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[RP] Château de Bellegarde en Marche

Sofja
La proposition que lui fit Bosk l'emballa de suite. Elle en avait eu l’idée mais elle ne voulait pas lui imposer. Il n’était pas là pour remplacer ce père parti trop tôt mais il ne fallait pas se voiler la face, un homme était nécessaire pour Nikolaï. Cela ne pourrait que bénéfique pour le jeune homme, ainsi il apprendrait ce qu'est la vie d’un homme.

Voici une idée qui m'enchante plus que tous. Cela lui fera du bien d'être à tes côtés. Tu as une certaine expérience de la vie mesme si de nouvelles se présentes aujourd'hui. Ta présence en tant qu'homme, tes connaissances et ton savoir vivre ne peuvent que lui être bénéfique. Je lui en parlerai si tu le me le permets.

Pour Ilia, je crois que je lui ai posé trop de question hier soir. Il a besoin de respirer un bon coup. Mais j'ai entendu des rumeurs comme quoi un bal se préparait d'ici quelques jours. Peut-être est-ce l'occasion que vous vous rencontriez ? Je compte bien l’y emmenait pour qu’il retrouve le Limousin.


Sofja se redressa et attrapa une fleur blanche qui se présenta à elle.

Tu m'aurais laissé toute nue au risque que j'attrape froid, que je te tombe malade voir que j'en meurs ???

La jeune femme se leva d'un bon et se mit à faire quelques pas en arrière tout en souriant.

Ou tu aurais fait en sorte de me réchauffer, peut-être ??

Taquinante au possible, elle l'invita à la retrouver.

Suis-moi, je vais te faire découvrir un autre coin de paradis de ce jardin. Je l'aime beaucoup aussi j'y vais souvent lire.

Les jeunes fiancés se dirigèrent vers la droite, traversant un bout de jardin à la pelouse bien coupée. Un petit coin d'eau s’offrir à eux ainsi qu'une cascade ou des statuettes trônaient.

L'été je me pose sur cette pierre, les pieds dans l'eau et je dévore non-stop mes ouvrages. N'est-ce pas magnifique ?
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Boskdeportkar
Sofja me parla un peu de Nikolaï et semblait enthousiaste à l'idée que je m'en occupe un peu. Pour Ilia, il etait peut mieux de laisser passer quelques jours de façon à lui laisser le temps d'assimiler sa nouvelle famille. Et l'occasion d'un bal serait surement une bonne opportunité de faire connaissance, sans formalité et en toute décontraction.

Puis elle ne put s'empecher de me narguer une fois de plus, à me demander si je l'aurais rechauffée si elle etait apparue dans ma vie comme tombée du ciel dans la tenue d'eve.
Et il fallait bien que je l'embete à mon tour.

J'aurais ete fort ennuyé, et nul doute que je n'aurais pas su s'il fallait t'habiller de suite ne sachant si tu aurais eu trop chaud ensuite. J'aurais donc longtemps hésité...et peut etre finalement je t'aurai simplement couverte de parfum et de bijoux... pour commencer. Quelques frictions ensuite et mes grands bras pour t'accueillir...c'eut ete suffisant.


A peine le temps de répondre, elle m'emmenait deja vers une petite piece d'eau qui chantait en cascade. D'un calme reposant. Idylique.

C'est vrai que l'endroit est plaisant et reposant. L'eau a toujours eu des vertus salvatrices à mon egard, et je comprends ta joie à y tremper tes pieds. J'apprecie aussi que tu partages avec moi ce petit secret. J'ai hate qu'apres notre mariage nous profitions des bains publics ensemble.
C'est un element qui me correspond, celui de mon enfance, où j'ai du apprendre à nager avant de savoir marcher.

Mais j'y pense...j'ai quelque chose dans ma poche que j'ai ramené de chez moi, modeste objet qui me vient de ... , enfin que j'ai fait arranger un peu à Limoges hier, et je suis assez satisfait du résultat, même plutot interrogatif. Veux tu bien l'accepter et me dire ce que tu en penses ?
Car à vrai dire, je n'y croyais guère, même si sa valeur est sentimentale.

Viens tourne toi un peu, laisse moi faire s'il faut que je t'habille à mon tour.


