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[RP] Château de Bellegarde en Marche

Boskdeportkar
Une Lison toute souriante m'a annonca, panier de legumes sous le bras, que Sofja était enfin rentrée.

Ah, Lison, gentille Lison, vous me comblez de bonheur à savoir Dame Sofja de retour saine et sauve. Son absence etait fort pesante. Et il me tarde de la voir. Je vous avouerai que je n'ai guere la tenue qu'il convient. J'etais persuadé de faire un aller-retour express, avec pour seule compagnie au retour votre joli mouton mis en pension sur le domaine.

Mais tant pis pour la tenue, je ne peux patienter plus, quand bien même ce serait la Reyne recue en ses murs par Sofja. Oui, menez moi au salon, je laisserai mon manteau campagnard dans le vestibule.


J'avais un beau sourire aux coins des yeux.
Qui etait donc en compagnie de Sofja ?
Boskdeportkar
Je n'eus pas le temps de l'apprendre....puisque surgi de nulle part, P'tit Jacquot s'egosillait à m'appeler...

Bosk, Bosk, attendez !!!


Il voulut parler, mais etait si esssouflé.

Calme toi, que fais tu là ! Pourquoi me cherches tu ?

Bosk, j'ai recu une missive du Chateau de Limoges, apres votre départ, on vous demande à Limoges...plus précisement la Comtesse et le Vicomte de Malemort... alors j'ai couru à toute vitesse pour vous le dire...

Ah ! c'est donc que les choses avancaient. Et que je ne pouvais faire attendre la Comtesse.

Bien, bien, tres bien même, tu as bien fait de venir me le dire.
Et bien dans ce cas, je te laisse avec Lison, qui te montrera le mouton qu'il te faut à present ramener.


Lison, je suis navré, j'eusse aimé voir Sofja, mais d'importantes obligations qui devraient sceller mon avenir reclament ma présence, et j'ai quelques formalités à accomplir avant de partir sur Limoges.
Dites simplement à Sofja que je l'aime, et que je lui apporterai des nouvelles dès que les evenements favorables seront confirmés.

Je vous laisse donc.
Brockanteur
Brock , qui était propre comme un écu neuf , arrivait juste de finir sa toilette quand il vit un homme qui partait.
Il aperçu en même temps un de ses compagnons qui montait les marches du perron...décidément , ça bougeait beaucoup , aujourd'hui , il alla donc à la rencontre de son camarade...


"salut , Brock , nous avons reçu l'ordre de route pour retourner chez nous en Rouergue !
...Thibali , Nkhan et les hommes de ta section dans l'armée n'attendent plus que toi , car il y a du ménage à faire chez nous : des Hydres , des brigands et toutes sortes de malfaisants se sont installés à Rodez et autour , profitant de notre absence !
départ immédiat , je dois te ramener avec moi" !

Brock se tourna et couru prendre congé de la vicomtesse , honteux de devoir s'en aller ainsi , mais respectueux des ordres ...
être dans une armée est un choix , se conformer aux ordres est un devoir et il se devait donc de ne pas retarder tout le reste de la troupe par la raison de sa seule absence !

il se rendit donc auprés de la Vicomtesse et prit congé en la saluant courtoisement , la remerciant de la qualité de son accueil !


je ne puis vous proposer de venir avec nous , hélas , car là nous sommes dans une mission franchement plus personnelle et allons faire le ménage dans notre propre comté ou , avec l'accord de la connetablie , notre armée se rend immédiatement !

j'ai été ravi , tout à fait ravi de la gentillesse de votre accueil et espère vous revoir soit ici , en Limousin , soit chez nous , en Rouergue , ou vous serez toujours la bienvenue au chateau de mon père , le baron Nkhan de Saint Saens , qui sert également de siège à notre cercle de l'épée et du Lys !

...n'hésitez d'ailleurs pas à nous envoyer un courrier à mon père ou à moi même , nous serons ravis de vous présenter notre charte , à titre d'information , les gens de qualité étant toujours les bienvenus chez nous !

il s'inclina respectueusement et pris congé...

