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[RP] Château de Bellegarde en Marche

Neirin


Lu la r éponse, il savait le mal que les Jagellons,, Marie Alice et son frère avaient fait à Dege et surtout à Tiboulola.. Elle était une Jagellon Bellegarde avant d'être une jagellon..Mais peut être que certaines plaies s'étaient refermé..+

Il hata le pas de son èquipage,arrivant au pied de la demeure...une vague de nostalgie le gagna;cherchant du regard Dege...


Il fit sonner du cor pour annoncer sa venue..Au delà du mariage,leurs derniéres retrouvailles devaient dater de la guerre du Berry,et de la plus puissantes des lances du limousin....Il songea aux hospitaliers et à Saint michel et une idée germa doucement .L'idèe se transforma en grand éclat de rire tonitruand;le premiers depuis des années...

Un mélange de peur, et de lachetée humaines,,de souvenir et de nostalgie venaient de lui tracer une renaissance à venir..
Dire que Sofja le croyait vieux,pourtant la vie se remmetait à couler dans ses veines àgrand flots..

Il fit sonner à nouveau..

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Sashah
Elle l'avait accompagné, il y tenait et elle se faisait une joie de cette escapade en solitaire. Loin des tumultes la poétesse pouvait enfin reprendre un peu pied dans sa vie. Celle-ci avait une certaine tendance à lui échapper ces derniers temps, mais tel un bon second maitre convoqué sur le pont pour assister son capitaine, elle tenait la barre avec son père pour affronter la tempête. Apprendre, comprendre, elle était avide de son enseignement.

Il semblait avoir retrouver quelques envies de mordre à nouveau la vie. Elle sourit malgré elle, en était-elle vraiment la cause ? Elle le laissa partir à la rencontre de son passé, dans un endroit qu'il lui était inconnu, mais qu'elle prenait plaisir à découvrir.

Soudain un château fit son apparition dans le décor, ou bien étaient-ce eux qui apparaissaient dans un magnifique cadre de verdure flamboyant dans cet automne naissant ? Il sortit son cor et sonna leurs venues. Son étalon fit une embardée peu coutumier au son et elle raffermit ses mains sur les rênes. Au son de cor d'après, elle crut bien qu'il allait la désarçonner.

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Sofja



A peine avait elle su que Dragonet était de retour, la Vicomtesse préféra prévoir la visite de cet ami de la famille. Il ne serait surement pas seul puisqu'il voyageait avec la lance royale, de ce fait, les recommandations avait été clair sur les taches de la journée pour chacun. Alors que leur maitresse vaquait à ses occupations quotidiennes, les petites mains se mirent au travail. Pendant que les cuisiniers avaient pris possession de la cuisine, le reste du personnel s’occupèrent de la décoration de l’intérieur du domaine.

Les premières odeurs s’élevaient déjà depuis quelques heures : Maître Auffrin règne sur les cuisines du château. Il a l’entière confiance de sa châtelaine, et ses responsabilités sont grandes ! Vêtu d’un pourpoint et d’un tablier, coiffé d’un chapeau de feutre, il surveille sa brigade. Pourtant que de chemin parcouru depuis ce temps lointain où, enfant de cuisine, on le surnommait « happe-loppin » ! Il guettait certes les menus morceaux pour les déguster, mais cette espièglerie a enrichi sa palette des goûts et des saveurs… En cuisine, il maintient l’ordre et la propreté, goûte les mets afin de s’assurer que leur saveur est conforme au souhait de sa maîtresse. Il faut tenir compte de chaque invité et de la quantité de nourriture correspondant au rang social de chacun… un artisan de renom, malgré son talent, ne pourra jamais déguster des mets aussi nombreux et délicats qu’un grand seigneur ! Les médecins ont aussi leur mot à dire… et lors des grandes occasions, il faut tout prévoir… Au cas où les festivités dureraient plusieurs jours ! En véritable artiste, il conçoit des entremets, montrant ainsi son habileté : un paon ou un faisan, doré, rôti, puis revêtu de sa peau et de ses plumes ! Le hasteur rôtit les viandes, le potagier prépare soupes et ragoûts, le saussier conçoit les sauces, le pâtissier confectionne pâtés et tourtes. Tout ce monde s’active dans la chaleur de la cuisine… les souffleurs arrivent pour activer le feu sous les haudrons, les porteurs d’eau déposent leurs 8 cbaquets et les huissiers… gardent la porte ! Maître Auffrin est aussi un maître des mots, et sa truculence donne l’eau à la bouche ! Il faut l’entendre parler du brouet rosé, des tourtes aux herbes, des faisans rôtis et de la sauce cameline le tout rafraîchi de vin clairet !

