Afficher le menu
Information and comments (0)
<<   <   1, 2, 3, ..., 6, 7, 8, ..., 25, 26, 27   >   >>

[RP] Château de Bellegarde en Marche

--Nikolai_jagellon
Les mots du sir Bosk le réconforta. Sa peur s'envola d'un coup, les larmes se clamèrent, il renifla un bon coup et s'essuya avec le revers de sa manche.

Moi je ne veux pas vous quitter. J'espère que Sofja et toi, si tu le peux, vous resterez ici.

Nikolaï prit la main de sa sœur jumelle. C'était encore un réconfort pour lui de se sentir prêt d'Anna. Petit homme était rassuré de son futur. Mais il fallait quant même que Sofja valide.

Je veux bien la retrouver...


Eloin
Eloin remercia la jeune femme d'un signe de teste, avant de la suivre dans la pièce voisine. Et, tandis que le sieur Bosk s'entretenait avec les enfants, la moniale saisit un parchemin vierge, y trempa la plume dans l'encrier, et rédigea.

Citation:

    Certificat de décès


    Moy, clerc du diocèse de Limoges, certifie avoir constaté le décès de dauna Tiboulola Jagellon, décédée en son castel de Bellegarde-en-Marche.

    Certificat rédigé pour faire valoir ce que de droit.

    Fait à Bourganeuf, le 9 avril 1459.

    Eloin Bellecour, abbesse de Bourganeuf, Sous-Secrétaire Apostolique de Limoges.




Puys elle en fit une copie, destinée aux archives de la paroisse, avant de se relever, et de tendre l'un des parchemins à la dame de Vicq-sur-Breuil.

Voici... En ce qui concerne les funérailles, avez-vous des souhaits particuliers ?


Désolée du délai de réponse...
_________________
Evêque de Limoges, Grand-Prieur de l'ordre cistercien.
Héraldique
Boskdeportkar
Les enfants, avant qu'on rejoigne votre soeur, j'aurais un service à vous demander...ecoutez.

Je ne sais plus depuis quand votre soeur n'a pas mangé, mais je me doute que le moment n'est guere à l'appetit. Mais toutefois, il faut qu'elle reprenne quelques forces, car les jours prochains vont etre long, et je ne voudrais pas que Sofja s'ecroule de fatigue.
Vous voulez bien aller demander en cuisine, quelquechose de leger et consistant à la fois...je n'ai pas d'idée...peut etre un bouillon ou une soupe de légumes.
Au moins lui garder au chaud si elle accepte plus tard de prendre le temps de se restaurer.
Et pendant ce temps là je vais rejoindre Dame Eloin et Sofja. Les grands ont a reglé des choses de grands .
On se retrouve dans la piece à coté ?


Revenez ensuite nous rejoindre, si vous le voulez bien, car votre soeur aura besoin de vous à ses cotés pour se sentir plus forte.
Sofja
Le regard de Sofja planait sur le corps inerte de sa mère. Elle attendait à moitié ce que lui disait l'abbesse. Elle sentit un léger courant d'air venir de la porte de la chambre jusqu'à elle. Elle était à présent consciente de ce qui l'entourait. Elle attrapa le certificat que lui tendit Eloin.

Je vous remercie pour ce que vous faites.
Pour les funérailles... non rien de particulier... juste que cela soit fait à Limoges afin que les amis de ma mère puisse être présents, enfin, pour ceux qu'il en reste.
Et si vous pouvez également faire une petite pensée à mon père, cela me fera beaucoup de bien.


Elle revoyait ses parents ensembles, dans le jardin, elle était là, avec ses frères et sœurs, ils rigolaient, jouaient, que ce temps là lui manquait horriblement.
La porte s'ouvrit et laissa place à Bosk. Elle se mit à trembler, posa ses mains sur la chaise, serra très fort, ce n'était pas le moment de flancher.

_________________
Boskdeportkar
Sofja et Dame Eloin avaient du discuter et regler quelques points.
Je ne savais pas si je devais poser des questions ou etre là simplement aux cotés de ma Douce.

Elle serrait à present si fort la chaise qu'elle aurait pu la casser à tout moment. Je m'approchai doucement et lui glissai à l'oreille.