Qu'en penses tu?
Sofja
La jeune femme se mit à frissonner rien qu'à s'imaginer totalement abandonnée entre de si belles et fortes mains, le corps recouvert seulement de parfum et de bijoux. Que pouvait espérer de mieux une femme et de plus, de la part de son prince ? Rien… je vous l’assure.
Elle n'osa pas relever car mesme si après ce test de vouvoiement et de retenue avaient été un échec total, il ne fallait pas pousser mémé dans les orties.

A cet instant, un nouvel élément de la jeune vie passée de Bosk venait de surgir. Elle s'imagina le petit garçon qu'il avait pu être en train d'apprendre la nage au milieu de sa mère. Pourquoi sa mère ? Parce que tous simplement il n'avait évoqué que cette personne de sa famille jusqu'à présent.


Ça sera avec plaisir surtout que les bains de Bourganeuf sont très agréables. Je n'y vais pas régulièrement mais j'ai toujours été bien accueillit et l'avantage c'est qu'il n'y a pas une foule monstre comme à Limoges.

Puis il sortit de sa poche un magnifique collier aux pierres aussi pures que l’eau d’un lac. Il était juste merveilleux et se marierait parfaitement aux yeux de la jeune femme.

L'accepter ? Plus que oui mon chéri, ça serait mesme une joie de porter un bijou aussi magnifique. Surtout que c’est le premier bijou que tu m’offres alors sache qu’il est encore plus précieux à mes yeux.
Merci mon coeur, je suis la femme la plus comblée.


Devait elle lui répondre à ses derniers " faut comme tu veux, habilles moi, déshabilles moi, je suis tout à toi" ? Non ce n'était pas bien, sors de mon corps esprit tortueux. Ce n'était pas le moment de gâcher un tel moment.
Sofja se retourna pour lui offrir sa nuque, un bon début déjà.


Tu n’as pas fini ta phrase tout à l’heure quand tu as dit qu’il te venait de… Il appartenait à qui, à ta maman ?
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Boskdeportkar
Oui, c'etait un bijou de ma mère. Et crois bien que j'en suis fort etonné.
A Limoges, hier, quand je l'ai apporté, les pierres etaient ternes et le reste du collier bien gris. Je pensai même ne pas te l'offrir, car vraiment il ne payait pas de mine. Et puis quand je suis repassé en fin de journée recuperer le collier, je ne sais par quel miracle, il s'etait transformé en bijou magnifique.
J'en fus tout surpris, et cela n'a fait que soulever des conjectures.

A mon retour en notre royaume, apres mon periple dans le sud de l'Espagne, et mon sejour forcé chez les Maures d'Afrique du Nord, quand je me suis etabli à Bourga, j'ai fait rapporter de mon pays natal le peu d'affaires qu'il me restait, et parmi celles ci j'ai retrouvé quelques bijoux qui me revenaient en tant qu'ainé de la fratrie.
Mais de là à y trouver un tel bijou, je m'interroge. Ma famille etait de basse condition, nous coupions des roseaux dans les marais et travaillions pour une grand ferme qui centralisait toute la production locale.

Comment se peut il donc que ma mère eut un tel collier ?
Je n'en connais pas l'histoire, est ce un vol ? je n'ose l'imaginer, un heritage ? J'ose l'esperer.
Le passé de mes parents demeure mysterieux. Ils sont morts quand j'etais encore enfant. Ma mère Beatrix m'aurait elle caché quelquechose ?
Son nom de jeune fille "Commanderie" m'a toujours intrigué. Un rapport
avec l'ordre des Templiers, dont les sieges locaux se denommaient ainsi ?

Mais c'est avec joie et plaisir que j'aime à contempler ce bijou sur toi.
Fais moi l'honneur de le garder et de le porter de temps en temps.
On ne pourrait trouver plus bel ecrin que toi pour mettre ce collier
en valeur. Et comme un rien t'habille....
Vous etiez faits pour vous rencontrer.
Sofja
Ne dit-on pas qu'une femme est comme un bijou ? Si on ne l'entretien pas, il fane. Mais dès qu'on s'en occupe, il brille comme mille feux. Il leur suffit de peu pour récupérer.