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Sofja
La Vicomtesse entendit du mouvement à l'extérieur, elle s'avança doucement vers une des fenêtres du salon. Les enfants jouaient tendis que les chiens ronflaient au maximum. Elle reconnut Lison qui discutait avec un homme. Elle le connaissait, cette allure, ce corps, elle le reconnaissait. Elle allait ouvrir la fenêtre quant ce dernier ce précipita vers le portail et quitta la cour. Pourquoi n'était il pas rentré ? Cela faisait si longtemps qu'ils ne s'étaient pas vu. Elle eut un gros pincement au coeur, une tristesse l'envahit, la haine.
Oui elle était déçue...

Elle s'avança vers la porte du salon pour questionner Lison, peut être avait elle un message pour elle lorsque ce fut le Sieur Brockanteur qui se trouver devant. Ce dernier discutait avec un compagnon d'arme.


Je vous comprends tout à fait Messire. Je vous remercie d'être venue me rendre visite. Je ne manquerais pas de venir vous saluer, ainsi que vostre père. Ce fut un grand plaisir d'avoir défendu le Limousin avec vous. J'espère vous rendre la pareille une prochaine fois.

Prenez surtout soin de vous Messire. Et accepter ce présent, je suis sur que vous et vos compagnons en seront ravis.


Une servante arriva avec plusieurs sacs remplis de différents mets et boissons.

Sofja les salua vivement de la main et attendit qu'ils quittèrent la propriété pour interroger Lison.

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Sofja
Une bien triste journée aujourd'hui. La Vicomtesse venait d'apprendre le décès de la Reyne. Quelle tragédie... c'était toute une histoire, une belle histoire qui nous quittait ce jour. Avant d'être la Reyne, c'était une femme, une Limousine qui avait cotoyer les autres citoyens. Elle s'était battue pour le Limousin, avait accomplie de très grandes choses pour le Limousin. C'était affreux... une larme coula sur la joue de la Vicomtesse. Cette journée n'aurait pas de goût.

Aicelina, sors moi la robe de deuil s'il te plait.

La servante, ex nourrice, écarquilla grand les yeux.


La Reyne est morte.


Sans un mot, stupéfaite, la servante exécuta l'ordre et aida sa maitresse à s'habiller, se coiffer.
Quelques minutes plus tard, affublée comme il fallait, de noir et de blanc, la Vicomtesse était prête, elle devait aller au Castel de Limoges.

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Sofja
Du temps s'était écoulé, la jeune Vicomtesse était partie en Bourgogne pour des affaires et elle en profita également pour aller à l’atelier des Doigts d’Or récupérer des tenues.

C'était l'occasion pour elle d'accompagner son fidèle marchand, Raymond un vieil homme qui servait la famille depuis sa jeunesse. Un jour ou l’autre il trépasserait et il fallait impérativement qu’elle puisse gérer ses terres sans lui, le temps de trouver un autre marchand. Il gérait à la perfection les récoltes de blé et d’avoine mais aussi les élevages de vaches (pour la chair) et de moutons (pour la laine). C'était deux activités qui faisaient la richesse de Bellegarde en Marche.

Mais la Vicomtesse avait une autre idée, une idée qui trottait depuis quelques temps dans sa petite tête. Elle était plusieurs fois allée à la bibliothèque du l’université de Limoge pour lire des ouvrages. Mais surtout avait échangé avec un des plus grands cultivateurs pour tous prévoir, lieux, investissements, rendements… Elle avait tous les chiffres en main, elle n’avait plus qu’à se rendre en Bourgogne pour voir comment aller se passer les ventes et en parler à Raymond.

Les meilleurs vaches et veaux du Vicomté étaient chargés dans de grandes charrettes spécialement conçues pour transporter le bétail. Ce mois de mars avait été très apprécié par les paysans, la récolte d’avoine d’hiver avait été très bonne cette année, Sofja était rassurée. Les paysans allaient pouvoir préparer les champs pour semer, en avril, l’avoine de printemps.
Parallèlement les femmes, munies de forces avaient tondu les moutons. Il n’y avait que des moutons du Limousin qui étaient réputés pour "les meilleurs de France" avec ceux du Berry. Après la tonte, les femmes avaient battu la laine sur des claies pour éliminer les impuretés, puis l’avait plongé dans des bains successifs pour ôter le suint, ensuite elles passèrent au cardage et au filage. Elle était sublime cette année encore. Nul doute qu’elle en tirerait un beau prix.


