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[RP] Château de Bellegarde en Marche

Heavy
- Ho, heu... Ravie de faire votre, heu... ta connaissance, Jean !

Faustine lui adressa un timide sourire. Il avait l'air gentil. Elle eut une pensée pour sa grand-mère folle dingue qui lui avait toujours défendu de parler aux hommes sans chaperon... Enfin bon, au marché, elle avait bien du parler à quelques mâles pour faire ses achats. Et puis ce Jean travaillait pour madame Sofja, donc... elle avait sûrement confiance en lui. Faustine le suivit à l'intérieur.

- Heum... Je veux bien, heu, un peu de tisane, s'il te plaît. Il faisait froid dans le bois.

Un léger grognement de ventre la trahit. Hum, et des biscuits aussi ?
--Personel_bellegarde




    Il était tous content qu'une nouvelle arrive, en plus elle était bien charmante. Elle semblait bien sur la réserve mais l'ambiance était bonne enfant ici, elle rentrera vite dans le moule et dépassera cette timidité rapidement.
    Une tisane donc pour la Faustine, Firmin devait bien avoir ça dans sa cuisine et quelques aliments pour remplir ce ventre qui avait bien entendu sa question.


    Je reviens de suite Faustine.

    Le jeune homme s'éclipsa rapidement dans la cuisine qui était de l'autre côté de la bâtisse. Et raconta au cuisinier cette nouvelle arrivée. Faut le dire, Jean était une petite commère de première catégorie.




Sofja
La Vicomtesse c’était levée tôt, comme tous les matins. A 7heure elle avait pris un bon petit déjeuner afin de tenir toute la matinée. Avant que la pluie arrive, elle décida d’aller au vignoble pour vérifier que tout aller bien. Après une discussion avec Arnaut le maître chai et un petit tour, c’est satisfaite qu’elle rentre au domaine car un autre rendez-vous l’attendait.

Alors quelle rentrait la veille de Bourganeuf, elle s’était arrêtée à la taverne pour boire un petit verre d’hydromel, fallait dire que le tavernier de Merwyn en faisait un très bon. Elle avait donc rencontré une charmante jeune fille qui avait l’air assez perdu. Elles avaient discuté quelques minutes lorsque cette dernière lui avoua qu’elle cherchait du travail, un toit, une sécurité pour cet hiver. Trouvant cela tout à fait normal. De plus cela faisait un moment qu’elle avait en tête de chercher une chambrière car depuis le retour de sa sœur, il avait bien fallut partager les services de son personnel. Ainsi Carolina s’occuperait d’Anna et cette jeune Faustine d’elle. C’était donc un signe d’Aristote, leur rencontre n’était pas dû au hasard. Ne pouvant pas tarder trop longtemps en taverne, elle lui donna donc rendez-vous le lendemain, au domaine.

Elle se pressa donc, lança sa jument au galop jusqu’au domaine, ce qui permis à ces chiens de se défouler aussi. Ils seraient bien calmes pour l’après-midi. Une fois dans la cour, elle laissa sa bête au palefrenier tandis qu’Eliot et Fybie essayaient de reprendre leur souffle. Elle se mit à rire.


Ben mes gros, vous avez du mal !! C’est ça de se prélasser trop souvent prêt de la cheminée.

Une petite tape sur leur ventre en guise de caresse, Sofja poussa la porte du domaine, surprise que Jean ne soit pas là… que faisait-il encore ? Surement à taquiner une des servantes… raaa ces jeunes ! Elle posa son manteau sur un banc de l'entrée tandis que les chiens prirent la direction de la cuisine pour aller s’abreuver.

Jeannnnnnnnnnnnnnnnnnnnn !!!! Ou es-tu ???
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--Personel_bellegarde




    Alors qu’il plaisantait avec Firmin en cuisine, il entendit son prénom hurlait depuis l’entrée.
    Le jeune homme sursauta en reconnaissant la voix de sa maîtresse.
    Mais que faisait-elle déjà là ?
    Il n’avait pas entendu les pas du cheval dans la cour…


    Et merdeeeeeeee, cracha t’il.

    Jean attrapa le plateau qui contenait la tisane et quelques sucreries pour Faustine et accéléra le pas jusqu’au salon.
    Mais pour aller au salon, fallait passer par l’entrée ou se trouvait sa patronne.
    Il évita soigneusement de ne pas se prendre les pieds dans les chiens qui avaient l’air complètement terrassé.
    Faites qu’elle n’en fasse de mesme pour moi, se dit-il au fond de lui mesme.


