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[RP] Château de Bellegarde en Marche

Sofja
Les montures étaient toujours présentes.
Ils s'arrêtèrent quelques minutes chez Bosk afin que ce dernier passe une tenue propre et plus adaptée à la situation.
Côte à côte, ils prirent la route en direction du château de Bellegarde.
Le trajet dura une bonne heure lorsqu'ils aperçurent le domaine.




Un frisson traversa toute sa colonne vertébrale, elle ralentit son allure, son cheval passa au pas.
Elle redoutait l'entrée dans l'enceinte, le regard lourd des villageois, du personnel et la peine de ses frères et sœurs.
Il fallait qu'elle soit forte pour eux, afin de les aider au mieux dans cette épreuve.
Elle se retrourna vers Bosk qui avait ralentit également.


On y est presque...

Sofja lança sa monture afin d'en finir.

[BELLEGARDE EN MARCHE]
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Eloin
Le voyage fut morne et silencieux, la moniale ne connaissant point assez la servante pour discuter avec elle ; et la meschine se trouvant trop attristée par l'annonce de ce décès pour songer à aligner deux mots devant une presque inconnue.

Leur arrivée n'attira point l'attention, tant les serfs du domaine étaient occupés dans les champs, et assommés par la nouvelle du trépas de leur châtelaine, à voir leurs mines tristes. Eloin pressa le pas, soudainement lasse de ces visages sombres et de ces regards vides, distançant de fait la pauvre Aicelina, et se présenta aux gardes veillant sur l'entrée du castel.

Parvenue dans la cour, la moniale attendit d'estre accueillie par l'intendant, ou un autre des serviteurs ; à moins qu'Aicelina ne l'ait rejointe avant. Ne connaissant point le castel et n'ayant discuté qu'une seule foys avec donaisela Sofja, Eloin se voyait mal pénétrer dans la demeure comme si elle se trouvait en maison amye !

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Evêque de Limoges, Grand-Prieur de l'ordre cistercien.
Héraldique
Boskdeportkar
Nous avions parcouru la route qui nous separait de Bellegarde en moins d'une heure et demie, parfois au galop, parfois au pas, pour menager nos montures qui n'avaient guere eu de repit.

Le silence nous accompagnait depuis le départ. Et je n'osais le rompre. Chaque lieue franchie rapprochait Sofja de sa Mère, et il faudrait bien à la fin du chemin admettre l'affreuse evidence devant le corps allongé de Dame Lola.

Tout semblait gris autour de nous , malgré le printemps.

Devant les murs de Bellegarde, Sofja s'arreta un cours instant, puis cravachant sa monture, fonca vers le Domaine de sa Mère.
J'eus bien du mal à suivre la cadence.

Et c'est parmi de tristes mines que nous arrivames dans l'enceinte du chateau. Tels des ombres parmi les ombres.
Sofja
[HRP: Je suis désolée pour l'absence.. je n 'ai pas eu une minute à moi !]

Ils arrivèrent enfin au domaine.
Comme elle se l'imagina, tous le monde porter lourdement ce départ.
Sa famille, malgrè sont rang, était très proche des villageois, on peut même dire qu'ils étaient loin d'être les plus malheureux du royaume.
A leur passage, les personnes qu'ils croisèrent lançaient quelques mots d'affection, cela toucha fortement Sofja.

Bosk et Sofja laissèrent leurs chevaux au palefrenier et croisèrent Eloin et Aicelina qui arriva.


Ma mère... je vous remercie d'être venue aussi rapidement.
J'espère que le voyage c'est bien passé.


Sofja n'avait pas l'envie de parler, déjà que ce n'était pas une grande bavarde, là, elle risquait de l'être encore moins.


Si vous voulez bien me suivre, ma mère doit être dans sa chambre.
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Eloin
Un bref hochement de teste salua la jeune Sofja, Eloin savait combien les ronds de jambes et autres mondanités étaient difficiles à supporter au début d'un deuil.

C'est moy qui vous remercie d'avoir fait appel à moy, ma fille.

Puys elle opina du chef et emboîta le pas à la dame de Vicq-sur-Breuil.

Oui, allons-y. J'ai enduré suffisamment de trépas dernièrement pour savoir qu'il vaut mieux expédier prestement certaines choses, afin de mieux se consacrer à ce douloureux travail qu'est le deuil d'une personne chère.
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Evêque de Limoges, Grand-Prieur de l'ordre cistercien.
Héraldique
Boskdeportkar
Les gens du Bourg s'etaient pressés autour de la monture de Sofja. Tous semblaient compatir sincerement. Elle les en remercia, et l'emotion la gagna.
Je fus ravi de voir qu'Aicelina etait deja là, avec de surcroit la diaconesse de Bourga, femme d'une grande pieté.
Ces dames echangerent de breves paroles...point trop n'en faut en de telles circonstances. Je saluai à mon tour.
Nous remimes nos betes à un palefrenier qui attendait à l'encolure des chevaux.