[En bourgogne]


Le voyage avait été long, les intempéries ne les avaient pas oublié, ahhh les giboulées de Mars !!! Mais le plus important était que les animaux n’avaient pas souffert, il n’y avait aucune perte à déplorer.
C’était le grand jour, Sofja avait passé la nuit dans une auberge, avait pris un bon bain, la Vicomtesse s’était vêtue pour l’occasion. Une robe simple et discrète.

La foire était ouverte depuis l’aube, son marchand avait passé la nuit à préparer les enclos pour les animaux, les avait nettoyé, nourrit pour qu’ils soient parfaits pour la vente. Deux servantes étaient du voyage également. Elles s’occupaient du stand de la laine et de l’avoine.
Après un tour d’inspection, Sofja valida leur travail. Il ne fallait plus qu’à attendre leurs acheteurs. Tous les ans c’était plus ou moins toujours les mêmes. Les négociations étaient souvent faites par échanges de missives quelques mois au paravent mais rien n’était validé. Il pouvait y avoir des offres plus intéressantes au dernier moment.

Cela dura plusieurs jours, ou elle écouta attentivement son maistre marchand. C’était un métier qui devait être inné chez la personne. Si on n’avait pas l’âme des négociations, ce n’était pas la peine de perdre son temps. S’avère que la jeune femme aimait ça et conclue elle-même plusieurs affaires.
L’argent rentrait sans cesse que ce soit pour les animaux, que pour la laine que l’avoine. C’était une belle saison pour elle, pour Bellegarde en Marche. Ils allaient pouvoir investir dans son PROJET et quel projet : la vigne.

La veille de la fermeture de la foire, Sofja avait prit Raymond avec elle à l’auberge, ils avait à discuter autour d’un bon repas.


Raymond, j’ai une idée à te proposer. Une nouvelle culture qui fera la richesse de Bellegarde en Marche.

Elle lui poussa le verre de vin entre les mains.

Voici notre trésor.

Il prit un temps de réflexion puis écarquilla grands les yeux.

Ne dis rien et écoutes moi :

La vigne trouverait sur nos terres ce qu'il lui faut : sol pierreux et chaud, à l'abri des vents près de la montagne, bien exposé. Elle fournirait à la châtellenie sa récolte la plus abondante mais également une redevance en vin très importante.

Bellegarde en Marche possède encore des terres en jachères, dans quelques années il présenterait l'aspect d'un immense vignoble.

Cette adaptation est facilitée par la proximité de Grenoble, ville de passage et de gros marché. Le vin se commercialise en barriques entre provinces ou États. On en consomme des quantités importantes.
Le prix du vin est soit annoncé par un crieur public, soit devant la taverne par un employé invitant à goûter les vins nouveaux. Tout propriétaire de vignes, peut ouvrir une taverne moyennant le paiement de droits. Il peut ainsi se débarrasse du surplus de ses caves. Le clergé, les moines tout comme la noblesse, se sont accordés le droit de vendre leurs vins au détail en ville dans les tavernes, sans que personne ne puisse faire de concurrence.

Par contre, il va falloir investir, comme pour chaque culture.


Elle lui expliqua le matériel qu’il allait falloir acheter, les bâtiments à construire.

Cette culture, en raison même des soins nécessaires est très coûteuse mais nous avons les moyens surtout après ces belles ventes.

De plus, une partie du travail est assuré par endroit par la corvée. Ils seront contents d’avoir encore plus de travail bien sûr ont les nourrira. Et le reste sera fait par les paysans.


Raymond avait écouté sa maîtresse attentivement, il était bouche bée et n’avait pu répondre qu’une chose à la Vicomtesse.

« Vous êtes folle mais c’est une folie toute à fait réalisable ! Je crois que je n’ai pas grand-chose à vous apprendre Vicomtesse. Vous possédez l’envie, l’investissement, l’intelligence, le travail, le risque de vos parents. Et même plus à ce que je vois. »

Il était tout aussi enthousiaste que sa châtelaine, il ne fallait plus que trouver les ceps et là encore, Sofja avait tout prévu. Un vignoble bordelais était à la foire et avait ce qu’il fallait pour faire du vin blanc mais surtout un vin plus clair et plus léger que l’on pouvait trouver un peu partout. C’était sur ça qu’elle misait la jeunette.