    Vicomtesse, veuillez m’excuser … j’étais parti chercher de quoi sustenter Faustine.

    Dame Sofja leva un sourcil, arborant un sourire.

    Ahhhh elle est là, parfait ! Mais saches que ce n’est pas à toi de faire cela… Annette peut le faire ! Si quelqu’un était arrivé, qui lui aurait ouvert la porte ?

    Il lui aurait bien répliqué qu’elles étaient toutes au ménage et que lui n’avait pas grand-chose à faire.
    Mais il ne voulait pas s’attirer plus de foudre, il répondit simplement.


    Bien Vicomtesse… je ne recommencerai plus.

    Changeant vite de sujet voyant que le prénom de Fasutine lui avait changé les traits du visage.

    Faustine est dans le petit salon, laissez tous là, je rangerai après avoir déposé cela.

    C’est donc accompagné de sa maîtresse qu’il entra dans le salon, posant le plateau sur une table non loin de la jeune fille puis s’éclipsa à ses occupations.




Sofja
Elle n’était pas bien méchante au fond, mais de temps en temps, il était nécessaire de recadrer ce petit monde. Jamais elle n’avait donné de sanction ou mesme violenté qui que ce soit, toute façon ils savaient très bien qu’ils ne trouveraient pas de place aussi confortable qu’ici. Comme elle le disait à chaque recrutement « tant que tout le monde se respect, tout ira bien ». Une seule fois, elle avait du mettre un domestique dehors, ce dernier avait essayé d’abuser d’une toute jeune servante de treize ans. Elle ne pouvait concevoir cela sous son toit. Nestor l’avait reconduit à l’extérieur des terres de Bellegarde lui conseillant de ne jamais revenir ou les gardes s’occuperaient de lui.

Sofja frotta sa robe, elle n’était pas très accueillante mais elle appréciait la mettre pour se rendre sur ses terres. Elle était sobre, simple et pratique pour faire de l’équitation mais aussi pour ne pas pavaner sa fortune devant ses serfs.

Faustine se tenait droite, assise sur le bord du fausteuil. Sofja sourit, trouvant une fois de plus que cette jeune fille avait de la prestance, elle était plus qu’une simple paysanne. Elle allait devoir creuser son passé.


Bonjour Faustine, comment vas-tu ? Tu n’as pas eu trop de difficulté pour trouver le domaine ?
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Heavy
En entendant la vicomtesse entrer et s'adresser à elle, Faustine bondit sur ses pieds et fit une révérence maladroite, un peu trop basse, et sa tresse noire glissa de son épaule pour tomber devant sa poitrine.

- Ho, bonjour madame Sofja. Je suis venue comme je vous l'avais dit.


Elle se redressa et ses joues rosirent quand elle se rendit compte qu'elle s'était levée bien vite et qu'il fallait faire plus attention. Mais à vrai dire elle ne faisait qu'imiter ce qu'elle avait vu faire par les jeunes demoiselles de la bonne société qu'elle avait parfois croisées en promenade pendant qu'elle sortait chercher du bois ; car à elle, on n'avait jamais appris à faire une vraie révérence.

- Le chemin n'a pas été difficile, madame. C'était très joli, par le petit bois.

Une petite main pâle tira discrètement sur son jupon pour tenter de le faire descendre un peu plus bas. L'ourlet de la jupe frôlait à peine ses sabots et ses chevilles étaient à l'air au moindre mouvement. Elle avait d'ailleurs les mollets glacés d'avoir marché dans le froid et elle appréçiait la chaleur qui régnait dans la pièce où on l'avait accueillie. Du regard, elle détailla en un bref coup d'oeil la mise de sa nouvelle maîtresse : jolie et sobre, sans doute une tenue d'équitation. Des bijoux très discrets, pas de grande coiffe. Autant commencer dès aujourd'hui à faire la connaissance de la dame qu'elle allait servir, cela lui éviterait quelques faux pas en se trompant sur ses goûts.
Sofja
Sofja sourit en voyant la maladresse de Faustine dans la révérence, cela lui rappela les cours « de bonne société » qu’elle avait reçu de son précepteur quand elle n’était encore qu’une jouvencelle. Il lui avait fallu plusieurs mois pour la maitriser. Il n’y avait rien de mieux que le terrain pour apprendre.

Assis toi Faustine et n’hésites pas à te servir.