Sofja ne s'arreta pas. Le pas décidé...le visage grave pour autant.

J'eus à peine le temps d'interpeler une femme du village, avant que ces Dames ne rejoignent la chambre de Dame Lola.

"Ma bonne dame, prenez cette piece, quittez votre ouvrage pour quelque temps. Apportez nous un ou deux bouquets de fleurs printanieres, sobres, sans fioritures. J'ai le sentiment que Dame Lola aurait apprecié la fragrance et la simple beauté de ses fleurs. Et si et seuelement si, miné par le chagrin, quelqu'un de la famille de la defunte vous reprimande, dites lui bien que cela vous a ete demandé par le Sieur Bosk. J'assumerai, et je ferai porter alors ces fleurs fraiches à la Chapelle"

Il etait temps que je rattrape Sofja. Elle aurait peut etre besoin de soutien.
Sofja
En compagnie de la mère Eloin, d'Aicelina et de Bosk, Sofja emmena tous ce monde dans la chambre de sa mère.
Les quelques serviteurs présents s'étaient regroupés dans la cuisine afin de laisser la famille en paix.
Alors qu'elle allait ouvrir la porte de la chambre, les jumeaux se jetèrent dans ses jambes, en pleur.
Ils avaient 6 ans, encore très jeunes mais très lucides de la situation.


Oh mes amours, venez dans mes bras.
Que je vous aime...


Ils échangèrent un câlin assez rapide, quelques baisers, ce n'était pas le moment pour eux de s'attarder aux retrouvailles.
Sofja attrapa une main à chacun et entrèrent dans la chambre.

Sa mère était là, allongée sur le lit, droite comme un I.
Le personnel avait fait le nécessaire afin qu'elle soit présentable : ils l'avaient revêtu d'une robe noire, un voile noir brodé cachait son visage, ses mains étaient sur son ventre.
La damoiselle avait envie de s'approcher mais la peur prenait le dessus.
La peur de voir le visage autre que rose, joyeux, plein de vie.
Que c'était dur d'affronter la réalité...

Des sanglots montèrent, elle essaya de les camoufler, ne serais ce que pour ses frères et sœurs.
Ces derniers s'approchèrent du lit, de ce fait, elle ne pouvait qu'en faire autant.
Elle retena son souffle, serra au maximum ses dents.
Malgrés le voile, Sofja aperçut un visage calme, en paix avec soit même... un peu comme si elle dormait.

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Eloin
En voyant les deux enfants accourir pour se jeter dans les bras rassurants de leur sœur aînée, Eloin eut un pincement au cœur. Cette scène luy en rappelait une autre, toute aussi douloureuse : le trépas d'Izarra de Ozta d'Harlegnan, dont elle fut la dame de compagnie, et qui mourut sous les yeux de ses proches, après avoir donné la vie à Faran, son dernier fils.

Une impression étrange s'empara de la cistercienne alors qu'elle pénétrait à son tour dans la chambre de la défunte. L'impression de pénétrer dans l'intimité d'une famille qu'elle ne connaissait que peu, et celuy de procéder à la préparation des funérailles d'une dame qu'elle n'avait jamais vue, et dont le nom luy était totalement inconnu avant qu'elle ne vienne s'installer en Limousin-Marche.

Eloin resta donc un instant figée sur le seuil, observant la chambre et la silhouette immobile, parée de beaux atours, comme il était de coutume pour les défunts. Puys elle s'avança, et traversa la pièce à pas lents, avant de s'agenouiller aux pieds du lit. Elle se signa, et joignit ses mains sous son menton, entamant une muette prière pour le repos de la trépassée, et le salut de son âme.

Un long moment plus tard, elle releva la teste vers la dame de Vicq-sur-Breuil.


Auriez-vous de quoi écrire ? Il me faut rédiger le certificat de décès de vostre mère, ce qui vous permettra d'entamer la procédure de succession auprès de la Hérauderie.

Aussi douloureux que cela puysse paraître, il fallait, en sus d'organiser les funérailles de la défunte vicomtesse, assurer à son héritière qu'elle obtiendrait bien le fief de ses parents, aussi fallait-il pour cela que les formalités soient emplies correctement...
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Evêque de Limoges, Grand-Prieur de l'ordre cistercien.
Héraldique
Boskdeportkar
La vie et la mort dans la meme piece. Et ce sentiment toujours identique...de croire que la defunte va se reveiller, se lever d'un seul coup, puis embrasser les siens. Et ces secondes qui passent sans que plus rien ne bouge !
Oh oui, j'avais bien de la peine. Pour Sofja bien evidemment, pour les jumeaux surtout..si jeunes, si seuls à present.
Lola etait si tranquille, endormie dans cette robe noire, presque sereine.
Comme si le chagrin qui la minait lui laissait à present tout le repit voulu.
Le Limousin perdait une grande Dame, empreinte d'une noblesse d'ame que peu ne pouvaient encore se targuer.
Mais la vie est ainsi, souvent injuste pour les meilleurs.