La vaste salle de réception du logis se pare de mille feux, une grande table est dressée, nappes et longières faites des plus belles pièces de lin, sont mises en place, la vaisselle la plus luxueuse orne le mobilier. Après avoir bien nettoyé la vaisselle, elles disposèrent verres à tige, carafes, plats en céramique, tailloirs, écuelles, couteaux, cuillèrs. Ce qui resta fut exposé sur des dressoirs.
Elles n’oublièrent la pièce importante sur la table, la salière qui signalait la place des maîtres. Le sel qu’elle contenait représentait en outre une manifestation de l’alliance des convives avec Dieu. Cet aspect symbolique se traduit par l’inscription latine sur le couvercle : “Lorsque tu es à table, pense d’abord au pauvre ; lorsque tu en nourris un, c’est Dieu que tu nourris, mon ami”. Celle-ci encadre la Crucifixion, alors qu’à l’extérieur, l’Annonciation est accompagnée de la signature du créateur : “Bosetus me fecit”.

Les servantes cueillirent à la rosé, quelques fleurs encore fraiches et les déposèrent à l'entrée du domaine, dans la salle de réception, sur les tables et dans les chambres. Il fallait que tout cela soit convenable et rien de négliger.

Acelina s’occupait de son côté d’accueillir moults troubadours, jongleurs, jongleurs, acrobates ménestrels qu’elle installa dans une pièce derrière la pièce principale. Ces derniers commencèrent à investir la salle de réception afin d’installer leur matériel.
Une fois que cela fut fait, elle vérifia un par un le personnel de maison afin de s’assurer qu’ils étaient tous propres et bien conscient de leurs taches pour cette journée qui ne faisait que commencer au final.

Parallèlement, Loulan l’échanson, s’occupait de la gestion des boissons (vins, hypocras, cervoise, cidre, bière, eau…) mais également de s’assurer que le vin n’était point empoisonné, grâce à des produits sensés réagir au poison comme la fameuse corne de licorne. Il avait avec lui sommeliers, bariliers pour le service du repas.

La matinée arrivait à terme, tout suivez son cours. A son retour, elle fit le tour pour s'assurer que tout était à la hauteur de son envie du jour. Le personnel avait bien respecté ses ordres, elle partit donc se préparer et cela prendrait son temps.
Alors qu'elle grimpait l'escalier, elle se souvint qu'elle avait un mari dorénavant, tellement l'habitude d'être seule, cela ne faisait qu'une petite semaine qu'ils étaient mariés...Elle attrapa une servante au passage.


Mais ou est mon mari ?

La petite femme leva les épaules.

Demande à Nestor de me le retrouver, il doit surement être aux Billanges. Vite, faites vite !!

La domestique releva ses jupons et partie à la recherche du coursier de Bellegarde.

Muni de ses deux chambrières, elle prit un bon bain aux moults senteurs orientales qu'elle avait acheté à Merwyn aux bains de Bourganeuf. Elle cachait de bien beaux trésors.
Une fois cela de fait, elle se glissa dans un linge blanc afin de sécher et s'installa sur une chaise. Pendant qu'une chambrière alla chercher sa robe, l'autre s'occupa de sa coiffe. Elle se devait d'être parfaite pour se donner de l'assurance. Elle n'avait pas l'habitude de recevoir, aimant sa douce vie paisible. Mais là, c'était comme son père qui arrivait, alors elle était heureuse.

