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[RP] Château de Bellegarde en Marche

Sofja
Ca tu peux le dire.

Sofja colla une bise sur la joue d’Aicelina qui resta bien muette.
Puis la jeune fille retourna auprès de son compagnon.
Cela faisait du temps qu’elle ne l’avait pas vu et ne souhaiter qu’une chose, ne plus le lacher jusqu'à qu’elle soit ivre de lui.
Ils partirent en direction du salon.


Voici donc la pièce principale de la maison.

C’est une grande salle dont les murs étaient recouverts de tapisseries, de tableaux.
Sur le côté droit il y a un petit salon avec plusieurs fauteuils, une petite table et la fameuse bibliothèque qui la suivait partout.
Au centre prônait une grande cheminée ou des flammes se bâtaient les unes au autres.
Juste devant une grande table, en bois brut et épais, s’imposait et s’accompagnait de plusieurs chaises brodaient de dessins représentant des animaux, des paysages.


Tu n’as pas tord, c’est un mélange d’humeurs.
Le beau temps revient, tu es là, j’ai cette maison, que demander de plus ?


Sofja lui attrapa la main.

Viens, assoyons-nous ici.
Et racontes moi un peu ce que tu as fais, ce qui te préoccupe tant depuis notre « séparation ».

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Boskdeportkar
Je m'assis donc dans ce beau fauteuil, tout pres de la cheminée qui ronronnait doucement en diffusant sa chaleur douce.
Je me perdis quelques secondes dans mes pensées, avec les quelques mots de Sofja en tete : .... que demander de plus ?

Oh je le savais si bien ! Rester jour et nuit pres d'elle, l'aimer infiniment, ne plus craindre pour sa vie, ne plus sentir ce grand froid dans mon coeur quand je ne peux contempler son beau visage.

Je m'eclaircis la voix:

"Oui c'est vrai que je fus fort discret ces derniers temps. L'hiver comme d'habitude. Ce mauvais temps qui semble s'insinuer dans ma tete comme chaque année. J'avoue avoir ete troublé de t'avoir vu blessee si gravement , de croire que je pouvais te perdre m'a montré combien je tenais à toi, et combien je perdrais à te savoir loin de moi.
M'eloigner quelques temps pour reflechir, pour mesurer à sa juste valeur la peine de te savoir loin, encore plus grande que celle de te perdre un jour
.

J'ai rendu quelques menus services pour m'occuper l'esprit, j'ai suivi et donné quelques cours, je me suis plongé dans... (je me resolus à lui dire)...une traduction d'un vieux manuscrit de voyages de mes ancetres...un voyage vers le ponant.
Et puis j'ai voulu te laisser te reposer, revenir tranquillement à Bourganeuf. Et puis, et puis, en verité, aucune raison ne justifie qu'on soit separés si longtemps.
Oui, j'ai peur de te perdre, d'en souffrir, mais j'ai encore plus peur de ne pas survivre loin de toi. J'ai ce besoin de toi qui depasse toute commune mesure.

J'essayais de prendre un ton plus avenant, un visage plus serein.

"T'ai dis-je que je devrais recevoir le bapteme prochainement ? J'ai contacté le curé, qui a son tour m'a invité à rejoindre le monastere d'argentat. J'ai tardé à lui repondre en retour (hrp : quelques jours forts chargés et quelques nuits bien courtes). Je devrai m'absenter à peine, ma pastorale deja en poche, pour finaliser cela."

"Et toi quels sont tes projets ?"


Je pris ses mains dans les miennes, trop content d'entendre sa voix douce, et de sentir son pouls joindre le mien."
Sofja
Sofja avait tenu une petite distance entre eux mais leurs mains étaient l'une dans d'autre, à se caresser mutuellement.

Je suis désolée de t'avoir causé autant de peine, de crainte.
Je ne peux te promettre de ne plus recommencer car il est essentiel pour moi de servir mon Comté ou de défendre une cause qui me tient chère.
Mais je peux te promettre une chose, être plus vigilante la prochaine fois.