Tout l'or du monde ou toutes les bonnes paroles n'auraient pu apaiser la douleur des enfants de Dame Lola. Sofja devait surement se retenir devant ses freres et soeurs. Et il y a bien des epreuves que l'on doit affronter profondement seul.

Je laissai Sofja et les enfants s'approcher de Dame Lola pour se recueillir aupres de leur mere...puis Dame Eloin, s'agenouilla aupres de la defunte et dut reciter quelques prieres que je n'entendis pas d'où j'etais.
A mon tour, tout pres de Dame Lola, je ne pus m'empecher, malgré tous les morts qui avaient traversé mon histoire, de ressentir une grande bouffée d'emotion, devant cette femme que j'appreciais tant et qui avait vecu tant de malheurs ces derniers temps. La perte de son epoux, cette usurpation d'identité, dernierement meme la prison..

Protocole ou pas, je deposai un baiser sur mes doigts et delicatement touchais ensuite les mains de Dame Lola. Vous nous manquerez, me dis je en moi meme.

Dame Eloin, surement rompue à ses tristes moments, invita Sofja à etablir le certificat de déces dès à present. Il y avait effectivement des realités à prendre en compte.

Posant une main sur l'epaule de Sofja :

Veux tu que j'emmène les jumeaux quelques instants, je pourrais leur parler un peu, tenter d'attenuer leurs chagrins. J'avais à peu pres leur age quand j'ai perdu mes parents..Ils auront peut etre envie de parler.
Ou Aicelina peut s'en occuper un peu, si tu preferes que je reste ici, aupres de ta Mère que j'appreciais tant.
Sofja
Sofja attendit la prière de la mère Eloin et apprécia de tous cœur. Quant cette dernière s'arrêta : au fond d'elle, elle laissa un message à sa mère. Celui d'embrasser son père et de veiller sur eux...

Bosk lui proposa de s'occuper des enfants. Il était tellement attentionné et de bonnes idées. Et de plus, les petits apréciaient fortement Bosk.


Je te remercie, je veux bien que tu t'occupes d'eux et dès que tu le souhaites, Aicelina est là pour prendre la relève.

Sofja embrassa tendre les jumeaux et les invita à suivre Bosk.


Ma mère, si vous voulez bien, vous avez le bureau de ma mère derrière cette porte. Vous y trouverez papier, plume et encre afin de faire le nécessaire.

Sofja s'était dirigé vers la porte tout en parlant.
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Boskdeportkar
[se tournant vers les enfants]

Anna, Nicolaï ...venez avec moi.
Sofja a besoin de regler des choses de grands.
Nous reviendrons tout à l'heure.


[dans le couloir]

Vous savez, les enfants, j'ai conscience de ce qui vous arrive. Perdre sa maman, ou plus généralement ses parents, c'est une epreuve terrible.
Les miens sont ..partis quand j'etais à peine plus agés que vous.
La mort fait partie de la vie, il faut l'accepter, meme si certains partent plus tot que d'autres. En fait, les gens ne vous quittent pas. Ceux que vous aimez restent en vous eternellement.
Quand ils vous manquent, il suffit de penser à eux, et leurs souvenirs vous reconfortent.


Je n'etais pas sur de les convaincre en ces premiers jours de chagrins.

Votre Mère a rejoint notre Createur et son paradis. Elle peut se reposer à present des terribles epreuves qu'elle a connu sur cette terre. Je suis sûr, que de la haut, elle vous regarde et veille sur vous.

Sofja, votre grande soeur, saura vous guider et vous apprendre ce que signifie de porter le nom de JAGELLON. Vous pouvez aussi compter sur Aicelina au quotidien.... Et sur ma personne bien evidemment.

Je ne vous cache pas que la douleur que vous connaissez à present ne partira jamais completement.
Seul le temps qui passe apaisera vos pensées. Et plus grands, vous comprendrez mieux cette grande perte qu'est la disparition de votre Mère adorée, à la fois pour votre famille mais aussi pour notre Comté du
Limousin.