Une bonne heure plus tard, alors qu'elles étaient au finition, un son de cor se fit retentir dans la vallée de Bellegarde. Elle sursauta et le stress la gagna.


Les voilà, vite, vite, vite, bougez vous !!!

Elle jeta un œil dans son miroir, elle était parfaite une fois de plus grâce à Clarinha, cette robe bleu et or était sublime.

Sofja sortie de sa chambre, descendit l'escalier puis alla sur le perron afin d'accueillir les voyageurs. Ses chiens étaient à côté d'elle et l'avantage d'avoir de gros et grand chiens, c'était qu'ils étaient à hauteur des mains et qu'elle pouvait les caresser. Cela avait un effet apaisant, elle en avait bien besoin à ce moment là, surtout qu'elle n'avait pas encore vu son mari.

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Boskdeportkar
Que de livres dans la bibliothèque de Bellegarde !
Il m'arrivait de me reveiller tot, non pas que mes nuits de jeune marié n'etaient points fatigantes, mais parce que la faim me devorait le ventre aux premieres lueurs du jour.

Il y avait beaucoup à faire aux Billanges, domaine qui avait végété depuis le depart de l'ancien "locataire", un vieil abbé. Les gens de ferme s'etaient plus ou moins administrés seuls sans grand moyen.
Sans pretention de tout bouleverser, il etait evident que quelques apports techniques, quelques transformations etaient necessaires à la bonne vie de tout ce petit monde.

Et avec ce traité sur l'hydrolique que je venais de decouvrir chez à Sofja, je comptais bien profiter de l'abondante ressource en eau autour de mon domaine, pour qu'il n'y ait plus besoin d'aller la chercher à toutes heures
en dehors du hameau. Le souvenir aussi de mon passage en andalousie et la vision des aménagements mauresques autour des fontaines et des jardins, me donnerent des idées. Il me fallait verifier certains points.
Faisabilité, contraintes de terrain, distances, main d'oeuvre... et l'hiver qui s'approcherait sous peu.

Je m'appretais à partir.
J'entendis qu'on me cherchait.

Je sortis dans le grand couloir, et fis part de ma présence à ce cher Nestor, trop content de s'eviter un aller-retour plus que rapide aux Billanges.

L'agitation bouillante du personnel tranchait avec le calme monastique de la bibliothèque.
Sofja
Une porte claqua... elle tourna la tête vers l'intérieur de la maison et aperçut son mari. Tranquille, il sortait de la bibliothèque, perdu dans ses pensées. C'est pas comme si la maison était en effervescence depuis des jours et que personnes ne le montrait. Ralalalalala ces hommes, ça promettait !!

Chéri... que fais tu !!!! Viens avec moi, Dragonet arrive et surement avec les personnes qui l'accompagne. J'ai entendu dire qu'il s'agissait d'une lance royale. Il y a le prince Gorborenne Salmo Salar et sa future épouse, la damoiselle Sashah de Castelcerf ainsi que toute leur suite. Je n'ai sais pas si on aura l'honneur de tous les accueillir mais il faut faire bonne figure.
Alors sors moi ton plus beau sourire, mon amour.


Dieu merci, il n'était pas en braie ce jour mais avait revêtit des vestements dignes de ce nom. Faut dire que la Sofja avait des goûts de luxe à ce niveau là et si ce n'était pas soie et hermine, on portait vite des haillons...

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Boskdeportkar
Je suis là Sofja... calme toi, je ne crois pas qu'on sonne le tocsin !

Tu me dis ? Dragonet et une lance royale ! Fichtre, tu as de la chance que je ne me suis pas changé encore. Je m'appretais à partir aux Billanges en tenue plus pratique. Mais je suis pleinement presentable de la sorte à priori.

Et à te voir enchanteresse dès potron minet en cette si belle tenue, nos invités seront sous le charme...comme je le suis depuis tant d'année, que tu sois dans cette tenue ou simplement drapée par les ombres que projetent la cheminée de notre chambre.

