[rp]un petit moulin ,celui de kali

Kalimalice

Voyageurs, voyageuses amis ou inconnus ma porte vous est ouverte.
Si vous souhaitez manger, boire, me parler, râler ne vous gênez pas. Venez je saurai vous accueillir

De retour de la guerre il était maintenant temps qu’elle reprenne en main sa vie .Et à part guerrière, elle ne savait rien faire d’autres que meunière
Certes elle avait son chez elle le domaine de st Firmin des bois, mais la maison était bien trop grand pour elle .Il y avait bien assez de personnel pour s’en occupé .C’est pourquoi elle préférait vivre au fond de la propriété dans le moulin.
La bâtisse était sobre, mais elle l’aimait, elle aimait le bruit de l’eau, le bruit de la roue qui tournait pour moudre le blé.
Alors elle s’installa et arrangea à sa convenance la demeure .Gardant au prés d’elle un couple de serviteurs
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Kali,Marie ,Liselotte de Cheroy ,Maréchale de France

Winnette

Winnette qui avait élu domicile depuis quelques jours à Orléans avait entendu dire par ci par là que Kali s'était aménagé un joli moulin près d'un plan d'eau tout aussi beau.

Elle s'avança vers le bord du flux et admira un instant les rotations de l'immense roue du moulin, elle respira un grand coup et se décida à reprendre son avancée vers le moulin pour aller surprendre Kali dans ses sacs.

Elle poussa la petite porte et la chercha du regard, ses yeux se posèrent sur une silhouette familière au milieu de la poussière qui s'échappait des sacs de blé.
Elle s'approcha discrètement et lui posa ses mains sur ses hanches pour la surprendre

BOUH !!!

Elle se mit à rire...et lui colla un gros bisou sur la joue

Ca va ma belle ? Je ne te dérange pas ?
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Kalimalice

Elle avait bien entendu des pas froissant le sol et sans hésiter mit sa main sur sa dague .Mais même en le sachant elle ne put retenir un cri lorsque deux mains se posèrent sur ses hanches

OTEZ vos mains de mes hanches

Joignant le geste à la parole ,elle fit volte face et se retrouva devant winnette

Du coup elle baissa l'arme et sourit à la femme .Comme s'était étrange l'amitié nait entre ses deux femmes .Leurs premières rencontres furent plus que houleuses .Il faut dire que l'une et l'autre avait le caractère bien trempé et ne mâchait pas leur mot .Point de rond de jambe ,ni pour l'une ,ni pour l'autre .Normal que cela fasse des étincelles .Mais elles étaient réunies dans une même cause celle de servir et défendre leur duché .

Winnette !!!,Bonjour ,tu m'as filer une de ses trouilles .Laissons un peu tous ses sacs de blés amassés pendant la campagne provençale et rentrons prendre un verre .Tu me raconteras un peu se qui s'est passé

Elle secoua la poussière de blé ,lissa sa tignasse .Prit la main de son amie et se dirigea vers la bâtisse .Héla sa servante afin qu'elle leur prépare de quoi se rafraichir et un petit verre de liqueur de violette .
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Kali,Marie ,Liselotte de Cheroy ,Maréchale de France

Winnette

Winnette éclata de rire au nez de Kali quand elle se mit à hurler et à lui faire face, c'était plus fort qu'elle, elle n'en pouvait plus.
Elle avait même brandit sa dague, toujours sur la défensive tel un bon soldat.

Hey calme toi belle brune...

Elle adorait cette femme et son fort caractère, le même qu'elle à vrai dire, ces deux femmes qui s'étaient détesté, s'appréciaient à présent. Elle étaient les mêmes au détail près.

Elles se ressemblaient et ne pouvaient le nier, elles avaient longtemps fuit la réalité mais elles ne le niaient plus. Elles avaient appris à se connaître au fil du temps à Pourpre et au détours de nombreuses tavernes.

Elle la regarda dans les yeux et lui sourit, elle avait réussi à lui faire peur sans le vouloir.Kali la prit par la main et l'entraina à prendre un verre à l'intérieur ce qu'elle accepta, elle ne disait jamais non à une petit chope et en avait déjà le goût à la bouche.
Elle regarda une dernière fois l'intérieur du moulin et les monticule de sacs de blé puis suivit sa belle brune préférée.
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Kalimalice

Hey calme toi belle brune...

La maison était plus que sobre ,si souvent elle partait en guerre ,ou bien défendait son duché pour rien qu'elle ne roulait pas sur l'or .Certes elle n'était pas femme vénale ,l'argent ne l'interéssait pas du moment qu'elle avait de quoi ce substanter .L'université de temps à autres donnait un cours ou bien s'installer sur les bancs pour en suivre .Du coup si ces braies étaient usées c'était pas sur les bancs ,mais sur la selle de son canasson .
Bref tous cela pour dire que sa maison n'était pas un château ,mais elle avait une pièce qu'elle affectionnait ,dans la cour intérieue ,sous une tonnelle ou grimpait le raisin .un table et quelques chaises pour recevoir ces amis.
Des leur entrée tout était prés ,Blanche sa fidèle servante avait tout mis en place .Aussi Kali vit de suite le fut de gielain ce qui la fit sourire .

Installe toi mon amie et sans hésiter je te sert une chope de gienlain .Et bien Winette depuis mon départ tu en fais du chemin te voila en poste de bailli raconte moi un peu ce qui s'est passé en mon absence dans notre duché
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Kali,Marie ,Liselotte de Cheroy ,Maréchale de France

Winnette

Elle l'avait suivi à l'intérieur de la petite bâtisse qui lui servait de domicile, c'était la première fois pour elle, entrer chez Kali, tout un symbole.

Elle trouva simple mais charmant, elle regardait discrètement tout ce qu'elle pu et vit la domestique qui avait tout installé et qui repartait à ses affaires.

Elle s'installa comme l'invitait la belle brune qui était son hôte. Elle prit place et kali lui servit une chope...elle sentait mal la suite des évènements si elles buvaient comme des puits à bière.

Elle prit la chope et attendit que Kali se serve elle même avant de trinquer....

Citation:

Et bien Winnette depuis mon départ tu en fais du chemin te voila en poste de bailli raconte moi un peu ce qui s'est passé en mon absence dans notre duché

Hum Kali abordait le sujet fâcheux, la cde ...elle allait esquiver comme elle pourrait c'était sûre.

Alors depuis ton départ ma belle, je sais pas si tu es au courant mais j'ai fais annuler mon mariage d'avec Starping et celui ci m'a fait un coup de vache et eu la très chic idée de décéder ce qui m'a valu une période de veuvage de 3 mois...

Elle s'arrêta un instant sachant que la mort d'un compagnon pouvait lui rappeler l'absence de Bulvaï qui malgré son absence était encore bien présent dans les esprits Orléanais

Ensuite bah pas grand chose je devais me remarier tout était près mais Paskweten m'a quitté sur un mal entendu un mois avant la cérémonie, donc la bah je prends du recul et je ne me préoccupe plus de rien...Le retour des soldats fait du bien je pense, cela permet de retrouver une certaine fraicheur au sein du duché

Elle prit une bonne rasade de Gienlain et posa sa chope sur la petite table qui les séparait.
Elle regarda son hôte et lui sourit grandement.

Et toi alors ? Raconte un peu..
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Kalimalice

Kali écoutait Winnette .Elle en profita pour se désaltérer rien de meilleur que cette bière importait de Gien .
C’est drôle elle commençait direct par sa vie amoureuse et en rien de la politique.
Mais kali sourit et se dit qu’après tout si elle ne voulait pas lui en parler, elle avait raison .Ne devait on pas garder secret se qui si déroule .Au moins n l’occultant kali lui poserait pas de question.
Ainsi Starping était mort et Winnette lui racontait cela sans la moindre larme à l’œil et voila un autre prétendant qui avait fuit avant le mariage .Décidemment qu’elle mangeuse d’homme cette Winnette .

Et bien ma belle, je dois dire que ta vie amoureuse est fort active .Ce qui n’est pas le cas de la mienne .Je reste attachée à un seul homme et cela tu le sais .Et j’ai espoir je l’attends..Un jour peut être ou bien demain qui sait..
Sinon que te dire, te parler de la guerre, de ces champs de bataille ou les hommes tombaient dans leur sang .Arf tu sais Wynnette j’ai parfois des images horribles qui me hantent .On ne ressort jamais intact de ces guerres.

mieux valait changer le sujet avant que les fantomes n'arrivent

J’ai profité de mon retour pour moudre un peu mes sacs de blé amassés durant mon départ .Et puis il me faut remonter ma bourse, alors je file parfois à la mine .Le salaire est pas trop élevé, mais cela arrondi cette bourse.

Rire et sourire

Je traine à l’université essayant d’enseigner, et prendre des cours.

La guerrière se resservit un verre.

Voila rien de bien trépidant
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Kali,Marie ,Liselotte de Cheroy ,Maréchale de France

Ursus

Ursus avait entendu dire que le moulin à aube se remettait à tourner. Entre deux guerres, sa vassale Kalimalice, pourrait sans doute trouver icilieu un petit havre de paix. Les lourdes meules de pierres qui écrasent le grain. La farine qui recouvre d’un léger voile le plancher de bois. Et cette fine odeur de son et de blé mur…

Au bout du chemin, Ursus de Valbois descendit de son palefroi et noua la bride à la barrière qui ceignait le moulin.

Sois sage mon doux Pégase.

Tout était calme en ce matin d’été. Seule une alouette criait très haut dans le ciel d’azur. La moisson commençait dans certains champs et Kali ne tarderait pas à voir venir les premiers sacs de grain. Ursus s'approcha de la porte close.

Toc, toc, toc.

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Winnette

Winnette écoutait Kali qui lui parla de la guerre, d'images qui la hantaient encore de temps à autres, elle comprenait.

La guerre avait fait beaucoup de dégâts et elle s'imaginait que la belle brune avait du voir un spectacle épouvantable, elle ne s'attarda pas sur le sujet.

Elle lui parla de son blé qu'elle devait transformer en farine, elle aurait du travail pour quelques temps entre cela et les embauches ducales ainsi que l'université, ce qui fit sourire Winnette.

Je vois que tu vas être pas mal occupée ces prochains jours, j'espère que nous nous verrons quand même un peu en taverne avant mon départ, enfin si je pars...

Elle la regarda et prit une nouvelle gorgée de sa chope avant de la reposer et d'entendre frapper...Elle se retourna vers la porte et attendit de voir l'invité pousser celle ci et entrer
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Ursus

Ursus attendit quelques instants avant de pousser la porte. Kali discutait avec Damoiselle Winette autour d'une chope.

Ah voila une agréable taverne! Bonjour Damoiselles.

Je voulais voir ton moulin avant de prendre retraite Kali. Mais peut être as tu du grain à moudre?
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Kalimalice

Les deux femmes bavardaient autour d'un verre ,comme deux vielles amies ,tout n'était pas dit mais elle se comprenait

kali la regarda étonnée

Si tu pars mais tu veux partir ou ?

La porte s'ouvrit dur le visage d'Ursus .Kali se lava hesitant entre le protocole et ses sentiments .Elle aurait eu l'air fine de s'agenouiller devant celui ou dans sa cabane elle avait passé des soirées au coin du feu à ecouter le conteur .
Elle l'embrassa chaleureusement et rit

Taverne et un bien grand mot .Plutôt detente sous cette veranda .Tu veux visiter .Eh bien oui effectivement j'ai du grain à moudre
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Kali,Marie ,Liselotte de Cheroy ,Maréchale de France

Ursus

Ursus avait probablement interrompu la discussion des deux amies. Parlaient elles d’amour, d’hommes, de promesses… Sûrement mais le Duc de Châteaurenard ne souhaitait pas en savoir davantage. A chacun ses petits secrets. Le pichet posé sur la table semblait contenir quelques agréables boissons.

Je peux ?

Il s’assit auprès d’eux et se servit un petit verre de bière.

C’est un bien bel endroit que tu as ici. Ce n’est pas un château mais un endroit bien vivant. L’eau qui fait tourner la roue à aube. La roue à aube qui fait tourner la meule. Tout bouge ! tout respire ! Hélas je ne pourrais pas rester très longtemps. Je dois bientôt faire retraite…

Ursus vida son verre, salua Winnette et embrassa Kali.

Maintenant je connais le chemin. Je reviendrais une autre fois avec Isa, Marrion, Isabelle, Antoine, Fyrmin et...

enfin voilà...

Un dernier signe de la main et Ursus reprit sa route.
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Winnette

Winnette sourit, elle aimait la compagnie de Kali autour d'une bonne chope et fini la siennes.

Oui partir pour Chinon, je dois accompagner Calixte et rencontrer son père...enfin longue histoire ça...faut pas chercher.

Ursus fit son apparition en parlant de taverne, elle sourit et cacha légèrement sa chope derrière son bras et le salua de la main uniquement ne le connaissant pas vraiment.
Elle se leva et alla vers Kali pour lui chuchoter

Je vais vous laisser ma belle, la route m'attend et je dois retrouver Calixte...prends soin de toi j'espere te retrouver à mon retour

Elle lui fit une bise et prit la porte en souhaitant une bonne continuation à Ursus
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Leana.

De retour à Orléans, Léana se dirigea vers le moulin de sa marraine. Elle avait la ferme intention d'y passer un peu de temps en sa compagnie. C'est donc en sifflotant que la jeune femme arriva devant la porte de la bâtisse. Elle frappa quelques coups et poussant la porte s'annonça :

Coucou ! Y a quelqu'un ? Kali ? C'est moi Léana.... Je suis de retour sur Orléans alors je passais te voir...

Kalimalice

Au fin fond de son moulin, occupait à moudre son blé .Bercée par le bruit de la meule et le clapotis de l’eau .Elle n’avait pas entendu l’arrivée de Léana .Mais heureusement sa servante dame Bertille veillait au grain c’est le cas de le dire .Elle l’a vit arriver en courant ,et s’est essoufflée

Dame Kalimalice ,une jeune fille devant la porte ,elle dit qu’elle s’appelle Leana.

Ni une ,ni deux .Elle s’empressa d’arrêter de moudre et se dirigea vers l’entrée du moulin.
Devant elle se tenait Léana .Elle s’approcha au pas de course, l’a pris dans ses bras et l’embrassa

Ma filliote que je suis heureuse de te voir .Mais entre, entre dont ma belle .Je vois qu’enfin tu as repris des couleurs et que cette fois tu as bien récupérer de cette guerre .Vient allons boire un verre et manger un morceau .Tu me donnera des nouvelle de ton père et ta belle mère.

Elle prit la damoiselle par le bras et la conduisis sous la tonnelle à l’abri des vignes en cette chaude journée .En passant elle donna commande à Bertille

Bertille ,porte nous de le limonade et un morceau du gâteau .Tu fais de si bonne pâtisserie
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Kali,Marie ,Liselotte de Cheroy ,Maréchale de France

un petit moulin ,celui de kali

La_hire

Etienne de Vignolles n'était pas homme a renier serment et promesse. Il avait eu la chance de croiser un homme d'armes qui avait fait de lui son élève, son fils spirituel, son héritier si tant est qu'il y ait eu quelque chose de matériel à hériter. Il avait eu la chance, le privilège d'être de ce fait introduit auprès de la baronne de Sully qu'elle était à l'époque. Elle l'avait reçu, écouté ... elle s'était souvenu ... l'histoire de ce jeune inconnu l'avait émue ... elle s'était reprit son passé en plein visage au point que si elle avait voulu faire le nécessaire pour oublier son amour perdu, il ne pouvait plus l'être désormais tellement le jeune homme qui était venu frapper à la porte de son moulin ressemblait tant à son mentor. Elle l'avait accueillit, lui avait donné du travail, elle avait aussi parfois passé de longs moments à l'écouter lui raconter son histoire. Ils avaient un défunt en commun ... mais les morts ne le sont pas vraiment tant que les vivants parlent d'eux parait il ...

La Hire était fils de paysan et la culture n'avait pas de secret pour lui. En cette période de semailles, il savait qu'il y avait beaucoup à faire aussi fidèle à la promesse qu'il avait faite à la maitresse des lieux de travailler sur ses terres, il s'était rendu au moulin de la duchesse de Dunois pour proposer son aide à Bertille et à Jean les intendants de Dame Kalimalice. Jean ... il avait toujours un peu de mal à cerner le personnage ... Etait-il le majordome de Pourpre dont il avait entendu parler à différentes reprises ?? Il en aurait le coeur net le jour où Kalimalice ou Lexhor pourrait lui en dire plus, à condition toutefois que le jeune homme n'hésite pas à faire part de ses interrogations à ses illustres amis.

