai pu mal....

PITIÉ!!!!!!!!!

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