Si on regarde le bon côté des choses, tu t'es rendu compte que je comptais pour toi...
Sofja afficha une petite mine défaite mais surtout très taquine au fond d'elle... C'est dommage qu'il ai fallu que je meurs pour que tu t'en aperçoives !
En ce qui me concerne, je le sais depuis le début que je ne suis plus rien sans toi.


La jeune damoiselle joua le jeu jusqu'au bout, se retenant de rire.
Elle était méchante, il venait de se dévoiler en totalité et voilà comment elle le remerciait... une vraie petite garce mais ca lui faisait du bien d'un peu s'amuser.


Je savais que tu l'avais en projet ce baptême, c'est très bien !

De mon côté, rien de très agréable, maman n'est pas très bien en ce moment, elle est très fatiguée.
Les medecins sont autour d'elle, je vais la voir régulièrement.
Tant qu'elle a la force de se lever, elle veut faire l'enterrement de mon père et le baptême de mes frères et sœurs.
Ca fait un moment qu'on aurait du le faire mais je crois que maman espèrait encore le revoir au fond d'elle.
Mais la réalité a prie le dessus...

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Boskdeportkar
J'etais bien evidemment peiné d'apprendre la tristesse et la mauvaise santé de Dame Tiboulola.
C'etait une femme remarquable qui ne meritait pas tous ces malheurs.

"Me voilà bien triste à savoir ta mère dans la peine et la faiblesse. Si je puis faire la moindre chose...
Je prierai pour elle et pour ses enfants afin que le Tres-Haut lui apporte santé et réconfort."


Je marquai un temps de silence, comme un instant de recueuillement.
Mais j'avais deja en tete l'envie de repondre à ma douce Sofja qui ne manquait jamais de mordant et qui semblait s'amuser parfois à ma lancer quelques piques. Ce que moi meme ne savais pas faire.
Je n'y voyais pas malice, à peine l'espieglerie de son age.

"Tu sais bien Sofja, qu'il y a longtemps que mes sentiments sont plus fort que ma raison. Il a fallu du temps pour que je l'accepte, je te l'accorde, mais sache bien que je n'ai plus de doutes à ce sujet."

Je suis passé par bien des sentiments. L'agreable surprise d'apercevoir un soir la fille de Lola, lors d'une surveillance nocturne de la ville commandée par Dame Auxanne. Ce picotement de curiosité sans oser me permettre d'imaginer plus. Comment l'aurais je pu d'ailleurs ? Toi si jeune, de noble condition, moi si..."sage", meme pas encore bourgeois de cette ville, de modeste naissance.
Comment aurais pu imaginer que l'Amour viendrait inonder mon coeur desseché par des années de solitude ?
Etait ce possible que j'eusse encore cette chance d'aimer à nouveau ?
Encore fallait il que tu souhaites porter ton regard sur moi, ce qui me pensait inimaginable. Je te voyais plutot destiner à de jeunes premiers de ton rang.
Et de fil en aiguille, je guettais tes moindres pas, tes moindres apparitions, comme si l'impossible pouvait se produire. Discretement, sans oser plus , je patientais. Quand tes beaux yeux semblaient un jour dire plus que tes mots ne pouvaient poliment exprimes, et cela, il m'a fallu des semaines pour m'en rendre compte, idiot que je suis, j'ai longtemps refléchi à ton avenir.
A savoir s'il te serait profitable de m'avoir à tes cotés. Notamment à cause de ta Mère que j'apprecie tant, et je n'aurais pas souhaiter la priver d'un bel avenir pour sa fille.
Et puis, nos quelques jeux lors d'animations à Bourga... enfin, tu connais aussi bien que moi la suite.
Et ce baiser ! ce baiser un soir d'été, lors d'une baignade au lac. Celui que tu osas me donner.
Celui qui scella mon destin au tien en verité. Cet instant qui pouvait etre la fin de tout, si je n'y avais pas repondu ou etre le debut d'un magnifique reve.
Je ne suis pas sur que tu aies eu le moindre doute quant à ma reaction apres ce baiser que tu osas me voler, ton corps trempé contre le mien. Je ne crois pas me souvenir d'une personne qui t'aie resisté !