Mais en ce jour de printemps, jour de semailles, il avait préparer quelques sacs d'orge sur une charrette. Il allait sortir du domaine tenant la bête de somme par le licol lorsqu'un fiacre s'arrêta dans la cour du moulin. La Hire regarda les armes gravées dans la porte du véhicule qui s'arrêtait dans la cour et sourit en imaginant la femme qui allait en sortir lorsque la laquais ouvrirait la porte. La duchesse de Dunois rentrait en ses terres.
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_bertille

En ce matin d’Avril le moulin prenait doucement vie .Chacun vaquait à ses occupations.

Un galop retentit sur les graviers de l’allée et bien sure que Bertille surveillant les entrées du moulin sortit son nez.
Un homme avançait sur son cheval en criant

Bertille .Qui c’est y Bertille ?

S’avançant prés de l’homme.Essuyant ses mains sur son tablier

Ben c’est moi

Ben si c’est toi .V’la un pli

Et de remettre le pli à la Bertille en question et de repartir aussitôt

La servante le pli à la main reconnut le sceau des Cheroy ,et se mit à crier

des nouvelles de notre dame .J’en suis sure .

Ni une ni deux elle ouvrit le courrier

Citation:

Varennes, le 13 avril 1460.

A notre Famille,
A notre Maison,
A nos proches,
A tout un chacun,

Par la présente, nous avons l'immense joie de vous faire part de notre fille Garance de Chéroy née de notre union avec la Duchesse Kalimalice de Chéroy d'Austrasie

(signé)

Alexandre de Chéroy,
Duc du Dunois, Baron de Sully, Seigneur de Saint Firmin, d'Allanche et de Chéroy

Et d’une Bertille en pleurs et heureuse. Agitant le courrier, direction la cuisine

C’est une fille .Garance qu’ils l’ont appelée.
Venez, on va prendre un verre pour fêter cela
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Bertille

Ryan_kamps

Ryan avait fait longue route depuis la bonne ville de Vienne en terre lyonnaise et dauphinoise, un voyage qu'il avait fait seul, mais avec une motivation fort grande.

Sur sa route il s'était fait attaquer par des brigands qui l'avaient dépouillé de tous ses écus, ceux de la vente de ses biens et ses champs, puis toute sa reserve de nourriture.... il avait du faire halte chez son frère jumeau Raphaël Kamps dans la ville de Nevers ou celui-ci était installé, afin de récupérer et d'acheter quelque nourriture contre quelques travaux des champs.

Mais voilà il était enfin arrivé à Orléan. Ville qui était le but de son voyage.
Il devait y retrouver le prevôt de Paris Donà Kalimalice, lui le tout nouveau membre de la prevoté Royale de Paris, s'était engagé en entrant à la prevôté, a devenir l'homme de main, la garde rapprochée et le serviteur de tous les besoins du Prevôt parisien...

Donà Kalimalice était une ami intime de la famille Kamps, elle avait été très proche de Ben-Elazar kamps Vicomte de Lautrèc, le propre frère de Ryan.

Ryan avait promis de donner sa vie pour Kalimalice, elle avait été tellement exceptionelle pour son frère Ben, elle avait été son soutien lors de sa terrible maladie, elle avait su l'accompagner jusqu'à sa dernière demeure, lorsqu'il avait pris la route de l'au delà pour rejoindre Aristote.

Ryan s'approcha de la demeure du Prevôt de Paris, il resta un moment à observer les alentours, à respirer l'air, à s'imprénier des odeurs et des bruits que la nature si douce des lieux faisait parvenir à ses oreilles et ses narines.

Il aperçu un homme qui était en train d'entretenir les parcelles de fleurs, il s'en approcha...

Bonjour brave homme, je me présente, Ryan Kamps Vicomte d'Ambialet, je suis en ces lieux pour rencontrer Donà Kalimalice Prevôt de Paris. Pourrais tu la faire prévenir que je suis arrivé et que je souhaite avoir l'honneur d'être reçu !

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Kalimalice

Non, non elle n’oubliait pas son moulin .

Juste que ces derniers temps l’avait amené en d’autre demeure .Voila c’est ça de se retrouver avec plein de terre.

Elle avait préparé son mariage à Saint Firmin des bois, puis le moment des festivités à Sully, sans manquer de passer à Dunois pour être un peu proche de son époux avant son départ. Heureusement que sa terre Auvergnate avait assez de monde pour s’en occuper
Puis s’était enrôlée dans l’armée de Champagne pour faire nettoyage des hommes et femmes l’hydre .Et en guise de nettoyage ,elle s’était fait nettoyer .Cela lui valu une hospitalisation ou pratiquement morte par la grâce de dieu elle s’en sorti .Les médicastres l’avait laissé sortir ,lui demandant repos encore un bon mois ,surtout qu’en plus elle était enceinte .Interdiction pour elle de prendre les armes ,de monter une quelconque garde .Juste s’occuper de soigner ses champs ;au non pas de cultiver ni quoique se soit juste regarder que tout se passait bien .
Et quel est l’endroit ou elle préfère se reposer ? Bercer par le cliquetis de l’eau est bien c’est son moulin.

Alors elle fit préparer malles et se dont elle avait besoin et se rendit en cette endroit qu’elle préférait .Son moulin.
La porte toujours grande ouverte laissa passer la carriole et le fiacre car arriver à cheval n’était plus possible .La date approchée de plus en plus ou elle allait être mère.
Bertille et Jean serait la aidé des paysans engagé .Et lui La Hire, Etienne ce jeune homme débarqué qu’elle considérait comme un fils serait il la ?

Elle allait bientôt le savoir

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Kali,Marie ,Liselotte de Cheroy ,Maréchale de France

Kalimalice

Elle mit pieds à terre et vit de suite qu’Etienne était bien la fidele à son engagement. La elle n’avait pas un temps fou de faire la causette .Le temps était de plus en plus proche qu’elle accouche .Aussi se contenterait elle de faire le tour du domaine et rapidement de prendre nouvelle des uns et des autres.
Ce qu’elle fit s’attardant quand même un peu dans la cuisine .Car il ne fut pas possible qu’elle passe en ses terres sans que Bertille ne lui prépare un en cas et les en cas de Bertille ce n’était pas rien .Charcutaille ,poulet fermier ,légumes du jardin et pour finir une bonne pâtisserie .
Aussi prit-elle le temps de discuter avec eux, c’était la moindres des choses
Tout était parfait, le moulin fonctionnait bien .Le repas était excellent .Tout le monde était la et chacun savait ce qu’il avait à faire.

Toute les bonnes choses ont une faim .Et le cocher vint lui rappeler qu’il était l’heure de rentrer.

Mdame, la route est longue pour arriver à Sully .Nous devrions nous mettre en route.

Elle se leva à regret, tant elle était aux anges d’être ici. S’approchant de Bertille, elle l’embrassa, fit de même avec Jean .Un moment d’hésitation devant le beau jeune homme qu’était devenu Etienne .Puis elle l’embrassa aussi.

Je me dois de rentrer, la naissance ne saurait tarder. Prenez soin de vous .Mais promis dés que l’enfant est la .J’envoie un courrier pour vous l’annoncer.

Puis elle sorti et s’engouffra dans le coche et la voiture s’ébranla direction Sully
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Kali,Marie ,Liselotte de Cheroy ,Maréchale de France

Kalimalice

Ils avaient continué à parler .Elle l’avait écouté, le passé revivait, les souvenirs affluaient………..

[plus tard ]

L’homme s’était installer au domaine, faisant parti de la maison .Même que Bertille l’avait accepté chose plutôt exceptionnelle car elle n’aimait pas trop les étrangers.

La guerre s’installait et vint un moment ou la maréchale de France du domaine royal devait se rendre sur le front.

ce soir la Kali fit appeler Etienne

Je dois partir sur le front .Je te demande de t’occuper du moulin et si sa grâce Lexhor a besoin de toi .Je compte sur ta rapidité et ta disponibilité. Mets ton épée au service du duché.

Aller je ne vais pas perdre de temps .Tu veux bien préparer mon cheval, pendant que je fais mon paquetage.

Elle n'aimait pas que les adieux s’éternisent .Son baluchon à la main remplit du strict minimum .braies et chemises .
Elle rangea son épée contre la selle et enfourcha l'animal qu'il avait préparer .
Elle enfourcha sa monture et sans un regard en arrière ,elle talonna et parti .
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Kali,Marie ,Liselotte de Cheroy ,Maréchale de France

Arthur.d.amahir

Citation:

De bon matin, Alexandre avait rédigé un mot doux à l'attention de sa promise, ce mot lui serait livré de bonne heure avant qu'elle ne quitte son domicile pour la Cathédrale. En guise d'enveloppe, le mot était posé sur un magnifique bouquet à l'adresse de la Baronne :

/SPAN>

Citation:

Orléans, le 11 janvier 1460

A Kali, Marie, Liselotte, Céleste d�Austrasie

Ma fiancée,

C'est la dernière fois que je puis vous appeler de la sorte, car d'ici quelques heures, nous serons unis par les liens du mariage. Sachez que c'est le c�ur emplis de joie et d'allégresse que je me mets en marche pour la Cathédrale et que je me réjouis que vous m'y retrouviez.

Acceptez, dès à présent ce modeste bouquet de fleur que mes jardiniers personnels ont eu les plus grandes peines du monde à faire germer en plein mois de janvier. Mais l'exploit réalisé par ses derniers se devait d'être réalisé pour vous.

(Signé)

Alexandre de Chéroy
Votre fiancé pour quelques instants encore.

Kalimalice

Les sabots d’un cheval faisaient crisser les cailloux de l’allée qui menait au moulin. Sur la monture se trouvait un guerrier, ou un soldat mais en regardant de plus prés on voyait la d’Austrasie qui rentrait au pays.
Elle n’avait pas prévenu, une fois remise de ses blessures, elle avait demandé à sa majesté Nebisa de Malmort le droit de rentrer .Celle ci avait accepté .Aussi avait elle prit la route laissant Chinon et l’hôpital derrière elle.
Elle espérait que cette trêve allait se terminer par une paix signer .Mais a son grand désespoir hormis qu’elle était reconduite, elle ne pouvait pas jurer que cela se fasse.

Que cet endroit était beau, entendre le clapotis de l’eau et voir les ailes du moulin tournaient la remplissait de joie.
Elle mit pied à terre, voulant surprendre Berthe et son mari, elle prit donc les rennes de son cheval, le conduisit à l’écurie .Lui aussi avait droit à un repos bien mériter .n’avait il pas fait la guerre avec elle ? N’était il pas lui aussi sur les premières lignes du front.

Aussi prit elle le temps de le bichonner, le brosser, le nourrir et lui refaire une belle literie, bien épaisse .Puis elle fit allongé le Frison afin qu’il récupère.
Elle lui sussura un bonsoir

Bonsoir Goliath ,bonsoir mon ami

Puis continua en direction de la demeure.
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Kali,Marie ,Liselotte de Cheroy ,Maréchale de France

Joshin

Elle croyait qu'elle ne ferait que passer à Orléans, et voici qu'elle y était déjà depuis deux jours, et ne savait pas quand elle en partirait.
Elle décida de profiter de son séjour pour aller jusqu'au moulin de Dame Kalimalice. La dernière fois qu'elle y était allée, c'était pour aider sa Dame dans la préparation de son mariage, et elle s'en souvenait avec amusement.
Elle avait grand besoin de quelques pensées réconfortantes, car elle se sentait d'humeur un peu morose. Et en fait, elle se rendait au moulin en se souvenant du sien, si abandonné pour tant de raisons. Ses multiples absences d'abord, mais aussi la mévente de la farine qui ne l'incitait pas à y travailler, hormis les sacs qu'elle avait préparés pour les boulangers qui voulaient bien approvisionner l'Ost, son ami Octo en particulier.
Bien sûr, sa Dame ne viendrait pas l'accueillir, mais peu importait. Elle regarda la roue à aubes, si semblable à celle qui tournait chez elle, et s'accouda un instant pour regarder l'eau qui s'écoulait dans un doux murmure. Elle resta là, se laissant gagner par tant de paix et retrouvant peu à peu sa sérénité.
Puis elle reprit le chemin du village.

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Kalimalice

[Le mois précédent la cérémonie]

C’était le branlebas de combat .La guerrière avait quitté le moulin pour se rapprocher du château de St Firmin des bois et commencer les préparatifs du mariage.
Elle s’était entouré de personne fidele, Agnès de Carpadant maitre des cérémonies royales et nièce du promis.Anya de Puycherac celle qui aurait du être sa belle sœur et qui était une de ses amies les plus chère ,Joshin sa dame de compagnie ,Kalwynn son écuyer ,sans oublier les gens de maison .

Tout le monde s’affairait afin que cet événement soit réussi. Préparation de la cérémonie .Kali avait tenue à ce que se soit Lexhor son ami de toujours .Tout les deux ils avaient temps de souvenir en commun parti du bas de l’échelle pour grimper sans jamais faillir et s’arrêter.
Ensuite Agnés avait pris les commandes pour l’organisation, la publication des bancs, le lieu de la cérémonie, à qui les invitations seraient envoyées, la robe et les festivités ainsi que leurs lieux.

Voila en gros tout ce à quoi il fallait penser

Anya s’était occupé de l’enluminure et avait fait un beau parchemin

Lieu de la ceremonie
Lieu des festivités

Pour la robe, Joshin avait été bonne conseillère et après multiple essayage, finalement le choix c’était porté sur une .Pas que la guerrière soit ravie, car elle n’aimait pas les robes, mais à grande occasion, devenir duchesse consort impliqué tenue adéquate et du coup elle se plia à la règle.
Les festivités seraient un bal avec buffet dans sa baronnie de Sully.

Quand à lui le fiancé, le promis, il était resté en ses terres, préparant contrat de mariage et participant aussi à la réussite de la cérémonie

[Le jour du mariage]

On peut ne pas flipper d’aller sur un champ de bataille et avoir la trouille le jour de son mariage .Si on avait dit à la d’Austrasie qu’un jour elle allait devenir une Cheroy et une duchesse consort .Elle était entrain de se demander ce qui lui arrivait, si c’était bien vrai .Elle se pinça même la joue devant le miroir.
On la coiffa avec un chignon.

Non cria t elle ce n’est pas moi avec cette sage coiffure déjà que je dois m’affubler d’une robe.

Elle prit la brosse et coiffa sa tignasse rousse, la laissant libre .Libre comme elle .Et ce n’est en rien ce mariage qui la contraindrai à lui faire perdre sa liberté.
Elle enfila la robe, se sentant gauche comme pas permis.
Puis attendit que celui qui devait l’emmener à l’autel arrive.

Elle n’en dirait pas plus maintenant il restait plus à ceux qui voulait savoir la suite que de se rendre a la cathédrale du château ^^

edit pour balisage et lien
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Kali,Marie ,Liselotte de Cheroy ,Maréchale de France

Marrion

À chacune de ses visites, Marrion trouvait les lieux bien tristes.
Quelques personnes s'arrêtaient devant le moulin et il fallait donner l'illusion qu'une certaine vie y règnait et ce même en l'absence de Kali.

Marrion déposa un bouquet de fleur sur la petite table près de la porte.

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C'est moi Marrion

Marrion

Comme à l'habitude, en l'absence de Kali, Marrion s'amena au moulin afin de vérifier que tout était bien en ordre.
La place était sans vie et du coup son amie lui manquait.

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C'est moi Marrion

Isadam

Quel plaisir que de se promener sur la Halle et de rencontrer tout ces gens.

Isadam s'arrêta devant le moulin de Kali et du coup ressentit de l'ennui.
Son amie lui manquait et elle ne serait de retour que dans quelques semaines.

Elle poursuivit sa route tout en se demandant quand serait le jour où un pigeon lui apporterait quelques nouvelles.
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Marrion

La ville était sombre, la présence de beaucoup d'étrangers laissait paraître de l'inquiétude sur le visage des habitants.

Marrion fit sa visite habituelle au moulin de Kali, s'assura que tout était verrouillé à double tour et poursuivit sa route vers son échoppe.

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C'est moi Marrion

La_hire

Voulant profiter des derniers jours d'octobre pour préparer les champs pour l'hiver, La Hire avait voulu labourer la parcelle située au nord du domaine de la maréchale, mais l'âge de l'engin, le service rendu, la dureté du sol avaient eu raison de la charrue et la pièce centrale faite dans un bois pourtant dur avait fendu en deux.