Je ne comprenais pas l'agitation dont faisait preuve chacun en cette demeure. Voilà l'explication. Tu as du donner des ordres depuis un moment, et je n' étais pas au courant !

Mais c'est vrai que ta bouche n'a guere eu le temps de me parler la nuit derniere. Il me reste un suçon dans le cou, mais j'ai pu le cacher ce matin
Sofja
Rooooo Bosk ! Chutttttttt'.

Éclate de rire tout en gardant son petit air coquin.

Je l'ai appris hier mais en effet tu es rentré tard des Billanges et la nuit est trop vite passée. Et ce matin, j'ai du me lever tôt pour aller au Conseil, puis au vignoble, il y a eu quelques querelles entre serfs. Bref, on ne fait que se croiser en ce moment.
Mais voilà une belle occasion pour tous être réuni, en famille.


Elle lui attrapa la main tendrement, comme pour ne plus le lâcher.
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Boskdeportkar
Lui prenant la main et m'approchant tendrement.


"Ma belle Sofja, que c'est agréable de pouvoir t'aimer librement. Ta main dans la mienne... ton parfum qui m'ennivre. C'est bien comme cela que j'imaginais notre avenir une fois mariés.
Promets moi qu'on se prendra du temps pour une promenade à cheval, pas forcement bien loin... pour mon posterieur.
Et puis ... je devrai te confier quelquechose. J'y suis obligé. Par tradition. Mais c'est essentiel.

En attendant je te promets d'etre un hôte "consort" des plus attentifs, à l'arrivée de tes invités. Et que tu n'aies pas honte de moi. Quoique ce ne soit pas un sentiment qui doit t'effleurer. Suis je donc toujours aussi idiot en ta presence ?"

Sofja
Ah encore une cachotterie qu'elle allait bientôt apprendre. Et voilà qu'il jouait encore avec son impatience. Ça devait être ainsi qu'il jugeait bon de la punir. Eh bien, elle attendrait tant bien que mal.

Mes invités... au non mon cher, ceux sont NOS invités dorénavant. Tu le sais bien, ce qui t'appartient, m'appartient et ce qui m’appartient, m'appartient...

Petite moue espiègle pour le taquiner, ben quoi, ce n’était pas sa la règle ?

Ah non... tous ce qui m'appartient .... t’appartient, autant pour moi.

Vi vi elle aimait beaucoup jouer, fallait bien ça pour maintenir une bonne ambiance, sinon on s'ennuierait bien vite. Puis elle tiqua sur les dernières paroles.
Son visage changea rapidement, elle ne rigolait plus. Honte de lui... puis quoi encore ? Si elle avait bien quelques inquiétudes, ce n'était pas envers lui, mais envers elle. C'était elle qui serait jugée...


Cela n’effleure que toi, je te l'assure !! Je ne crois pas arriver à tes chevilles en ce qui est l'accueil, la diplomatie, le savoir être. Je suis un peu trop sauvage, d’où le fait que ta présence soit importante, tu vas me permettre de me canaliser et surtout de m'appuyer un peu sur toutes tes qualités.

Les silhouettes se faisaient de plus en plus présentes, ils n’étaient plus très loin.

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Neirin
Les cavaliers se rapprochèrent.. Très loin de la foule attendu, ils n'étaient que deux même si le son du cor pouvait en faire douter..
Mais Dragonet se sentait doucement revivre et nul doute qu'il pouvait manger pour 12.. Depuis combien de temps n'avait il pas pris un vrai repas, voir simplement mangé solide.
Il observa le vignoble, surpris d'en voir dans la région, plus habitué à leur présence en Guyenne, et celui ci était fort bien entretenu.