Oui, comme tu vois, il y a des sentiments qu'on se refuse à voir jusqu'à ce que l'evidence d'un coeur trop plein d'amour et de désir vous trahisse et vous empeche de dissimuler plus encore votre amour secret."

Je sais qu'il y a un prix à payer pour tout amour, à savoir accepter de le perdre un jour et en souffrir eternellement. Et ta blessure m'en a rappelé le prix et le risque.
Mais qu'importe. Je paierai le prix qu'il faudra.
Et il vaut mieux vivre ses reves, que rever sa vie.
Boskdeportkar
La conversation devenait bien serieuse, et j'avais l'envie de ne pas en rajouter. Juste me contenter de propos plus legers, et d'apprecier l'hotesse de cette belle demeure, aux joues roses et à la blondeur d'un champ de blé.

Il fallait bien pourtant que je lui parle du cadeau qu'elle m'avait offert avant de partir guerroyer ensemble devant cette maudite Chateauroux, et lui avouer que cette petite epagneule en mon absence avait trouvé un maitre en la personne de Ptit Jacquot, qui s'en etait bien occupé il faut dire. Et que je me voyais mal lui retirer la garde de cette petite chienne joueuse sans lui causer peine et chagrin, d'autant que le jeune homme debrouillard ne meritait pas un tel sort. Lui qui savait si bien resté au courant de tout, se faufilant incognito partout, et sachant se procurer d'on ne sait où, l'impossible et le rare.

Mais comment aborder le sujet avec Sofja ?
Je supposai que la batisse devait avoir des dependances et donc abriter quelques animaux, au moins le cheval de Sofja, et surement quelques volatiles. Une petite decouverte des lieux serait surement propice à evoquer le sujet un tantinet facheux.

"Sofja, je sais que je t'embete à essayer de justifier quoi que ce soit. De mon absence, j'en suis le seul responsable et j'ai bien l'intention de m'en faire pardonner."

Je ne lui parlai pas de ce petit incident, où Diane la petite epagneule, demarrant en trombe derriere un chat moqueur me bouscula du haut du perron, me faisant chuter lourdement sur les marches en bois, et me laissant avec un genou fort douloureux pendant de nombreux jours. Je n'avais pas voulu paraitre andicapé devant Sofja, à boiter bas, surement
par orgueil mal placé. C'etait ainsi.

"Que veux tu que je fasse pour toi ? Ton programme sera le mien, à moins que la visite de ton immense proprieté
ne soit pas complete ? Et ce que femme veut, Dieu veut.
Sofja
Sofja avait écouté attentivement le récit de son tendre qui lui expliqua tous depuis leur séparation.
Elle savait comment il était et elle devait s'y faire, lui fallait juste du temps pour s'y habituer.
Quant on aime, on peut presque tout accepter !
Elle lui déposa un baiser sur la joue.


Oublions ! Et passons à autre chose, à notre avenir, y a tant de chose à penser.

La damoiselle afficha un grand sourire.

Pour la maison, y a encore d'autres pièces, les chambres, les salles d'eau, mon bureau et les dépendances à l'extérieur.
Tu as vu les pièces principales, tu découvriras les autres plus tard... j'espère.


Alors qu'elle se levait pour servir à boire à son tendre une petite boule de poil sauta sur les genoux de Bosk, les oreilles en arrières, les yeux suppliant de caresses.



Et bien ma puce, tu me fais des infidélités déjà ?

Je te présente Princesse.
Je l'ai trouvé ce matin pendant ma partie de chasse.
Elle était contre sa mère et ses frères et sœurs morts et miaulait à se fendre le cœur.
C'était la seule survivante, du coup, je l'ai prise avec moi.


Sofja caressa la tête de sa puce.

Tu veux boire quelque chose en attendant que le repas soit prêt ?
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Boskdeportkar
Un baiser sur la joue...

Ca me faisait toujours le meme effet...mais je savais me tenir...enfin presque toujours.