Il était allé voir le maitre charpentier Mélianne en son atelier et elle lui avait refaite une nouvelle pièce à l'aide de son apprenti en deux jours seulement. Durant ses deux jours passées en sa compagnie, Etienne avait pu apprécier une femme soucieuse de voir Orléans devenir une ville triste et sans âme. La Hire était de cet avis, comment une ville aussi peuplée, capitale du duché pouvait à ce point manquer de vie ? Sa halle située en plein centre ville aurait du être un lieu animé ... un endroit de vie ... un lieu de rencontres privilégié tout comme les berges de la Loire ou le lac alimenté par le fleuve. Son marché s'appauvrissait et Mélianne avait avoué à son nouvel ami ses difficultés à s'approvisionner en bois, un comble alors que les bois et le marché de Montargis se trouvaient à une journée de marche seulement. Malgré cela Mélianne appréciait la vie, les amis, les visites, et s'enrichissait de tout ce qu'elle pouvait apprendre.

Mais la Hire savait qu'il ne pourrait rester plus longtemps en sa compagnie. Il l'avait quitté non sans lui avoir promis qu'il repasserait la voir ainsi que son oncle et son apprenti dès qu'il reviendrait en Orléans puis était revenu sans tarder pour labourer la parcelle de terre. Son travail terminé, il était rentré à la nuit tombée pour avaler la gamelle de potée que lui avait préparé Bertille la domestique de Kalimalice. Le repas terminé, il se leva puis s'adressa à la vieille femme.

Demain sera à mon tour de quitter le domaine Bertille car je pars avec le seigneur Lexhor, peut-être aurais-je l'occasion de retrouve la Dame. En ce qui concerne son domaine, j'ai fini de labourer ses terres, elles peuvent rester ainsi jusqu'au printemps pour les semailles. J'espère que l'hiver ne sera pas trop long ni trop froid. Prenez soin de vous et qu'Aristote vous ait en sa sainte garde.

Etienne s'inclina en signe de respect pour cette vieille dame qui faisait un travail exemplaire dans le domaine, Dame Kalimalice savait choisir ses domestiques, ou savait bien les traiter puisqu'ils lui rendaient bien, puis il sortit du moulin et retourna dans la grange. Il prépara son havresac puis s'endormit. Demain il partirait avant l'aube rejoindre la troupe du duc d'Alluyes.
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La_hire

Cela faisait plusieurs jours déjà que Kalimalice maitresse des lieux et maréchal du Domaine Royal à ses heures perdues étaient parties rejoindre le front pour être à la tête des troupes royales lorsqu'elles seraient au plus fort de la mêlée. "Ralliez-vous à mon panache blanc" aurait-elle pu leur dire pour donner courage et bravoure aux soldats qui marcheraient face à l'ennemi et dont beaucoup ne reviendraient pas entiers.

Etienne de Vignolles pensait à la baronne en regardant les premières lueurs du soleil poindre à l'horizon. Il s'était levé de bon matin car le travail l'attendait. Elle lui avait offert le gîte dans son domaine en échange de quelques travaux dans les champs mais avait du rapidement partir pour la Touraine avant de lui expliquer ce qu'elle attendait réellement de lui. La Hire avait passé toute son enfance dans la ferme familiale, aussi savait-il parfaitement ce qu'il fallait faire en cette période de l'année.

Il regarda autour de lui et aperçut Bertille entrer dans le moulin. Il ne la connaissait guère et n'avaient encore guère eu le temps de l'apprécier ou ne serait-ce que discuter un moment car la servante était plutôt d'une nature bougonne et n'aimait guère les étrangers. Comme il avait faim, la rejoignit dans la bâtisse et la salua.

Bien le bonjour Bertille, c'est une belle journée qui s'annonce ne croyez-vous pas ?

Bertille le regarda et La Hire eut du mal à comprendre si elle esquissait un sourire telle une jeune femme qui tentait de cacher sa timidité ou si son sourire était plutôt destiné à faire comprendre au jeune homme qu'il lui fallait rapidement prendre un bout de pain et un bout de viande et aller au plus vite dans les champs. Il prit son couteau à sa ceinture et tailla une tranche dans la miche de pain puis fit de même avec la terrine et avala le tout. Il s'essuya les lèvres du revers de sa manche et regarda la servante avec un grand sourire.

Votre terrine est vraiment excellente !! Les petits champignons qui vous y avez ajoutés apportent une bonne saveur qui se mélange bien avec le vin que vous avez utilisé. Sancerre si je ne m'abuse ...

Elle lui sourit doucement et La Hire ne sut pas s'il avait donné la bonne réponse ou si elle était désireuse de le voir quitter sa cuisine. Mais Étienne ne lui en tint pas rigueur car il savait que tôt ou tard, à force de vivre dans le même domaine, elle finirait par apprendre à le connaitre voire éventuellement l'apprécier. Étienne se leva et prit congés.

Je vous remercie Bertille pour le pain et la viande et je vous souhaite une bonne journée. Si d'aventure quelqu'un venait me chercher, je suis dans le champ à la lisière nord du domaine, le labour doit être fait avant les premières gelées et la parcelle est grande, cela demandera quelques jours.

Étienne essuya son couteau avant de le remettre dans son étui salua la servante d'un signe amical de la tête puis sortit du moulin. L'automne était là, les premières feuilles commençaient à jaunir.

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Kalimalice

Assis face à lui, le regardant dévorer et boire .Souriant de voir quelqu’un plein de vie .Vie qui manquait au moulin.
Certes il y avait bien comme homme le mari de Bertille .Mais celui-ci n’était plus très jeune.

Elle se mit à l’écouter tenant l’épée dans sa main comme un espoir de sentir un peu de cet être qui lui manquait-elle l’écouta.
Tantôt telle une enfant bouche bée à qui on conte une histoire, tantot fermant les yeux pour s’imprégner de son récit.

Elle imaginait les souffrance de Bulvai et la force de caractères de l’homme qui laissait avant de partir son savoir à La Hire .Puis sa fin son souhait d’être bruler .Le domaine de st Nectaire ,le lac au que oui elle s’en souvenait de leur folies amoureuses .Mais tous cela elle le gardait au fond d’elle .
Elle l’aurait écouté encore des heures lui parler de lui.
Elle laissa le silence s’installer, les yeux fermés, les larmes roulant sur sa joue .Qu’elle essuya rapidement d’un revers de la main.

Maintenant il fallait le briser ce silence .Elle ne voulait plus parler de Bulvai .Cela lui faisait trop mal .Il fallait que la vie continue.
Aussi une petite voix lui parlait.
Kali ne laisse pas ce gamin à la rue, fait quelque chose pour lui.

Je ne saurais trop vous remerciez d’avoir parcouru une partie du royaume pour me rapporter cette épée, ni pour m’avoir parlé de la fin de la vie de Bulvai .Maintenant au moins je sais .J’imagine ses regrets .Mais on ne peut pas faire de retour en arrière.

Elle marqua à nouveau un silence, un temps de réflexion .Celui de se reprendre aussi

Mais je me pose la question ? Que compter vous faire ? Voulez vous rester en Orléans ?
Si cela était le cas, je vous offre mon hospitalité en contre partie de travaux au moulin et si guerre il y avait je vous emmènerai avec moi ?
Quand dites-vous ? Je suis sure que c’est ce qu’aurait voulu Bulvai .Que je prenne soin de vous.
Il vous a tout appris car il a surement jugé que vous en étiez digne et que vous feriez un bon guerrier .
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Kali,Marie ,Liselotte de Cheroy ,Maréchale de France

Kalimalice

Elle l’écoutait .Sa main n’avait pas quittée l’épée. Laissant son imagination voir, sentir une main sur la sienne, comme si cette arme pouvait être une union entre elle et son amour mort à jamais
Elle trouva même que pour être aussi jeune, il était plein de sagesse. Surement que les cours prodigué par celui qu’il appelait mon maitre avait donné leur fruit
Elle l’avait invité à s’installer au moulin Oh certes pas pour rien, pas pour ses beaux yeux .Non elle l’avait fait pour continuer ce que Bulvai avait fait et pouvoir encore l’écouter lui parler de lui.
Et voila qu’il accepta mais voila qu’il mettait comment dire ? Un bémol.

Et bien mon jeune ami.

Devant un tel appétit elle se mit à rire.

Oui prenez, mangez, buvez.

Donc vous accepter ma proposition de vous installer au Moulin .Mais, ben oui car vous me dites avoir déjà eu offre de guerroyer et servir comme écuyer sa grâce Lexhor d’Amahir .

Faisant une petite moue quand même.

Bon nous dirons donc que je n’en prends pas ombrage .Car il est vrai que Lexhor et Bulvai était proche, je dirai même comme deux larrons en foire.

Mais elle aurait bien gardé le jeunot à ses côté comme écuyer

Elle eut comme une envie de rire, se rappelant des journées mémorable au domaine Pourpre.
Des cuites, le jour ou la taverne du domaine avait pris feu et bien d’autre histoire .Des discussions pleine de fougue sur la politique du duché.
Une belle époque, de bon souvenir, celle ou le duché vivait.

Alors on va dire que le marché est conclu, que vous habiterez au moulin, ce sera votre maison, travaillerez la terre, puisque vous êtes expérimenté .Vous prendrez les armes avec sa grâce Lexhor et vous serez son écuyer

Un temps de pose

Cela vous convient il ?
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Kali,Marie ,Liselotte de Cheroy ,Maréchale de France

La_hire

la Hire était un homme respectueux des valeurs qu'on lui avait inculquées et respectueux des personnes méritantes. Il y avait les personne qu'il avait lui-même rencontré et dont il avait pu jugé la grandeur, l'intelligence, le dévouement, l'humanité, bref toutes ces qualités qui font des hommes de grands Hommes, mais il y avait aussi des personnes dont lui avait parlé des gens de confiance et qui méritaient les honneurs et le respect. Kalimalice qu'il rencontrait pour la première fois faisait partie de la seconde catégorie car il ne la connaissait pas, pourtant il avait tant de fois écouté Bulvaï lui parler de son amour qu'il avait l'impression de la connaître depuis longtemps aussi sa proposition de rester en son moulin lui fit énormément plaisir et il tenta de dissimuler cette nouvelle inattendue en avalant un morceau de viande puis en avalant une grande rasade de vin. Quelques souvenirs de conversation avec l'errant lui revinrent en mémoire.

Oui... je me rappelle certains détails ... Je n'y avais pas prêté attention au début, absorbé par les paroles de mon maitre, mais je vois bien aujourd'hui qu'il ne m'a pas tout à fait dit ce qu'il se passait réellement au domaine Pourpre. Messire Lexhor, lui et visiblement vos amis ne suçaient pas que de la glace lorsqu'ils travaillaient au dit domaine. Et sans vouloir vous offenser, je crois me souvenir que vous preniez part également aux différentes réflexions destinées aux programmes ducaux que votre parti présentait lors des élections. Il secoua la tête doucement en souriant, tentant d'imaginer, espérant mettre des images sur les récits de Bulvaï ... Il m'a raconté beaucoup de chose sur ce domaine ... Beaucoup de personnes respectables y sont venues travailler ... de grandes choses ont été pensées en ce lieu ... il y eut des baptêmes me semble t-il ... il y avait un parc magnifique aussi je crois ... je crois également me souvenir d'un incendie un peu louche qui a prit bizarrement et qui fut maitrisé d'une façon assez ... comment dirais-je ... inhabituelle ! non?? Un large sourire éclaira son visage. Je n'ai connu mon maitre qu'à son crépuscule, pourtant, que n'aurais-je donné pour le connaitre à cette époque où je l'imagine croquer la vie à pleines dents entourés de ses amis qui lui étaient chers.

Il resta un moment pensif, les noms cités par Bulvaï lui revenaient doucement en mémoire, des personnes qui lui étaient inconnues mais en même temps qui lui semblaient familières : Lexhor, Gillas, Manoncoeur, Fur, François, Guizmo, Tchuckmasli, Ancelot, Nanozevich, Winnette, Fred, Rhân, Damejustine, Saino ,… et bien évidemment Kalimalice. Combien étaient désormais au coté d’Ari comme l’était l’errant ? Combien étaient encore en vie ? Qui pourrait-il encore rencontrer des amis chers à Bulvaï ? Il ne s’était jamais posé la question mais elle lui arrivait en tête alors que Kalimalice lui proposait de rester en son logis, de travailler sa terre …

Oui cela me convient bien évidemment ! C’est même grand’honneur que vous me faites. Vous n’aurez pas à le regretter ma Dame, je suis travailleur et je saurai prendre soin de vos champs pendant que votre fonction de maréchal de France vous tiendra éloignée de votre domaine. Et si vous m’en jugez digne, peut-être un jour deviendrais-je aussi votre ami. Quant aux armes, Bien que Messire Bulvaï m’ait beaucoup appris, il me manque l’essentiel : me retrouver au cœur de la mêlée et faire honneur à sa maison. Cela pourra m’arriver aux cotés de Messire Lexhor mais il est aussi possible que cela puisse m’arriver aussi à vos cotés, car pour le moment, je suis en Orléans alors que les Lames d’Amahir se couvrent de gloire en Berry ou en Touraine. Regardant l’épée de la Licorne que manie la guerrière. Et en attendant, peut-être aurons-nous même le temps de faire quelques duels avant de partir en campagne ? Et puis peut-être pourrais-je être un jour vostre écuyer lors d’une joute ? Je serai l’écuyer de Messire Lexhor pour la Saint Michel, mais il y aura certainement d’autres joutes auxquelles il ne participera pas… peut-être voudrez-vous y prendre part ?

Il se tut conscient qu’il était inutile d’échafauder des plans sur l’avenir … il y avait la guerre … elle était maréchal de France et avait peu de temps à lui consacrer … il était pauvre et sa préoccupation était de travailler en attendant de partir avec la lance de Lexhor pour défendre le duché. Il était tard, le soleil se lèverait demain sur un jour nouveau.
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La_hire

Etienne regarda Kalimalice prendre l’arme de l’errant puis il eut un sourire lorsqu’elle lui assura que cette fidèle lame irait rejoindre l’épée des Dames Blanches de la guerrière qui se trouvait elle aussi au repos forcé. Bulvaï n’était plus à la Licorne, Kalimalice n’était plus chez les Dames Blanches … l’Histoire se déroulait et chacun avançait dans la vie … ou dans la mort … tel le voulait Aristote.

C’est une excellente initiative ma Dame que de réunir ces deux lames qui ont combattu ensemble pour le Roy et pour le peuple d’Orléans. Dames Blanches, Licorne, des noms prestigieux, mon maître n’avait certainement pas imaginé un tel repos pour sa fidèle lame mais je suis persuadé que votre décision l’aurait ravi tant il aimait combattre à vos cotés.

Une pensée traversa rapidement l’esprit de La Hire : Qu’il aurait aimé voir le Licorneux et la Dame Blanche combattre ensemble ! Il imagina la fureur des deux amoureux guerriers réunis ensemble dans le fracas de la bataille. Il se demanda quelles impressions avaient du ressentir leurs ennemis à la vue de la danse des lames maniées avec dextérité et une précision mortelle, quelle pouvait être la satisfaction, la fierté pour un seigneur que d’avoir ce couple hors pair à son service armé. Peut-être un jour entrerait-il lui aussi au service armé d’un haut personnage et qu’il connaitrait lui aussi l’aventure, le respect, les honneurs suite à divers faits d’armes … c’est en tout cas pour cela qu’il voulait quitter la fange et le purin des cochons de la ferme familiale. Pour lui, mieux valait une vie menée tambour battant même si elle devrait être courte, errante et dangereuse plutôt qu’une vie de fermier synonyme à ses yeux d’une vie miséreuse et sans saveur. Assis devant la guerrière, il mesurait à quel point Bulvaï lui avait offert une nouvelle vie.

La vue de la servante apportant un plateau de victuailles et des bouteilles de vin ramena son esprit à la réalité du moment présent, d’autant que Kalimalice le pressait de questions tant elle semblait désireuse de connaitre ce qui était arrivé à son amoureux. Comme elle l’invitait à se restaurer, il ne se fit pas prier. Il sortit sa dague qu’il planta dans un morceau de viande que contenait le plateau puis attrapa un morceau de pain. Il profita de ses mouvements pour remettre ses idées dans l’ordre afin de pouvoir faire son récit à la guerrière.

