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[rp] A l'ombre de la mort...

Exquiz
Les flammes des bougies dansent et frétillent comme des muses sombres, interprétant un requiem silencieux, où seul la brise vient souligner le temps. Leur ombre s'étalent sur les murs d'argent, tel des monstres sorties d'outre-tombe, dessinant des songes fantasmagoriques. Éclat qui miroite sur l'onde écarlate, d'une fontaine inondée par une eau trouble.
Les reflets tanguent, autour d'une carcasse imparfaite et déjà l'eau, ruissellent sur le sol, s'insinuant le long des rigoles..Pourpre liquide, baigné de sang, qui tapisse les pavés d'un sol froid.
Mais que fait l'ombre?

Elle s'agite, tournoie, et murmure à la nuit quelques incantations étranges. Transe infernal qui s'empare de son être, marquant l'eau, la terre et l'air de son esprit de feu. Agitant les démons, elle chante secrètement la mélodie du diable.



A la surface de mes mornes chimères
Jonche les débris d'une errance amer
Sur le reflets de mes pensées cendrées
Coule le venin d'un avenir brisé.


Remords écarlates, tapissés de doutes
Gisant dans mes veines, fuyant goutte à goutte
Fantôme de poussière, écho du passé
Retourne dans l'oublie ou vient à mes pieds


J'invoque en mon âme,cet ardent espoir
Et je me plierais à ma destinée
Mais si vous pouviez, laisser moi le voir
Cet amant brûlant que j'ai su aimer...




A la surface de l'eau, flotte une masse étrange, un cadavre pouilleux, qui n'a rien demandé. Mais l'Ombre à décidée, il lui fallait une proie, un être doté de vie, avec un coeur qui bat. Voilà le sacrifice qu'elle immole dans l'eau, souillée par ses caprices de sorcières égarée. Sa dague brille encore, contre sa robe pourpre, et les traces du sang s'assèchent doucement. Rituel satanique, au gout de sacrifie, où la blonde à choisit, comme victime une poule. Pas de pitié pour les volailles égarées au détours d'une ferme..si ce n'avait pas été elle, le renard s'en serait chargé. Poule, animal, homme. Juste le miroir de la bêtise humaine. Un reflet dérisoire de ce qu'on est peut être. Sacrifice, comme une épuration, un lavement de soi, un merci dit tout bas, une page que l'on tourne.

Mais un bruit se fait entendre, et l'Exquise se retourne, coupé dans son élan..une silhouette au loin, se détache dans la nuit, et son souffle d'humain, s’évapore sans un bruit. Elle le regarde... sans vraiment trop bouger... Sous ses pieds le sang glisse, mélangé à l'eau claire, qui le rend plus liquide. Sous sa poitrine, son coeur bouillonne, tourmenté par cette chose.. comme un avertissement...

_________________
--Rebelle, incarné par Exquiz
Dans l'ombre d'une chambre, les draps froissés, le lit défait, les larmes coules, ruisselantes, brûlant la peau de nacre qui habillait la petite princesse. Elle y croyait à son conte de fée, mais voilà que tout s'est écroulé, que la méchante sorcière est revenue, et à ensorcelé son bien aimé. Reste plus qu'a trouver un autre crapaud, et que celui ci se transforme en prince, ou alors, manger la pomme empoisonnée et s'évanouir à tout jamais. Revivre ce manque, cette solitude, ces nuits de débauche, recommencer l'histoire... à quoi bon.
La plume en main, le vélin sur ses genoux... elle écrit.




Bel appolon, tu m'as injecté le venin de l'amour, celui que je n'voulais jamais voir, et me voilà six pieds sous terre, à mourir de cette misère. Tu m'as laissé, délaissé, abandonné, pour une autre que t'aimais, poignardant mon coeur d'une lame aiguisée, le brisant en milles miettes écrasée...
Tu te fiches de mon amour et je n'étais qu'une poupée, jouet de ton désespoir, avec moi tu t'oubliais, quand je te chuchotais l'espoir..
La haine à remplacer l'amour, et je ne souhaite plus qu'une chose, qu'elle t'attaque à son tour, et que crèvent les roses.