Un si beau bijou entre les mains d'une femme de basse condition, c'était vrai que cela était étrange. Mais après tout, non impossible. Peut-être étais ce en effet un bijou de famille. Un collier offert par un courtisan ou tout simplement un coup de folie d'un mari amoureux. Des suppositions, ils y en avaient plusieurs mais des réponses qu'une seule.

Je ne sais que te répondre mais ce qui est sûr c'est qu'elle l'avait et qu'il devait lui être précieux. Nous n'avons pas toujours réponse à tous et rien ne sert à te torturer l'esprit ou d'imaginer le pire.

Sofja caressa le bijou d'un revers de la main tout en écoutant son tendre sur la généalogie de sa mère.

Ne serait-il pas intéressant de leur écrire ? Peut-être qu'ils auront une piste à te donner. Ou d'écrire à la mairie ou est née ta maman, peut-être qu'ils pourraient te donner son acte de naissance ainsi tu auras le nom des parents et leur lieu de naissance. Et tu remontes la piste ainsi de suite.

Sous le compliment de son fiancé, la jeune femme se mit à sourire et lui déposa un baiser sur le bord des lèvres.

Je le porterai autant que possible, je l'imagine très bien avec plusieurs de mes tenues qu'il va mettre très en valeur. Je te remercie énormement.
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Boskdeportkar
Le collier plaisait à Sofja, j'en etais heureux. Et elle le portait divinement bien. Comment aurait pu t' il en être autrement ?

C'est vrai que cela ne servait à rien à lancer conjectures et hypotheses sur l'acquisition par ma Mère de ce collier. Et l'idée de Sofja de consulter les differentes archives municipales ou religieuses valait le coup d'etre suivie.

Je vais voir s'il est effectivement possible de suivre tes conseils. Je ne puis me deplacer ces temps ci mais je demanderai à mon vieil ami Giacomo de voir ce qu'il peut trouver sur mes ancetres maternels. Il est possible, voire probable qu'il ne reste pas beaucoup d'informations, mais qui ne tente rien n'a rien. J'avais d'autres sujets de préoccupations et d'autres enquetes en cours, mais je ne pense pas que cela prenne beaucoup de temps pour savoir si la piste peut deja donner quelquechose.

Je passai mes doigts sur le collier aux reflets bleutés. Mes yeux rivés sur son decolleté.

Délicieuse vision que voilà...

Puis changeant de sujet.

T'ai je dis que hier soir, ne pouvant venir si tard en ton domaine, j'ai pris le temps d'ecrire à Dame Auxanne pour qu'elle soit mon témoin. Mais j'ai peur qu'elle ne le puisse ...
Sofja
Lorsqu'il prononça le prénom Giacomo, cela lui refit penser à cette première soirée qu'ils avaient passé ensemble, juste après leur rencontre. Ce soir ou il avait commencé à lui raconté son passé, sa famille, son ami, son amour perdu... oui, oui, son amour perdu, ce qui avait provoqué un pincement au cœur de la damoiselle qui s'inquiétait déjà de pouvoir obtenir ce qu'elle souhaitait de lui. Mais non, avec le temps, son cœur c'était ouvert à elle et aujourd'hui, ils en étaient là. Mesme si Sofja n'oubliait pas cette fameuse femme qui devait bien trotter dans un coin du cerveau de l'homme de sa vie. C'était un risque à prendre, elle l'avait pris, espérant ne jamais le regretter. Passons le passé pour se consacrer au futur, cela était plus gai pour la Vicomtesse.

Ahhh ces témoins... cela n'est pas chose facile de trouver. Je ne sais pas si je te l'ai dit, mais j'ai reçu une missive de Messire Dragonet. Il ne peut certifier sa présence mais en tous cas, il sera "là" quoiqu'il arrive. Du Drago...

Cela là fit sourire, elle savait bien qu'il n'était jamais loin. Toujours là pour eux car ils avaient liés tous les 3 de bons liens avant que tous s'écroule.

Je sens que cela va se finir en petit comité. Le plus important est que tu sois là et que l'abbesse nous unis rapidement... très rapidement.

