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[RP]Mises en bière-Amputations-Sutures-plaisirs Hospitaliers

Maria_paz
- Mi poule ???

Cette fois elle allait lui torde le cou avant d'aller lui faire visiter le fond de son jardin.


- Une heure ! Une heure que j'crapahute dans tout le dispensaire pour retrouver un gallo al que consideraba muerto !!!
- ¿ Sí?


Elle ne peut retenir un sourire.

- tu sais que j'vais te picorer tout cru toi !

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Aelig
On se sèche les larmes et on se bise...

- Une heure ! Une heure que j'crapahute dans tout le dispensaire pour retrouver un gallo al que consideraba muerto !!!

-Mort, moi ?

- tu sais que j'vais te picorer tout cru toi !

Là, c'est le pouls qui bat

C'essssttt la grosse cascadeuh de Polign'HIPS youppppiiiiiiii!!!!!!!

Et le réveil qui frappe.

- Il s'passe quand même des trucs bizarres ici.

La maison, elle est à l'envers !

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Maria_paz
Oui, tout était à l'envers, la cabane sul'chien, l'chien sul'poulailler, le poulailler sur la volaille et la volaille dans l'four.

- Fichons l'camp mi ruiseñor !
Levons l'ancre, prenons le large, mettons les voiles ! On est la bourre pour embarquer ! Le patron va nous plumer le croupion et nous faire des oeufs pochés !

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Aelig
-Flûte, j'avais oublié !

Faut trouver une sortie...


- La sortie est toute proche ! Au fond à droite, au bout de l'allée.

Maria est une pragmatique.

- Matelot Paz, veuillez armez la nave de combat ! On appareille tout de suite.

Et bras dessus, bras dessous, nos deux oiseaux passèrent au dessus du nid de coucou.

-Il n'empêche Maria, au prochain tournoi, tu frappes avant d' causer !
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Cameliane
Un Adri sur un mur qui pico....

- Voui ma Bm, voilà, Adri est un petit poulet, il pond des oeufs, tu sais comme le canard de la fable où on demande à qui appartient l'oeuf pondu par le canard sur un mur entre deux propriétés, et bien là c'est la même chose ! En route ! Partons à la conquête du Saint Oeuf !

Un oeil à droite,
à gauche,
feu vert,
pas de monstre au garde à vous en vu,
sourit à Fri,
un autre sourire pour Bm pour lui donner courage,
vérification que le paquetage Adriano tient toujours en place,
évaluation de la position verticale de Greenwarrior,
tout allait pour le mieux.


- Voui le passage secret ma Fri, assez grand pour qu'on y rentre tous à la queue leu leu, ce sera juste pour la porte qu'il faudra passer de profil. Les filles, on rentrera les nénés ! Messires, vous, vous rentrerez autre chose. La tête, dans les épaules.

Un sourire pour Aelig,
tout perdu lui aussi.
Les coups sur la tête - sans casque de la Maison Léo bien sûr - n'arrangeait pas la sérénité de l'esprit.
Quel chaos... mais quel chaos.


- Et oui... je suis là aussi Aelig... comme Frimoden, Bigamma, Greenwarrior, Adriano... Et Maria il me semble... Promis je ne lui dirai pas que tu la nommes Poule. Nous allons nous échapper de cet enfer mon ami, car tu vois là bas là ? La mégère avec les pains aux raisins sur les oreilles ? Pointe du doigt la Hilde que l'on aperçoit par l'ouverture qui sépare la grande salle d'une plus petite... Elle va nous scier en deux, nous couper bras et jambes, nous raccourcir les doigts, nous sortir les tripes pour en faire des saucisses, nous poser des sangsues dans les narines, ça va être horriiiiiiiible. Alors on se carapate d'ici, par les cuisines, on chipera tout ce qu'il y a à manger d'ailleurs.

Etait-ce cet état de fébrilité qui la rendait si nerveuse qu'elle débitait n'importe quoi ? N'empêche qu'il fallait partir.

- Tout le monde est prêt ?

Branle bas de combat,
tel en partance pour la guerre,
la canne au poing,
l'oeil vif de mille folies,
le boitillement d'excitation,
l'euphorie rendue par l'odeur du sang,
pause-pissounet cascadesque sur le chemin,
l'estomac qui grogne en attente de mordre dans une cuisse de poulet.