A la fin de la foire, les carrioles ne transportait plus d’animaux, ni de laine, ni d’avoine mais des pieds de vignes et tous ce qui fallait pour se lancer dans cette entreprise.

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Sofja
La première journée avait été épuisante mais c'était un épuisement unique, tellement bon. Aicelina lui avait préparé un bon bain aux milles senteurs. Elle s'y glisa telle qu'une sirène et laissa les mains merveilleuse de sa nounou massait ses épaules.

Oh Aicelina que je suis heureuse de ce vignoble. J'espère sincèrement que cela se passera bien. Que les gens respecteront mes conditions et que l'on continu à vivre aussi sereinement. J'ai entendu tellement d'histoire, même des révoltes... je n'ai vraiment pas envie de vivre cela.

La vielle Dame sentit un noeud entre ses mains, appuya avec ses pouces et d'une pression sèche, débloqua le noeud.

Ne t'inquiètes pas ma chérie, il n'y a pas de raison. Tu as été bien claire et ils seraient bien stupides de passer à côté de ce que tu leurs offres.


Le bain s'acheva dans le silence, la blonde commença à s'endormir. Elle sortit du bain, enveloppa son corps nu dans un drap. Elle s'épongea rapidement et se glissa dans ses draps tel qu'un vers nu, n'ayant même pas la force de mettre sa chemise de nuit.

Bonne nuit ma princesse.

Un baiser sur le front, Aicelina rangea la chambre, caressa les chiens qui étaient déjà partis rejoindre leur maitresse dans les bras de Morphée. Elle éteignit les bougies et ferma la porte.
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--Le_coursier
C'était son métier au coursier de déposer et recevoir les missives de sa maitresse. Et celle du jour n'était pas bonne. Il entra donc dans la demeure de la Vicomtesse et s'annonça dans son bureau.

Le bonjour Vicomtesse. Voici une missive qui vous est destinée, de la Comtesse.

L'homme tendit le pli et se retira dans un coin du bureau en attendant de savoir si réponse il y aurait.

Citation:

Cher peuple du Limousin Marche...

Nous avons tous marché vers la croissance et vers un renouveau certain... Tous autant que nous sommes avons porté notre province vers le meilleur...

Mais hélas le pire est à venir.

Ce jour La Champagne a rallié la Bourgogne... Ce jour Eusaias Duc de Bouillon, exhorte à la fronde. Ce jour notre roy, élu à la majorité n'a plus d'autre choix que de mobiliser les Ordres Royaux et les forces vives des provinces vassales de la couronne.

Je vous livre ici sa déclaration :


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Citation:
A la noblesse de France,
A notre bon peuple de France,



Nous appelons tous les nobles et volontaires qui ne sont pas mobilisés par ailleur à rejoindre l'armée de Son Altesse Royale Namaycush Samo Salar.

L'armée de nostre frère, "Memento Mori" se regroupe pour l'heure en Mont de Marsan.
Rejoignez là et prenez langue avec son Commandeur Kahhlan.
Qu'il soit su que nous mâterons toute fronde illégitime toute sédition averée et conforterons de gré ou de force l'unité du Royaume.

La levée de ban royale est longue et plutôt que de vous rappeler votre devoir, nous en appelons à votre volonté d'unité et de paix pour nostre Royaume de France.
Au bout de vos épées, de nos épées, c'est cette Paix du Royaume que nous gagnerons.
Il faut se battre pour l'acquérir et nous comptons sur vous pour le faire à nos côtés.


Que le Très Haut veille sur la terre de France et vous protège.

Rédigé et scellé en Paris, au Palais du Louvre le vingt deuxième jour d'avril, an de grâce mil quatre cent soixante

Déclaration écrite par Sa Majesté Louis Vonafred de Varenne Salmo Salar.

*****************************************************


Mes frères et soeurs car à ce stade là il ne peut s'agir que de cela... J'ai peur, tout comme vous... Tous les efforts consentis ces derniers mois... Je prie pour que l'issue soit rapide et que la paix triomphe... Mais pour l'heure, que tous ceux qui veulent servir la couronne, viennent le signifier... Que tous ceux qui voudront rallier les forces de Memento Mori se fassent connaître. Qu'ils soient bénis.