Comment ai-je rencontré messire Bulvaï d'Austrasie ? Il revoyait l’image gravée dans son esprit. Il est comme qui dirait arrivé comme ça, un soir sans lune, il tombait des cordes. Il était tard, il était trempé jusqu’aux os et il cherchait un gîte. Il était épuisé, malade même. Ma mère a du le soigner car il a faisait une mauvaise fièvre. On n’a su que bien plus tard que le mal était plus profond que cela et il me semble que mon maitre le sentait. Je pense que c'est à cause de ce mal qui le rongeait qu'il cherchait un monastère, probablement pour être plus proche d'Aristote lorsque viendraient ses derniers instants. Bref, il est resté quelques temps à la ferme, le temps d’aller un peu mieux. C’est pendant ce temps là que je l’ai questionné et qu’il m’a raconté son histoire, la Licorne, Orléans, Vous, votre amour, son action au service du duché, ses amis fidèles, ses campagnes en Bretagne, en Artois, en Orléans … Pourquoi à moi et pas à mes frères par exemple ou à quelqu’un d’autre ? Je ne pourrais vous le dire. ... Pause brève qui signifiait malgré tout, qu’il connaissait la réponse à sa question, il se justifia : Je n’ai jamais voulu m’occuper des cochons et avoir une vie de misère comme l’ont eu mes parents et comme l’auront mes frères. Je rêve d’horizons nouveaux, d’aventures, de rencontres, alors vous comprenez, j’étais passionné par ces récits de chevalerie et je n’arrêtais pas de le questionner pour qu’il m’en dise plus. Je pense que, sentant sa fin proche, Messire Bulvaï l’avait bien senti et aussi bien compris puisqu’il m’a proposé de faire ma formation.

Se remémorant avec nostalgie les moments passés avec le Licorneux, il fit une pause, le temps de croquer à pleines dents dans le morceau de viande. Il mâcha rapidement, avala, puis de vider son verre de vin d’un seul trait avant de poursuivre.

Quand il a eut meilleure santé, il m’a proposé de m’entrainer au maniement des armes et à l’art du combat. Je sais désormais grâce à lui manier la dague, la bâtarde et même la claymore. Puis un jour, il a manifesté son envie, je dirais aujourd’hui son besoin de poursuivre sa route qui le conduisait à un monastère, ou plus exactement avec le recul, à Aristote. J’allais le voir tous les 2 - 3 jours selon le travail à la ferme. Il a continué à me raconter son histoire, à faire ma formation à chaque fois que je lui rendais visite. Nous avons même pu faire quelques duels quand il pouvait respirer encore correctement. Je sentais bien que parfois il faisait de gros efforts lors de ces passes d’armes mais quand je lui disais qu’on pouvait faire une pause voire arrêter, il frappait de plus belle de taille en me disant que mon ennemi lui ne ferait pas de pause et qu’il me faudrait me défendre, aussi voulait il être sûr que j’avais parfaitement retenu ses leçons et les bottes qu’il m’avait apprises.

Il avala difficilement sa salive.

Un jour, alors que je lui rendais visite comme d’habitude au monastère, le moine m’a dit que Messire Bulvaï se mourrait doucement. Il avait du mal à respirer, il toussait beaucoup, crachait du sang. Il s’était affaiblit d’un coup en l’espace de quelques jours. Ce jour là, sentant sa fin proche, il ne m’a rien raconté, il ne m’a pas parlé armes, formation ou combat. Il m’a juste donné ses armes et quelques instructions : Vous retrouver ainsi que sa demi-sœur Anya de Puycharic ancienne duchesse de Normandie. A vous Dame Kalimalice, de vous remettre sa lame. Vous dire qu’il regrettait son errance qui l’avait éloigné si longtemps de vous. Il ne me l’a pas dit ouvertement mais je crois bien qu’il a considéré cela comme la plus grosse erreur de sa vie et qu’il ne se l’est jamais pardonné. Il m’a dit également de vous dire que vous fûtes le véritable amour de sa vie, qu’il vous a toujours fidèlement aimé et qu’à l’heure de passer devant Aristote, il avait encore en mémoire tous les moments passés en votre compagnie. … Pause. L’émotion gagnait La Hire qui avait quelques difficultés pour se remémorer de toutes les recommandations de Bulvaï. … Il s’est éteint la nuit suivante, en douceur, dans son sommeil, sa cape azur de la Licorne en guise de couverture. Nous l’avons veillé avec les moines du monastère puis j’ai construit son bucher funéraire car Bulvaï d’Austrasie ne voulait pas laisser de traces de son passage sur terre excepté dans le cœur de ses amis chers qui se souviendraient longtemps de lui. Fidèle à sa demande, j’ai jeté ses cendres dans un lac. Je ne sais pas pourquoi ce choix, je me souviens juste qu’il m’a souvent parlé d’un lac dans le domaine de son frère Licorneux le duc Silec à Saint Nectaire. Peut-être y avait-il quelques souvenirs.

Il termina là son récit et laissa la baronne digérer ses propos. Il remplit deux verres de vin puis en vida un et s’essuya les lèvres d’un revers de la manche. Il regarda Kalimalice en espérant qu’il n’avait rien oublié, bien que l’essentiel fût dit.
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.alexandre.

Citation:

A Kalimalice Baronne de Sully,

Nous vous remercions pour l’attention que vous accordez à notre réputation. Afin de répondre à votre demande, j'officialiserai sous peu l'annonce de l'engagement que j'ai pris envers vous.

Nous ne manquerons pas dans notre annonce au Duc et à la Noblesse Orléanaise de détailler le cheminement qui nous conduit actuellement vers une union. Je profite de ce courrier pour vous remémorer ces éléments. Lorsqu'en ce 29 avril, je vous ai envoyé ma proposition de mariage, je venais d'apprendre qu'une fois de plus la hérauderie avait choisi de ne pas suivre le souhait du Duc de vous élever au rang de Baronne. Or, à mes yeux et celui de nombreux Orléanais votre valeur de faisait pas l'ombre d'un doute. Vous méritiez de recevoir en Orléans une place plus honorable que celle qui était la votre. Etant veuf, j'ai vu là une occasion de pouvoir vous élever au rang de Duchesse en récompense de vos mérites. Comme j'ai pu vous l'expliquer, votre présence à la tête de nos domaines était également la garantie que nos terres seraient toujours bien défendues en Orléans et que vous pourriez nous aider à assurer l'éducation de nos enfants. Le tout pour vous sans devoir vous accommoder d'un mari trop encombrant ou critique par rapport à vos engagements. C'est c'était précisément de par la nature et la qualité de vos engagements que nous avions choisi de vous faire cette proposition.

Il ne fait nul doute que si nous n'avions pas encore communiqué largement sur notre prochain mariage, c'était précisément car j'étais encore en deuil de mon épouse. Et que je ne souhaitais pas salir son honneur.

Pour ce qui est de la Baronnie de Sully, comme je l'ai annoncé à mes enfants, j'ai accepté de ne plus en revendiquer l'apanage car j'estime que la terre sera en de très bonnes mains. Je maintiens évidemment que la Hérauderie a commis des erreurs graves et que cette situation m'a assez couper du monde. Mais quelle victoire lui donner en disparaissant totalement ? Je préfère arrêter les frais et revenir que de crever dans un coin.
Cette terre est maintenant votre et elle récompense vos mérites qu'il était grand temps de souligner. Je suis heureux que cela soit enfin fait et j'espère que la proposition de mariage que je vous ai faite n'en a pas trop perdus d'attrait.

Quant à ce que les gens diront ... je n'en ai cure, je sais mes engagements et leur temporalité. Fort de notre loyauté nous saurons faire fit des mauvaises langues.

Bien à vous

Alexandre de Chéroy
Duc du Dunois et Seigneur de Chéroy

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(courrier non relu)

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La_hire

Après son récits, Etienne avait remplit deux verres de vin et avait vidé le sien d’un trait après en avoir tendu un à son hôtesse. Son récit lui avait donné grand soif.

Il regarda Kalimalice pensive, digérer ses propos. Avait-il bien transmis le message posthume de Bulvaï ? Il croyait avoir bien retenu ce qu’il devait transmettre à la guerrière, mais au moment de restituer le message à Kalimalice, l’émotion, le fait d’être céans, le changement radical de vie, la tristesse, le deuil, lui avait fait perdre quelque peu le fil de ses pensées. Il espérait néanmoins ne rien avoir omis même s’il était certain que de petits détails lui reviendraient ultérieurement et qu’ils seraient susceptibles d’intéresser Kalimalice, mais dans l’immédiat, la vue de quelques larmes coulant sur la joue de la guerrière le déstabilisa. Il savait les deux guerriers vraiment amoureux et il savait qu’ils avaient été toujours ensemble en tout instant, même dans le plus fort d’une bataille, aussi dans ces circonstances, il se demanda en la regardant essuyer une larme, par quels mots pouvait-il céans réconforter son hôtesse. Son interrogation fut de courte durée, Kalimalice sortit de son silence.

Je ne saurais trop vous remercier d’avoir parcouru une partie du royaume pour me rapporter cette épée, ni pour m’avoir parlé de la fin de la vie de Bulvai .Maintenant au moins je sais. J’imagine ses regrets. Mais on ne peut pas faire de retour en arrière.

Il inclina la tête en signe qu’il était d’accord avec ses paroles.

Ne me remerciez pas ma Dame, c’était le moins que je pouvais faire pour mon maitre, et je lui en avais fait la promesse. Je pense effectivement qu’il a eu énormément de regrets même s’il n’a jamais voulu me l’avouer, et comme vous dites à juste titre, parfois il est impossible de faire marche arrière et il faut assumer la décision prise même si on la regrette amèrement.

La Hire fut étonné d’avoir eu ces propos. La sagesse n’étant pas l’apanage de la jeunesse, comment avait il pu prononcer ces mots lui qui vivait au jour le jour depuis la mort de Bulvaï ? Depuis qu’il avait quitté sans regret la ferme pour rencontrer Kalimalice, il voyageait en direction d’Orléans sans se soucier du lendemain. Il était insouciant, heureux de sa condition et vivait l’instant présent comme il arrivait. Le fait d’avoir délivré son message ne changerait sûrement rien à cette vie nouvelle. Il regarda Kalimalice pensive et s’apprêta à prendre congé lorsqu’elle lui fit part de sa réflexion qui portait sur l’avenir. Elle lui demanda ce qu’il comptait faire à présent, s’il souhaitait rester en Orléans. Elle lui offrait même l’hospitalité au moulin si tel était le cas, en contrepartie de quelques travaux.

… et si guerre il y avait je vous emmènerai avec moi. Quand dites-vous ? Je suis sure que c’est ce qu’aurait voulu Bulvai .Que je prenne soin de vous. Il vous a tout appris car il a surement jugé que vous en étiez digne et que vous feriez un bon guerrier.

Elle venait de faire mouche. Une lueur embrasa un instant le regard de la Hire. Guerroyer ! Pouvoir enfin montrer sa valeur. Faire preuve de courage et d’audace. Pouvoir appliquer les leçons enseignées par le Licorneux, se distinguer dans la mêlée et lui rendre honneur la victoire acquise... Il le désirait depuis la disparition de Bulvaï, même si ignorant tout de la guerre, il appréhendait la bataille parce que la Mort venait s’y repaitre. Néanmoins la proposition de la baronne toucha une corde sensible, celle de la fierté masculine mais il n’osa pas lui dire qu’il ne voulait pas qu’une femme prenne soin de lui, fut-elle noble, riche et respectable.

Mon maitre a peut-être vu sommeiller en moi un guerrier digne de recevoir son art et il a entreprit de commencer ma formation, mais il ne m’a jamais dit de rejoindre un ost ou un ordre royal tout comme il l’avait fait. Il m’a simplement recommandé d’avoir toujours une conduite chevaleresque et de faire honneur à sa maison, ce à quoi je m’emploie. Je suis donc libre de tout mouvement, par conséquent, j’accepte votre proposition de travail ce qui me permettra entre autre de pouvoir changer de vêtements. Il désigna de ses mains les endroits où l’usure avait fait son œuvre. Je serai également très honoré de poursuivre ma formation à l'art de la guerre le jour où je vous suivrai sur les champs de bataille à travers le royaume. Il leva son index comme pour montrer qu'un détail lui revenait en mémoire.Sur ce point, je voudrais vous informer que Messire Lexhor m’a proposé de rejoindre son armée en cas de mobilisation. Il m’a même informé qu’il pourrait avoir besoin d’un écuyer pour les joutes auxquelles il participe. J’ai accepté compte tenu de l’amitié et du respect qu’il y avait entre lui et Messire Bulvaï, j’espère que vous n’y voyez pas ombrage. Pour le reste, comme nous sommes apparemment en temps de paix, je suis à votre disposition pour travailler dans votre domaine, j’ai travaillé longtemps à la ferme, je pense avoir quelques dispositions. Petit sourire.

Il termina son verre de vin puis prit sa dague et désignant de la pointe de l'arme un morceau de viande du plateau de victuailles.

Puis-je encore ?
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Kalimalice

Il la suivit et elle vit bien que d’un œil il inspectait les lieux .Certes elle aurait pu l’accueillir au château .Mais qui la connaissait savait qu’elle se moquait royalement des fastes, des titres et du reste .Certes ces titres elle en était fière car elle les avait gagné à la sueur de son front .Mais elle était ainsi ayant dédié sa vie au régnant de ce royaume de France et à son duché. Elle préférait de loin vivre dans ce petit moulin

Sans hésiter l’homme prit place à la table .Du coup elle pensa qu’il devait avoir faim.
Elle le vit déposer sa peau et la derouler, s’approchant de lui pour mieux voir .L’homme tenait une épée .Une épée qui brillait de mille feu tant il avait du en prendre soin.
Puis dans un geste aguerrir de quelqu’un qui sait manier les armes il la lui tendit .L’œil de la guerrière avait habitude des armes et remarqua de suite sur la face la licorne gravée.

Sa poitrine se serra et avant que ses jambes ne flagellent, elle s’assit face à lui et écouta ce qu’il lui disait .
On aurait dit qu’il avait appris une leçon, mais elle ne retint qu'une chose . Cette épée appartenait à Bulvai et que c’était sa volonté qu’elle lui revienne.
La d’Austrasie prit l’arme en main mon dieu qu’elle était lourde .Émue, elle prit respiration. Se racla la gorge afin de chasser ce qui vous la noue

Oui bien sure messire Etienne de Vignolles que je reconnais l’épée des licorneux .Et je connais un endroit ou elle va être très bien .Dans la petite pièce qui me sert de bureau ébauche d’un sourire .Non pas pour faire comme vous dites un ouvre lettres .
.Mais pour être au mur à côté de l’épée des Blanches .Je n’ai plus le droit de la porter ne faisant plus parti de l’ordre. Elles seront bien face à face .

Elle se contenait pour ne pas hurler, pour ne pas dire et c’est tout il ne vous a pas donné de message .Pourquoi il était parti ? Pourquoi il était allé mourir loin d’elle ?

Posant l’épée sur la table, elle se frotte les mains pour avoir contenance.

Racontez moi, mon jeune damoiseau .Comment l’avez vous connu ? Comment se fait Il qu’il vous est choisi pour m’apporter cette épée ?

Alors que Bertille apportait victuailles et bouteilles de vin.

Mais peut être souhaitez vous vous restaurer ? Prenez votre temps je ne suis pas pressée .Il y a si longtemps que j’attends des nouvelles de mon seul amour.
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Kali,Marie ,Liselotte de Cheroy ,Maréchale de France

.alexandre.

Citation:

A Kalimalice, Baronne de Sully,

Nous avons bien reçus votre lettre vous inquiétant de notre santé et nous nous excusons de ne pas avoir eu le courage d'y répondre plus tôt. J'ai honte de l'avouer mais ces derniers mois, je n'avais aucune force de caractère. Tout me semblait toujours perdus d'avance.

La mort de notre épouse alors qu'elle donnait naissance à nos deux fils nous a abattus. Elle était celle qui avait pu nous donner gout à la vie à la suite de notre naufrage dans la Loire. Elle nous avais recueillis et soigné. Malgré notre amnésie totale elle avait pris soin de nous et nous avais guidé à nouveau jusqu'a Orléans.
Sa présence et sa main avaient été pour moi les éléments de ma reconstruction. Et voila qu'elle a disparu. Tous nos repères se sont effondrés.

Nous nous retrouvons avec deux enfants en bas âge sur les bras et pourtant nous nous sentons le plus seul au monde. Nous savons que de rester cloitrer n'est pas la meilleur solution mais notre courage avait disparu.
C'est peut être ridicule pour vous mais à chaque apparition, j'étais hanté par cette horreur que la hérauderie avait fait du dossier concernant la Baronnie de Sully mais également la succession de mon oncle Fur. Rien ne m'appelait à revenir au milieu de la civilisation. Aussi, c'est en mes domaines que je me sentais le mieux.

