Gerbert
Oui c'est décidé!
Gerbert sort de sa masure en torchis et regarde la voute étoilée.
Aristote est un gros crétin sensiblement attardé s'il est vraiment le porteur de la pensée des hommes. Place à un nouveau courant de pensée. Quelque chose de frais, de nouveau, de chantant. surtout les mois en "re". Avec une vinaigrette échalottes de préférence.
le Paradis est doux, mou, moelleux, paisible, mais entouré d'une putain de coquille et gare aux foutues saignées si l'on tente d'en forcer la porte avec un couteau pointu. Par contre avec un petit blanc bien frais et fruité, ça dépote carrément.
Et le bleu? Le rouge est trop connoté, le vert c'est pour les ruminants, le jaune pour les cocus. Rien de tel qu'un beau céruléen qui ajoutera sa touche roborative à la texture déjà ouatée du mollusque.
- TREMBLE, MONDE! CAR VOICI QUE NAIT EN SPLENDEUR ET MAJESTE LE CULTE DE L'HUITRE BLEUE.
- Miaou" répond le chat du quartier, visiblement converti.
Gerbert, désabusé par une vie de paria, peu convaincu par l'étincelle divine de l'humanité, revenu de tout et surtout de loin, se met à égrener les premières pensées pensées amener à chambouler le monde.
- L'homme n'est pas fait pour aimer son prochain. A l'évidence, cela l'emmerde au plus haut point et sa nature le pousserait plutôt au contraire.
- L'homme et la femme doivent s'imbriquer. Au moins de temps en temps pour perpétuer la famille des fidèles du Culte de l'Huitre Bleue. Toute brimade visant à empêcher cela est une connerie qui ne peut s'expliquer que par la pose d'un cilice autour des testicules de celui qui la décide.
- Les hommes sont en ce bas monde plutot orgueilleux. Les manants conchient la noblesse pour ne pas se sentir les aisselles, souvent crasseuses. Les Nobles surveillent que leurs prérogatives sont dument respectées dans les moindres détails tant la perspectives de puer des dessous de bras les répugne. Le Culte reconnait cet orgueil pour ce qu'il est: beraucoup de bruit pour pas grand chose.
- Les hommes sont des feignasses, les femmes tout autant, qui préfèrent penser être tres occupés que de l'être réellement. Ainsi toute tâche publique aussi humble soit elle sera montée en véritable calvaire aux yeux de la bovine populace, qui n'est pas dupe mais qui feint d'être crédule de peur qu'on lui demande de s'y coller. Le Culte accueillera les flemmards mous, et les autres, qui sauront exciter ses muqueuses comme un jus de citron bien frais.
- Les humains sont essentiellement tristes. toute chose a priori est considérée comme grave et importante. L'Huitre Bleue, met un peu lourd a digérer (surtout avec la coquille) ne craint pas de raser les pâquerettes de l'esprit humain, tout en se reservant le droit de se reclamer du second, tiers, ou quartième degré.
Gerbert réfléchit un instant. 9a sonne sacrément bien. A ce demander où il allait chercher tout ça. La piquette locale probablement. En tout cas c'était une bonne base pour commencer. Ne restait plus qu'à trouver quelques fidèles. Et se remémorer ces pensées immortelles. parceque c'était quand même bien emmerdant de ne pas savoir écrire.
Gerbert sort de sa masure en torchis et regarde la voute étoilée.
Aristote est un gros crétin sensiblement attardé s'il est vraiment le porteur de la pensée des hommes. Place à un nouveau courant de pensée. Quelque chose de frais, de nouveau, de chantant. surtout les mois en "re". Avec une vinaigrette échalottes de préférence.
le Paradis est doux, mou, moelleux, paisible, mais entouré d'une putain de coquille et gare aux foutues saignées si l'on tente d'en forcer la porte avec un couteau pointu. Par contre avec un petit blanc bien frais et fruité, ça dépote carrément.
Et le bleu? Le rouge est trop connoté, le vert c'est pour les ruminants, le jaune pour les cocus. Rien de tel qu'un beau céruléen qui ajoutera sa touche roborative à la texture déjà ouatée du mollusque.
- TREMBLE, MONDE! CAR VOICI QUE NAIT EN SPLENDEUR ET MAJESTE LE CULTE DE L'HUITRE BLEUE.
- Miaou" répond le chat du quartier, visiblement converti.
Gerbert, désabusé par une vie de paria, peu convaincu par l'étincelle divine de l'humanité, revenu de tout et surtout de loin, se met à égrener les premières pensées pensées amener à chambouler le monde.
- L'homme n'est pas fait pour aimer son prochain. A l'évidence, cela l'emmerde au plus haut point et sa nature le pousserait plutôt au contraire.
- L'homme et la femme doivent s'imbriquer. Au moins de temps en temps pour perpétuer la famille des fidèles du Culte de l'Huitre Bleue. Toute brimade visant à empêcher cela est une connerie qui ne peut s'expliquer que par la pose d'un cilice autour des testicules de celui qui la décide.
- Les hommes sont en ce bas monde plutot orgueilleux. Les manants conchient la noblesse pour ne pas se sentir les aisselles, souvent crasseuses. Les Nobles surveillent que leurs prérogatives sont dument respectées dans les moindres détails tant la perspectives de puer des dessous de bras les répugne. Le Culte reconnait cet orgueil pour ce qu'il est: beraucoup de bruit pour pas grand chose.
- Les hommes sont des feignasses, les femmes tout autant, qui préfèrent penser être tres occupés que de l'être réellement. Ainsi toute tâche publique aussi humble soit elle sera montée en véritable calvaire aux yeux de la bovine populace, qui n'est pas dupe mais qui feint d'être crédule de peur qu'on lui demande de s'y coller. Le Culte accueillera les flemmards mous, et les autres, qui sauront exciter ses muqueuses comme un jus de citron bien frais.
- Les humains sont essentiellement tristes. toute chose a priori est considérée comme grave et importante. L'Huitre Bleue, met un peu lourd a digérer (surtout avec la coquille) ne craint pas de raser les pâquerettes de l'esprit humain, tout en se reservant le droit de se reclamer du second, tiers, ou quartième degré.
Gerbert réfléchit un instant. 9a sonne sacrément bien. A ce demander où il allait chercher tout ça. La piquette locale probablement. En tout cas c'était une bonne base pour commencer. Ne restait plus qu'à trouver quelques fidèles. Et se remémorer ces pensées immortelles. parceque c'était quand même bien emmerdant de ne pas savoir écrire.