Si, à l'issue des élections, je ne devais être élue comme régnante, nul doute alors que mon épée servira la couronne et que je rallierais l'armée du Prince.

Que l'on fasse porter la nouvelle dans les campagnes que tous ceux qui se sentent concernés se mobilisent et se préparent à défendre chèrement nos valeurs .

Que le Très Haut nous garde tous.

Ecrit et prononcé en place publique le 22 avril 1460


Pour le peuple,
Pour le conseil.
Sofja
Il était tôt en cette journée d'avril. Le soleil avait décidé de sortir, faisant barrage à ses derniers jours de pluie. Il en fallait bien pour la terre même si ce n'était guerre marrant de rester enfermer dans le château. C'était l'occassion pour les enfants de travailler, studieusement, les cours du précepteur mais également de faire les fous avec les chiens dans les jambes des domestiques qui risquaient à tout moment de tomber. Cela amuser les jeunes mais pas les vieux, le château, était pour sur en vie.

Après la messe du matin et un bon petit déjeuner, la Châtelaine commençait sa journée de travail. Tous les matins, elle consacrait des heures entières au gouvernement de son domaine. Il fallait régler les quelques petits litiges de ses paysans, répondre aux demandes diverses, organiser la journée du domaine...bref, elle n'avait pas trop le temps de s'ennuyer la jeune femme. Elle était prête pour rejoindre son intendant pour visiter les chantiers où travaillaient les ouvriers et visiter les dépendances : cuisine, cave, écuries et chenils mais son coursier tapa à la porte, demandant d'entrée.


Entre Nestor ! Comment vas tu ?

L'homme salua la Vicomtesse puis lui tendit la missive en précisant le destinataire. Ce n'était jamais très bon quant la Comtesse écrivait, elle ouvrit sans trop de plaisir la missive. Après avoir parcouru les lignes, la blonde posa la missive sur le bureau puis s'enfonça dans son fausteuil.

Manquait plus que ça ! Ce n'est pas possible, on ne sera jamais en paix. On écrase nos ennemis, on répare leurs dégâts, on a juste le temps de souffler que ça recommence.

Elle prit quelques minutes de réflexion. Non pas pour savoir si elle irait car c'était des plus logique que "oui" mais surtout commencer à organiser son absence, heureusement elle avait du personnel en or en qui elle pouvait faire confiance. Mais malheureusement, elle ne serait pas là pour voir naitre son vignoble...

Sofja prit la plume et un bout de parchemin pour répondre à la Comtesse.


Citation:
A vous Seleina Romans, Comtesse du Limousin et de la Marche

C'est une bien triste nouvelle pour nous que je viens d'apprendre. Mais vous pouvez compter sur moi afin de rejoindre l'armée de Son Altesse Royale Namaycush Samo Salar.

Je serai d'ici peu à Limoges, juste le temps de préparer mon départ, de donner quelques consignes à mon personnel mais également de faire tourner non stop mes fourneaux pour arriver avec un stock de pain. Car j'imagine que cela ne sera pas perdu.

Bien à vous vostre Grâce,




Tiens Nestor, emmène cette réponse au Castel, c'est pour la Comtesse. C'est urgent, bien évidemment.

Ca c'était fait... maintenant il fallait qu'elle réunisse Arthur son intendant ainsi qu'Aicelina qui s'occupera de diriger le personnel du château et Geoffroi, le responsable de sa garde.
_________________
Sofja
[QUELQUES JOURS APRES]

La suite du Vignoble



C'était d'un pas rapide, faut dire que la jeune fille marchait toujours très vite, toujours pressée, toujours impatiente. Plusieurs personnes avaient essayé de la calmer, lui disant que ce n'était pas distinguer pour une Damoiselle et blablabla... Elle calma donc le pas, essayant de suivre celui de son aimé.

Excuses moi, c'est vrai que des journées sur un dos de cheval ne facilite pas le retour sur la terre ferme.