Alors les chambres..humm parfait, la salle de bains .. humm parfait, les dependances avec du foin...humm parfait...
Partout où j'irais avec toi, je serai en proie à de serieuses tentations.
Soit ! je releve le défi.
Et en plus tu veux m'ennivrer avant le repas. Que vais je devenir, une proie facile.


C'est à ce moment là qu'un "tigre" surgit de nul part et sauta sur mes genoux. Tout petite tigresse en vérité...Princesse.
J'ecoutais son histoire, triste histoire de petit chat...moi qui en avait tant eu enfant, animal si etrange, independant, affecteux, chasseur, joueur..
Elle voulait qu'on la caresse, toute penaude, les premieres secondes et tres vite en confiance...
Griffeuse aussi !! Ma main en fit les frais aussitot...

Ah tu veux jouer petite coquine, tu es en pleine forme à present.

Ca me fait deux princesses pour moi tout seul en cette piece dont une sur mes genoux.

Tu es adorable tu sais...Quoi tu veux me parler , miaule plus fort....
Ah oui, suis je bete !

Sofja, nous voudrions bien du lait tous les deux. Enfin surtout Princesse.
Pour moi, je prendrai la meme chose que toi.


Et moi de penser, pourvu que ce ne soit pas du cidre...j'aurais l'air malin.

Enfin, pressons ma chère, cette petite boule de poil semble plus affamée qu'une lionne du Colisée et il manque deja une phalange à mon doigt.


(RP : je pars en soirée à Gueret donner des points de finance au maire, ca peut durer 4 - 5 jours)
Sofja
Ce n'est pas l'envie qui me manque de te voir parcourir toutes les pièces de cette maison mais ce ne serait pas raisonnable.
D'un parce que j'aurai du mal à résister à la tentation de te sauter dessus.
Et de deux parce que ça jaserai sévère au village.


Sofja se mit à rire en imaginant toute les petites vieilles en train de se faire leur propre histoire.
La petite chatte se mit à ronronner sous les caresses de Bosk, elle allait vraiment devenir jalouse à force.
Que le monde était dur...


C'est une vraie gourmande cette coquine, elle n'arrête pas de dévorer depuis qu'elle est ici mais elle a du passer du temps sans nourriture.

Sofja saisit la bouteille de lait de vache qu'elle avait à côté d'elle et versa quelques gouttes dans la coupelle.

Voilà pour madame et Monsieur un petit verre d'hydromel alors.

La damoiselle alla chercher dans une armoire une corne assez spéciale.
Elle versa le liquide à l'intérieur et l'apporta à son tendre.




Je l'avais offert à mon père il y a quelques années, un jour de marché.
Depuis ce jour là, il ne buvait son hydromel que dedans.
Ca me fait plaisir que ce soit toi aujourd'hui.

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Boskdeportkar
La chatte n'arretait pas de jouer. Elle voulait qu'on la caresse , qu'on s'amuse avec. J'avais l'impression de me revoir enfant jouant dans les paillers avec les chats de la ferme à attraper les moineaux.
J'adorais vraiment les chats pour leur caractere, leur independance.
Et j'etais tout content de partager quelques moments simples avec cette petite boule de poil qui se lassa tout d'un coup de moi, quand Sofja versa un peu de lait dans une coupelle.

Parlant à ma Princesse feline :
D'accord, j'ai compris . Vas donc boire.
J'ai soif moi aussi.


Sofja me donna une magnifique corne à hydromel, il y avait longtemps que je n'en n'avais plus vu. Celle ci etait somptueusement ouvragée, melangeant des themes de guerriers, de rapaces, de joueurs de harpe.
J'en restai interloqué quant à l'evocation de son origine. Et honoré de ce geste.

"Vraiment je suis fort agreablement surpris, cette corne vient tout droit d'un banquet de Dieux ! C'est un honneur de savoir qu'elle a appartenu à ton pere. J'aurais aimé trinqué en sa presence, mais...."

"C'est un cadeau magnifique, je la garderai precieusement chez moi"...