Si vous voulez bien, donnons nous la main, et prions quelques instants pour le repos eternel de votre Mère.
--Anna_jagellon
Tous comme son frère Anna attrapa la main du Sir Bosk. Du haut de ces six ans, presque sept, Anna avait le cœur lourd, très lourd. Cela ne faisait que quelques heures que sa maman avait rejoins son papa, qu'elle lui manquait éperdument.
Lors du décès de leur papa, leur mère n'avait rien caché. Ils devaient être au courant de la réalité, l'affronter malgré la douleur et leur jeune âge.
De ce fait, aujourd'hui, même si c'était dur, elle savait que sa maman était au paradis, qu'elle était heureuse et qu'elle commençait une nouvelle vie. Et un jour, elle les retrouverait.
Mais en attendant, ils avaient une vie à vivre sur terre... Elle écouta le Sir Bosk, lui aussi avait perdu ces parents tôt et qui essaya de les rassurer en leur contant son histoire.
Naturellement, Anna se serra contre lui et dis d'un ton discret :


Je penserai souvent à elle, comme je pense à papa quotidiennement, ils ne me lâcheront jamais. Tous comme toi avec ton papa et ta maman. Si tu as de la peine un jour, je serai là si tu veux...

De sa petite bouille de jeunette, Anna attrapa la main de son frère qui était très triste, il avait du mal à accepter le départ de leur maman.

Prions alors pour maman...et pour papa.

Boskdeportkar
Sacré caractere la petite Anna...tout simplement une JAGELLON.
Bon sang ne saurait mentir.
Elle n'avait qu'à peine six ou sept ans et voilà qu'elle se comportait comme une grande. Pensant meme à me reconforter d'avoir perdu mes parents quand j'etais enfant tout comme eux.

Je vois que tu es deja forte..que tu es une demoiselle et que tu as tout d'une grande. Et je te remercie de penser à ma peine que j'ai eu de perdre mes parents. C'est vrai que j'aimerais pouvoir leur parler, leur dire que je pense à eux tres souvent. Mais quelquechose me dit qu'ils m'entendent. Et que mes prieres montent vers eux.
Tu sais, Anna, tu pourras aussi demander à Sofja de te raconter quelle grande Dame etait ta Mère, je suis sûr qu'elle a des tas d'anecdoctes en mémoire.


[Parlant plus bas]

Ton frère a t il le meme caractere que toi ? Je le vois perdu dans ses pensées, et j'ai bien peur que toutes les paroles du monde ne puissent y faire grand'chose. Le sens tu plus affligé que toi. Que puis je faire pour lui ?

J'etais tout penaud de parler à ces jeunes enfants...surtout en de telles circonstances.
--Nikolai_jagellon
Le petit homme était bien triste en cette journée. C'était un garçon très discret comparé au reste de la famille. Il était souvent dans sa bulle, solitaire, sensible, fragile. Sa mère c'était souvent inquiétée pour lui, pour sa santé. Déjà nourrisson, il lui avait fait quelques frayeurs tandis que sa sœur était dur comme de la pierre. Souvent chez les jumeaux, déjà dans le ventre, il y avait un qui se distinguait de l'autre. Là, c'était la sœur qui avait prit toutes les forces.
Nikolaï n'arrivait pas à se faire à cette perte car sa mère était tous pour lui. Elle avait porté une grande attention sur lui, toujours à ses petits soins. Comment allait il vivre cette tragédie ? Heureusement que sa grande soeur était là.
Il attendait vaguement les paroles de Bosk et de sa jumelle mais un point attira son attention et Nikolaï leva sa tête.


Bosk...c'est toi et Sofja qui vont s'occuper de nous ? Je ne veux pas me retrouver tous seul, ici.

Le petit bout de sept éclata en larme et se jeta dans les bras du Sir.

Boskdeportkar
Nicolaï se jeta dans mes bras, tout chamboulé par la disparition de sa Mère. Et inquiet sur son devenir en ce chateau.

Pleure, petit Homme, pleure si tu en as l'envie. C'est bien normal d'avoir tant de chagrin en ces jours funestes. Il n'y a pas de honte, et je crois meme que c'est conseillé.
Tout le monde a de la peine, ta soeur aussi, moi tout autant. Mais chacun l'exprime à sa facon, selon son caractere.

Ne t'inquiete pas, mais ca m'etonnerait fort qu'on vous laisse tous les deux seuls dans cette grande demeure.


Je lui frottai le dos pour le reconforter.

Je ne puis predire l'avenir, mais je vois mal ta grande soeur Sofja vous laisser tous les deux ici seuls, même sous la garde d'un precepteur et de nourrices. Je n'en sais pas plus pour l'instant. Sofja doit regler des affaires de successions et savoir quels titres elle conserve avec les privileges qui y sont associés.
Je presume qu'elle habitera avec vous puisqu'elle devient votre tutrice.

Quant à moi, généralement, je ne suis pas tres loin de Sofja. Alors à priori mon petit bonhomme, tu vas devoir me supporter ces prochains temps.
Cela permettra de nous connaitre un peu mieux.

Veux tu qu'on rejoigne ta soeur, on lui posera toutes ces questions qui te turlupinent ?
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