Sofja, tu te dois de prendre un peu de repos. Sais tu au moins quand tu as dormi la derniere fois, quand tu as mangé aussi ? Je vois que tu fais la forte car ton nom l'exige, mais tu dois reprendre des forces pour accomplir tes devoirs. J'ai pris l'initiative de demander à ton frere et ta soeur d'aller en cuisine pour qu'on te prepare quelquechose de leger , même si l'appetit doit te fuir.
Et puis il serait bon de demander à Dame Eloin si elle veut bien accepter le gite et le couvert. Je ne sais d'ailleurs meme plus quelle heure il se fait !

Je puis rester au pres de ta Mere pendant ce temps là, à moins que je puisse t'aider autrement.


Je deposai un baiser sur son front. Comme si tout le malheur pouvait s'envoler ainsi.
Eloin
Eloin hocha brièvement la teste en oyant le souhait de la jeune femme.

Je manderais confirmation à monseigneur de Montemayor, mais je pense qu'il ne verra nul inconvénient à ce que vostre mère reçoive l'ultime sacrement au seing de la cathédrale.

Puys le sénher Bosk entra de nouveau dans la pièce, et délivra quelques conseils à son amye. En bon médecin, l'abbesse ne put qu'approuver sa déclaration.

Messer Bosk a raison, dauna, il vous faut du repos, avant d'affronter la dure épreuve que sera la cérémonie de funérailles.

Elle savait de quoi elle parlait, la moniale, pour avoir encaissé trois enterrements au cours de l'hiver.

Je puys vous confectionner quelques tisanes aux vertus confortantes et fortifiantes, si vous le souhaitez, j'ai tout ce qu'il faut pour cela au presbytère.

Un bref regard par la fenestre luy permit de se rendre compte de ce que la journée avait bien avancé, mine de rien.

Je vais vous laisser en famille, le village n'est guère loin et je serais rentrée avant la nuit si je ne pars point trop tard...

Elle s'approcha de Sofja et la prit par les épaules.

Je sais combien il est difficile de perdre un proche, dauna, mais il ne faut point vous laisser aller pour autant à la mélancolie qui vous guette. Pensez à vos frères et sœurs, à vostre amy, aux gens de cette demeure... Tous comptent sur vous, tous ont besoin de vous. Tenez-bon, et n'hésitez point à venir me voir si vous ressentez l'envie de vous confier, je serais là, quelque soit l'heure du jour ou de la nuit !
_________________
Evêque de Limoges, Grand-Prieur de l'ordre cistercien.
Héraldique
Sofja
Il fallait qu'elle voit la réalité en face. Déjà ce matin, elle s'était horriblement fait peur en se changeant et en voyant l'état de son corps. Elle n'avait jamais été aussi maigre...

Je te remercie Bosk, je prendrai un petit bouillon même si je n'ai aucune envie de manger.

Se redressent, voyant qu'elle manquait à toutes ses obligations, légèrement le rouge sur les joues, Sofja s'adressa à la Soeur Eloin.

Excusez moi, je n'avais pas vu le temps passer et j'étais en partie ailleurs. Je vous remercie pour tous vos conseils et les suivrai à la lettre. Je pensai m'être habitué à tous ces départs mais au final, ils seront toujours aussi différents et durs.

Pour votre tisane, je veux bien. Si ma douce mère était là, elle aurait su m'en faire une, c'était une passionnée des plantes, elle y passait de longues heures à confectionner tous les remèdes du monde.


Une petit sourire s'afficha sur son visage. Elle se revoyait à ses côtés, dans son atelier, avec son livre ou elle marquait toutes ses trouvailles. Les villageois venaient de loin pour recevoir ses conseils.

Notre cher Filibert vous ramènera au presbytère avec la calèche, avec la nuit qui tombe, je ne serai pas tranquille de vous voir partir à pied et seule.

Merci encore ma mère.


Sofja l'accompagna à la porte et la salua respectueusement.
_________________
Boskdeportkar
Les heures suivantes allaient etre tres longues. Emplies de tristesse et de désarroi.
Sofja venait de remercier Dame Eloin de toutes ses faveurs.
Je l'admirais et la plaignais à la fois devant tant de malheurs sur sa famille. Sofja faisait face avec adversité, surement quelquefois avec resignation, puisqu'il fallait que les choses passent.
Les tempetes s'enchainaient aux tempetes precedentes.
J'eusse aimé qu'un coin de ciel bleu lui soit accordé et qu'elle puisse gouter à un peu de bonheur.
La vie en etait autrement...pour l'instant.

Sofja, vois tu comme tu es lasse et fatiguée.
Vas essayer de manger un peu, de t'allonger aussi.
Rejoins les jumeaux. Si tu le veux bien, je veillerai auprès de ta Mère.



