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[RP] Château de Bellegarde en Marche

--Oaicelinao
Toujours à même le sol, les larmes sur son visage, Aicelina reprenait petit à petit ses esprits.
C'était une grande perte pour elle, Dame Lola.
Elle l'avait bien sorti de la misère et avait à ce jour, un statut de servante aux yeux des autres mais au sein de cette famille, elle était presque un membre très proche.
Elle s'était occupée des enfants tel qu'une mère, servit ses maitres tel qu'une sœur... le chagrin était énorme.
Sofja venait de s'agenouiller auprès d'elle, lui prenant les mains.


Elle est morte hier.
Sa servante est venue pour la réveiller comme tous les matins.
Mais Dame Lola ne répondait pas.
D'après Eugène, sont visage était doux, souriant, apaisé, elle est partie sans souffrir, dans son sommeil.

Je suis désolée ma petite Sofja....
Boskdeportkar
Point besoin d'attendre une traduction de Sofja, Aicelina s'etait reprise et avait pu aligner quelques mots audibles et comprehensibles.

Quel choc !!!! Dame Lola trépassée ? Impossible ! Inimaginable !
Il me fallait toute ma raison pour admettre ce qui semblait pourtant la vérité.

Et tout se bouscula trop vite à l'enoncé d'une telle nouvelle.
Comment reagir ? Quoi faire , dans quel ordre ?

D'instinct je voulus serrer Sofja dans mes bras, non pas que je puisse le moins du monde apaiser sa peine que je ne pouvais d'ailleurs concevoir à sa juste hauteur. Du moins j'esperais l'accompagner dans cet horrible cauchemar. Perdre sa mère sans avoir pu lui dire au revoir.
Je pensais aussitot aux jumeaux, pauvres petits à present esseulés.

Il etait temps de reagir.

Aicelina, prenez ma main, levez vous, menez nous aupres de Dame Lola sans tarder.

Sofja, Sofja, nul mot ne saurait à l'instant apaiser ton coeur et ton âme, mais je ne doute pas que ta Mère, Douce Lola, repose en paix aupres de notre Createur, le coeur libéré du poids du chagrin qui la minait.
Veux tu que je vienne avec toi et qu'ensuite, j'aille avertir certaines personnes que tu me designeras.
Au fait, quelqu'un a t il deja fait mander un pretre ?
Sofja
Tous basculer dans sa tête, c'était la folie totale, des milliers de flashs passaient les uns après les autres : sa mère, son frère, les jumeaux, son père, les joies, les peines, l'amour...
Tout d'un coup elle se sentit chancelante, la jeune damoiselle entendait de long, très long, Bosk parler.
Sofja voulut les prévenir, tendit une main et s'écroula comme une masse.

_________________
Boskdeportkar
J'attendais que Sofja me reponde...et patatra..la voilà qui, devant le choc epouvantable de la nouvelle, vint à s'evanouir. Son corps chancelant faillit heurter le sol avec violence.
Son bras tendu, comme un appel au secours, frola le mien, et dans un reflexe tardif, je ne puis qu'accompagner sa chute, la freinant heureusement....
Saisissant à bras le corps ma frele demoiselle, je criai un ordre rapidement à destination d'Aicelina.

Ouvre moi le chemin, vite, que je puisse deposer ta maitresse que tu vois écroulée sous le poids du chagrin.
Apporte des sels, ou tout ce qu'il faut en ces circonstances. Un linge humide, je ne sais quoi. Je crois qu'elle saigne un peu derriere le cou. Je n'en suis pas sûr à vrai dire.


Sofja etait svelte et elancée, mais j'avais l'impression de porter tout le malheur de sa famille à l'instant meme. Elle etait si menue dans mes bras.
Si fragile. Si importante.
J'avais bien conscience que ce n'etait qu'un evanouissement passager, mais j'apprehendais son reveil, car cela signifiait pour elle, le retour à la realite, et quelle terrible realité ! La mort subite de sa Mère.

Aicelina, dis moi qu'on est bientot arrivé. Ouvre bien en grand les portes, que nous puissions passé aisement. Il nous faut des bougies aussi...
--Oaicelinao
Alors qu'elle se relevait pour rentrer dans la maison, voilà que sa maitresse s'écroula sous le choc de la nouvelle.
Heureusement que le Sir Bosk fut réactif et limita les dégâts en rattrapant Sofja avant qu'elle percute le sol.
Il ne fallait pas qu'elle perde également sa petite maitresse, il était hors de question.


Venez, suivez moi.


Aicelina releva ses jupons ou couru jusqu'à la porte.

On y est.
Montez les escaliers, c'est la première porte sur votre gauche.
Je vais chercher le nécessaire.