La Vicomtesse montra de son petit minois la tisane et les sucreries, au passage, elle en attrapa une puis s’installa dans un fausteuil en face de la jeune fille. Les chiens la rejoignirent rapidement et se couchèrent à ses pieds, reposant leurs ventres plein d’eau.

Faustine, si cela ne te dérange point, j’aimerai bien connaitre un peu ton histoire. Saches que cela ne sortira point de cette pièce si certaines choses te sont délicates. Saches aussi que si tu ne veux pas tous dire, je l’entends également.
C’est juste pour qu’on puisse mieux se comprendre, vu qu’on va évoluer ensemble dorénavant.


La Vicomtesse voulait mettre à l’aise la chambrière.

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Heavy
Faustine obéit et se rassit, faisant ainsi remonter sa robe au-dessus de ses chevilles. Elle tira desus, gênée, et glissa les pieds sous la petite table qui séparait les deux fauteuils, histoire que la dame ne remarque pas - enfin, pas tout de suite - que sa robe était trop courte. Elle prit sa respiration, puis se plia à ce premier jeu de découvertes...

- J'habite dans un hameau, juste à côté de Bourganeuf. Je vivais avec ma grand-mère, mais elle vient juste de mourir... C'est pour ça que je suis revenue en ville. Avant, je... j'avais pas trop le droit. Grand-mère ne voulait jamais que je traîne quand elle m'envoyait au marché, et si je rentrais un peu plus tard que d'habitude, elle me disputait. Je suis chez elle depuis que j'ai neuf ans...

Faustine s'humecta les lèvres, son regard se perdit un peu, quelque-part au-delà du plats de douceurs déposé sur la petite table.


- Je ne sais pas du tout où habite ma famille. Avant, j'étais au couvent, avec ma soeur jumelle, parce que nos parents nous y avaient envoyé pour qu'on soit bien élevées. Mais j'ai été malade, et ma grand-mère m'a reprise. Mais elle n'a jamais voulu me ramener à mes parents. J'ai aussi une grande soeur et un frère... mais je ne sais pas non plus où ils sont. Alors peut-être qu'en nettoyant toute la maison, maintenant que je peux, je vais trouver des choses...
Sofja
Plus on était gêné, plus on essayait de cacher et plus cela était visible. Faustine allait devenir sa chambrière, il était hors de question qu’elle soit mal vêtue lors de ses déplacements avec la Vicomtesse.

Son passé n’avait pas l’air très gai. Au moins sa grand-mère avait pu la protéger ainsi à toutes mauvaises rencontres. Toutes les femmes pouvaient craindre à leur honneur surtout avec ces dernières années ou le Limousin pullulaient de brigands. Cela lui fit penser à sa sœur qui en voulait à leur père de l’avoir confié à la vieille cousine pour son éducation.
Les choix des adultes étaient ainsi, en tant que femme, on ne devait que les approuver mesme si cela laisser des traces. On ne les comprenait au final que le jour où l’on devait soit mesme prendre de telle décision.


J’espère sincèrement que tu retrouveras les membres de ta famille. Si jamais tu as besoin d’aide, n’hésites pas, si je peux t’aider à quoique ce soit…

Mais revenons donc à l’affaire qui les avait réunies.

Comme je t’ai dit hier, j’ai surtout besoin d’une chambrière.
C’est Aicelina, ma nourrice, qui s’occupait de moi. Mais l’âge la gagne, elle commence à avoir mal aux doigts et aux jambes. Voilà maintenant plus de quarante ans qu’elle est aux services des JAGELLON. Elle est l’intendante, donc en charge de la gestion du personnel, tout le monde lui doit obéissance. Je n’ai pas trop le temps de m’en charger avec mon domaine, mes études de médecine et les soins que j’apporte aux villageois.
Il y a aussi Nestor qui est à la charge des soldats de Bellegarde et donc de nostre sécurité. Je te le présenterai afin qu’il t’intègre.
Sans parler de Firmin, qui est le chef de broche, comme il aime dire : « le seigneur de sa cuisine ». Avec lui et sa troupe de foule de queux, souffleurs, sauciers, sommiers, ils te couvriront de nourriture. Tu deviendras rapidement une chambrière aux belles formes. Personne ne lui résiste.


Sofja se mit à rire, elle était l’exemple mesme.

Il y a quelques règles importantes qui s’imposent à toutes les personnes vivants sous ce toit.

• Le respect, c’est la première.