Tu brûleras en enfer avec elle..



Tache mouillée qui tombe sur le papier, laissant l'encre s'y mélanger et la douleur s'imbiber...
--The_end


Le temps à suspendu sa course et les démons sont retournés hanter les limbes. La folie s'est emparé de l'homme, venant percer son âme d'une vérité stridente. Il a mal, il souffre, ces entrailles lui déchire le corps, et la peur ankylose ses sens. L'orage détonne et éclate en son coeur, le rendant vivant, douloureusement vivant. Il est lui, il n'a jamais cessé d’être lui. Le chemin fut long, la conscience aussi, l'inconscient s'est envolé, et à délaissé l'oublie. Le phénix flamboyant jaillit, à coup de flamme et d'euphorie, perçant le ciel de sa lumière, laissant sur le sol mort un tas de poussière. Il renaît, l'homme qu'il était redevient lui et il se remet à aimer. Bien sur, il n'a jamais cessé, il a beaucoup douté, et à souvent oublié, mais le coeur le ramène à la raison, et la raison le rend vivant.

Elle est là, devant lui, ne bouge pas. Avec cet air un peu bête qui la rend belle, comme si elle venait d’atterrir elle aussi, de découvrir la vie. De sa main coule une traînée de sang, nectar pourpre qui ruisselle jusqu'à lui, qui se glisse sous ses bottes et continue de filer. Elle le regarde, et ne croit rien. Elle ne sait plus, à trop douté. Est t'il un songe, silhouette éthérée de son esprit drogué, où est ce cette homme, qu'elle a tant espéré, tellement réclamé, qu'elle à même prié... Reviens moi chuchotait t'elle, et le voilà revenu. Il est là, devant elle. Elle n'en croit rien. Le Très Bas à t'il entendu ses cris déchirants la nuit? Une étrange frayeur se glisse dans ses veines, tellement glacée qu'elle en devient brûlante, dérangeante.

Il a arrêté ses pas, figé par ce qu'il voit. Il courrait, courrait si vite, qu'il en oublié de penser, de savoir où il allait, mais ses pas savaient, son âme le guidait. La brume flotte autour d'eux, mais le calme règne au milieux, cocon éthérée, qu'on aimerait touché du bout des doigts, effleurer doucement. Il redoute de rêver, elle craint de se réveiller. Pourtant il ose, et affronte ses songes, avancant pas à pas, défiant le Très Bas.

Tension palpable qui se délit, comme si l'un et l'autre s'apprêter à voir un tourbillon de fumée, un mirage démantelé. Pourtant, il s'approche, et maintenant il est prêt. Enfin la silhouette se dessine, elle prend forme peu à peu, laissant voir un visage fin, terrifié d'amour pure, des yeux remplie de larme, d'une ambre qui s'enflamme, un blanc d'ivoire intacte, qui rayonne sur sa peau, des mèches blondes emmêlées, rebelles et prétentieuses, des mains mouillées de sang, qui tremblent dans le vent, un coeur fébrile qui cogne, et implore à cet autre.. Délivres moi de ce mal, de ce mal qui m’ensorcelle et soumets moi à la tentation...

Un souffle, comme une main tendue, qui se pose sur ses lèvres, lèvres qu'elle entrouvre, tremblante et impuissante.. empreinte délicate, qu'elle aspire lentement, comme pour sonder cette frêle réalité. L'éclat est immédiat, et et l'alchimie naturelle. Un gout de certitude s'est glissé sur ses lèvres. Alors ils savent désormais, qu'ils se sont retrouvés, que l'un et l'autre existe dans son intégrité, enrober dans la couverture de la nuit, ils vont pouvoir s'aimer, se ré apprivoiser.. Valse lente des mains qui se cherchent, et des doigts qui se redécouvrent, baiser sauvages qui éclatent en sanglots, brisant l'amertume, respirant la passion. Promesses silencieuses de ne plus se quitter,extase amoureuse, des amants retrouvés.