Arthaud n'avait pas tord, la province semblait silencieuse et moribonde.. 2 pauvres listes à 6 jour d'une élection, pas de débats, pas de passion, une prune désechée par le temps, certes le prestige était bon, mais la province moribond.
Il songea amusé qu'elle serait si facile à faire tomber, comme un fruit trop blette. Mais il n'était pas là pour ça, un jour sans doute reviendrait-il reprendre ses terres, mais ce jour n'était pas venus.
Le limousin devrait encore un peu continuer à se morfondre, et les urnes se vider, car c'est par les Urnes qu'il reprendrait ses droits. Comme toute récolte songea t'il en regardant autour de lui, il y a une saison pour tout.

Mais en attendant il avait faim...
Se tournant vers sa fille..


En attendant de devenir princesse mon enfant,je compte sur toi pour saluer nos hôtes avec beaucoup de déférence et de respect. Tu verras, ce sont des gens simples, le cœurs sur la main, et n'aspirant qu'à s'aimer, vous vous ressemblez énormément sur ce point, mais avant de laisser ton cœur éclore à leur contact, tu devras te montrer humble et faire révérence et salut, c'est à eux de rompre la glace à ton égard. Ils sont ma famille de cœur et donc la tienne, je veux qu'avant de cottoyer ce que le sang peut donner de plus mesquin, ta belle famille, tu découvres ce qu'elle peut entrainer de meilleurs, l'amour des uns et des autres.

C'est une leçon importante, bien plus que savoir manier une épée ou monter à cheval ou danser.


Amusé..

Et puis ça te donnera l'occasion de me voir faire un de mes tours. Fait le pleins de force et de vitalité ma chérie, nous en aurons besoin.

Nous arrivons au pont levis, que dirais tu te t'essayer au cor, que les cieux entendent ta venue également.

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Sashah
Elle était amusée de le voir découvrir ce qui les entourait. C'est vrai que l'endroit était magnifique, digne à faire rêver la poétesse qu'elle était. Elle parcourut du regard le paysage, le château aussi qu'elle aurait appelé "château masculin" dans son jargon de Muse. Les châteaux féminins commençaient à apparaitre doucement, avec cette époque vers laquelle ils glissaient dite "Renaissance". Leurs tours étaient fines et élancées coiffées d'ardoises, les meurtrières et remparts disparaissant peu à peu.

Elle n'était pas du genre à s'imposer, même si elle n'avait pas spécialement la langue dans sa poche. Elle s'émerveillait de tout, toujours, goutant chaque lever du soleil comme un jour nouveau, un jour à découvrir, un jour à écrire, un jour à apprendre, un jour qui se conterait plus tard, un jour qui se rappellerait à sa mémoire quand à son tour l'hiver s'installerait dans sa vie.

Ses yeux se posèrent sur son père, longtemps elle l'avait appelé Dragonet quand elle en parlait de lui à Léandre, elle s'était rapprochée de ce frère adoptif jusqu'à en devenir une confidente. Il l'écoutait, elle demandait son aide ou son avis. Et souvent elle lui disait "ton père" en évoquant le patriarche Castelcerf et immanquablement il la reprenait et corrigeait son erreur en un "tu veux dire non père..."

Oui leur père à présent, il est vrai qu'elle avait rejeté l'idée de faire partie un jour de leur famille à son arrivée à Blaye, effrayée par tout ce que cela impliquerait. Mais sans s'en rendre compte, l'apprentissage aidant, elle avait appris, beaucoup appris, mais il lui restait tant à apprendre. Et elle s'était mise à réagir comme une fille de ce Dragonet qui l'avait pris sous son aile à ses débuts à Blaye. Alors n'étant pas femme à prendre des chemins de traverse de nombreuses saisons plus tard elle lui avait demandé de l'adopter et il l'avait accepté. Il lui avait écrit alors "Il ne sera pas facile d'être ma fille" et elle avait répondu "Il ne sera pas simple d'être mon père non plus". Et en ce moment même ce ne devait pas vraiment elle simple pour lui de l'être.

Mais à présent ils étaient là tous les deux et elle lui sourit en l'écoutant, jusqu'à ce qu'il évoque la famille de Gorborenne. Quand il parla de sang et de mesquinerie, elle ouvrit la bouche pour protester, mais la referma aussitôt. Elle était trop blessée à vrai dire pour prendre partie dans cette rivalité entre leurs deux familles et si elle était ici c'était pour oublier le temps d'un tête à tête père-fille, tous ses soucis.