Que tout le monde se respect afin qu’il y ait une bonne ambiance. Je ne dis pas qu’il faut que tous soit beau et rose mais si on peut chacun faire des efforts, la vie est plus douce tous de mesme. Donc s’il y a le moindre souci, on m’en réfère et je prends une décision. Tout le monde est entendu et j’essaye d’être la plus juste.

• L’hygiène, deuxième point très important. Je suis très à cheval dessus ayant été élevé ainsi et l’entretenant dans mes études et recherches.

o Je demande qu’un bain soit pris au moins tous les deux jours.
o On se lave les mains le plus souvent possible : surtout avant de toucher des aliments, de manger et après le passage aux latrines.
o D’ailleurs ces dernières sont ouvertes à tout le monde, le personnel à les siennes, on te les montrera. Elles sont entretenues quotidiennement.
o Les femmes portent des mini-braies qui sont confectionnées par nos soins. Donc il faudra que Margaux te prenne tes mensurations afin de t’en confectionner. Lorsque nous avons nos menstrues, nous portons des serviettes rembourrées de foin ou de paille qu’on lave quotidiennement. La toilette est obligatoire tous les jours pendant cette période.
o On ne crache pas dans le domaine mesme si je pense que cela n’est pas ton genre, mais mieux vaut prévenir que guérir.

Je crois avoir fait le tour sur mes règles de savoir vivre. En ce qui concerne ton emploi.

Tu seras donc ma chambrière attitrée, il faudra donc que tu gères mes tenues, t’assurer qu’elles soient propres, repassées. Si elles doivent être raccommodées, vois cela avec les couturières.
Tu seras en charge également de me préparer les matins et les soirs. J’espère que tu as quelques connaissances en termes de coiffure, sinon Aicelina t’apprendra.
Je me lève tous les matins à 6h00. Sauf le dimanche où je dors plus longtemps.
Tu seras en charge aussi de la chambre elle mesme. Mes draps doivent être changés tous les samedis, j’aime bien faire ma grâce matinée dans ses draps propres. T’assurer que le ménage est bien fait également : dépoussiérage des tapis, des teintures, des meubles, nettoyage du sol. Et j'apprécie également quelques fleurs de temps en temps. Une petite touche de féminité fait du bien.
Sache que je partage ma chambre avec mon mari, le Vicomte Bosk, lorsqu’il n’est pas en son domaine donc frappes à chaque fois avant de rentrer.

En termes de rémunération, tu seras nourrie, logée et habillée. Donc veilles également à ce que tes tenues soient correctes car si tu dois me suivre dans mes déplacements, je souhaite à ce que tu sois présentable. Je te donnerai une bourse de 500 écus afin que tu puisses te vestir rapidement. Si tu as un besoin d’un conseil pour l’atelier de couture, j’en connais un ou je me fournis et qui habille également les moins fortunés.
Parallèlement tu percevras 8 écus par jours qui te seront versés en fin de mois et tu auras droit à un jour de repos par semaine. A partir de la seconde année, tu gagneras une semaine supplémentaire et à la troisième année, deux semaines. Les années suivantes, se seront deux semaines également. Une semaine sur les deux sera payée. Aicelina gérera donc tes congés en fonction de tes besoins. Préviens là assez tôt pour qu’elle puisse organiser comme il se doit les roulements.

Elle parlait, parlait, mais n’avait laissé à aucun moment le temps à la jeune femme de lui répondre. Faut dire qu’elle avait tellement peur d’oublier un détail, qu’elle préféra tous dire d’un coup. Au final, elle avait surement oublié quelque chose, peut être que Faustine le relèverait.

Je crois avoir fait le tour, est ce que cela te convient ? As-tu des questions ?
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Heavy
Faustine avait tout écouté attentivement, du début à la fin, en hochant la tête régulièrement. Ouf, au moins la dame avait l'air de tenir à la propreté ! Faustine avait la saleté en horreur... elle la craignait même, être sale ou toucher quelque chose de sale frôlait chez elle la phobie. Elle trouvait les choses répugnantes dès lors qu'elles étaient salies. Les exigences d'hygiène de madame, au contraire de l'inquiéter, la ravirent au plus haut point ! Voilà au moins un lieu où l'on ne se moquerait pas d'elle si elle passait son temps à se laver les mains.