L'histoire ne dis pas, ce que devint la poule, et l'eau de la fontaine...
Exquiz
Page d'un grimoire innocent.




Cher grimoire,

J'avais rejoins mes compagnons d'autrefois, la Loutre et la rouquine, mais ils m'ont lâché pour leur affaire communes, à savoir, l'église. Pourtant j'croyais pas qu'ils étaient croyants, je comprend pas. Tu sais grimoire, j'en viens à me poser des questions. Tout le monde va là-bas, ça cache quelque chose de louche. Pt'ètre bien qu'en fait c'est un lieu de débauche et d'insouciance, où on festoie jour et nuit sans répits. Même Johan y est... tu crois que je suis si ennuyante que ça grimoire? Pour que tout l'monde me lâche ainsi pour ce lieu d'amoralité et d'excès. Je ne vois que cela pour expliquer tant de départs et d'absence. Je devrais peut être m'y rendre aussi, pardi. Je me demande si ils me laisseraient aller voir Johan. Surement que non. Puis avec leur tête de plouc.. Non puis Papa n'me le pardonnerait pas. Je vais me divertir autrement. J'ai trouvé un pigeon pour voyager avec moi, il est pas contrariant, un peu naif, et curieux j'crois, comme ça, j'pourrais m'en servir de bouclier, ou de truc comme ça si on se fait attaquer. Ha! Je dois aussi trouver un apothicaire un peu douteux, j'ai quelque produits à acheter pour mes potions. Je crois que je vais tenter de faire un truc avec ma poutre de lézard, parait que ça peu faire perdre la mémoire à un sanglier albinos. Faudra que j'essaie..
Aussi, j'ai fais une bonne action aujourd'hui, j'ai trouvé un chien à trois pattes dans la rue, donc je lui en ai coupé une de devant, histoire d'équilibrer. Comme ça au moins, il était pu bancale..
Il faut que je réfléchisse à ce que j'pourrais faire dans cinq ans, c'est important d'avoir des projets. Aussi, je crois qu'avec Johan on achètera une échoppe pour vendre des reliques humaines. Il a déjà commencé à rassembler pas mal de cheveux, des frisés, des blonds, des gras... je l'admire tu sais. Mais je ne lui dis pas, il prendrait la grosse tête. Je crois qu'en amour faut pas trop dire qu'on s'aime, parce qu'après on y croit plus, ça n'a plus de sens, puis on croit que tout est dû, mais c'est pas vrai. Faut constamment se surpasser pour stagner.
J'avais offert un marcassin à Johan.. bah j'ai trop tardé, il l'a bouffé. Pourtant c'était une surprise et tout, il avait même un collier! C'est comme ça l'amour.
Je travaille dur en ce moment.. j'ai réussis à faire germer les cellules souches d'une maladie infectieuse, qui faisait quelques ravages dans la ville voisine. Aussi je vais les garder précieusement, ça peut toujours servir! Sur une personne en particulier, ou sur une ville toute entière! Han ça serait un bon moyen de gouverner toute une ville ça! Je vais y songer!

Moulin c'est une ville moisie, rappelles moi de ne plus y revenir.
Je vais te laisser grimoire, je reprendrais pt'etre plus tard...

Dors bien.



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Exquiz
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Petite chose,

J'ai l'âme à écrire et l'envie de tout te dire, depuis cette page que j'ai noircie, et de ce temps que j'ai banni.
L'horloge peut reprendre sa course, j'ai retrouvé l'aiguille de mes repères, et la chaleur de mes viscères.
Il est beau, insolent, indifférent.
Il me fascine autant qu'il m'anime.
Une absence amère qui a eu le temps d'assécher nos lèvres, de ternir nos prunelles, d''esquinter nos ailes.
Il était temps.