Mais justement aujourd'hui, mes domaines ne sont plus miens. Comme je l'ai signalé au Duc Aurae, je marquais mon accord à renoncer à toutes prétentions sur la Baronnie de Sully si elle vous était accordée en remerciement de vos actes pour le Duché. Ce ne fut pas facile mais entre cela et redescendre la Baronnie à une Seigneurie et espérer que la hérauderie ne bloque pas le fait que le Duc me l'octroie ... il n'y avait pas polémique. Comme je vous l'ai évoqué au sein du Salon Fauville de Chéroy à l'annonce de votre élévation au rang de Baronne, cette terre est celle qui à mes yeux est la plus belle en Orléans. Elle est chargée d'histoire, de luttes et de significations.
C'est la terre qui après le duché d'Orléans lui même fut la première dotée d'un Seigneur propre. Elle fut remise à mon père alors que le second mandat du Duc Amro n'était pas encore clos. Mais les mérites de mon père assisté à l'époque d'Archimbaud ont fait que le Duché fut à plusieurs reprises cité en exemple par le Roi Lévan III. La terre passa ensuite dans les mains de Baptistin mon défunt frère, son contrat de mariage et son testament étaient clairs mais la hérauderie ne l'entendait pas de cette oreille. Vous savez la lutte qui m'a opposée à cette institution pour faire valoir mes droits. Sur le papier, c'était bel et bien Corouine qui possédait le douaire de la Baronnie mais dans les faits, je n'en ai jamais perdus l'usage et tous les Ducs d'Orléans qui se sont succédés m'ont accordé cet usage. Aujourd'hui, vous devenez la 4ème titulaire du titre. Ce qui est un record en Orléans.

Cette terre est belle et riche, ses champs en bord de Loire sont prospères et permettrons que votre domaine vous alimente en suffisance et puisse même participer largement aux frais de guerre que vous supportez. Dans le même registre, le Baronnie est une des plus importante de France, vous ne serez pas surprise dès lors de trouver une multitude de Seigneuries potentiellement octroyables aux personnes qui vous semblent méritantes.
Je ne peux que vous inciter à récompenser et encourager tant des Orléanais que d'autres. La qualité d'un noble est de savoir reconnaitre les hommes de valeur et de les mettre en avant.

Je me ferai un plaisir d'organiser avec vous une cérémonie formelle vous accueillant comme Baronne incontestée de Sully. Ce sera l'occasion pour moi de vous présenter vos terres.

4
(courrier non relu)

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Kalimalice

Elle vit de suite que l’homme paraissait surpris comme si devant lui il avait une vision .Du coup elle sentit son hésitation, sa gène et puis le bafouillement confirma son impression .Voila qu’il se présentait, la saluait et même qu’il en faisait un peu trop.
Il devait croire que la noblesse ne sait pas se mettre à la porter des paysans.

Elle le regardait sans se départir de son sourire.
Elle ne l’interrompit pas, le laissant finir ses explications.
Mais voila qu’au fil des paroles, le sourire s’éteignait pour laisser place à la surprise, à un cœur qui s’emballe lorsqu’il prononça le nom de Bulvai et que celui-ci avait un message.

Les rôles s’inversaient, la voila à son tour gênée, mal à l’aise, prenant appuie contre le mur, pour ne pas défaillir. Heureusement qu’elle pouvait encaisser les coups durs .Mais la le coup n’était pas mortel comme celui de la lame d’une épée .Il était juste la pour raviver la douleur toujours présente de son cœur et s’était encore pire.

Elle ne répondit pas, le regardant aller vers sa monture, ce demandant ce qu’il allait ramener .Elle vit détacher une sorte de peau et revenir vers elle .Il lui proposa de s’installer pour lui raconter.

Elle continuait à le regarder marquant son hésitation
Porteur d’un message .porteur d’un message qu’il avait dit. Les paroles tournaient et retournaient dans sa tête.

Discuter…. Discuter tranquille dites vous ? Oui je crois que pour cela il vaut mieux s’installer.
Et bien nous allons rentrer .Malgré l’heure tardive .Je suis sure de trouver en cuisine quelques victuailles et boissons.

Puis reprenant assurance, souriante, mettant sa nostalgie, ses émottions de côté.

Allons jeune damoiseau ne soyez pas gené .

Elle le fit entrer, et se dirigea vers le petit patio ou elle aimait recevoir .La chaleur douce rendait le lieu agréable.
Bertille n’était pas allée dormir, surveillant surement du coin de l’œil ce que cet étranger voulait.

Bertille portes nous collation et boissons, je suis sure que notre hôte à faim et soif.

La servante s’exécuta non sans grommeler.
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Kali,Marie ,Liselotte de Cheroy ,Maréchale de France

La_hire

[juillet 1459 – sous les murs d’Orléans]

Il faisait beau en cette belle journée de juillet, le soleil brillait de tout son éclat et la saison agricole s’annonçait sous de bonnes augures, les récoltes promettaient d’être abondante tant en quantité qu’en qualité. Les paysans qui vaquaient à leurs occupations dans les champs virent arriver une armée qui installa son campement sous les murailles d’Orléans. La plupart d’entre eux reconnurent aisément les couleurs des Lames d’Amahir car tel était le nom de cette armée, ainsi que celles des nobles qui la composaient, notamment celle du capitaine Garlaban Seigneur de Nelu et capitaine de la troupe. Lorsque le campement fut installé, chacun organisa son équipement car s’il était besoin de le préciser, cette armée était en ces terres et la plupart des soldats qui la composaient étaient Orléanais, cependant ils devaient repartir dès le lendemain pour rejoindre la coalition royale qui allait lutter contre Le Poilu et ses alliées. Pourtant, un homme se détachait nettement des autres.

D’aucun se serait rendu compte immédiatement qu’il n’était pas Orléanais car il scrutait de toute part, observant les faits et gestes des gens qui se trouvaient autour de lui, observant les lieux, les champs, les murailles, scrutant parfois même l’horizon, une main en guise de pare soleil dans l’espoir de voir plus loin. Il n’était donc visiblement pas du duché. Par ailleurs son allure vestimentaire le faisait plus ressembler à un mendiant qu’à un soldat car même un homme de troupe portait des vêtements plus dignes et pourtant il semblait faire bien partie de cette troupe armée. Le seul élément contradictoire dans sa tenue était la grande épée neuve qu’il portait dans un étui attaché à sa ceinture, probablement son seul bien au vu de ses haillons qui auraient fait pitié à n’importe quel tisserand qu’il aurait rencontré. Cela ne semblait pourtant pas trop le gêner. Il sortit d’un sac de vieille toile de jute une pomme et se mit à croquer dedans à pleine dent avant d’en donner le trognon à son cheval. Tandis que l’animal s’escrimait à manger le restant du fruit tout en évitant au possible d’en perdre un bout du fait de la présence du mors dans sa bouche, l’étranger posa sa selle sur le dos de l’animal et prépara sa monture. A l’instar de ses vêtements, sa selle n’était pas d’une riche facture. D’un cuir bien épais, un peu usé, elle commençait même à donner quelques signes de renouvellement évident, mais cela n’avait pas l’air de contrarier le cavalier qui finissait de seller sa monture sans montrer le moindre signe d’inquiétude quant à l’état de son équipement équestre. L’homme s’arrêta un instant posa sa main sur la selle, puis son menton dessus et regarda, songeur, le mur d’enceinte de la ville en se remémorant pourquoi aujourd’hui il était icelieu.

Son quotidien avait basculé il y a une dizaine de mois depuis qu’une rencontre capitale avait fait prendre à sa vie une autre direction que celle qui lui avait été toute tracée de par sa naissance. Fils de paysans, il travaillait comme ses frères à la ferme mais il aspirait à autre chose qu’à la fange, au purin et aux porcs. Il avait vu à diverses reprises des cavaliers en armes traverser la campagne au galop sur leurs fiers destriers, arborant leurs couleurs en de magnifiques oriflammes multicolores. Il avait à maintes reprises entendus les anciens raconter le soir au coin du feu des histoires de batailles, de rois et de reines. Il ne savait pas déterminer la part du vrai ou du faux dans ces récits mais il s’en moquait car ils avaient éveillé en lui la curiosité, l’envie, le désir de rencontrer des hommes d’armes, des guerriers couvert de gloire après de nombreuses batailles, des héros. Ces récits parlaient aussi de femmes tout en beauté dans de magnifiques robes, parées de bijoux étincelants, ce qui était à l’opposé des femmes de son village qu’il connaissait, que des braves paysannes pas très à leur avantage mais qu’il troussait parfois sans amour dans une meule de foin ou à leur ferme lorsque leurs maris étaient occupés dans les champs.

La Hire car c’est ainsi qu’on le surnommait s’ennuyait dans cette campagne sans avenir, quand un cavalier était arrivé un soir de pluie. L’homme était trempé jusqu’au os. Il avait froid. Sa belle cape de couleur azur qui arborait une licorne d’argent ressemblait à une serpillère ruisselante et ne le protégeait plus du déluge. Il s’était arrêté à la ferme en y demandant gite et couvert. Ses hôtes étaient charitables aussi l’avaient-ils accueillit sans honneur certes mais avec un bon morceau de viande bien cuit à la broche dans la grande cheminée et avec un bon pichet de vin ce qui avait ravi l’errant qui n’avait visiblement pas mangé à sa faim depuis quelques jours. Il avait posé sur la table une petite bourse d’écus et à leur vue, le fermier lui signifia qu’il pouvait rester le temps qu’il lui faudrait pour se reposer, ainsi que sa monture que La Hire avait déjà installé dans l’écurie. Errant sans but précis l’homme accepta avant d’aller dormir sur une couverture installée dans le grenier à foin. Les jours suivants La Hire qui voyait enfin devant lui un des chevaliers dont il avait entendu souvent parler, n’alla pas travailler comme à l’accoutumé mais resta avec l’errant qui lui apprit qu’il se nommait Bulvaï d’Austrasie, qu’il était chevalier errant de l’Ordre royal des chevaliers de la Licorne, Seigneur du Boschel et de Limiers. Cette présentation enflamma la Hire qui lui demanda de raconter sa vie, les batailles auxquelles il avait pris part, les aventures qu’il avait vécues, et surtout sans en omettre un détail, ce que fit Bulvaï pour le moins amusé. Le jeune homme ne perdait pas une miette, buvant les paroles du licorneux qui finit par le prendre d’affection tant La Hire était captivé par son récit.

La sonnerie d’une trompette provenant du rempart Nord d’Orléans tira La Hire de ses pensées, l’heure de la soupe pensa t-il en souriant largement.

Il ramassa ses maigres affaires qu’il mit dans son sac de toile puis alla saluer Galaban qui devait quitter l’Orléanais pour aller guerroyer contre le Poilu. Il enfourcha sa monture avant de se diriger au pas vers la porte de la ville pour prendre le chemin de Saint Firmin des Bois.

Il était désormais loin de chez lui de sa famille mais pourtant il n’était pas le moins du monde perturbé de cet éloignement car il savait pourquoi il était à Orléans et surtout il savait qui il devait rencontrer. Il devait retrouver une femme dont il ne connaissait que le nom : Kalimalice. Il n’avait pas d’autres détails telle une adresse ou une description de la femme, il savait juste que c’était une belle femme, une femme d’armes et qu’elle avait été le véritable amour de Bulvaï, celle pour qui il aurait fait n’importe quoi et La Hire s’était persuadé que l’errant avait même fait n’importe quoi pour elle. Il savait qu’elle faisait partie de l’ost orléanais aussi sur le chemin le menant à Orléans, avait il questionné Garlaban qui l’avait renseigné, aussi il n’eut pas besoin de demander son chemin lorsqu’il contourna la ville en direction de l’est. C’était la première fois qu’il voyait une ville d’une telle importance, bruyante, agitée. En passant aux abords de la muraille, il pouvait entendre les bruits bien significatifs du marché qui se trouvait à l’intérieur des murs. Les camelots, les marchands vantaient leurs produits en criant à qui voulait les entendre que leurs marchandises étaient plus fraiches que chez le voisin ce qui amusait La Hire qui se demandait lequel serait le premier à sortir un poisson pas frais pour taper sur la tête du concurrent.

Passer devant la tour Est de la muraille, prendre la route pavée en direction de Montargis, contourner le village, et prendre le chemin partant à l’est en direction de Saint Firmin des Bois… ça te prendra toute la journée lui avait dit Garlaban.

Après une longue journée passée à cheval, La Hire arriva en vue du domaine de Kalimalice, facilement reconnaissable aux armoiries incrustées dans le fer forgé de la grille. Il regarda le ciel et sourit à la pensée qu’il avait été chanceux de venir en été, s’il était venu en hiver, il serait arrivé en pleine nuit pour réveiller la maitresse des lieux. En cette saison, comme il faisait encore jour, elle ne devait pas encore être couchée. Il franchit la grille du domaine et se dirigea vers la bâtisse principale qu’il contourna sans difficulté. Ne voyant pas âme qui vive par l’ouverture des fenêtres, n’entendant aucun bruit, il s’apprêtait à retourner au village lorsqu’il aperçu un moulin installé au fond du domaine. La roue à aube tournant le long d’une petite rivière et de la fumée s’échappait de la cheminée, signe d’occupation évident aussi se dirigea t-il vers la demeure sans hésitation. Il s’arrêta à quelques pas de la porte, descendit de monture. Il ne fit aucunement attention à l’animal gourmand qui se dirigeait vers une platebande d’herbe bien grasse tellement il était absorbé par ses pensées. Il avait parcouru tant de lieues depuis qu’il avait laissé Bulvaï rejoindre Aristote, il avait tellement répété le message qu’il devait transmettre qu’il se demanda soudainement comment était physiquement Kalimalice. Etait-elle grande ? belle ? intelligente ? cultivée ? Etait elle autant amoureuse de l’errant que lui ne l’avait été d’elle ??? Il ne s’était jamais vraiment posé la question s’étant toujours contenté du descriptif élogieux d’un Bulvaï amoureux de sa belle mais maintenant, à cet instant précis, son esprit tout entier était tourné vers cette interrogation dont il allait avoir rapidement une réponse. Il parcouru les quelques pas le séparant de la porte qu’il frappa de trois coups brefs et déclara d’une voix claire et audible.

Y’a quelqu’un céans ???? Je suis à la recherche de Kalimalice d’Austrasie, Dame de St Firmin des Bois et d’Allanche.

Tout en reculant de deux pas, attendant une réponse, il regarda autour de lui. L’endroit était reposant et un léger sentiment de tristesse l’envahissait doucement au fur et à mesure d’une attente qui commençait à lui paraitre déjà interminable. Il était là avec une mission qu’il avait promis de remplir et il se demanda s’il serait à la hauteur. Et si le licorneux s’était trompé sur lui ?

Bordel de *** jura t-il doucement. Pourquoi Bulvaï avait il du rejoindre Ari ??
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La_hire

... Et Kalimalice le pria d’entrer dans le moulin avant de demander à sa servante de quoi restaurer le messager qui passa sa langue sur ses lèvres en entendant son ordre tout en regardant la domestique s’éloigner.

Allons jeune damoiseau ne soyez pas gêné.

La Hire ne se sentit pas géné, bien au contraire, pressé de la mission dont il était investit. Il ne releva pas et lui emboita le pas en entrant dans le patio. Il regarda autour de lui et se demanda pourquoi vivre dans un moulin quand on a à sa disposition tout un château avec des domestiques. Etant plutôt du genre pragmatique, il se disait que s’il était à la place de la noble Dame, s’il était noble et riche avec des domestique à sa suite, il s’installerait au château, et demanderait à ses gens de faire rôtir des faisans, des cygnes ou des cerfs dans une grande cheminée et de les servir avec des tonneaux de vins fins lors de grands banquets … Il sourit à l’idée de grandes fêtes, de jongleurs, de montreurs d’ours ou de cracheurs de feu … le vin, la bière couleraient à flot …. En ce château il ferait organiser des courses de chevaux, des duels entre amis … boire … manger …. manger …. boire ….

Cela faisait quelques temps qu’il ne mangeait pas vraiment à sa faim et un léger gargouillis dans son estomac le ramena à sa réalité : aujourd’hui il était porteur d’un message et c’est tout ce qui comptait à ses yeux. Il devait le délivrer maintenant. Que ferait-il le lendemain ? Il l’ignorait, il s’en moquait, d’ailleurs il ne s’était jamais posé la question de savoir ce qu’il ferait après sa mission remplie car ce n’était pas le genre d’homme à s’inquiéter du gîte et du couvert tant il avait vécu en forêt.