Sofja avait envie de rire en imaginant ou le mal était exactement mais se retint afin de ne pas froisser le Sieur. Il paraissait qu'ils n'aimaient pas qu'on rigole de leur bijoux de famille.
Ils arrivèrent donc dans la cour, saluant au passage toutes les nouvelles personnes qui arrivaient. Puis leur route croisa celle d'Aicelina que Sofja stoppa.


Aicelina, peux tu aller préparer un bain pour Bosk s'il te plait. On arrive d'ici 5 petites minutes.

La vieille et fidèle servante de la famille acquiesça et s'éclipsa au domaine après avoir saluer l'homme.

"Bien sur Sofja et le bonjour Messire Boskdeportkar".

Tu vas d'abord te débarbouiller et nous descendrons à la cuisine.
Surement que mon personnel de cuisine sera fort occupé autour des marmites pour les nouveaux arrivants mais si tu as vraiment faim, je te conseille plutôt de faire appel à leur service car mes talents culinaires sont fort limités tout de même. Mise à part des gâteaux, des soupes, j'ai très peu d'expérience en ce domaine.


Lorsqu'elle était jeune, faut dire qu'après ses cours avec le précepteur, la petite Sofja allait souvent en cuisine se remplir la panse. C'était une très bonne gouteuse mais ça s'arrêtait là. Elle n'avait jamais eu de cours de cuisine, surement que cela n'était pas necessaire quant on avait du personnel donc fallait pas compter sur elle si un jour elle devait tout perdre et se retrouver à la rue.

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Boskdeportkar
La demeure bourdonnait comme une ruche. Il y faisait bon. Et à travers une porte entrouverte, un petit courant d'air vint m'apporter de delicieuses volutes qui sentaient bon les légumes migotés.

Bonjour Aicelina...

Sofja m'avait commandé un bain...j'en avais bien besoin.

Dites Aicelina, (d'une voix douce pour que seule Aicelina comprenne), si vous avez de quoi faire mousser le bain, ca cacherait un peu mon anatomie.

Elle s'en alla un petit sourire aux lèvres qui voulait dire oui.

Alors Sofja, où puis je me rafraichir le visage et me laver les mains à l'occasion. Ta demeure est grande et je n'y perds encore. Faudrait que je vienne plus souvent... Qu'en penses tu ?

Je lui donnais le baton pour me battre. Mais j'adorais ce petit jeu entre nous. Et à defaut de pouvoir l'embrasser devant tout son personnel, on pouvait bien s'amuser un peu.
Sofja
Bosk chuchota quelques mots à l'oreille d'Aicelina, la jeune femme se demanda bien ce qu'il préparait. Soit, elle en profita pour demander à une domestique de prévenir les cuisiniers afin qu'ils confectionnes de bons mets qu'ils monteraient dans la salon de la Vicomtesse.

Tu as toujours été le bienvenue et tu l'es encore plus aujourd'hui.

D'un ton plus bas et toujours taquin.

Libre à toi de concrétiser cela.

Toujours les bras enlacés, Sofja conduisit son hôte.

On va monter dans mes appartements, tu trouveras tous ce qu'il faut. Et d'ailleurs j'ai des cadeaux pour toi. Cela fait un moment que je voulais te les offrir.


Elle avait presque oublié et c'est en jetant un œil sur ses vêtements sales qu'elle tilta. Après avoir monté les quelques marches qui séparaient le rez de chaussé et le premier étage. Nul doute qu'il devait se souvenir de qu'elle porte il s'agissait.

Les portes s'ouvrirent sur une immense chambre, dotée d'une magnifique charpente en chêne et un grand lit sculpté, à baldaquin. La décoration était légère, de grandes tapisseries bordées les murs afin de garder la chaleur, les chandeliers et la cheminée était allumée, une douce chaleur envahit le corps de Sofja.

Sur la gauche une porte donnée sur son petit salon ou elle aimait se détendre soit avec avec un bouquin de sa bibliothèque soit sa harpe. De temps en temps elle cousait même ou écrivait ses missives.

Puis sur la droite, c'était sa sale d'eau ou les servantes s’affairer à remplir deux cuves séparées par un paravent blanc. Deux cuves ?? C'était ça qu'il avait chuchoté à l'oreille d'Aicelina. Surprise, disons plutôt agréable surprise, elle se retourna vers lui afin de le questionner, ne se doutant pas une seconde que l'idée ne venait pas de lui mais d'Aicelina en question.