J'avais dit cela sur le ton de la boutade, j'avais le droit de boire dedans, pas de l'emporter..
Je laissai quelques secondes de silence en admirant l'objet et attendant la reaction de Sofja.

Elle du voir sur mon visage que je la taquinais et je ne pus m'empecher de sourire comme un idiot à ma propre blague.

Rassure toi, j'ai deja la chance de boire dedans, je ne vais pas l'emporter avec moi. Bois tu aussi de l'hydromel ? Vas tu me laisser seul à "jouer du cor" avec cette corne d'abondance ?

Trinquons donc puisque nous sommes les vivants . A notre avenir !!! ET à l'Amour !!!

Sofja
Les deux jeunes personnes trinquèrent donc à l'avenir et à l'amour.

Peut être qu'un jour tu auras l'occasion d'y boire régulièrement dedans.

Ce fut dit sur un ton taquin mais remplit plein d'espérance.
Et oui, quelle jeune fille ne rêvait pas de vivre avec l'homme de sa vie et dans la légalité ?

Alors qu'ils discutaient devant un bon verre quelqu'un frappa à la porte, Sofja laissa Aicelina s'en charger, elle n'avait pas envie de s'embêter avec cela.
Alors que la porte se referma, cette dernière arriva dans le salon, un pli dans la main pour sa maitresse.


-Dame Sofja, c'est une lettre pour vous, le coursier m'a dit que cela était très important et que cela concerner votre mère... J'espère que ce n'est rien de grave.

La damoiselle de Vic sur Breuilh le récupéra et l'ouvrit rapidement.
Si malheur devait lui arriver, elle avait demandé à un de ses domestiques de la prévenir immédiatement.
Son coeur battait la chamade tendis que ses yeux allaient de droite à gauche sur le pli.


Votre mère... garde à vue... révolte... vol d'identité... cambriolage domaine... c'était les seuls mots qu'elle arriva à sortir de vive voix.

Désespérait, elle le posa sur le canapé et resta livide, dans l'incapaciter de réfléchir... ou plutôt de rassembler ses idées.

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Boskdeportkar
Une paleur blanche envahit soudainement le visage de Sofja. Elle venait de lire un pli apporté à l'instant par un coursier. Je n'avais pas compris les mots qu'Aicelina avait glissé en remettant cette lettre mais manifestement ca semblait grave. J'avais meme detourné le regard par politesse, laissant Sofja à sa lecture, tout en degustant le nectar qu'elle venait de me servir . C'est en voyant ses traits pales que je compris qu'il s'agissait de mauvaises nouvelles.

"Vite Aicelina, un alcool fort pour notre jeune demoiselle."

J'accourus aupres de Sofja, qui semblait perdue dans ses pensées.

"Que se passe t il donc ? Quels sont ces mots qui vous mettent en un tel etat ?"

Avant qu'elle ne me reponde...

"Asseyez vous avant toute chose."
Sofja
Elle était comme tétanisé, heureusement que son tendre et sa chère nourrisse étaient dans les parages pour la prendre en charge et la soutenir dans cette dure épreuve.
Sofja se laissa guider vers un fauteuil ou elle s'y installa.
Bosk lui tenait toujours la main, assit sur l'accoudoir du fauteuil.


Merci Aice mais ça ne sera pas nécessaire pour le verre... pas de suite en tous cas.

Puis elle se retourna vers Bosk qui au vu de son regard, s'inquiétait.
La damoiselle posa la lettre sur ses genoux et reprit ses esprits doucement.


Je viens d'apprendre que mère se trouve, à cette heure ci, dans une geôle de la prison Limousine.

Aicelina s'écroula en larme au pied de Sofja en apprenant le calvaire que sa maitresse vivait.
Sofja la rassura de suite autant qu'elle le pouvait.


On l'accuse d'avoir participé à une révolte.
Apparemment, quelqu'un aurait prit son identité pour accomplir cet acte affreux.
D'après la chambrière de ma mère, le domaine familial aurait été pillé, les récoltes détruites, les animaux volés ainsi que les économies personnelles.


La jeune femme souffla de désespoir.