- Merci madame, pour votre aide. Et puis, ne vous inquiétez pas, je ferai tout comme il faut. Enfin je vais essayer ! Pour l'hygiène, je suis très propre et je fais très attention. Pour la tenue de votre chambre et pour votre personne, j'ai bien compris. Je ferai tout comme je fais chez moi, mais en encore mieux et encore plus propre.

Ce qui était pourtant un vrai défi. La frêle Faustine se déchaînait sur le ménage, comme un exutoire. C'en devenait presque une névrose. Propre, propre, propre ! Propre et bien rangé ! Les petites mains maigres se crispèrent un peu sur le jupon.

- Mais heu, pour les coiffures, je ne sais pas beaucoup, madame. Seulement un peu. J'aimerais bien apprendre davantage.

Son coeur avait failli manquer un battement à l'annonce de son salaire et de la somme qui lui était gracieusement allouée pour acheter des nouveaux vêtements. Elle n'en revenait pas !

- Vous êtes extrêmement généreuse, madame ! Je ne sais comment vous remercier... Je vais tâcher de vite me faire faire une robe convenable chez le tailleur du village ! Et, heu... enfin... peut-être, peut-être voudriez vous que je porte un type de robe en particulier ? Si... si vous préférez choisir, enfin, peut-être que les femmes de votre menies portent une sorte d'uniforme, ou un genre de robes semblables ?

Elle s'embrouillait un peu. Elle avait peur de choisir une robe qui pourrait lui déplaîre.
Sofja
Voilà une bonne nouvelle, elle aimait la propreté ! Elle était presque parfaite cette jeune jouvencelle. Il lui manquait juste un brin de joie de vivre sur le visage mais peut être qu'avec le temps, cela viendrait.

Sofja hésita un moment à son installation. La mettait t'elle dans une chambre voisine afin que cela soit utile à tous moment ? Ou à l'étage supérieur réservé au personnel. Sofja aimait bien son intimité... surtout celle de jeunes époux. Sa soeur était dans une chambre du mesme pallier mais à l'opposé, entre les deux, il y en avait trois autres, celles des frères quant ils venaient, plus une pour les invités.


Ce n'est rien, cela est tout à fait normal.
Je n'ai aucune exigeante, juste qu'elles soient convenables. Prévois en une pour l'intérieur ainsi qu'une un peu plus présentables pour les sorties. Demandes un devis et si besoin est de devoir gonfler la bourse, je le ferai.


Sofja se leva.

Je vais te confier à Aicelina qui va te faire découvrir le domaine et t'installer. Je serai dans mon bureau si tu as besoin de quoique ce soit.
Tu as ta journée pour toi, cela te laissera le temps de rencontrer le reste du personnel, n'hésites pas à prendre tes marques dans mes appartements, de regarder ma garde robe, je n'ai rien à cacher dans cette pièce.
Et si tu veux aller à Bourganeuf, tu peux prendre un cheval pour t'y rendre. Et si tu ne sais pas monter, Aurélien le fils du palefrenier t'y conduira en charrette.


A ce moment là, Aicelina arriva. Sofja lui claqua une bise sur sa joue toute rondouillarde comme si elle avait douze ans.

Aicelina, voici Faustine qui sera ma chambrière. Faudra que tu lui transmette ton savoir de coiffeuse. En attendant, je te la confie.
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Aicelina, incarné par Sofja




La vieille femme caressa la joue de sa princesse. Elle la voyait encore telle une petite fille de 3 ans alors qu’elle avait 20 aujourd’hui et qu’elle était mariée. Une belle et grande femme et elle était fière d’avoir contribué ce qu’elle était aujourd’hui. Elle pouvait mourir heureuse, son fils avait pu développer son activité de charpentier en ayant dégoté de grands contrats tandis que sa fille avait été mariée au fils d’un négociant de Limoges et tous cela fut en parti grâce aux connaissances de ses seigneurs.
De sa petite voix tremblante, elle s’adressa donc à la nouvelle recrue qui la soulagerait énormément.


Bonjour Faustine, je suis ravie de ton arrivé. Je te formerai à tes nouvelles fonctions. A la moindre question, n’hésites pas à venir me voir.

Aicelina attrapa la main de la fillette. Elle était maternelle avec tout le monde mais savait également lever le ton lorsque c’était nécessaire. Elle devait tellement à ses maitres qu’elle gérer cette équipe telle une main de fer dans un gant de velours.

Je vais te faire découvrir la demeure et te présenter aux autres.

Sofja les quittèrent pour se rendre dans son bureau, la vieille entama donc sa visite.