Sofja joua de ses épaules tout en les balança vers la droite et la gauche car elle avait bien vu les yeux baladeurs de son tendre. De la bouche d'une statuette de l'eau sortait, la jeune damoiselle en récupéra au creux de sa main et l'envoya valser sur le visage de son tendre. Tout en rigolant, elle savoura la surprise qui se marqua, fallait bien qu'elle lui calme ses ardeurs.
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Boskdeportkar
J'esperais bien que le Vicomte Dragonet soit présent au jour de notre mariage, ainsi que ma Marraine Auxanne. Il etait evident qu'il ne ferait pas faux bond à Sofja qu'il a mis au monde avec tant de difficultés.


Tu sais, j'ai toujours preferé la qualité à la quantité, alors meme si c'est un "comité restreint" comme tu le dis, ce sera le plus beau jour de ma vie, car tu seras alors mon épouse, et les gens qui pourront venir seront je crois sincerement heureux pour nous.
Et il nous faudra parler d'une date assez rapidement pour que nous puissions preparer les bans en temps et en heure, et prévenir suffisament à l'avance nos invités.


A peine le temps de répondre à Sofja, qu'elle jouait de ses charmes pour que j'arrete de me focaliser sur son décolleté des plus agreables. Et sa malice innée me joua encore un tour pendable.
La demoiselle, toute vicomtesse qu'elle est, ne put s'empecher de m'asperger d'eau qu'elle avait recueilli dans ses mains, eau qui coulait d'une petite statuette.
Et qu'elle etait fraiche ! je la recus en pleine figure.

Ah, te revoilà donc Sofja la Malice ! Pas moyen que tu sois serieuse plus de cinq minutes, crois tu donc qu'il faille tant rafraichir mes ardeurs ?
C'est vrai que ton decolleté est plaisant et que ce collier lui va parfaitement. Mais de là à m'arroser copieusement, j'ai l'air de quoi !
Tu meriterais que je te balance telle quelle dans un bassin de nénuphars.
Sois tu detales dans ce dédale horticole, soit tu m'essuies, ou sois je me venge ... si je t'attrape. Quoique j'ai la memoire tenace, et que je saurai attendre une occasion propice.


J'aimais ces jeux simples d'amoureux, et son rire si franc si joli qui illuminait son visage. Je ne savais pas si je devais la punir agreablement ou la saisir dans mes bras et l'embrasser.
Sofja
Mais si je le peux... d'ailleurs je suis tellement sérieuse pendant plus de 5 minutes que j'ai de temps en temps besoin de me décontracter. Mais c'est vrai que j'ai toujours eu du mal à rester tranquille au plus grand malheur de mes précepteurs qui devait me garder pendant plusieurs heures assise et à leur écoute.

Se rapprochant de lui pour l'éponger un peu avec le bas de sa robe.

C'est juste un peu d'eau, je ne t’ai pas inondé non plus, tu n’exagérerais pas un peu ? Puis avec cette chaleur, cela va sécher en même pas dix minutes donc je vais t'éponger car si tu dois me courir après, tu vas finir encore avec un gage. D'ailleurs, fait attention, je ne te l'ai toujours pas donné celui de la course vers la mairie.

Et oui, ça, elle s'en souvenait bien la petite blonde. Alors qu'elle épongeait délicatement la petite frimousse de son tendre, elle en profita pour parler à nouveau du mariage.

J'ai peur que ce soit encore un peu tôt pour arrêter une date aujourd'hui. Je ne sais mesme pas ce que je vais faire demain... Si on la fixe au début du mois d'aoust, penses tu que c'est bon ?
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Boskdeportkar
Sofja eut pitié de moi et ma pointe de vitesse qui ne permettrait pas de la rattraper. Elle vint m'essuyer le visage, l'air moqueuse, me rappelant que je lui devais un gage...

Un gage ? j'ai completement oublié. Ne vaut il mieux pas d'ailleurs ?


Elle m'essuya la figure comme une Mère Chatte.

Tu sais que cela me fait repenser à Dame Lola, qui un jour où tu m'avais balancé une tomate pourrie en plein visage par pur hasard (gros yeux !), ta Mere s'etait proposée de me donner son mouchoir pour essuyer les betises de sa fille, et il me semble que je lui avait dit que tous ses jupons n'y suffiraient pas tellement tu avais bien visé...


Une petite pointe de nostalgie plana quelques secondes...
Je preferai changer de sujet.