- Green ! Ce n'est pas du poulet ! Reposez cela... Déos ne nous a pas fait cannibales. J'ai senti de bons mets dans les cuisines, vous allez pouvoir tous vous rassasier.

Regard en arrière pour être sûre que Maria et Aelig suivaient le troupeau de mercenaires vaillants.
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Capitaine de l'Edelweiss ou de l'Eternel, ça dépend des circonstances, et surtout de l'ennemi.
--Hilde_gardavou


Coude appuyé à bâbord sur l’embrasure de la porte de l’office, la plantureuse infirmière replie un bras à tribord, ferme le poing, examine une rangée d’ongles en deuil.
Lentement ses fusées s’ajustent sur la basse cour surprise en plein délit de fuite.

- Et ben alors, on ne dit pas au revoir ?

- On voulait juste demander une bon de sortie !

Sourire glacé.

- Mais entrez donc ! Je vais vous faire visiter la cuisine, ses fours, ses cheminées, ses tournebroches...

Ses prunelles annoncent l’orage.

- J’vais vous en faire préparer un, de bon de sortie. Signé, tamponné, tout ce qu’il y a de plus officiel ! Et puisque vous aimez la baston et et qu'ici on aime les catapultes, on va vous mettre les miches dedans, vous, la panthère rose, l’alcoolique et tout l’orchestre. Et paf ! feu nourri, direction Brest, l’Armorique vue du ciel c’est joli ! ses dolmens, ses menhirs, ses bigoudens. ...*

Fronce les broussailles

- ...Vouloir ôter le pain d’la bouche de nos pensionnaires !

Index brandi en direction d’une porte de service.

- Allez zou ! Caltez volailles ! On en a assez de vos singeries !*
- Et comme d’habitude, en ordre alphabétique !



* Kaamelott et les Barbouzes -très très arrangé.
Greenwarrior
Eclair de lucidité ou le pissounet avait eu l'avantage de supprimer quelques faiblesses?
Il était là derrière, titubant à souhait d'avant en arrière car n'oublions pas qu'il était derrière.


Gnhein? La dame qui traine les gens.

Il avait bien fait de garder la guibole avec lui. Il était certain qu'il la prennait pour du jambonneau mal sêché mais soit, quand il faut, il est nécessaire de trouver son salue dans le garde manger. Et puis... S'en foutait lui du cannibalisme... Du moment que le ropriétaire du membre fut un brigand.

Ah vous tombez bien... Madame... Ces personnes me kidnappent et je ne me sens pas bien. Mon dieu que je suis las de tout celà.

Il s'approcha d'elle comme s'il était heureux de la voir. Un comtois qui se sacrifie pour des helvêtes. Moi, qui vous parle, j'aurai tout vu sur ces royaumes.

Oh vous avez vu ça?

Profitant de l'aubaine, il mit les deux mains en avant pour la pousser on ne sait où ni dans quoi. Près à fracasser avec la guibole.

Décarrezzzzzzzz!!!! J'vais tenter de la retenir!!! Où alors je vous suis mais il faut faire vite... Foncez dans le tas!!!

En même temps, il disait ça mais il était à moitié en vie. Oui ositif le narrateur car c'est mieux qu'à moitié mort. Que pouvait-il faire de bon dans cet état?
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Bigmamma_de_c.
Décarrezzzzzzzz!!!! J'vais tenter de la retenir!!! Où alors je vous suis mais il faut faire vite... Foncez dans le tas!!!

Pas compris grand chose la Big, mais foncer dans l'tas, ça c'est une chose qu'elle sait faire ! ... alors elle fonce !!!

Comme le bon taureau qu'elle est et qui se respecte, faut pas trop lui agiter un chiffon sous le nez à la Big, alors, l'autre avec ses coquillettes sur la tête, elle fait une cible de choix ! Culbutée par le géant à la guibole, Big percute la découpeuse de tout son poids et lui écrase copieusement la devanture !

Puis agrippant le bac à linge et Camy par le bras, elle entraine tout le groupe à la suite de Maria et Aelig ! ils ont ouvert la route, faut pas mollir sinon, on va être rattraper par le noroît ! Tiens, c'est bizarre ça, savait pas qu'la marine c'était contagieux ! ....