Allons-y !
Heavy
Faustine observa avec curiosité la femme qui semblait si douce avec madame Sofja ; mais son examen fut interrompu quand la vieille dame lui prit la main. Elle se leva immédiatement, bien que plutôt surprise par ce geste.

Bonjour madame. Je crois que j'aurais besoin que vous m'enseigniiez l'art de la coiffure, pour le service de madame Sofja...

Faustine rosit, puis s'inclina devant sa maîtresse et se laissa entraîner par Aicelina dans les pièces de la demeure.
Aicelina, incarné par Sofja



Les deux servantes étaient seules à présent. Alors qu’elle lui faisait découvrir le rez de chaussée qui comprenait, le petit salon, la bibliothèque juste à côté, la salle à manger puis les cuisines et son garde-manger, elles montèrent à l’étage !

Sur ta gauche, au fond, tu as les appartements de la damoiselle Anna, c’est la sœur de Dame Sofja. Elle a seize ans et vient de revenir au domaine. Tu auras l'occasion de la rencontrer régulièrement.

Puis elles avancèrent sur le palier.

Tu as plusieurs chambres non occupées qui souvent accueillent les frères de la Vicomtesse ou des invités de passage.
Et là, sur ta droite, tu as ses appartements.


Elles rentrèrent dans la chambre des Maîtres de Bellegarde en Marche. La chambre était spacieuse et très illuminée grâce à diverses petites fenêtres. Un lit trônait au centre en bois foncé tandis que les draps et courtines étaient écrus pour adoucir. Un plaid rouge donnait un peu de couleur. Une banquette était posée sur le fond ou la Vicomtesse aimait bien lire. Puis il y avait un petit bureau, une table ou des fleurs étaient posées. La pierre blanche donnait beaucoup de cachet à cette chambre.

Au fond une tenture blanche cachait un renforcement, on pouvait y découvrir la salle d’eau . La cuve en cuivre était posée non loin d’une cheminée décorait d’une jolie fresque. La pièce était beaucoup plus petite afin de garder au maximum la chaleur.
Et dans un petit renforcement se trouver les latrines. Une odeur de lavande occupait la pièce.


Et ici, tu as les armoires qui contiennent toutes les tenues de madame. Et dans cette malle c’est son armure.

Les femmes avaient fait le tour, il était temps d’installer la chambrière maintenant.

En ce qui te concerne, tu partageras la chambre avec Carolina qui est la chambrière de damoiselle Anna. Elle doit avoir ton âge, pas loin, d’ailleurs, tu as quel âge ?

Elles grimpèrent à l’étage supérieur, étage réservés aux domestiques. Il y avait plusieurs chambres qu’ils se partageaient par familles ou par même sexe pour les célibataires. Certains vivaient dans des petites maisons au pied du domaine, ils faisaient comme bon leur sembler.
Aicelina poussa la porte laissant place à une chambre coquette, deux lits encadraient la cheminée tandis qu’une table était placée sous la fenêtre. Il y avait également une armoire.


Si tu as besoin de quoique ce soit, tu demandes, on peut monter du mobilier.
Heavy
Faustine suivit Aiscelina le long des couloirs et des différentes pièces de la maisonnée. Finalement tout cela était bien grand pour la jeune fille, qui risquait de s'y perdre un peu les premiers jours... L'important était surtout de repérer les pièces principales pour le début. La chambre de madame Sofja, la salle d'eau, les lieux d'aisance, les cuisines, le salon, et bien sûr sa propre chambre. Ce fut avec un certain soulagement qu'elle entendit Aiscelina lui annoncer qu'elle n'y serait pas seule :

Je serai ravie de rencontrer mademoiselle Carolina, madame. J'ai quinze ans... si nous avons le même âge nous pourrons discuter !

Elle suivit la servante à l'étage supérieur pour découvrir sa nouvelle chambre, et ses lèvres s'arrondirent en un O de surprise. Elle ne s'attendait pas à tant de confort pour la domesticité ! Elle avait plutôt imaginé dormir sur une paillasse dans une chambre commune à six ou huit femmes, comme cela se faisait bien souvent... Mais là, point de cela ! Elle aurait son propre lit, avec un vrai matelas, et juste à côté de la cheminée en plus !

Cette chambre est très jolie ! Heu... puis-je y déposer mes affaires avant que nous continuions plus loin ?

Au creux de son bras maigre, le sac commençait à peser un peu. Faustine regardait avidement l'armoire qui allait sauver son épaule droite...
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