Je serrai Sofja contre mon coeur. Et tout le poids de son chagrin me transperca le corps.

Tu as beaucoup de personnes autour de toi, qui t'aideront à surmonter ces épreuves. Et promis, la vie t'accordera une pause, un moment de repit, après toutes ces epreuves.

J'embrassai son front.

Je vais près de ta Mère à présent. J'ai deux mots à lui dire...
Eloin
Eloin hocha simplement la teste en réponse aux remerciements de la jeune femme, ne sachant trop que dire. Elle avait essuyé assez de deuils pour savoir que les mots étaient inutiles, certains augmentant mesme le chagrin des proches survivants.

Elle fit donc quelques pas pour s'approcher d'une table, ouvrit sa sacoche et sortit quelques sachets de tissu qu'elle ouvrit pour extraire plusieurs feuilles de chaque récipient, avant de prendre un sachet vide, et d'y plonger le mélange ainsi réalisé, avant de le tendre à l'endeuillée damoyselle.


Tenez, voici un mélange de feuilles de romarin, de sauge et de serpolet, à consommer en infusion, trois foys par jour tant que vous vous sentirez faible.

Elle sourit en oyant l'attention qui luy était faite, et prit congé après avoir salué le couple d'un respectueux hochement de teste.
Revenue dans la cour, elle se hissa dans l'attelage et se laissa porter jusqu'au presbytère, non sans remercier le nommé Filibert d'un denier, avant qu'iceluy ne fasse chemin inverse pour s'en retourner au castel.

_________________
Evêque de Limoges, Grand-Prieur de l'ordre cistercien.
Héraldique
Boskdeportkar
J'avais laissé Sofja pour qu'elle aille se restaurer legerement, lui promettant pendant ce temps là de veiller pres du corps de Dame Lola.
La piece etait à present dans une penombre prononcée. Une servante s'occupait d'ailleurs de changer quelques bougies et chandeliers. Des fleurs fraiches tronaient à present sur un gueridon.

A mon entrée, la brave femme s'empressa de terminer, pour semble t il me laisser seul à prier. Le temps que les flammeches prennent leur essor, je m'approchai du lit, et commencai interieurement à reciter quelques prieres familieres.

Lola etait bien evidemment immobile, tantot le visage reposé et l'ame en repos, tantot le visage torturé et le coeur chagriné, selon l'eclairage chancelant des bougies.

Il emanait toujours d'elle une certaine majesté, comme si la mort n'avait pas d'emprise. J'avais beau avoir assisté à de nombreuses veillées funebres, je ne m'y faisais pas. Un corps toujours present devant soi, une âme partie vers le Createur. Un etre là sans etre là.

Et puis, des prieres, il suffisait !
Ah non vraiment, cette colère en moi qui devait finir par sortir.

Devant le lit mortuaire, à faire les cent pas, brassant l'air de dépit de gestes enervés :

Lola, Lola, Lola !! Pourquoi nous faire ca ?
Tu décides de t'en aller, tu ne dis rien à personne, tu laisses tout en plan !
Et vois le bazar derriere ! Vois la peine que cela dechaine.

Oui, je sais, le chagrin t'emportait, le sort s'etait acharnée !! Mais que diable, Jagellon que tu es... On fait face, on lutte, on triomphe !


Heureusement que j'etais seul à veiller pres d'elle.

Regarde ta chère Sofja, l'ombre d'elle meme en ces heures tristes. Et les jumeaux tout desemparés à present. Tu les abandonnes en somme. Ils sont encore si jeunes. Tu n'as pas le droit de faire ca.
Si tu es tout pres du Createur, dis lui qu'on a besoin de toi, qu'il peut bien s'il le veut te renvoyer aupres des tiens.


Reflechissant entre deux propos...arpentant la piece.

Oui, je sais que tu aspires au repos, mais je m'inquiete pour Sofja. Ce que je ne lui ai pas dit d'ailleurs. La voilà seule pour assumer le flambeau familial, elle qui tenait tant à toi. Sens tu sa tristesse, sa terrible affection...

Et puis tu nous fais un tour pendable...meme si les evenements recents ont mis en berne tout projet marital avec Sofja, j'avais immaginé te voir nous benir au pied de l'autel un jour ou l'autre...
Et puis un bonheur n'arrivant jamais seul, te voir tenir nos enfants dans tes bras pour les caliner.
Et là, patatra, le neant, le vide absolu. Rideau.