Alors comme ça, tu as demandé à ce qu'on me prépare également un bain ? Tu as eu une bonne idée car après cette journée bien chargée, j'en ai le plus grand besoin. Juste dommage que l'on ne puisse pas le partager dans la même cuve.

Encore un plaisir qui leur était encore interdit ! Mais les fleurs, les sels parfumés la pièce, la vapeur de l'eau chaude les appeler à venir se prélasser sans perdre une minute.

Je te laisse t'installer, je vais me préparer de mon côté. Amara est là si tu as besoin de quoique ce soit.


Petit sourire de satisfaction, elle referma les portes derrière elle, le laissant au bon soin de la vieille (pas folle la Sofja) Amara tandis que la jeune Carolina s'occupa de la Vicomtesse. Elles enlevèrent la tenue de travail de Sofja qui se retrouva nu comme un vers le temps d'enfiler un linge autour de son corps.
Derniers petits ordres avant de rejoindre son tendre dans la salle d'eau.


Carolina, demandes à ce qu'on nous prépare la table devant le feu de la cheminée de la chambre et aussi sorts moi les cadeaux de Bosk que j'ai mis dans la mâle noire. Et pour moi, prépare ma robe marguerite avec le filet pour les cheveux.

Sofja toqua à la porte et cria.

Je peux rentrer ?
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Boskdeportkar
Monter dans tes appartements ! Je ne demande que cela...et en plus un cadeau ! décidement tu es trop gentille avec moi.
Je vais finir par croire que je le mérite vraiment.


Les quelques marches qui menaient à la chambre, expediées rapidement, me rappelerent mes douleurs, et j'avais hate d'etre dans ce bain chaud qui me tendait les bras.

Quel plaisir de rentrer dans cette chambre, grande, que dis je, immense, raffinée mais d'une certaine sobriete à la fois. Ni trop peu, ni trop. Je serais allé directement me jeter sur le lit pour...piquer un somme, mais des servantes s'affairaient dans la salle d'eau attenante que me montra Sofja... et quelle surprise. Deux cuves à pleine vapeur !
Sofja dut comprendre que ce n'etait pas moi qui avait demandé cela à Aicelina, à voir la tete que je faisais.
La situation devenait legerement genante, et j'en vins à penser que la malice de Sofja avait deteint sur Aicelina.

C'est une surprise pour moi egalement ce double bain, mais qu'à cela ne tienne, j'ai connu plus mauvaise compagnie. Je me gardai de rajouter les details.
Et Aristote sera avec moi pour me rappeler mes devoirs. Il semble que par le plus grand des hasards un paravent nous sépare, donc tout est pour le mieux.


Je vais donc avec Amara, l'eau m'a l'air delicieusement chaude. J'en rève depuis si longtemps.

Sofja s'absenta pour changer de tenue.

Amara n'etait pas tres bavarde, mais je supposai qu'elle connaissait parfaitement l'anatomie des hommes, et je n'etais
pas de ceux qui font des manieres à se deshabiller...peut etre ce sang ancien des vikings qui coulait en moi.

J'otai mes vetements simplement, sans faire de maniere, sans me cacher. Amara aurait certes, pu detourner le regard. Elle n'en fit rien.
Je m'empressai d'enjamber le rebord de la cuve, mais du prendre mon temps pour rentrer dans l'eau pour ne pas me bruler les ... plantes des pieds... Je sentais qu'Amara sourir dans mon dos... Grand bien lui fasse, je n'etais pas môche à regarder... et Dieu nous avait fait tous freres et soeurs.

Merci Amara, l'eau est un tantinet chaude, mais je m'y habitue lentement ... Puis-je avoir le savon ?

Je m'empressai de faire un peu de mousse pour former une pellicule savonneuse, avant de m'abandonner à la douce chaleur qui m'aurait endormie prestement, si Sofja n'etait point deja revenue, frappant à la porte, s'inquietant de savoir si la bienseance l'autorisait à entrer dans la salle d'eau.