Pendant que l'eau chauffée dans la cheminée, elle partit chercher des sels, des linges.
Quelques minutes plus tard, elle arriva dans la chambre.
Le Sir Bosk l'avait couché sur le lit, il était en train d'enlever les quelques mèches collaient sur le visage de la douce Sofja.


Voici Messire.
Je suis désolée pour toute à l'heure... j'aurai du être plus forte pour dame Sofja. Je n'ai pas du l'aider.
Boskdeportkar
Aicelina s'etait aussitot absentée, une fois Sofja déposée dans sa chambre.
Je restai donc aupres de ma Belle, attendant qu'elle se reveille.
Je passai mes doigts sur son visage pour remettre en place quelques meches de ses cheveux. Pas moyen de savoir si elle saignait un peu ou si c'etait de la poussiere humide.
Aicelina saurait me le dire, une fois revenue avec de quoi la soigner.
Si seulement, il y avait plus de lumiere aussi.

Elle etait si belle ma Sofja, presque endormie, inconsciente. Inconsciente du drame qui venait de la frapper. J'apprehendais son reveil et le triste retour à la realité qu'elle devrait affronter.
Aicelina fit vite. Elle s'etait resaisie et s'excusa meme de sa faiblesse passagere.

Voyons, Aicelina, votre peine est grande, et cette Maison est votre famille en quelque sorte. Il est bien normal d'etre accablée en une telle situation.

Que devons nous faire à present ? Passer un linge humide sur sa figure ou lui faire respirer des sels . Je n'ai guere l'habitude à vrai dire.


Je tenais une main de Sofja dans la mienne. Aicelina s'approcha du lit.

Avant qu'elle ne se reveille, pouvez vous me dire qui est au courant du déces de Dame Lola, s'il faut prevenir un medecin de famille ou un pretre.
Ce sont des sujets peu agreables que je ne voudrais pas evoquer devant Sofja encore toute chamboulée et fragile.
--Oaicelinao
Oh oui Messire, ce fut mes sauveurs Dame Lola et Messire Dege. Mon défunt mari est parti suite à un accident avec un taureau. Ce dernier lui avait transperçé le ventre, j'étais enceinte à me moment là. C'est Dame Lola qui s'occupait de sa maladie mais le mal était trop important.
Voyant ma situation, ma tristesse, elle m'a proposé un toit et du travail au sein de leur famille. Ma fille est née quelques jours avant leur fils, Nicolaï. Depuis je ne les ai plus quitté et m'ont intégré autant que possible dans leur famille.


Aicelina s'était approchée de sa petite Sofja. Elle passa sa main sur ses joues blanches.

Sofja, ma chérie, revient.

Elle allait prendre les sels lorsque le messire Bosk lui posa quelques questions.

Je ne pense pas que quelqu'un soit prévenu, je l'ai su y a quelques heures.
Il faudrait au moins prévenir notre diaconesse, Dame Eloin. J'y vais de ce pas. Vous n'avez qu'a lui passer cette fiole sous les narrines, elle devrait reprendre ses esprits assez rapidement.


Aicelina posa un petit baiser sur le front de Sofja, laissa la fiole à Bosk et quitta la pièce. Elle était sur que le Sir Bosk trouverait les mots pour adoucir autant que possible la souffrance de la damoiselle.
Boskdeportkar
Me voilà donc seul à nouveau. Aicelina venait de partir au village car il fallait bien que quelqu'un aille prevenir la diaconesse ou tout homme d'Eglise. Car Dame Lola , dans une des chambres voisines , devait recevoir les derniers sacrements pour son dernier voyage.

Ironie du sort, j'avais souvent revé d'etre dans la chambre de Sofja, avec elle allongée sur son lit, enfin tous les deux seuls. Et il fallait de telles circonstances pour en arriver là.

Je chassai cette idée de mon esprit, et derechef agitai la fiole de sels sous le nez de Sofja. J'avais redressé sa tête à l'aide de mon bras gauche.

Sofja, reveille toi, reviens moi...m'entends tu à present.

Elle s'agita lentement avant de retomber en lethargie. J'hesitai à lui assener de legeres claques, mais preferai reessayer le flacon d'Aicelina.

Sofja, reprends toi, ouvre les yeux, nous sommes dans ta chambre, tu t'es evanouie, je t'ai porté jusqu'ici.

Je tamponnai son front d'un linge humidifié. D'un de ceux qu' Aicelina avait deposé au bord du lit avant de repartir.
Sofja
Cette odeur, oh oui, elle la connaissait, sa mère, sa tendre mère, l'utilisait couramment à l'hospital du Coeur du Limousin. Cela lui rappela les fins de journée, après l'école ou elle allait la rejoindre dans l'office. Elle n'avait le droit de s'approcher que de certains patients, les petits malades comme elle les surnommés.