Ah, non vraiment, j'ai du mal à contenir mes mots. Le moment est mal choisi, mais il fallait que cela soit dit.
Ce n'est pas tres academique de veiller les morts de la sorte, mais pour beaucoup, ta disparition est un dechirement beant qui laisse un trou insondable dans nos coeurs. Crois moi bien que j'aurais bien dis deux mots au Createur à ce sujet si je le croisais, mais j'ai bien peur qu'il ait des raisons de te rappeler à lui, raisons qui nous depassent tous.

Alors, chère Lola, nous prirons chaque jour que Dieu nous accordera pour le repos de ton âme, et nous essaierons d'etre dignes de porter en nous la memoire de ta personne.


Je posai ma main droite sur celle froide de Dame Lola.

Je m'engage à soutenir Sofja autant qu'elle le voudra et d'aider les jumeaux à grandir s'ils sollicitent mon soutien.

Je vous dois bien cela.


J'avais repris le ton du vouvoiement, une fois calmé.
Sofja
Avant de quitter la sœur Eloin, Sofja réceptionna le sachet de tissu.

Merci infiniment, je tacherai d'être régulière dans les prises.
Rentrez bien surtout.


Sur ces mots, la diaconesse quitta la demeure des JAGELLON.
Alors qu'elle allait remonter auprès de sa mère, la jeune femme croisa son tendre. Chaque fois qu'elle le voyait, une bouffée d'air l'envahissait. Heureusement qu'il était là. Elle décrocha un sourire puis s'approcha de lui.


Tu as raison, je vais aller manger un bout. Les jumeaux doivent m'attendre impatiemment.

Elle allait faire demi tour quant il l'attrapa par la main et lui colla un baiser sur le front.
Ohhh... elle se serait bien effondrée dans ses bras, de se vider de toute sa tristesse mais ce n'était pas le moment... pas maintenant, elle se devait de tenir le coup jusqu'aux funérailles.


Merci...merci...

En se dirigeant vers les cuisines, elle se rendit compte qu'il venait de lui dire qu'il avait quelques mots à dire à sa mère... mais quoi ?? En tant normal, elle l'aurai tous fait pour savoir, de faire sa curieuse, mais là, elle n'en n'avait pas la force. Elle aurait bien l'occasion d'en discuter avec lui.
Sofja ouvrit les portes de la cuisine et tomba sur les jumeaux qui se restauraient.


On me fait une place mes chéris ?
_________________
Sofja
La jeune femme avait réussi à avaler quelques mets, faut dire que la cuisine d'Hubert n'avait d'égal. C'était toujours un plaisir de manger. Et il le portait très bien.
Alors que les enfants commençaient à pointer le nez dans les assiettes, Aicelina était venue les récupérer afin de les coucher. La journée avait été longue et dur en émotion.

Sofja décida de rejoindre l'homme de sa vie qui veillait sur sa mère.
Elle grimpa, les crampes à l'estomac envolées, jusqu'à la chambre parentale.
Alors qu'elle allait ouvrir la porte, elle entendit parler. Elle colla son oreille sur la porte et entendu une voix forte qui se calma rapidement. Malheureusement elle ne put entendre le sens du monologue, de ce fait, elle poussa délicatement la porte.

Apparemment Bosk ne l'avait pas entendu entrer. Elle s'avança doucement vers lui, droit devant sa chère mère, puis glissa ses bras autour de son ventre.


Je suis sur qu'elle aurait aimé être encore auprès de nous. De voir les jumeaux devenir indépendants, de les aider à créer leur vie.
De nous voir concrétiser notre union, de voir grandir ses petits enfants. Elle t'aimait beaucoup, elle était contente pour moi.

_________________
Boskdeportkar
Perdu dans mes pensées, devant le corps en paix de Dame Lola, il me fallut une breve seconde pour sentir une presence à mes cotés.
Est-ce le courant d'air provoqué par l'ouverture de la porte de la chambre qui fit vasciller les flammes des bougies, ou le parfum léger de Sofja que je reconnus immediatement.
Elle etait derriere moi, en deux trois pas silencieux, tel un chat, craignant de briser la paix latente qui reignait en cette piece.
Ses bras glissés autour de moi valait bien tout un royaume. Et sa chaleur puis ses mots tendres me rappelerent le gout du bonheur.

"Tu as raison, ma Douce."