Oui, pour le mariage, si on en reparle debut aout, cela me convient, ca laisse un mois, un mois et demi ensuite devant nous.

Marchons si tu veux bien, donne moi ta main que je la serre dans la mienne, cela nous est permis, et ce jardin est superbe en cette saison.
Je pris derechef sa main gauche dans la mienne, elle etait chaude et douce, je pouvais presque sentir les battements de son coeur à travers mes doigts...

Seras tu aussi malicieuse apres notre mariage, me gratifiera tu encore des tes espiegleries ? J'aurai du mal à m'en passer à vrai dire.

Sofja
Je verrai si tu mérites que j'oublie...

Alors qu'il lui rappela cette bataille de tomate, bataille qu'elle avait oublié et mis dans une petite case de son cerveau, Sofja ne pouvait que penser à cette belle époque ou ces parents étaient encore sur terre. De beaux souvenirs qu'elle avait eu la chance de partager avec son futur mari. Souvenirs qu'ils pouvaient évoquer ensembles, partagé avec leurs enfants le jour où ils feraient leurs curieux sur leur rencontre. Sofja adressa un sourire à son tendre qui changea rapidement de sujet.

Avec plaisir, marchons, je vais en profiter pour te faire découvrir le parc mais aussi le petit jardin botanique que ma mère tenait précieusement. C'est là où elle m'a tout appris sur les plantes.

Mains dans les mains, les tourtereaux déambulaient sur cette belle pelouse, tout en discutant de tout et de rien. Les chiens de Sofja ne mirent pas longtemps à la retrouver, ils étaient couchés sous un arbre, à la fraiche.

Je voulais te parler d’un projet que j’ai depuis quelques temps. J’ai envie d’intégrer un ordre afin de pouvoir encore donner de moi mesme. Bien sûr, une fois que Sieur Robin sera revenu car là, je n’ai pas beaucoup de temps pour moi avec la mairie.

Je n’ai pas envie de me battre comme mon père, cela ne m’intéresse point, je préfère laisser les hommes et leurs muscles sur les champs de bataille. Mais par contre, la médecine m’intéresse beaucoup, je tiens cela de ma mère. Et après moults recherches, je crois avoir trouvé un ordre qui pourrait m’apporter cet apprentissage car j’ai encore beaucoup de chose à apprendre pour pouvoir les mettre en application.


Sofja leva un œil pour décrypter une réaction de son tendre. Comme elle lui avait dit, Sofja avait besoin de partager, tout, de ce fait, elle voulait avoir son avis car dorénavant, ils partageraient leurs vies.

Qu’en penses-tu ?
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Boskdeportkar
Que ce jardin avait un gout de paradis ! Le temps clement de ces derniers jours avait favorisé la pousse et la floraison. Le parc me semblait immense, et Sofja prenait plaisir à me partager cet endroit beni des dieux.
J'etais certain que le jardin botanique dont me parla Sofja serait un bijou horticole, où j'imaginais deja la quantité invraisemblable de variétés differentes aux vertus medicinales.
Il ne pouvait en etre autrement si Dame Lola l'avait elle meme conçu.

Et puis au fil de nos quelques pas dans ces allées ombragées et fleuries, Sofja me revela un désir secret. Murement refléchi au son de sa voix. Rejoindre un Ordre qui se vouait à la Medecine.


Je suis un peu surpris. Je t'avoue que tant que nous n'etions pas mariés, tu n'avais pas envisagé les mois qui s'en suivraient. Mais à vrai dire, ma reflexion est idiote. Tu peux bien mener les deux de front et tout autre projet en meme temps, tu en as la force d'esprit et la volonté.
Et à voir comment tu as soigné Fantine, je n'ai pas de doute sur ton choix. Est ce que cela risque de nous eloigner ? Dis le moi , et quel ordre vas tu donc rejoindre ?

Depuis ta grave blessure sous les murs de Chateauroux, je suis soulagé de t'entendre dire que les armes ne te plaisent pas, et la Medecine aura beaucoup de chance de t'avoir.
Par le passé, j'ai cru qu'en bataillant au dela des frontieres, je servirais Dieu. Je m'etais engagé dans une Grande Compagnie, de celles qui traversent la France en long et en large.
Et puis à cause des exactions commises, le roi de France, nous a envoyé servir les interets du royaume d'Espagne dans sa "reconquista" du pays, à lutter contre les Mauresques tout au sud en Vandalousie.
Du sang, des batailles, des morts par centaines au nom d'un Dieu, et toujours plus de morts, de vengences, de nouvelles batailles. C'est aussi là que j'ai ete fait prisonnier et emmener de l'autre coté de la cote en Afrique du nord.