Son corps essaya de bouger mais il était lourd, c'était tellement difficile.
Épuisée, elle se relâcha, sa tête allait éclater.
Quelques mots arrivèrent à ses oreilles, des mots doux, une voix rauque mais délicieusement mielleuse :


"Sofja, réveilles toi, reviens moi...m'entends tu à présent."

Elle reconnut son tendre, il était à côté d'elle. Que faisait elle ? Ou était elle ? Pourquoi était elle dans cet état ? Il fallait qu'elle ouvre les yeux, qu'elle se batte encore une fois.
Elle en avait marre, elle n'espérait qu'une douce vie, pourquoi n'y arrivait elle pas ?


"Sofja, reprends toi, ouvre les yeux, nous sommes dans ta chambre, tu t'es évanouie, je t'ai porté jusqu'ici."

Encore cette odeur, beurk... un œil s'ouvrit, puis le second. Elle essaya d'afficher un sourire mais c'était encore trop dur. Le visage de son tendre se dessina de plus en plus nettement. Il avait l'air si inquiet.
Sa main droite se mit à bouger, les fourmis disparaissaient de ses jambes, son sang se réchauffait de plus en plus, reprenait son circuit habituel.


Que met il arrivé ?

La damoiselle n'arriva pas à en dire plus, elle reconnaissait sa chambre mais ses derniers souvenirs étaient ceux du retour à Bourganeuf suite à leur mission.

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Boskdeportkar
Enfin elle se mit à bouger , à sortir de sa torpeur.

Que m'est-il arrivé ? , dit elle .

Ah, voilà bien tout probleme. Il semblait que Sofja n'avait pas recouvré toute sa memoire, et l'annonce de la terrible nouvelle s'etait envolée.
Comment lui dire ? J'aurais pu attendre qu'Aicelina revienne, avec peut etre la Diaconesse. Et m'eviter d'etre l'oiseau de mauvais augure.

Oui, tu es dans ta chambre, nous sommes revenus du village, et Aicelina nous a rejoint à l'entree de ta demeure, pour te faire part de ...

Vraisemblablement, Sofja n'arrivait toujours pas à renouer les fils de sa memoire..et il me fallait donc me resoudre à ..

Il faut que tu sois forte, promets moi de l'etre car certaines personnes vont devoir s'en remettre à toi dorenavant...

Une expression indefinissable apparut sur son visage, empreinte d'etonnement et d'apprehension.

Une terrible nouvelle qu'Aicelina en pleurs nous à livrer...


Ta maman est ...[silence interminable] partie rejoindre ton père aupres du grand Créateur.

Notre si précieuse Dame Lola s'en etait allée ce jour. Et tous les mots du monde n'auraient pu faire avaler l'affreuse nouvelle.

Je ne savais pas comment Sofja allait encaisser une deuxieme ce choc.
Sofja
Bosk c'était légèrement avancé sur moi, son odeur, sa présence me rassura quelques secondes.
Au fur et à mesure qu'il parlait, qu'il cherchait tant bien que mal ses mots, les images revenaient.
Ohhh oui, elle revoyait Aicelina au sol, les larmes qui traçaient leur chemin sur son visage couvert de poussière.
Sa pauvre nourrisse cherchait sa respiration pour annoncer la si triste nouvelle : sa mère venait de rejoindre son père...

Une douleur affreuse lui tordit son cœur, des pieux s'enfonçaient dans son corps, elle avait tout simplement envie d' hurler de douleur.
C'était trop tôt, elle ne pouvait pas partir déjà, pas de l'abandonner si jeune, pas de laisser les jumeaux sans leur mère.
Qui sera là pour partager son bonheur, ses tristesse, la conseiller dans ses doutes, la pousser dans ses projets, de tous simplement partager sa vie.

La damoiselle serra les dents, elle ne réussit pas à retenir quelques larmes mais se reprit, elle devait être forte encore une fois.
Honorer sa mère, son père, prendre en main les reines de la famille, c'était une JAGELLON et comme le disait si bien la devise de la famille : QUI OSE ! GAGNE !

Sofja se redressa et prit la main de Bosk.


Je te remercie pour ton soutien et de ton courage pour me rappeler cette dure nouvelle.
Je suis triste, j'ai mal mais faut que je tienne le coup...


Une fois debout, elle resta immobile quelques secondes, le temps que sa tête arrête de se secouer dans tous les sens.
Elle se dirigea vers sa garde robe et saisie sa robe de deuil.


Il faut que je me change un peu et que je me rende à Bellegarde en Marche afin de retrouver ma mère et lui donner un enterrement digne de ce nom.

Elle allait se diriger vers son pare-vent, non pas qu'elle était pudique mais plus par respect pour son tendre. Mais avant cela, elle s'avança vers lui pour lui déposer un baiser.

Merci pour tous ce que tu fais pour moi...
Si tu souhaites m'accompagner, ça sera avec plaisir mais je peux très bien comprendre aussi le contraire.