S'il vous plait Amara, pouvez vous lui ouvrir à ma place ?
Sofja
Sofja fut stupéfaite lorsqu'il lui annonça que l'idée ne venait pas de lui, mais de qui cela pouvait bien provenir ? Elle n'imagina même pas Aicelina, et oui, il était bien connut qu'on ne voyait pas ce qu'on avait sous le nez. Bref, l’excitation du cadeau et du bain lui fit vite oublier cette histoire. Elle ne pensa qu'à se faire belle. Un peu de couleur sur son visage, les cheveux démêlés, lâchés, laissant la blondeur s'étaler le long des courbes de ses reins, elle s'avança vers la porte. Elle tenait fermement son drap qui touchait le sol.
La porte s'ouvrit laissant la vapeur l'envahir. Il était là, dans son bain, bien moussant, petit sourire aux lèvres. Elle ne put lui rendre le même tout en s'avança vers sa cuve.

Elle était cachée par le paravent blanc, elle fit donc tomber son drap à ses pieds, montant les quelques marches pour rentrer dans l'eau chaude. Elle aimait ça l'eau brulante, il n'y avait rien de mieux pour la relaxer au maximum. Souvent elle sortait le corps tous rouge, à la limite de la brulure.

Sofja poussa des petits ouch, oufff, arfff, prit de l'eau dans ses mains qu'elle posa sur ses jambes, puis son bas ventre et pour finir sur sa poitrine. Au bout de deux minutes, elle était recouverte jusqu'au cou. Les sels envahirent ses narines, elle se décontracta au maximum.


Que c'est bon !! Cela te convient Bosk ?

Elle essaya de le voir mais sans succès. Bon c'était pratique pour ne pas se voir au moment de rentrer mais pas du tous pour discuter. Elle vérifia que l'eau était bien montée et demanda à Amara :

Amara, peux tu sortir le paravent, afin, si cela ne te dérange pas mon tendre ? Ce n'est pas trop pratique pour se parler.
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Boskdeportkar
Sofja ouvrit la porte telle la Déesse Diane allant au bain...les cheveux détachés, magnifique blondeur cascadant sur ses épaules. Elle serrait contre elle, par pudeur, le drap qui involontairement dévoilait ses formes.
Cette vision enchanteresse ébahit tout mon visage et ne put cacher mon ravissement. Je remerciais Dieu qu'un tel ange me rejoigne ainsi.

Sofja profita de la vapeur pour bien vite s'abriter derriere le paravent qui nous separait. Maudit paravent ! Tous les sens en eveil, j'entendis les premiers fremissements de l'eau. J'imaginais Sofja trempant les orteils
tout doucement pour estimer la chaleur du bain. Et manifestement la cuve devait etre tres chaude, car Sofja ne put contenir quelques petits cris, à peine perceptibles mais qui trahissaient bien la difficulté à rentrer
dans le bain tout de go.
Et puis plus de bruit. Les remous s'etaient calmés.
A quelques pas l'un de l'autre nous profitions maintenant d'une eau parfaite pour nous detendre. Et ce n'etait pourtant pas facile pour moi. Si près et si loin d'elle avec ce paravent. La servante nous tenait la chandelle, et inconsciemment je l'en remerciai.

Mais quand Sofja, je suppose décente grâce à la quantité d'eau suffisante, demanda à Amara d'oter ce satané paravent ....
je ne pus réfrener ma surprise, et j'avalai je crois une gorgée d'eau savonneuse qui me fit tousser. Je brassai l'eau à vive allure pour m'assurer d'avoir assez de mousse sur moi..
La quinte de toux passée, j'acquessai à sa demande car effectivement nous avions à parler.

"Oui, s'il vous plait, Amara, je suppose que nous sommes tous deux, Sofja et moi, presentables. De surcroit, tout deux forts raisonnables et bien elevés. Il serait bien impolis de se parler à "distance".
La vapeur nous dissimulera suffisamment de toute maniere.


Deux trois prieres me traverserent la tete à vive allure. Que Dieu me donne la force de resister à la tentation.

J'essayais de penser à autre chose.

"Delicieux ce bain ! Un peu chaud, mais tres agreable ... Qu'Aicelina soit bénie..."

Et de rajouter...

"Nous avons quelques sujets à evoquer je crois. Par lequel commencons nous donc ?"
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