Le patio était sobrement décoré, une atmosphère apaisante y régnait. Quelques meubles, un large fauteuil où devait s’asseoir la maitresse des lieux, qui devait être certes confortable mais qui ne ressemblait pas aux cathèdres qu’il avait pu voir en fabrication dans l’atelier de l’ébéniste de son village. Il y avait une table, un banc et c’est précisément ce que cherchait Etienne. Sans demande préalable à son hôtesse, il se dirigea vers la table et y déposa la peau qui visiblement enroulait un objet plutôt fin et long. Il détacha les ficelles et la déroula afin d’en dévoiler l’objet qu’elle protégeait. Il s’agissait d’une épée. Ce n’était pas une épée richement décorée, c’était une arme de combat, d’ailleurs elle portait encore sur sa lame les stigmates des coups donnés ou reçus dans les batailles. Elle semblait robuste, solide, même si quelques petits points de rouille pas plus gros qu’une miette de pain se formaient de ci de là, tâches qui seraient parties au premier coup de chiffon bien huilé. Elle aurait pu paraitre banale cependant un détail attirait tout de suite l’attention : son pommeau. De couleur azur, il avait une forme cylindrique, légèrement arrondi dans le sens de la lame. Sur son coté plat, face à celui qui la tenait, on pouvait y admirer une Licorne finement gravée. Etienne la prit en main et la souleva pointe orientée vers le plafond. Il la soupesa, l’inclina doucement de part et d’autre et tout en souriant en admirant son équilibre parfait. Ses yeux pétillaient à l’idée d’avoir une arme semblable car si elle paraissait de simple facture, c’était en fait une arme d’excellente qualité. Il passa son pouce sur le fil : le tranchant était toujours vif, preuve que l’arme avait toujours été bien entretenue. Il regarda Kalimalice dans les yeux et malgré le message funeste qu’il avait à délivrer, il sourit en lui tendant la poignée de l’épée, lame posée sur son avant bras.

Cette arme vous revient ma Dame. Je présume que vous la reconnaissez. Mon maître y tenait beaucoup, c'était un de ses biens le plus précieux et il a souhaité absolument qu’elle vous revienne. Elle l'a accompagné sur divers champs de batailles du royaume, lui a souvent sauvé la vie et a occit beaucoup de ses ennemis qui s'en sont rejoindre Aristote car mon maitre était un fin bretteur.Il avança un peu plus la poignée de l’épée vers Kalimalice et inspira pour mieux poursuivre. Il m’a donné ses autres armes à l’exception de celle-ci et il m’en a donné l’explication : Elle lui fut donnée par Guillaume de Jeneffe Grand Maitre de l’Ordre Royal des chevaliers de la Licorne lorsqu’il fut intronisé. Cette arme ne s’achète pas, ne se donne pas, il faut la mériter. Si j’en veux une semblable m’a-t-il dit, il me faudra postuler à la Licorne, il me faudra faire mes preuves pour être admis et il me faudra devenir écuyer de l’Ordre. Ce jour là, comme il est prévu dans ses textes, je recevrai une lame semblable présentant une licorne à son pommeau. Mais en attendant, je ne suis pas digne de la porter. Petite pause histoire de se remémorer s’il avait bien tout dit concernant l’arme puis il finit. Messire Bulvaï m’a dit également de vous dire qu’elle trouverait probablement une bonne place dans la salle d’armes de vostre château puisque vous avez fait partie tout comme lui d'un Ordre Royal, ou sinon, à défaut, elle ferait un magnifique objet de décoration car elle est un peu trop grosse pour servir d’ouvre-lettres. Ce sont à peu de choses près ses mots.

Cette petite plaisanterie de l’errant le fit sourire, il revoyait encore le licorneux lui faire la distribution de ses armes tout en lui faisant ses dernières recommandations. Il attendit que Kalimalice prenne l’épée pour poursuivre la suite de son message qui désormais n’était plus que verbal. Avait il eu raison de donner l’épée en premier pour finir avec les propos de l’errant ou aurait-il du faire l’inverse? Il ne s’était jamais posé la question auparavant, mais après tout, est-ce que cela avait beaucoup d’importance ? Il attendit que Kalimalice prenne l’épée à la licorne.
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Kalimalice

Les jours passaient et se ressemblaient .La guerrière menait ses derniers temps une vie tranquille .Après son passage à la chambres des élus comme prévôt, elle avait souhaitait prendre un peu de repos dans son petit moulin qu’elle affectionnait tout particulièrement entre Bertille et Jean qui la chouchoutait.
Elle se rendait à Paris de temps à autres, mais son affection pour Orléans la ramenait la plus souvent dans la capitale orléanaise.

En cette chaude et belle journée de Juin, elle pensa à son ami Alexandre sorti quelques unes de ses lettres et les relie .Puis elle prit de quoi écrire se rendit sous la tonnelle et s’installa.
Il y avait quelque temps qu’elle n’avait pas eu de ses nouvelles ceci dit un peu normal, son dernier courrier l’informé d’un départ au monastère.
Tant pis elle allait lui écrire et faire porter le pli .Kali savait qu’il aurait plaisir à la lire.

Citation:

Mon ami

Figurez vous que ce matin, ma première pensée fut pour vous, et regardant notre correspondance .Je me suis aperçue que nos derniers courriers commençaient à dater.
Aussi ma plume eut envie de vous parler.

Comment allez-vous ?
Votre santé m’inquiète .

Voyez vous cher Alexandre, je me suis habituée à nos échange .Vous êtes la seule personne à qui je peux tout dire de mes états d’âmes ,qui me comprend et que je comprenne ..Je crois que nos peines nous rapproche .Depuis la mort de Bulvaï, une cicatrice me semble irréparable.

Et pour vous est-ce la même chose ? Portait vous en vous ce petits coin de Vide, de cet être qui vous manque .Comme si l’enfant que l’on portait n’était plus .
A ma comparaison je souris, vous un homme , ne portez pas d’enfant issu de votre chair .Vous me direz mon ami, que sais je de l’enfantement ? L’homme que j’aimais ne pouvait me donner ce que toute femme attend.

Parfois je me vois vieillir , désespère de trouver mari ,et d’être un jour mère .Mais d’un autre côté je me demande si je suis faite pour cela .Depuis mon plus jeune âge seule m’intéresse la vie de soldat .Pour preuve je fais parti de notre ost depuis si longtemps et ne l’ai jamais quitté .J’ai fait toute nos guerres toujours en tête au risque de perdre ma vie .Aussi a- t- ont le droit de construire une famille ? quand on mène pareille vie .
La question je me la pose et je vous la pose mon ami .

Votre père aurait su me répondre, nombre de fois que je lui ai demandé conseil dans ma jeunesse.

Mais je m’égare mon ami, ma lettre était pour vous donner le sourire et elle se transforme en questionnement. Vous allez penser que j’abuse .Mais certainement que depuis le temps vous avez compris qui je suis, comment je suis.

Je vais arrêter la, et faire porter cette missive au monastère. J’attendrai comme à chaque fois votre réponse

Aristote vous protège

Kalimalice d’Austrasie

Une fois son sceau apposé sur le vélin, elle héla Jean .

Jean ,fais porter cette lettre à sa grâce Alexandre de Cheroy au monastère
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Kali,Marie ,Liselotte de Cheroy ,Maréchale de France

La_hire

Durant ce temps somme toute assez bref mais qui lui paraissait cependant interminable, Etienne regardait partout autour de lui. C’était la première fois qu’il entrait dans un fief de noble et ce domaine lui paraissait immense. Lui qui n’avait connu que la ferme familiale parcourait la propriété du regard : le château, l’allée, les dépendances et surtout le moulin, cette bâtisse qui visiblement ne servait pas que d’atelier puisqu’elle donnait l’impression d’être une charmante petite demeure, un havre de paix tourné vers le repos ou la méditation. Il tourna la tête lorsque son regard se posa sur la maitresse des lieux qui arrivait à sa rencontre et qui n’était plus qu’à un ou deux pas de lui

Bonjour messire que puis-je pour vous ? lui lança t-elle

En un éclair, il put enfin mettre une image sur un nom et il comprit que ce visage resterait gravé dans sa mémoire. Bulvaï lui avait bien parlé d’elle, de sa longue et belle chevelure que l’errant adorait voir voler au vent lors de leurs chevauchées, de son aisance, de sa façon de s’habiller qui correspondait plus à une femme d’armes qu’à une femme de cour, de son sourire, mais Etienne se rendit compte que le chevalier avait manqué de superlatifs à l’égard de sa fiancée. La Hire avait connu quelques femmes mais aucune n’avait la grâce naturelle, l’élégance, le style, la prestance de son interlocutrice. Cette fois, il en était sur : il savait désormais pourquoi Bulvaï était tombé immédiatement sous le charme de la belle d’autant qu’elle correspondait tout à fait à son style de vie, une vie d’armes, d’errance au service du peuple ou du Roy. Le souvenir des récits de l’errant se déversait à son esprit tel une cascade tombant dans un lac et Etienne resta un bref instant incapable de répondre, il tenta de reprendre ses esprit et bafouilla :

Je … Je présume que vous….. enfin je veux dire …. Je vous présente mes respects ma Dame, c’est grand honneur pour moi d’être céans. Il avala difficilement sa salive ne sachant pas par où commencer. Il avait tellement imaginé cet instant, il avait fait moult scénarii pour maitriser la situation qu’il aurait du transmettre son message facilement, cependant, à son grand dam, les mots restaient coincés dans sa gorge. Il secoua la tête, passa une main dans ses cheveux et se reprit. Excusez-moi de cette arrivée tardive mais il me pressait de vous rencontrer. Je m’appelle Etienne, Etienne de Vignolles.

Il s’inclina en signe de respect et de salut et s’aperçut tout en faisant de l’état miséreux de ses habits, se rendant compte que c’était la première fois qu’il approchait une noble dame et qu’en la circonstance, il aurait pu faire un effort de présentation. Cependant bien que conscient de cette situation, sa pauvreté et son insouciance à l’égard des vêtements ne lui avaient pas conseillé d’aller voir un tisserand au préalable. Il reprit : J’ai un message à vous transmettre. C’est un message posthume, je suis désolé. Je suis porteur d’un message de Messire Bulvaï d’Austrasie.

Il regarda autour de lui, le soleil commençait à décliner, et en cette fin de journée, si elle lui demandait de raconter son histoire et sa rencontre avec l’errant après qu’il eut transmis son message, il valait mieux s’installer sur un banc et devant un verre de vin. Sans se soucier de l’effet qu’aurait sa nouvelle sur Kalimalice, il alla vers sa monture, prit une peau roulée sur une longueur d’un bras environ et maintenue par des ficelles puis revient vers la maitresse des lieux.

Auriez-vous un endroit où nous pourrions discuter tranquillement ? Ce que j’ai à vous dire n’est pas long mais je dois vous avouer que je ne suis guère à l’aise en cet instant.

Déjà se remémorait-il tout ce que Bulvaï lui avait demandé de transmettre à sa bien-aimée avant de rejoindre Aristote, en espérant surtout de ne rien oublier car telle était la seule et unique mission que lui avait donné son maître.
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Kalimalice

[juillet 1459 ]

La douceur de l’été la laissait paresser dans le jardin .Nul lieu que ce petit moulin ne lui apportait plus de paix .C’est la se promenant au bord de la petite rivière qui l’alimenter que la guerrière aimait à se ressourcer et à faire le point de sa vie.
Parfois la nostalgie ,la prenait aux tripes .Remontait à la surface le passé et les années heureuse qu’elle avait vécu simple paysanne ,puis soldat ,anobli par sa plus ancienne amie la duchesse Isadam qui lui avait offert terre de St Firmin des bois .Certes elle était devenu noble vivant dans un certain confort ayant un couple de serviteurs qui est plus devenu une famille .Car de toute sa vie elle n’avait connu que la solitude .
Un mari qu’elle avait enterré et qui n’avait pas fait grand cas de son épouse. Celle la guerroyant, lui passant son temps en taverne à courir la gueuse .Une aventure sans lendemain avec le lieutenant de la caserne ,et puis des années de bonheur avec Bulvaï et de folie à guerroyer à prendre risque, se battre .Tout deux avait dans les tripes leur amour et le goût de l’aventure mais celle aussi de combattre les suppôts de Satan.
La mort lui avait pris le seul être qu’elle avait aimé. Elle en était la de ses pensées douces à se rappeler, mais amères aussi, la mettant devant la réalité de sa vie. La solitude ……..

Heureusement Bertille interrompit tous cela et empêcha les larmes qui effleuraient ses yeux de s’éprendre sur ses joues

Dame Kali, dame Kali

La d’Austrasie se leva de sous l’arbre ou elle s’était assisse et de la main en direction de la servante

Oui Bertille, je suis la.

Dame il y a un jeune damoiseau qui vous demande .
La pas fière allure le p’tiot gars .Même qu’in dirait un va nu pied.
J’a même pas ouvert .Pas sure que vous vouliez le voir celui?

Kali se mit à sourire, Bertille était prévoyante et s’inquiétait toujours de qui arrivait au domaine.

Ne t’inquiètes, je vais allé l’accueillir .Tu sais bien que je ne risque pas grand-chose.

Aussitôt elle prit le chemin de la demeure et arriva par le côté se retrouvant nez à nez avec le jeune garçon. Effectivement Bertille avait raison on ne peut pas dire qu’il avait une tenue de bal.
Mais s'il y en avait bien une qui n'en avait cure de l'habit et du reste c'était bien la d'Austrasie
Aussi s’approcha t’elle de lui, ne se dépariant pas de son sourire.

Bonjour messire que puis-je pour vous ?
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Kali,Marie ,Liselotte de Cheroy ,Maréchale de France

La_hire

La tristesse ... l'échec ... la fatigue due au poids de la charge ... les responsabilités qu'il faut assumer devant les faits quelqu'en soient les conséquences ... moral à zéro ... il y a parfois des fardeaux dont on ne peut se défaire seul et qui annihile toute perception extérieure.

C'est ce qui semblait se produire céans pour Kalimalice. Reclue dans son moulin, concentrée sur son rapport, cherchant à construire ses phrases, grignotant sa plume, froissant insatisfaite feuille après feuille devant les mots qu'elle alignait sur le papier sans parvenir à leur faire exprimer ses idées voire ses sentiments, la prévôt n'avait pas vu à travers la fenêtre le vent se lever.

Alors que depuis plusieurs jours le ciel était maussade, un léger vent se mit à souffler doucement. Il entraina en une douce et silencieuse pastorale les feuilles mortes et les épis de blé qui jonchaient le sol devant le moulin. Phénomène quelque peu inhabituel, les débris naturels se mélangèrent harmonieusement et tournoyèrent ensemble formant ainsi une petite colonne végétale devant la porte et les fenêtres du moulin. D'ouest habituellement, le vent tournait pour venir d'est, synonyme de prochaines journées ensoleillées, de jours meilleurs, de renouveau.

Absorbée dans son travail, la d'Austrasie ne put remarquer ce changement annonciateur.

Noyée dans ces tristes pensées la prévôt de Paris n'avait visiblement pas le coeur à imaginer qu'après de mauvaises nouvelles pouvaient en venir de meilleures.
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Kalimalice

De mots en mots ,de feuilles en feuilles ,de ratures en ratures ,du papier froissé , jeté ,ne remarquant même pas le vent .Elle finit par arrivée a un rapport satisfaisant .Par moment les mots couraient et de se replonger dans cette nui nuit du 8 juillet ,finalement les souvenirs remontait à sa mémoire et sans trop de difficulté ,elle fini part les joncher sur le vélin .

Citation:

De kalimalice d'Austrasie ,dame de Stfirmin des bois et d'Allanche prevot de Paris
à McLegrand Vicomte de Montgomery, Seigneur de Gaudigny,Chancelier de france

Rapport de la nuit du 8eme jour de juillet de l'an MCDLIX ou la Reyne tomba dans une embuscade mortelle

Dans la nuit du sept au huit juillet, un de mes hommes, connu sous le nom de Serge en Garce me fait prévenir. Il s’avère qu’il a des informations sur la venue imminente et restée secrète de Sa Majesté Béatrice Ière.
Effectivement, mon homme me raconte sa rencontre en taverne avec le cocher royal qui vient de ramener les malles de la Reyne depuis la Bourgogne jusqu’au Louvre. Malles qui annoncent l’arrivée de Sa Majesté pour le lendemain.
Forte de cette information et car il est du devoir du Guet Royal d’escorter dans les alentours de la Capitale la Reyne, en matinée je forme une petite escouade composée de mon bras droit Amory de Lucas officier de valeur qui m’assiste fidèlement, Fildaïs de Compostelle, jeune femme à la grande loyauté, Serge et moi-même.