Afin de lui laisser le temps de réfléchir, cette dernière s'éclipsa derrière pour se changer.
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Boskdeportkar
Et bien !! Quel redressement ! Des larmes certes mais bien vite essuyées.
Une vraie JAGELLON, bon sang ne saurait mentir.

J'avais eu peur de trouver une jeune femme epleurée, abattue, en proie à un desarroi incommensurable...et force est de constater, qu'elle savait se battre contre le sort et que son devoir se rappela à elle.
Je ne doutais pas que son attitude n'etait que de facade et qu'à l'interieur de son coeur, une riviere de tristesse s'ecoulait inexorablement. Mais ca, personne n'avait besoin de le savoir.

Rejoindre sa Mère, ah oui, la chose la plus evidente à faire. Moi qui pensais qu'elle se trouvait en ces murs. Il etait tout naturel d'aller au plus vite la veiller pour l'accompagner comme il se doit.

Sofja s'empressa d'aller se changer, derriere un paravent, me gratifiant d'un baiser de remerciement bien inutile.

Citation:
Si tu souhaites m'accompagner, ça sera avec plaisir mais je peux très bien comprendre aussi le contraire.


Comment celà ? Te laisser partir seule ? Dans une telle situation ? Voudrais tu donc que je sois à tes côtés uniquement pour les bons moments ! Ah, non, il est de mon devoir de t'accompagner et de rendre un dernier hommage à ta Mere qui a toujours ete une personne remarquable.

Aicelina est partie au village, prevenir un ecclesiastique. Mais j'ai peur qu'il faille attendre longtemps avant son retour. On peut toujours lui laisser un mot, à moins que tu ais des instructions precises à lui transmettre. Je lui laisserai une note pour que le Ptit Jacquot m'apporte quelques habits plus convenables, il trouvera bien le moyen de le rendre à Bellegarde rapidement.

En attendant que Sofja reapparaisse changée, je fis une priere pour le repos de Dame Lola.
Sofja
Elle espérait cette réponse... il était la force dont elle manquait surtout en ce moment.
Sans lui, elle serait complétement perdue.
Elle venait de se vêtir de sa robe noir, cela faisait bien longtemps qu'elle ne l'avait pas portée et elle lui allait encore.


Cela me fait plaisir de savoir que tu l'as porté en estime.
C'était une dame au grand cœur, simple et elle t'aime bien.


Sofja était face à son miroir afin d'épingler son chapeau noir.
Elle évita au maximum de se regardai :, sa pâleur, les traits de la fatigue étaient trop présents. Cela lui faisait peur.


Je suis prête.
On va laisser un mot à Aicelina afin qu'elle nous retrouve au domaine familial.
Si tu veux, on peut faire un détour par chez toi afin que tu te changes, nous ne sommes plus à cinq minutes prêt.


Sofja tendit sa main à son cher compagnon de coeur afin d'affronter la réalité.
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Boskdeportkar
Je pris la main de Sofja dans la mienne, elle etait à la fois tendre, à la fois fragile, à la fois tremblante, à la fois décidée.
Son regard semblait perdu au loin, ou plongé dans d'autres pensées.
Elle etait belle, simplement femme. Oublié la petite demoiselle.
A vivre de telles minutes qui valent bien le poids de plusieurs années.
Porte drapeau de la famille JAGELLON ? De quoi vous elargir les epaules devant tant de responsabilités et devoirs.

Partons donc. Nous passerons par chez moi, le temps que je prenne quelques habits plus adequats...et...il faudra prendre le temps de manger, ne serait ce qu'un peu, car les heures à venir seront longues.
Je sais que tu ne dois pas avoir guere d'appetit, mais la vie continue avec ses obligations, et ta Mère serait fiere de toi si elle te voyait à l'instant.


Nous sortimes de la chambre pour rejoindre l'entrée.

Je vais chercher nos montures que nous avons laissé au bout du chemin, j'espere qu'elles nous ont attendus. Je les fais boire, et je viens t'attendre pres du perron.
Sofja
Les montures étaient toujours présentes.
Ils s'arrêtèrent quelques minutes chez Bosk afin que ce dernier passe une tenue propre et plus adaptée à la situation.
Côte à côte, ils prirent la route en direction du château de Bellegarde.
Le trajet dura une bonne heure lorsqu'ils aperçurent le domaine.




Un frisson traversa toute sa colonne vertébrale, elle ralentit son allure, son cheval passa au pas.
Elle redoutait l'entrée dans l'enceinte, le regard lourd des villageois, du personnel et la peine de ses frères et sœurs.
Il fallait qu'elle soit forte pour eux, afin de les aider au mieux dans cette épreuve.
Elle se retrourna vers Bosk qui avait ralentit également.


On y est presque...

Sofja lança sa monture afin d'en finir.

[BELLEGARDE EN MARCHE]
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