Fri et la Guibole fermant la marche, le compte est bon, oubliez pas l'guide, à vot' bon coeur m'sieurs dames .... Et vive l'Helvétie libre ! Bien quoi ? on a pas droit de faire dans le prémonitoire ?

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De la discussion nait la lumière.

Jehane
Se sent bercée.
Non, plus bercée.
Secouée!

Quelqu'un sifflote une mélodie gaie qu'elle ne connait pas.
Quelqu'un. Qui?

De gros nuages sombres défilent dans le ciel gris.
Va pleuvoir. Sûr qu'il va pleuvoir.
"C'est bien ma veine," qu'elle se dit.

Sous les nuages, un défilé d'arbres., des feuillus, des tout nus.

Résumons: des nuages qui passent, normal; des arbres, non!
Déos....
Et l'autre qui siffle.


Hé hoooo, qui t'es toi, l'joyeux?

HOOOOOOO, tout doux la bête, on s'arrête, la dame s'est réveillée!


Retourne sa grosse carcasse avec difficulté.

B'jour m'dame. Z'avez bien dormi, dites donc! Z'en aviez grand besoin. Vilaine blessure ma foi mais v'z'en r'mettrez, z'êtes drôl'ment forte!

Blessure? Où?


Se tâte. La poitrine, le ventre... aieuuuuuu!
Oh, encore un trou?...
On va où?

HUUUUUUE l' bourricot!
Z'inquiétez pas m'dame, avons d'jà passé les portes de G'nève, cherchons l'dispensaire, çui dont l'homme a parlé.


NANNNNN..... pas là! Plutôt dix fois la mort!

Non, m'sieur, j'vous don'rais tout c'que j'possède mais pitié pas au dispensaire...


LORA de Bretagne, j't'auraiiiii, t'entends vieille chamelle, tu perds rien pour attendre!
J'te f'rai avaler tes cocos de Paimpol, j'te les pouss'rais par tous les trouuuuuus!!


Rouuuurouuuu, miaouuuuu

Oh, Platon t'es là? Viens Platounet qu'a d'la moustache....

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--Hilde_gardavou


Après une longue salve de hurlements, la grande salle s'est engoncée dans un profond silence. Les bougies s'étirent, vacillantes parfois sous le souffle d'un gémissement ou d'une toux crachouillarde.

Approchant du lit de la dernière urgence avec un étonnant sourire accroché aux coquilles, la grande bringue affiche une bonne humeur nonchalante. Faut dire que le premier des cours affichés par le docteur Marcel sur la porte de son cabinet est bien alléchant. Gynécologie qu'il a marqué. Depuis, ses ovaires font de la balançoire, parfois même de la haute voltige lorsque le talon ferré ripe sur la terre cuite.


- Maurice ? Approchez donc les p'tites cochonneries que je vous ai demandées !

L’infirmière réformée se penche lentement vers la débarquée de la barquette encore un peu gazeuse. La glotte frétille sous le ton chaleureux qui... *C'est curieux tout de même ces grandes moustaches de greffier qu'elle a, là, collées sous les naseaux...*

Un roulement sourd et métallique lui fait dresser l’arcade.


[ ???]

On dirait une sorte de popote roulante, jonchée d’un fatras de récipients, d’écuelles, de petits plats d’étain.

- Mais qu’est-ce… C’est quoi ça ? Z’êtes con ou quoi ?

Le stagiaire lève les yeux au ciel, enfonce les poings au creux de ses poches et tourne les talons en grognant caverneux.

- Non ! Maintenant j’suis suisse c’est pas pareil ! Alpiniste ! Même que j’ai gravi le premier la face nord du grand rocher de Fontainebleau ! Contente ou pas, j’vous glaviote à la frite !

- Et puis j’m’appelle pas Maurice !

La baronne du dispensaire lui virgule un coup d’œil crispé, hausse les épaules. Ça la démange parfois de lui filer un coup de tatane dans la bombonnière à cet angevin glandochard qui ne connaît de la Suisse que la face nord d’une aide soignante, la petite Gertrude, qui a sssalopé ses premiers langes à Fribourg.

Long soupir, déviation des quinquets vers la blessée. Dans sa cervelle euphorique, allez savoir pourquoi, elle semble nourrir des choses gentilles à son endroit et même à son envers mais ça, c’est pour plus tard.