Alors, oui, je suis entierement avec toi, dans ce choix que tu dessines.
Ne m'as tu pas gueri deja l'ame et le coeur par apposition de tes levres sur les miennes ? Et puis je saurai faire mon malade imaginaire pour que tu sois aux petits soins pour moi.
Sofja
Comme elle se l'était imaginé, au début cela le surpris puis il se rendit vite compte qu'au final, cela n'était pas si "embêtant" que cela. Les fleurs aux couleurs chatoyantes apaisait les esprits, laissant rêveur.

Ohhh cela n'est pas encore chose faite, je pense que l'on sera marié avant. Comme je te l'ai dis, ce n'est qu'au stade de projet, je tate le terrain. J'ai envoyé une missive à l'Ordre de la Dame Blanche à l'écu vert plus connu surement sous le nom des Amazones, pour fixer un rendez-vous afin d'en discuter. Je veux être sûr de m'investir dans une structure ou je m'épanouirai autant dans ce que j'apprendrai mais également dans les services que je pourrai proposer.

Il y a plusieurs niveaux ce qui permet de pouvoir évoluer et donc de prendre des responsabilités et il y a plusieurs voix également.
Si j'ai bien lui, il y a les muses qui sont les Gardiennes de l’Histoire et de la Mémoire de l'Ordre, les guérisseuses qui proposent des soins médicaux et qui soignent les blessés, les émissaires qui sont les yeux et les oreilles des Dames Blanches dans les Provinces, comme des émissaires et les gardiennes qui sont les Guerrières pour la paix.


Sofja attrapa un bout de bâton qu'elle lança à ses chiens, qui ne manquèrent pas d'aller le chercher puis de se le chamailler pour le rapporter. Alors qu'ils revenaient, la jeune femme se retourna vers son fiancé avec un grand sourire en coin.

Et l'avantage.... c'est qu'il n'y a que des femmes ! Comme ça, tu n'auras aucune crainte à avoir de ce côté-là.

Elle se colla contre lui, lui faisant quelques chatouilles.

Je ne cache pas que c'est ce que je recherchai également. Un ordre sans homme car cela devient trop "chevaleresque" ! Tu as assez souffert, moi aussi, alors certes il se pourrait que je retourne sur des champs de batailles ou autres endroits sensibles mais pas en premier rang. Ce qui évite de grands risques tous de mesme.

Puis ce fut un rire qui sorti de sa bouche.

Je t'imagine très bon malade, je ne sais pas pourquoi...
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Boskdeportkar

L'ordre de la Dame Blanche ... joli nom en verité... et en plus que des femmes... le reve en somme.
Moi qui te prenais deja pour une belle amazone quand je te voyais calvalcader sur ta fidele monture... et bien ce sera donc le cas.

Tu as mon soutien, même si j'espere ne pas te savoir proche d'un quelconque combat. J'aurai toujours un pincement au coeur, une inquietude à te voir partir sur les routes. Mais te retenir enfermée
en tes murs ne nous apporterait rien. Et j'imagine tout le bienfait que ton savoir et ton coeur pourrait faire aupres de blessés, de pauvres, de malades ou indigents. Aucunement l'intention de brider tes envies, tes necessités...je serais un fieffé cretin sinon.
Et ton epanouissement sera le mien même si pour cela tu dois t'absenter loin de moi. Du moment qu'il n'y ait que des femmes, je serai deja moins inquiet.

Ca me laissera un peu de temps pour mon Domaine, même si l'idée de ne pas t'avoir pres de moi m'est pour l'instant douloureuse.
Et puis peut etre que j'aurai de quoi m'occuper serieusement avec notre progeniture infinie. Quand ton ventre fécond aura enfanter de tout notre Amour parvenu à maturité !
Je suis sûr que la maternité t'ira comme un charme et que ton corps rempli par l'intensité de nos nuits sans sommeil nous apportera les plus beaux des fruits.
Je regarderai ton ventre s'arrondir, tes seins s'alourdir, et je pleurerai aux premiers petits cris que pousseront nos enfants au sortir de ta matrice. Je t'embrasserai, et tu verras alors le plus heureux
des hommes.