Nous partons peu avant le midi, chevauchant durant quatre heures en nous octroyant seulement les pauses de commodité usuelle et dans une après midi bien avancée nous pénétrons sous les frondaisons de Fontainebleau, c’est là où, d’après mes calculs, nous devions croiser le carrosse royal ainsi que son escorte.

Et là tout s’enchaine à une vitesse folle. Les bruits d’arbalètes, se mêlent aux hennissements des bêtes, des hommes chutent, des cris et nous qui sommes encore hors de les atteindre.
Je reconnais la Garde Royal et sais dès lors que Sa Majesté se trouve là, mais le chaos semble régner et la distance est encore trop grande pour pouvoir avec précision me rendre compte de l’ampleur de la chose. Mes hommes et moi poussons les chevaux au maximum pour arriver au plus vite.
Ma première vision me fait penser à un cauchemar, celle de Stephandra Dandolo Dumoutier, moribonde, tournoyant son épée dans le vent, moulinant des bras comme égarée dans cet enfer. Des gardes à terre, la carcasse d’un cheval qui obstrue le chemin et enfin le carrosse mis à sac. Et sur le toit comme une ombre malsaine qui commet méfait.

Arrivée à flan de la voiture royale, une odeur de sang, du rouge partout. Le spectacle démontre la violence de l'assaut. Des gardes sont à terre, morts ou inconscients.
Je cherche du regard Sa Majesté et lorsque qu’enfin mes yeux tombent sur son corps, je suis glacée d’effroi, La Reyne est là, à semi sur le toit du carrosse, ses pieds ballants à l’intérieur du coche par l’ouverture béante de son toit. Suspendue, non pendue à l’aide des rideaux qui garnissent sa voiture.
Fildaïs est déjà sur le toit et s’occupe de descendre le corps inanimé de la Reyne.
Tandis qu’Amory et le Serge se démènent avec deux des protagonistes de l’assassinat, Sadnezz Corléone, femme bien connue de la prévôté parisienne, rencontrée à maintes reprises à la cour des miracles et un homme à l'identité encore inconnue.
Pendant ce temps, j’ai vu l’ombre qui se trouvait sur le carrosse, un homme assurément, cheveux frisés, couleur poivre et sel, la mâchoire carrée piquée d'une légère barbe, stature solide toute en longueur et une tenue négligée. L’homme s’enfuit dans les fourrées. La végétation est dense, et je fouille du bout de ma rapière les buissons en vain, mais il est difficile de s’y retrouver et je préfère revenir auprès de mes hommes sur les lieux du drame. Je regarde autour de moi le désastre, je ne peux que constater l’ampleur des dégâts et de la tragédie qui s'est jouée en ce maudit jour de Juillet 1459 qui voit la France Orpheline de sa Reine.

Rapatriement des trois corps gisants à terre, éteints pour la fin des temps et des blessés dont la Capitaine de la Garde Royale Stephandra Dandolo Dumoutier , Della d'Amahir-Euphor, Dame de Compagnie de la Reyne ; Maud de Saint Anthelme fournisseuse royale et Anthoyne de la Louveterie, membre de la Garde Royale.
Une des femmes accompagnant notre souveraine, dit clairement avoir entendue Sadnezz appeler un de ses complices, celui qui aurait à proprement parlé pendu Sa Majesté, « Finn », reste à savoir si il s’agit de son nom légitime ou d’un sobriquet, voir même une abréviation de son nom complet.

Nous avons fait route pour le Châtelet et jeté les deux vermines assassines dans les geôles. Elles resteront là pour subir la question afin de connaître les commanditaires, ainsi que la durant la durée du procès.
J’ai détaché quelques hommes et en compagnie de Fildaïs ,nous avons escorter la dépouille royale jusqu’au Grand Maître de France, Dotch de Cassael afin qu’elle constate de visu la triste mort de la Reyne.
Les blessés quant à eux furent accompagnés par des gardes jusqu’à l’hôtel Dieu pour soigner leurs plaies.

Puis son sceau apposé elle chargea Jean de trouver un postier ,que dis je un messager pour que la missive arrive à bon port
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Kali,Marie ,Liselotte de Cheroy ,Maréchale de France

Kalimalice

Elle venait de vivre un événement qu'elle n'était pas prés d'oublier .
L'assassinant de la Reyne ,la prévôt au première loge .Horreur que de voir la dame baignait dans le sang .
Elle qui se devait garant de sa sécurité dans les rues parisiennes ,avait assisté à cet assassinat .Tout avait été si rapide qu'elle est ses membres du guet ne purent rien faire si ce n'est arrêter les assassins

La d’Austrasie et ses troupes du guet après avoir enfermé au Chatelet les assassins avait grand besoin de prendre un bol d'air frais loin de la capitale
.
Et nul endroit n'était mieux que son moulin ,ni qu'Orléans .Il lui fallait faire son rapport pour Mc Legrand chancelier de France .
A peine revenue en sa demeure ,elle s'enferma dans son bureau ,afin de pouvoir rédiger rapidement ce que le grand prévôt de France lui avait demandé
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Kali,Marie ,Liselotte de Cheroy ,Maréchale de France

Kalimalice

Un cavalier qui surgit de la nuit...........pfft qu'est ce que je raconte moi .
Un cavalier entre ,les sabots raisonnent et Bertille toujours attentive, l'accueille .
L'homme tendit deux missives .

Pour la dame d ' Austrasie

La servante prit les plis et offrir à l'homme nourritures et boissons et quelques écus.Puis rentra pour donner à la patronne ses missives

Dame kali ,un pli pour vous

Occupé à prendre son déjeuner ,elle tendit la main et se saisit du parchemin

Merci Bertille

Les pli portaient un sceau celui du duc du Mont St Michel sa grâce Alcann

Citation:

Ma très chère Kali,

Un malheur en suit souvent un autre et comme on dit jamais deux sans trois. J'ai perdu en ce début d'année une vassale, Mitijo et sa fille.

Pis, j'ai à t'annoncer la mort de Nennya, dans l'explosion de son office. J'ai du mal à m'en rendre compte, mais son corps sans vie est en train d'être rapatrié au Mont afin que nous l'enterrions.

Et maintenant Bulvaï? Je ne sais ce que j'ai commis envers le Très Haut pour qu'il m'afflige à ce point.

Bien à toi,
A.

Citation:

Cette fois les bras lui en tombait .Celle qui l'appelait sa sœur ,celle qui avait partagé moulte aventure ,celle qu'elle avait accouché dans un bateau pendant une tempête venait de mourir .
Il lui fallait se rendre au Mont st Michel soutenir Alcann les enfants .
Mais la elle était comme tetanisée .Bouche ouverte ,larmes qui coulent .
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Kali,Marie ,Liselotte de Cheroy ,Maréchale de France

Kalimalice

Depuis son retour de la levée de ban ,un voyage jusqu'au Mont st Michel pour accompagner Nennya dans sa dernière demeure . Le bateau lui avait levée le cœur,lui donnant la nausée .Elle ne lâcha pas le bastingage de peur de se retrouver au milieu de l'immensité bleue.

Mon dieu que s'était bon d'être en selle sur son cheval .Plutôt que de subir le roulis de la mer .

Partageant son temps entre Paris et Orléans .A la proposition de reprendre l'armée en temps que grand faucon .Elle avait accepté .Guerrière elle était guerrière elle restait .
Investissement mis de suite à l'épreuve par la défense du château en danger .Et la voila arpentant les murs de la ville avec l'armée Oculus Falconis" .
Du coup plus de temps pour le moulin ,les champs .....

Une petite envie de remettre son nez à la Chambre des élus et la voila dans une liste pour encore et toujours défendre ce duché ,son duché .....

Avec impatience ,elle attendait les joutes ou elle s'était inscrite espérant ne pas finir une fois encore les quatre fer en l'air et mordre la poussière .
Un peu de divertissement serait bon pour son moral
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Kali,Marie ,Liselotte de Cheroy ,Maréchale de France

Marrion

Marrion passa au moulin et s'assura que tout était en bon ordre.
Son regard parcourait tous les coins et un brin d'ennui l'envahissa... Kali lui manquait.

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C'est moi Marrion

Kalimalice

Le voyage à Blois pour le mariage de son filleul terminé, elle ne pris même pas le temps de participer à la fête.

La voila rentrée prête à reprendre sa vie .Terminer son mandat de prévôt, reprendre la défense de la ville.
Chaque retour au moulin n’était que joie, revoir Bertille et Jean.
Sourire l’orque sa chère Bertille lui disait que la petit Marion était venue .Décidément la gamine faisait bien le service demandé par la d’Austrasie, à savoir jeter un œil sur la propriété lors de ses absences ..Qu’elle chance avait Isadam de l’avoir avec elle.

Apres avoir laisser Goliath aux mains de Jean qui servait de palefrenier.
Elle commença par un tour du domaine .Elle aimait tellement l’endroit, l’eau qui poussait les ailes du moulin .Les arbres et les fleurs que le printemps mettait en éveil.

Maintenant elle rejoignait les cuisines ou fleurait bon l’odeur des mets que concoctait Bertille.

Des courriers s’amoncelaient sur la table.
Elle les regada un à un .Nouvelles bonnes ou mauvaises de connaissances, d’amis qu’elle s’était fait de par le royaume..
Des lettres d’Alexandre .Depuis la mort d’Adela ils échangeaient des missives et chaque fois elle avait plaisir à recevoir nouvelle de lui.

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Kali,Marie ,Liselotte de Cheroy ,Maréchale de France

Kalimalice

Il est des moments ou rien ne va comme on veut. Et que course est de mise.
Prévôté orléanaise, prévôté parisienne cela en prenait du temps .Ne lui restait plus grand chose pour son moulin et vivre autrement que par son duché.
L'invitation la ravie de joie et pour une fois elle fit fi de ses charges.
Son neveu se mariait .Il lui fallait s'y rendre.
Et quel bonheur, elle ferait route avec ses suzerains.

Un bagage simple, quelques écus mais pas trop sinon cela attire les brigands.
Elle prit son cheval et se mit en route pour rejoindre ceux avec qui elle ferait route.

L’allée entendait les sabots qui encore une fois l’éloignaient de cette demeure…….
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Kali,Marie ,Liselotte de Cheroy ,Maréchale de France

Kalimalice

La levée de banc annonçait par la Reyne ne pouvait la laissé indifférente .Pas de toute partir en guerre faisait totalement parti d'elle .
Le moment était venue de rejoindre l'armée de Lexhor d'Amahir et de rejoindre Mortage lieux des combats .
Avec l'aide de Bertille elle prépara un pactage pas trop lourd car il ne fallait pas chargé trop son cheval .
quelques pains, du maïs, du petit linge ,le reste elle le porterai sur elle .
Braies, chemise, cuissarde, une cape car le printemps commençait juste à arriver et il y avait des journées encore froide.
Puis ses armes, cette bonne vieille épée, un bouclier pour escamoter les coups de l'adversaire et deux poignards, une dans sa botte et l'autre tout contre son cœur.
La voila paré le moment était venu de suivre l'armée et de quitter le Moulin.
Ryan l'avait précédé.
La voila dans la cour prête à enfourcher Goliath.
Un regard sur la demeure puis elle prend Bertille dans ses bras.

Je te laisse la maison .Prends en soin .Et soit sans crainte je reviendrai.

Elle l'embrasse puis un fois juché sur Goliath elle prend l'allée direction le point de rendez vous .Ne surtout pas tourner la tête .A chaque départ son cœur se serrait mais c'est la voie qu'elle avait choisi .Celle d'une femme d'arme .
Elle pensa à la petite Marrion et ce dit que surement elle ferait un tour au moulin .Brave gosse, pas une fois lors de ses départ elle avait oublié de passer faire un tour
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Kali,Marie ,Liselotte de Cheroy ,Maréchale de France

Marrion

Un petit détour vers le moulin de Kali afin de saluer Bertille.
Vous êtes là ? Il y a quelqu'un?

Marrion regarda partout, écouta... aucun bruit.
La dame était sûrement au marché.

La jeune fille s'en retourna en prenant soin de bien refermer la porte.

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C'est moi Marrion

Stephandra

[Petite pause agréable...]

Petite soirée tranquille en taverne, Stéphandra eut la joie de retrouver le prévôt de Paris en la personne de Donà Kalimalice. Après quelques papotages aimables, cette dernière proposa à Stéph de bénéficier d'un bon bain; aucune hésitation, après près de dix jours de routes crasseuses et que peu d'arrêt dans les auberges, un bain ne serait pas du luxe.

Kali lui avait expliqué le chemin pour se rendre, c'est donc avec sa besace pleines d'huiles et de vêtements propres qu'elle s'y présenta.
Arriva et se présenta à la porte

Bonser...Je suis Stéphandra Dandolo du Moutier...Donà Kalimalice m'a proposé de passer.

Large sourire imaginant déjà un bon bain.
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Kalimalice

[recevoir la garde royale ]

Bertille ne cessait de travailler que tard le soir .mais pour une fois kali l'avait envoyer dans les bars de Morphée .Après un passage ou avec plaisir elle avait bu et papoté avec la capitaine de la garde royal .Moment était venue de rentrer pour s'équiper monter la garde de la ville avec sa suzeraine la belle Isadam .
Elle avait proposé a Stephandra un bon bain et apparemment celle ci avait entendu

Bonser...Je suis Stéphandra Dandolo du Moutier...Donà Kalimalice m'a proposé de passer.

Kali s'empressa de la recevoir

Chut ,chut ne fais pas trop de bruit ,
J'ai envoyé mes domestiques au lit
Allé entre et viens manger et prendre ce bain .Je suis sure que tu veux sentir bon

Kali la regarde l'oeil moqueur
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Kali,Marie ,Liselotte de Cheroy ,Maréchale de France

Stephandra

[Quand...Quand ça sent bon!]

Surprise de voir Kali lui ouvrir directement et de lui intimer sur un ton amusé

Chut ,chut ne fais pas trop de bruit ,
J'ai envoyé mes domestiques au lit
Allé entre et viens manger et prendre ce bain .Je suis sure que tu veux sentir bon

Stéph sourit et se colla un index sur la bouche pour la suivre à pas de chat, sur la pointe des pieds pas le moment de réveiller tout le monde.

Mais bon voilà pas Cap pour rien, la jeune femme laissa ses azurs balayer l'endroit en détail. L'endroit était franchement très bien aménagé et avec fort goût.

Oh c'est joli chez vous.
J'avoue avoir un petit creux et ce bain je dirai pas que j'en rêve mais presque.

Lui sourit[/b]
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Kalimalice

le décrassage fini, un bon repas prit elle .Il était temps de se préparer pour se rendre à la mine à L'appel de la chambre des élus et de sa grâce Aurae .
Mais elle voulait régler deux choses qui lui tenait à cœur.
Deus courriers qu'elle se devait d'écrire une à celle qui aurait du être sa belle sœur sa grâce Anya_de_puycharic et l'autre au Chat sa grâce Alcann de Blackney
Elle sortit vélin et plume et commença la douloureuse lettre les larmes au yeux

Citation:

De kalimalice d'Austrasie à sa grâce Anya _de_Puycharic

Je me devais de t'informer de la douloureuse nouvelle de la mort de ton frère .Bulvaï nous à quitter .La maladie a eu raison de lui et la emporté pour un autre monde .

Si autre monde existe

Inutile de te dire que mes yeux le pleurent, ni la souffrance de mon cœur .Nous avons partagé tant de bonne chose .Même si nous étions souvent séparé par ses guerres incessantes.
Un grand vide se fait dans ma vie .Mais je suis sure qu'il voulait que je la continue.

Alors cher Anya toi qui aurait du être ma belle sœur .Je continuerai ma route seule .Peut être qu'un jour mon cœur retrouvera à battre.

Je ne suis pas allée en Normandie depuis fort longtemps .Mais si mon destrier m'amenait la bas .Sache que je ne manquerai pas de venir te voir .Rencontrer tes enfants et ceux qui auraient du être ma famille.

Il n'y aura pas de grande funérailles .Je demanderais au curé D'Orléans de faire une messe pour le repos de ton âme

Je t'embrasse comme le ferait une sœur

Qu'Aristote te protège

Une fois son sceau apposé, les larmes essuyées .Elle prit un autre vélin et recommença à écrire

Citation:

De kalimalice d’Austrasie à sa grâce Alcann blackney

Bien le bonjour Alcann

Ce message ne sera pas pour te donner une bonne nouvelle .Bulvaï n'est plus .Oui ton vassal qui ces derniers temps ne sortait plus que pour manger et péniblement travailler s'est éteint.
La maladie a eu raison de lui.