Comment peut on croire que c'est elle qui a fait ça ?
Comme si elle n'avait pas servi assez fidèlement son Comté !
Comme si elle n'avait pas donné sa vie à eux au lieu de la consacrer à sa famille !
C'est honteux un tel traitement, faut faire quelque chose, surtout qu'elle n'est pas en bonne santé en ce moment, ca pourrait être fatal pour elle...

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Boskdeportkar
Je ne manquai pas d'etre surpris aux dires de Sofja.
Alors là ! si je m'attendais à ca !

Dame Lola en prison, son nom mélé à une revolte, accusée des pires maux pendant que ses biens et sa maison etaient pillés !
Une histoire à dormir debout . C'etait totalement invraisemblale quand on connait un peu Dame Lola.

"Quoi !!! Qu'entends je ! Votre mère en prison ! Est ce là un courrier digne de confiance ou l'affaire d'un plaisantin ! Ah non vraiment tout cela ne peut etre que fadaises et balivernes.

Mais si cela s'avere verifié, quels sont ces abrutis vinassés qui ont bien pu conduire votre Mère en geole ? et pour quels motifs ? Voyons, on ne met pas une Dame de son rang en prison sans raison valable. Quelqu'un doit bien etre au courant !

Suffit ... Ne perdons pas une minute. Reprenons nos moyens sur le champ et soyons constructifs...

Il va de soi qu'il faut rendre visite à votre Mère, je pense bien que vous pourrez lui parler, et trouver aussi à Limoges quelque intermediaire judiciaire ou autre pour vous expliquer ce qu'il en est.
S"il faut reveiller quelques pontes en pleine nuit ou crier au balcon de quelques fonctionnaires myopes, nous ne nous generons pas.
Notre temoignage et notre bonne foi sont nos atouts essentiels.

Qui voyez vous pour vous aidez dans vos demarches, votre suzerain, ou une autre personne à laquelle je ne pense pas ?
Car vraiment quelle injustice patente !

Ah, ca m'exaspere de savoir votre Mère dans une si facheuse situation
Sofja
Du temps s'était écoulé depuis la triste nouvelle de sa mère en prison.
Avec le soutien moral de son fidèle amour, Sofja avait trouvé la force de se battre pour prouver l'innocence de sa mère.
Après des jours de souffrance, d'incompréhension, elle avait eu la chance de la sortir de cette cage infame.
Comment pouvait on vivre dans cette pièce étroite, sombre, puante et dans de telles conditions sans lit, sans chaise, sans table... juste de la paille pour se réchauffer un peu ?
La Vicomtesse avait été très forte dans cette épreuve, la vie ne lui ferait pas de cadeau jusqu'à sa dernière heure.

Discrètement, elle avait sorti sa mère, recouverte d'un manteau et elles avaient rejoins une voiture qui les attendait derrière la prison du Limousin.
Main dans la main, les deux femmes échangèrent peut durant le trajet mais leurs joies étaient au rendez vous sous cette délivrance.

La Vicomtesse de Bellegarde en Marche avait souhaité rester chez sa fille.
Personne ne l'attendait, les jumeaux dans leur dizaine d'années passées étaient en formation : Anna dans un couvent et Nikolaï chez un cousin de la famille.
Sa mère n'avait pas donné de raison particulièrement, la damoiselle pensait qu'elle serait surement plus rassurée en présence de sa fille.
Et de revenir sur les pas d'un tel malheur ne devait pas être facile non plus.

C'est en fin de journée que la calèche rentra dans la demeure de Sofja.
Les deux femmes furent accueillie par Aicelina.

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Sofja
Le froid commençait à s'installer doucement sur Bourganeuf.
Sa mère était repartie au domaine familial depuis quelques semaines et Sofja avait repris ses petites habitudes.
Elle s'occupait entre ses animaux, son potager, le marché, les boutiques du village.
Ses après midi étaient orchestrées par la lecture, la couture, l'écriture.

Une petite vie douce, agréable et sans histoire comme elle aimait temps. Mais une chose lui manquait plus que tous... son tendre. Fallait qu'elle se reprenne un peu !

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