Et en attendant, j'ai prevu un petit programme de remise en forme intensive. Nager, couper du bois, beaucoupde bois, courir dans la foret, bouger ... pour perdre le superflu et etre en forme pour nos nuits prochaines. Il se peut que j'ai besoin de tes petits soins pour m'aider à lutter contre les douleurs que mon corps ne manquera pas d'exprimer.


Un des chiens me rapporta un baton, attendant que je le balance tres fort au loin. J'en fus tout etonné.
Sofja
Ils sortirent de ce petit jardin qu’elle aimait tant, elle l’appelait son jardin de rêve ou son jardin secret. Aicelina lui avait raconté que sa mère avait créé ce jardin car il était porteur d’un puissant symbolisme religieux inspiré par la description de l’Épouse, la Bien-Aimée. Ce jardin exprimait l’essence de la Vierge et résumait ses beautés et perfections. Les fleurs qu’elle avait planté étaient elles-mêmes des symboles : la rose était la fleur de la Vierge, le lys symbole de la chasteté et la violette, celui de l’humilité.
Il n’y avait rien de plus fort que de s’y rendre en amoureux, c’est pour cela que Sofja y avait emmené Bosk.

Que pouvait-elle espérer de plus ? Elle était juste heureuse de sa réaction. Bien sûr qu’elle comprenait que cela le dérangerai de devoir s’imaginer une éventuelle séparation de temps en temps. Mais les retrouvailles ne seraient que plus merveilleuses. Puis au bout d’un temps de vie commune, peut-être qu’il serait content de pouvoir respirer un peu car la Sofja pouvait aussi être pénible à vivre quand elle n’était pas de bonne humeur. Personne n’était parfait que voulez-vous.


Tu es un amour, je savais que je pouvais compter sur toi. Mais ce n’est pas parce que je serai loin de toi que mes sentiments changeront. Je t’écrirai autant que cela m’est possible. Tu seras au courant de tout ce que je ferai.
Mais en attendant, rien n’est fait, donc ne te fais pas de mal pour rien.


La jeune femme colla ses petites lèvres roses sur la joue de son fiancé.

Cela me tarde de pouvoir porter ton enfant. Et je ne te cache pas que je suis jalouse de voir des femmes avec leurs ventres qui s’arrondissent. Cela doit être tellement d’émotion de sentir ce petit être grandir dans son ventre et de savoir que cela te comblera, ne fait qu’augmenter mon désir.

La Vicomtesse serra plus fort le bras de son tendre tout en l’accompagnant d’un sourire des plus complices.

Roooo tu exagères, tu n’as pas besoin de travailler autant pour modeler ton corps. En tous cas, moi je t’aime comme ça et je suis sure que tu seras à la perfection pour nos futures nuits.

Regardant à droite et à gauche puis baissant un peu le ton.

Saches que mes mains seront à ta merci, elles seront heureuses de pouvoir te soulager de ces durs travaux.

Puis Fybie arriva entre eux, tendant le bâton vers Bosk. Cela la fit rire, quelle chipie cette chienne mais cela ne l’étonna guère qu’elle ait un faible pour Bosk. Autant Eliot était méfiant des hommes mais adorable avec les femmes, autant Fybie avait sa préférence pour la gente masculine. C’était pareil pour les animaux, les sexes opposés s’attiraient.

Je crois que tu as une nouvelle groupie à ton compte.

Ils arrivèrent à l’arrière de la bâtisse laissant place à un grand espace qui était divisé en espaces réguliers délimités pas des treillages et des ouvrages de bois.
On pouvait y voir un herbularius avec moults plantes aromatiques et médicinales. Sur la gauche, un hortus comportant neuf carrés, laissait pousser les légumes, condiments et aromates pour la table. Pour finir, un peu plus loin, au milieu de la petite chapelle de Bellegarde, un viridarium s’offrait aux yeux des habitants ou certains se faisaient plaisir de venir récolter sur les arbres fruitiers agencés en forme de croix.

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