Elle palpe le pouls de ses nougats potelés, abaisse des soupières généreuses révélant un surprenant grain de beauté, carré comme un cachou. Elle ne le montre pas mais elle s’inquiète. Une cliente régulière, ça s’entretien, ça se soigne, ça se câline. Il lui faudrait bien un p’tit r’montant. Une bonne dose de sucre tiens !

Une paluche tâtonne sur la desserte abandonnée. Il y a du sucre de pomme, des croquants vautrés sur des macarons, quelques confitures stomachiques dégoulinant sur des fruits déconfits. Finalement, la tour officinale jette son dévolu sur une bonne grosse boulette de massepain.

- Tenez ma p’tite dame ! lui colle sans ménagement deux oreillers dans le dos. Calez-vous ça dans le gosier, ça va vous redonner des couleurs !

Elle n’attend pas la réponse et lui ouvre le bec pour lui garnir les ratiches.


- Nestor ? Revenez ! ...Avec ma caisse à outils vous s’rez gentil !
Jehane
Elle jure que jamais, jamais, jamais, jamais, elle ne repartira en mission pour autant que celle-ci lui fasse croiser des bouchers- charcutiers qui n'ont qu'une envie, se servir d'elle pour faire des andouillettes ou des tripes à la mode de là!
Plus question qu'elle offre son ventre à ces apprentis!
D'ailleurs, y a plus d'place et une prochaine entaille risque bien de créer trop de dégâts.
Non, elle naviguera et même si elle se noie, au moins la nordique aux grandes paluches n'aura besoin d'aucun ustensile de torture.


*D'ailleurs, la voilà! Merdummmm!*


Coup d’œil vers les grosses pinces de la Hilde: Ouf, ni scie, ni aiguille, ni pompe, ni sonde, ni couteau....vides.

Température en hausse. Palpitation d'son p'tit cœur tout mou. Accélération du souffle qui commence à manquer...

Grrrrrrrr, j'vais crever, j'étouffe....
Coup d'pogne vers ... Ahhhhh, dégage le chat, t'm'empêches d'respirer!

Sourire forcé, carré, très élargi même à l'adresse du monstre du dispensaire.
Face à face avec un mur, les godets dans les hublots et vice versa.


B'jour m'dame Hilde, quel bon vent vous amène près d'moi?

Étalage crispé, figé des quenottes.

Bahhh, m'dame Hildeu, fallait pas vous déranger pour une si p'tite balafre, r'gardez...

Juste un'griffounette, j'vous dis...

Glurp, schflatch, gnamiagoum...mummmm ch'est délichieux, on dirait du machepain, merchi, c'est très chent.... NONNNNNNN PAS LA CAICHE A OUTILS? POUR QUOI FAIRE?...

M'dame Hildeu attendez, z'êtes si jolie, si aimable, si tendre...euhhh si votre ramage...euh, vous aimez la gnôle à pépé?

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--Hilde_gardavou
Cloc !

L’œil s’arrondit comme celui d’une poule sur l’amochée qui porte une grille de bataille navale sur le bide et qui minimise.



Certains jours, il vaudrait mieux fermer les écoutilles plutôt que voguer sur le flot d’un vocabulaire sournoisement ciblé. Bien sûr qu’elle aimerait bien en tâter de son antigel qui arrache la poire. Mais habituée à picoler comme un troupier, ça risquait de finir avec les crins en fils de fer, une visière en fonte et une lettre de licenciement.


- Très franchement, j’le connais pas vot’ biturin d’pépé. Pas envie de mélanger ma salive avec la sienne. On n’a pas gardé les éléphants roses ensemble.

La voix calme, les ridelles scrutatrices, l’infirmière applique une paluche sur le front de l’abonnée du lit n°1485 pour la retirer soudain.

- Vous devez avoir du feu sous la marmite et des mouches devant les yeux ma p'tite ! Vous nous mijotez un drôle de fricot.

Vraaac !

- Merci pour la caisse à outils mon p’tit Ernest ! Filez-moi vite le thermo.

Le stagiaire extirpe lentement un thermomètre de cuisson digne des plus beaux cuissots de sangliers qui vadrouillent en hordes sauvages et hurlantes, le soir, au fond des bois.


- Allez demoiselle ! Vous allez gentiment nous montrer l'envers du décor !
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