On a su surmonter, on a su décollé.
Et déjà la douleur est chose du passé.
Je suis confiante, comme jamais je n'l'ai été.
Un sentiment étrange, presque vertigineux.

Je me surprend à regarder loin devant, à écrire un ailleurs, à rêver d'une odeur.
Un cocon magnifiquement tissé, dans un voile particulièrement léger.
Papier de soi comme délicate parois, et fil de lin cousu du bout des mains.

Et là dans mes draps, je peux le sentir
Du bout de mes doigts, je peux le saisir
Le regarder encore dans un silence interdit
Éparpiller mon corps sur chaque bout de lui

Mon coeur tremble autant que je l'aime
Je chavire...


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Johan.


L’insolent, l’insupportable et insaisissable Corleone releva brusquement la tête pour se heurter à l’image que lui renvoyait un miroir. Reflet troublant d’une âme ambitieuse emprunte d’un bouillonnant mystère. La toilette quotidienne du jeune arrogant se transformait chaque jour en un étrange spectacle. Les signes de l’enfance disparaissaient peu à peu pour voir s’élever un homme viril et sûr de lui. Les grimaces puériles s’étaient échappées pour laisser place à une hygiène sans faille. La lame du rasoir glissait avec sérénité sur la peau masculine asséchée et embrunie par un soleil de plomb. Seule une ride espiègle contrariait le ténébreux séducteur. Grand prétentieux, il voulait flirter avec la perfection.

Il s’empara d’une étoffe pour essuyer les perles d’eau qui ruisselaient sur son visage. La toilette s’achevait, laissant à l’homme un doux parfum de folie et d’arrogance. Les draps gisaient sur le lit, témoin de retrouvailles sensuelles et sauvages entre deux amoureux.

Mais alors que Johan s’apprêtait à quitter l’endroit, son regard se posa sur un vieux grimoire qui lui était devenu familier au fil du temps. Exquiz avait dû l’oublier au coin de cette table, perturbée par le retour de son amant audacieux. Le jeune homme s’en approcha et l’ouvrit, d’une main habile et délicate. Les pages s’offraient à lui avec docilité. Il en éplucha quelques-unes, découvrant pour la première fois les pensées les plus intimes de sa blonde farouche.

Ses tempes se mirent à cogner à la lecture des lignes qui le concernaient. Vanité et orgueil se mêlèrent dans une subtile danse. Il se sentait aimé, admiré, et le poids de la confidence qu’il venait d’arracher s’ancra dans son cœur. Car jamais Exquiz n’avait su lui avouer ses sentiments, ses tourments et ses espoirs. Elle demeurait distante malgré leur complicité et leurs projets. Elle s’insurgeait de toute confession étouffant ses moindres sensations au plus profond d’elle-même. Un semblant de culpabilité invita la main de Johan à refermer le recueil. Jamais il n’aurait dû se laisser aller à la curiosité et découvrir la profondeur des sentiments de sa cruelle compagne.

Il ne lui dirait rien, ne lui dévoilerait pas son geste ingrat, préférant garder pour lui cet intenable viol. Et bien que flatté il continuerait de lui cacher la réciprocité de sa passion, en ne lui faisant percevoir qu’indifférence et désinvolture. Quitte à crever d’amour, autant le faire avec panache.


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Exquiz


Exquiz,

Ma plume est en ce jour altérée par un lourd ressentiment et par de l'amertume. Je l'ai abandonnée fébrile et véhémente et je la redécouvre déchirée, tourmentée. Et c'est affligée qu'elle vient t'annoncer la fin de notre histoire.

Où s'est donc égarée cette passion dévorante que je nourrissais pour toi ? Pourquoi une assommante lassitude est-elle venue corrompre mes envies et détruire mes projets ? Mes sentiments à ton égard m'ont trahi et se sont dérobés vers d'autres horizons. L'amour inconditionnel et exacerbé que je te portais s'est travesti en une étrange amitié. L'idylle n'est plus.