"Nous...nous venons d'en parler ensemble. Oui, c'est un peu difficile à expliquer. Mais...comment dire ?
J'etais tout à l'heure en colère contre ta Mère ou contre le Createur.
De la voir partir, et de vous laisser, vous ses enfants, sans vous voir grandir, ni connaitre plus tard leurs descendances nombreuses..
Mais bon, tout est arrangé. Ma colère est apaisée, et je me trouve bien idiot d'en avoir voulu à ta Mère."


Je posai mes mains sur ses avant bras qui me serraient tant, esperant prolonger ses secondes.

Je pense qu'elle n'aimerait pas qu'on la pleure ainsi. Alors faisons l'effort de l'honorer, non pas dans l'allegresse, je ne m'en sens pas capable, mais dans la félicité de la savoir connaitre, aux cieux, un monde meilleur à present,
loin de la tristesse qui la minait.


Le silence nous enveloppa, unis, corps serrés l'un contre l'autre... conscients qu'une page d'histoire se tournait.


Je chuchotai.

Je vais prendre quelques minutes de sommeil, tu veux bien ? Je serai à coté dans la bibliotheque.
Veux tu que quelqu'un reste avec toi ? Je peux rester aussi, mais j'ai peur de m'endormir, et cela ne serait pas bien poli, surtout si du monde vient rendre hommage à ta Mère.


Je me retournai et l'embrassai sur la joue.
Sofja
Sofja, toujours prêt de lui, l’écoutait attentivement.
Il lui avoua qu’il avait longuement parlé avec sa mère pendant qu’elle se restaurait.

- Tu sais, je comprends ce que tu veux dire. Après le décès de mon père, je lui parlais régulièrement et je suis sur qu’il était là, pas loin, et qu’il m’aidait dans mes décisions.
- Je sais déjà que pour ma mère ça sera pareil et même si c’est dur de les laisser partir, cela me réconforte de me dire qu’ils seront ensembles dorénavant. Ils s’aimaient tant…


Sofja s’aperçut que les bougies étaient en train de s’éteindre, elle en alluma d'autres.
Ce moment de tendresse lui fit du bien, il était sa force en ce moment.
-Tu as raison, va te reposer, la journée a été sans fin et dure. Si tu veux, tu as ma chambre à l’étage, la première sur ta droite.
Sofja lui fit un tendre sourire en signe de séparation.
- Pendant ce temps, je vais dans le bureau pour préparer l'annonce des funérailles afin de prévenir la famille et les amis. J’attends la date des funérailles de notre Abbesse Eloin, cela ne devrait point tarder.
_________________
Boskdeportkar
J'avais moins de regret de m'eclipser quelques temps de la chambre où reposait Lola. Sofja semblait avoir repris le dessus, et commencait son deuil, à savoir accepter la separation maternelle. Le chemin serait bien long, et les prochaines heures ne l'epargneraient pas d'epreuves penibles.
Mais il n'y a pas de honte à etre triste et à l'exprimer. Tel est le prix de l'amour parfois.

J'embrassai donc Sofja une fois de plus, et me dirigeai vers l'etage pour y trouver sa chambre comme elle me le proposait. C'etait une piece simple mais féminine, celle d'une femme qui n'etait plus une adolescente...
J'aimais cette chambre, mais j'eusse encore plus preféré m'y trouver en d'autres circonstances.
Je ne pus bien sur profiter du lit, c'eut ete inconvenant.
Un bon fauteuil moelleux etait bien suffisant, et je n'eus qu'à faire quelques pas pour profiter de celui qui tronait dans la piece.

Le sommeil me gagna avant meme de pouvoir compter jusqu'à dix.
Et je revoyais deja Lola en rève veillant sur sa fille qui participait au tournoi de lancers de fruits pourris. Me jaugeant du coin de l'oeil. C'etait...C'etait, euh, ...deja si longtemps. Je repensai aux jours si terribles où Sofja gravement blessée au pied des remparts de Chateauroux, avait été à deux doigts du trépas.
Puis à Lola, prise dans les engrenages de la Justice, suite à une usurpation d'identité. Ah, que d'epreuves pour cette famille.
Que serait demain ?
See the RP information <<   <   1, 2, 3, ..., 6, 7, 8, ..., 25, 26, 27   >   >>
Copyright © JDWorks, Corbeaunoir & Elissa Ka | Update notes | Support us | 2008 - 2024
Special thanks to our amazing translators : Dunpeal (EN, PT), Eriti (IT), Azureus (FI)