Sonner le cor ! Quand elle réalisa ce qu'il lui demandait elle le regarda incrédule et tendit la main pour prendre l'instrument.

- Les cieux ne vont pas être déçus j'en ai peur et je crains qu'un nuage noir dans un futur immédiat en protestation me suive partout pour déverser sa colère d'avoir été dérangé pendant sa sieste, sous forme d'une pluie constante.


Elle rit un peu à sa remarque, ça faisait du bien de rire et elle posa ses lèvres sur l'embouchure et souffla. Rien ne sortit vraiment à part un pouhhhhhhhh un peu trop aigu et peu audible. Observant mieux l'orifice elle le remit en bouche et essaya après plusieurs reprises infructueuses de diffuser l'air sorti de sa bouche progressivement plutôt que tout d'un coup. Le bruit d'un gros bourdon en sortit mais elle ne put le garder longtemps et à force de souffler elle avait le tournis.

- Il me faudra de nombreuses leçons j'en ai peur. Ceci dit j'ai hâte de rencontrer vos amis et n'ayez crainte n'étant pas du genre très expansive avec des inconnus, je ne les accaparerait pas. Voyez vous et même si cela pourrait vous surprendre et vous sembler contradictoire je suis très timide face à des gens que je ne connais pas. J'ai une certaine tendance à vivre dans mon monde et m'y enfermer tant que je peux rester des mois sans croiser un nouveau visage.

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Sofja
Ils sonnèrent à nouveau le cor, cela plaisait à la jeune femme, c'était la première fois que des invités faisaient ça. Surement une tradition de la Guyenne ou une tradition perdue en Limousin. En attendant c'était bien pratique car ils pouvaient être là, avant mesme que les voyageurs passaient les grilles du domaine. Le palefrenier et ses hommes étaient là, prêts à réceptionner les cheveux pour en prendre le plus grand soin. Nul doute que toute cette route fatiguée tous les corps.

Les voilà à présent plus qu'à une petite centaine de mètres, ils étaient deux et la Vicomtesse reconnut Dragonet et une jeune femme, surement sa fille adoptive. Ce dernier avait bien changé, il semblait fatigué, amaigri, elle espérait que sa santé aille aussi bien que possible. Il lui tardait de rentrer afin qu'il leur raconte tous ce qui s'était passé depuis son départ du Limousin.

Les chevaux ralentirent leur pas puisqu'ils étaient à présent devant le domaine. Sofja adressa un merveilleux sourire à leur encontre. Les palefreniers tenaient les chevaux tandis que l'un d'eux proposa ses services à la damoiselle pour descendre.


Vous êtes les bienvenus à Bellegarde en Marche, nous sommes ravis de vous accueillir chez nous.

Relevant un peu ses jupons pour descendre les marches, Sofja alla à la rencontre de son ancien suzerain tandis que Bosk alla à celle de la Damoiselle. Une fois à la hauteur de son hôte, Sofja fit un révérence en tant que salut. Les allégeances avaient un avantage, celle de l'entrainement des révérences, ce n'était pas chose facile.

Comment allez vous ? J’espère que la route n’a pas été trop dure.
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Boskdeportkar
Ma fois, entendre le cor, à l'entrée du Domaine, quoique surprenant de prime abord, me plut bien.
Etait ce un lointain souvenir qui coulait dans la mémoire de mon sang ? Je n'aurais pu le dire. Je me plaisais à imaginer mes ancetres vikings qui, au retour d'un long voyage périlleux, quand ils voyaient enfin les fumées de leur village, faisaient sonner cors et trompettes pour s'annoncer.