Je n'ignore pas que mes mots te blesseront et se dresseront contre toi comme un monstre cruel. Je te présente mes excuses. Bien maigre consolation par rapport à cet avenir que je viens d'écraser me diras-tu?

Inutile de me déclarer toute ta colère, ton angoisse, ton incompréhension. Je les devine déjà. Tu garderas une place privilégiée au coin de mon coeur même si l'avenir ne sera plus notre. Et de mes meilleures rencontres tu resteras la plus belle.

Le point final vient de tomber.
J'espère te revoir un jour.
Johan



Errer sans savoir quoi faire, tourner en rond comme un poisson, se sentir vide, manquer d’air. Explosion interne d’une déraison colérique et d’un agacement impulsif mêlé à une masse parfaite de désarroi, de chimères anecdotiques, d’une peine abyssale, dont on ignore tout rouage. Lacher.. comment ? garder le masque, l’épingler a sa face. Future bancal dont je n’peux faire face. Avenir plaisant dont les traits s’effacent…

Espoir qui se terre une place, dégainant ses feuilles comme la petite fleur des chemins arides, entre deux fissures s’immisce, courageuse, ambitieuse… Elle étincelle de ses couleurs, et allège le malheur, de cette terre bercée par la sécheresse, de ce sol en manque de tendresse..


The End
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Johan.


Violence, exubérance et panache - La vie d'un insolent

La pluie crachait toute son amertume et finissait d’écraser le semblant d’aménité dont était doté Johan. Fort d’un caractère manipulateur et provocateur, son humeur sombre et dévastatrice savait se marier avec un humour déconcertant, une ironie morose et des sarcasmes désabusés. Le grand rêveur à l’allure désinvolte disparaissait lentement pour voir naître un ingrat prétentieux et ambitieux, dépourvu de toute morale. Mais, malgré l’austérité qu’il dégageait parfois et le mystère qu’il aimait cultiver le Corleone était pourvu d’une sensibilité rare et d’un esprit pétillant et fantaisiste. Il lui arrivait en effet de s’émerveiller devant des poneys et de se montrer courtois avec certaines femmes (riches de préférence).

Le voyage qu’il avait entrepris était devenu silencieux et solitaire. La donzelle qui avait su dérober son cœur l’avait négligemment égaré, et c’est plein d’une profonde lassitude que le jeune homme avait déchiré un avenir qui promettait pourtant d’être prospère. Le passionné violent qu’il était l’empêchait de s’engager dans la monotonie d’une relation. C’est pourquoi il avait jugé nécessaire de mettre un terme à l'histoire qu’il avait pu entretenir avec sa belle captive (c’était la séquence émotion). Il redécouvrait à présent la vie de célibataire, ses plaisirs et ses tourments. Saoulé par les bavardages incessants de sa moitié (oui oui, les femmes ça cause beaucoup), il lui fallait de nouveau se consacrer à toutes les taches habituellement féminines avec un profond dégoût (il est misogyne et alors ?).

Il devait franchir les remparts du Limousin sous peu. Il avait quitté l’endroit de longs mois auparavant, vainqueur d’un ridicule procès mal mené qui avait abouti par la grâce du Corleone. Et il n’ignorait pas qu’il allait retrouver chez certains le ressentiment et la rancœur dus à leur propre médiocrité. Et, l’agaçant insolent qu’il était ne manquerait pas de leur jouer des tours encore plus ingrats et destructeurs que lors de son premier séjour en ces terres.

Fin stratège, armé d'une ignoble cruauté et de vices infâmes, il s’avançait en Limousin pour séduire… ou pour démolir ceux qu’il allait retrouver. Mais peut-être finirait-on par détruire cet intouchable, par charmer ce ténébreux, par capturer ce solitaire…

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