Enfin les chevaux s'arreterent pres du perron, et nous vimes descendre deux personnes, le Vicomte Dragonet et une jeune demoiselle que je ne connaissais pas encore.
Sofja ne tarda pas pour rejoindre le Vicomte, et, galamment, je m'approchai de la jeune demoiselle, charmante au demeurant.
Mon épouse ne m'ayant pas indiqué qui accompagnerait le Vicomte, j'etais un tantinet ennuyé pour tâcher de respecter les convenances et les usages. Je supposai que cette fraiche demoiselle était de la famille du Vicomte. Je n'avais pas le temps non plus de rechercher des ressemblances. Pour lever tout embarras, je decidai de me présenter, à ne pas attendre que Sofja le fasse.

Salutations de ma part. Discretes mais élégantes.


"Seigneur BoskdePortKar, pour vous servir, Damoiselle."

"Je suis l'heureux époux de la Vicomtesse de Bellegarde, hôtesse de ces lieux."

"Et comme vous accompagnez le Vicomte si cher à nos coeurs, soyez la bienvenue en ce modeste domaine, et qu'il vous plaise de vous considérez à présent comme en famille."


Je regardais Sofja et le Vicomte, ne sachant si l'un des deux allait me présenter cette demoiselle. Mais je ne voulais pas les interrompre. Et pris le parti de questionner cette personne charmante.

"Bien, comme le Vicomte et Sofja mon épouse, discutent et tardent à nous présenter... puis je me permettre de vous demander à qui ai-je l'honneur et le plaisir de parler ?"
Sashah
Ils avaient traversé le pont levis et pénétré dans la cour. Elle avait mis son cheval au pas et le fit arrêté près de celui de son père. Déjà un homme s'approchait d'elle, elle sourit, le regardant du haut de sa monture

Un palefrenier certainement et elle accueilli avec joie l'aide qu'il lui apporta pour descendre. Même si elle était habituée à se débrouiller bien souvent seule. Elle épousseta sa robe légèrement, juste au moment où ce qui sembla être leur hôte la rejoignit.

Il se présenta de la façon la plus accueillante qu'il soit et lui demandant enfin son identité, elle s'avança vers lui et elle plongea un genoux fléchi et yeux baissés dans une révérence. Elle savait que son père porterait un oeil critique sur sa façon de faire la révérence. Somme toute, elle mit toute la grâce qu'elle possédait dans ses mouvements, espérant ne pas être trop maladroite et c'est avec un naturel certain que se relevant, elle s'adressa au Vicomte.

- Je vous remercie de votre accueil Monseigneur, pour ma part je suis Sashah de Castelcerf. Mon père m'a demandé de l'accompagner pour rendre visite à sa seconde famille m'a-t-il précisé. J'en suis honorée et ravie de vous rencontrer.


Sourire qui s'étire effaçant l'étonnement qu'elle avait eu à entendre leurs hôtes appeler son père Vicomte.
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Neirin
Au son leger du cor,il sourit...

Les Castelcerfs ne manquent pas d'air en général..Nebisa aurait dit que vous manquez de poumon ma fille....C'est Lèandre qui a du vous piquer votre coffre..

Descendit prestement de sa monture..

sous son manteau,on distinguait un tabard blanc usé par les âges, sur une cuirasse légére...Dans son enfance,Sofja avait souvent vu ses deux parents porter de tels tabards, orné des armoiries hospitaliéres ou de Saint michel.

Il s'inclina devant les époux et observa chacun,enmaitre de cour,puis fit claquer sa langue...


Sofja, votre Suzerain devait être fier de vous,vous alliez beauté grâce et èlègance, Sashah, très bien aussi, d'autant que tu as évité un piege bien involontaire,

Bosk vous n'êtes plus seigneur mais depuis votre mariage vicomte,et onvous appelle désormais monseigneur..le"on" ne m'incluant pas sauf en public évidement où la bienscéance doit primer, vous allez devoir vous y habituer..

L'ètiquette ayant été respecté et vous savez que j'y suis attaché,nous pouvons faire preuve de moins de retenue,et vous pouvez ma chére Sofja,me faire une bise..

Et je meurs de faim....Nous vous suivons...

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