Je perds un être cher, mais c'est ainsi et je dois faire avec ma peine, ma tristesse et une partie de mon cœur qui est parti.

Il n’y aura pas de funérailles mais juste une messe faite en l’église d’Orléans pour le repos de son âme

Je sais depuis un moment, nous avons été assez éloigné, nous croisant de temps à autres sur les terrains de bataille .Ou encore une fois nous sommes la pour défendre notre Reyne.
Je n'en oublie pas pour autant l'accueil fait en ta maison, ce qui m'a lié à ton épouse, tes enfants.

Je t'embrasse toi et les tiens

Qu’Aristote veille sur toi et les tiens et vous protège

Les courriers terminés, elle demanda à Jean de les faire partir au plus vite.
Rester à faire la deuxième chose elle prit la direction de l’église
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Kali,Marie ,Liselotte de Cheroy ,Maréchale de France

Kalimalice

Les lames entrèrent dans la capitale et sa grâce Lexhor avait donné carte blanche pour rentrer chez soi se débarbouiller, bien manger, se requinquer et partir d’are, d’are à la mine .Sans oublier d’y amenée ses gens.pffft m^me pas le temps de prendre repos .....

Kali se dirigea droit vers le moulin.

Les pas de son cheval commençait juste à raisonner sur les cailloux de l’entrée .Que sur le pas de la porte se trouvait Bertille et Jean.
Elle sauta à terre et les étreint tout les deux à tour de rôle.
La voila chez elle, dans ce qu’elle a de famille.
Cette fois Kali est seule au monde durant son départ pour cette levée de ban de la Reyne Beatrix .Kali avait reçu un pli porteur de mauvaises nouvelles .Bulvaï était mort, seul oublié de tous .Elle avait tout fait pour qu’il reste en vie mais rien n’y fit. Son amour n’avait pas eu raison de la maladie.
Elle se dit qu’il fallait qu’elle écrive à sa sœur pour l’en informer, .Elle ne savait même pas si elle était encore duchesse normande.
Mais bon ce n’était pas le moment de penser à cela.

Elle pénétra dans la demeure ou la chaleur était douce, l’âtre brillait de mille feu, un crépitement d’eau qui bouillonne .Elle ferma les yeux et vit une belle bassine pleine d’eau .Puis humant la viande qui rôti l’odeur effleura ses narines laissant place à une grosse poularde bien dodu.

Bertille .Je suis heureuse de rentrer, de vous retrouver.
Je n’ai qu’une hâte, me laver .Je dois sentir les écuries tu veux rire, mais un mois sans bain juste se débarbouiller d’un peu d’eau .La poussière des routes .Et l’alimentation .Berk …..

La moue en disant long sur la joie d’un tel festin

Que du pain, du maïs. Mais à l’odeur que je sens .Je vais m’empiffrer de tes bons petits plats

Tout en parlant elle gravit les escaliers, pour se récurage ….
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Kali,Marie ,Liselotte de Cheroy ,Maréchale de France

_bertille

L'arrivée de la maitresse était annoncée et bien sure Hors de question de ne pas accueillir la guerrière sans un bon bain et un bon repas .
Peut être aussi que d'autres Lames accompagneraient La dame de St Firmin des bois .
A la recherche de son Jean de mari,Bertille s'égosillait au milieu de la cour

JEAN !!JEAN !!

criait ,la main en porte voix , Bertille

Jean ah te voila !!!Apporte du bois que l'on réchauffe les pièces de vie de la maitresse et pis court me tuer une poule .N'ayant pas de cygne sous la main .Je vais faire de mon mieux et lui préparer un copieux repas .
Tu mettras de l'eau dans le chaudron de la cheminée afin qu'elle puisse prendre un bain .
J'ai hâte qu'elle arrive .J'espère qu'elle est entière ?
Quand va t elle arrêter de partir en guerre et mener une vie tranquille avec un mari et enfants ?

Bertille ne s'arrêtait plus .On aurait dit qu'elle attendait sa fille.Tant elle était dans tout ses états .Quand à Jean homme peux bavard ,il exécutait les ordres de sa femme .Sourire aux lèvres surement lui aussi content de voir revenir celle qui aimait comme leurs enfants
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Bertille

Ninouchka

Une femme sortit du corps de logis principal et se dirigea vers Ninouchka, l'air visiblement intriguée.

Ninou lui sourit quand elle fut à courte distance

Bonjour ! Je m'appelle Ninouchka.

Etant de passage à Orléans, je viens saluer dame Kalimalice si toutefois elle est chez elle et à condition que je ne la dérange pas.

Atolchamb

cela fait longtemps que le filleul de Kalimalice avit envie de passer par la voir mais il n'avait pas encore trouvé le temps necessaire a cela.
ni une ni deux,barda sous le bras avec tout l'attirail du parfait piocheur, il rentra donc dans le moulin.
il connaissait bien ce milieu,son cousin en avait eu un a blois et le faisait en son temps tourné a plein regime.
il rentra donc en ayant prit soin de toquer bruyamment a l'entrée.
quelle fut la surprise de voir son amie ninouchka dans la place.

coucou,comme promis je suis la marraine,je suis venu t'embetter un petit peu ,ca faisait longtemps que j'essayai de venir mais je n'avais pas eu le temps .
oh ninou,on est bien hein,les grands esprits savent ou se retrouver n'est ce pas?

c'est a ce moment la qu'il remarqua la presence d'une homme,le flair c'etait son fort.

bien le bonjour ,je me prenomme Atolchamb de Rivesroy,je suis le filleul de dame kalimalice,je suis enchanté de vous rencontrer,je suppose que vous etes un ami donc comme je le dit souvent,les amis de mes amis sont mes amis.

Ryan_kamps

Ryan écouta Kalimalice,

Oui je me ferais un plaisir d'accepter votre gîte et votre couvert, et n'accepterais aucun autre dédomagement.

Non seulement je vous autorise à m'appeler Ryan, mais cela sera un honneur pour moi. Et je serais votre cavalier tant qu'il vous plaira.

Il salua avec respect

Puis il se tourna vers la nouvelle arrivante

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Ryan_kamps

Ryan salua quand Kali le présenta, il fit un sourire aimable a damoiselle Dom...

Puis Kali s'adressa à lui.

Ryan je vous présente damoiselle Dom ,la première personne que je rencontrai des ma naissance à Montargis et qui me prit sous son aile ,qui devint ma marraine

Bien le bonjour Damoiselle, je suis honoré de vous rencontré.

Puis se tournant vers Kali
Vous étiez donc sa protégée comme l'était Ben pour vous, vous n'etes donc que des gens au grand coeur en Orléan?

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Kalimalice

Oh c'est joli chez vous.
J'avoue avoir un petit creux et ce bain je dirai pas que j'en rêve mais presque.

La d'Austrasie sourit au compliment et aux yeux tel une enfant remplit d'envie de ce bon bain .
Kali conduit la capitaine dans le coin toilette ,prenant au passage l'eau qui murmurer dans la cheminée .
Eau fumante qu'elle mit dans un grand baquet et comme elles étaient entre femme la capitaine n'eut pas de gène à se mettre dedans .
Kali lui proposa même aide pour frotter le dos mais la quand même c'était un peu trop .Stephandra refusa .
Ce bain eut les effets voulu .

Voila une cap toute propre et bien odorante ^^.

les deux femmes reprirent la destination des cuisines .Se restaurèrent puis chacune parties pour sa mission la capitaine royale la route dans le convoi de sa majesté et la d'Austrasie les remparts de la ville pour la défense de celle ci .
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Kali,Marie ,Liselotte de Cheroy ,Maréchale de France

Anastasie.de.bizien.

Au loin, Dom aperçu de l'agitation près du moulin de Kali. Sa curiosité, toute féminine, l'invita à aller voir se qu'il se passait. La porte du moulin ouverte, elle y entra et quelle ne fut sa surprise d'y voir Ninou.

Après avoir embrassée ses amis et salué les hommes qu'elle ne connaissait pas encore, Dom fut interpellée par Bertille qui lui proposa à boire.

Volontier Bertille, merci !

Alors comment vas-tu Kali ? Veux-tu bien me présenter tes amis ? de nouvelles personnes à Orléans c'est pas si souvent

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Kalimalice

La discussion allait bon train entre la prévôte et son homme de main .Quand l’arrivée de Bertille la surpris d’un coup voila qu’ils débarquaient tous Ninouchka ,Atoll et Dom .
Elle sourit et salua tous ce petit monde les conviant à prendre place .Leur offrant rafraichissements.

Elle répondit à l’un, à l’autre et répondit à Dom sa marraine, son amie de toujours.

Te présenter mais bien sur
Tu as dame Ninouchka une blésoise notre CAM de passage à Orléans.
Atollchamb mon filleul un blésois, ambassadeur, connétable et j’en passe .Tiens tu vois lui c’est le neveu de feu Antoinezanella tu t’en souviens de ce valeureux soldats qui parti avec moi dans le sud dont il ne revint jamais.
Et le dernier, sourire de kali à l’homme, est plus que de passage.
Je te présente Ryan Kamps qui vivra sous mon toit car son choix et d’être mon homme de main, de me protéger .Ce membre du guet royal ne me quitte jamais et me suis de partout Orléans, Paris bref il est de tout mes voyages et assure ma garde, ma défense .Il a choisi de s’installer parmi nous et de devenir Orléanais.

Tout en bavardant allégrement de présentation en présentation ?Ninou et Atoll prirent congés .
Se tournant vers Ryan

Ryan je vous présente damoiselle Dom ,la première personne que je rencontrai des ma naissance à Montargis et qui me prit sous son aile ,qui devint ma marraine
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Kali,Marie ,Liselotte de Cheroy ,Maréchale de France

Ryan_kamps

Ryan avait été accueilli par deux personne, ils l'avaient conduit dans un salon, puis servit repas chaud et boisson se mariant avec delice aux met gouteux.

Ils lui avaent posés mainte questions auquelles il avait répondu avec plaisir, ayant rarement l'occasion de converser.

Il s'appretait à piocher à grand coup de fourchette dans la deuxième assiette servit quand Kalimalice fit son entrée....

Bonjour Ryan, j’ai fait au plus vite suite à votre missive.
Contente de vous voir .Avez vous fait bon voyage. Mes gens vous ont-ils bien accueilli

Ryan se leva d'un coup d'un seul, essuya sa bouche et ses mains avec prestance, et salua la Prevôte.

Bonjour Donà Kalimalice, j'ai fait un voyage quelque peu animé par des brigands qui m'ont pillés ma fortune, mais je suis content d'être à bon port.
J'ai été accueilli royalement par vos gens qui m'ont servit une pitence comme je n'en avait mangé depuis bien longtemps.

Mais je suis ravi également de vous voir Donà...

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Ninouchka

Une invitation à venir au Moulin ... Au milieu de ses occupations, cette invitation revint à la mémoire de Ninouchka et, jetant un coup d'oeil par la fenêtre, elle décida d'y donner suite.

Il faisait gris mais pas trop froid. Le ciel était chargé de nuages bas, la nature était au repos et pourtant déjà les jours s'allongeaient. Le printemps, en douce, se préparait à éclore dans quelques semaines.

Ninou se mit en route après s'être renseignée sur le chemin à emprunter.

Elle marchait en sifflant, d'un pas alerte, heureuse d'échapper quelques heures à ses parchemins, ses chiffres, ses soucis de Commissaire aux Mines.

Elle ne connaissait pas cette partie de la campagne orléanaise et elle la découvrait avec plaisir. Pas de montées ardues ni de descentes pénibles, mais des ondulations douces du paysage, des bosquets et des petits bois venant rompre la monotonie des champs.

Elle fini par apercevoir, entre les arbres, des ailes de moulin tournant mollement dans le petit vent de cette après-midi de janvier.

Arrivée devant le domaine, les grilles étant largement ouvertes, elle y pénétra et se retrouva dans une très belle cour pavée.

Des bruits de voix lui parvenaient et elle attendit que quelqu'un vienne à sa rencontre.

Kalimalice

Lorsqu’elle rentra il se mit pratiquement au garde à vous et elle eut un instant de mal à l’aise .Gênée de voit cet homme vouloir la servir .Mais elle se connaissait elle savait bien qu’à la longue, bien qu’ayant choisi d’être son homme de main, surement il deviendrait un ami et qui sait un confident.
Elle écouta son récit son visage s’assombrit des péripéties de son voyage.

Vicomte me voila bien peinée de ce récit dont je suis en partie fautive .Si vous n’étiez p as venue habiter en Orléans pour être au plus prés de moi cela ne serait pas arrivé.
Que puis faire pour vous aider, vous dédommager .Dites moi si je le peux, je le ferais?
En attendant installé vous ici et faites comme chez vous.
Je vous offre le gite et le couvert en contrepartie j’ai quelques invitations et vous serez mon cavalier.
Cela rentre t il dans votre fonction ?

Elle allait continuer, quand l’entrée de Bertille la stoppa net dans son élan

Dame Kali, il y a dans la cour une jeune femme qui de dirige vers le moulin, pour l’instant je sais pas qui s’est ?

Kali sourit .De la visite lui faisait toujours plaisir .

Et bien Bertille dépêche toi va vite l’accueillir et amène la avec nous.
Comme cela Ryan,

Se tournant vers l’homme

Vous permettez que je vous appelle Ryan

Ryan fera des connaissances
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Kali,Marie ,Liselotte de Cheroy ,Maréchale de France

Kalimalice

Lorsqu'elle avait eu son courrier, elle en était resté bouche bée .Il prenait vraiment son rôle à cœur et non content de rester à Paris au Châtelet .Il avait fait le voyage jusqu'en Orléans, pour être au plus près d'elle et devenir son homme de main, celui qui la protègerai et serait sans cesse à ses côté ou qu'elle aille qui qu'elle fasse.
La prévôte ne pouvait que reconnaitre les qualités de cœur de l’homme .Certes elle avait soutenu Ben et accompagné dans les épreuves .Mais elle n’aurait jamais cru qu’un jour un membre de la famille Kamps lui rende au centuple cette histoire d’amitié .Seule bon souvenir de son passage en terre Toulousaine
Alors lasse de la Touraine et défendre Tours, elle se décida à rentrer pour plein de raison, la première pour obéir à son suzerain qui organisait un bal masqué et la seconde pour l’accueillir.
Alors c'est à bride abattues qu'elle parcouru les chemins, seule comme une grande et arriva devant la porte du moulin.
Elle n'avait prévenu personne ni Ryan, ni Bertille ,ni Jean .
Tout en approchant elle avait vu que le moulin tournait .Certaine que ses gens s'étaient occupés de tout.
Elle passa la grille et regarda l'endroit avec plaisir, elle aimait revenir ici dans ce petit chez elle qu'elle avait acquis à la sueur de son front.
Elle n'eut même pas le temps d'arriver à la porte que déjà Bertille et Jean était dans la cour
Kali mit pied à terre et sourit, étreignant Bertille et Jean
Bertille prit la parole sans en laissé placer une à son mari.

Dame Kali, enfin vous revoilà, Nous sommes si content de vous revoir.
Le moulin a bien tourné, les sacs de farine sont à la grange.
Arf.. et dans le salon un homme est la .Un bien beau monsieur, un Vicomte qu'il a dit. Mais il parle bizarrement Donna qu'il vous appelle. Nous lui avons donné à manger et il nous à raconter sa triste histoire ....
Bla,bla ....

Bertille n'en finissait plus, et sans plus écouter, entra dans le salon.
Le vicomte était la assis, devant une assiette encore fumante que Bertille avait servi

Bonjour Ryan, j’ai fait au plus vite suite à votre missive.
Contente de vous voir .Avez vous fait bon voyage. Mes gens vous ont-ils bien accueilli
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Kali,Marie ,Liselotte de Cheroy ,Maréchale de France

Teia

Teia de retour avec l'armée à Orléans, abandonna ses compagnons de route pour voir si son amie Kali était de retour sur ses terres. Elle s'approcha donc du moulin quelle admira.

Il était magnifique, sa roue tournait et on entendait le clapotis de l'eau sur la roue. On sentait l'odeur de farine. Dommage que je ne sois que de passage pensa Teia, je me serais volontiers arrêtée quelques jours dans ce lieu qui paraissait si calme. Le contraire de mon amie pensa-t-elle! Elle qui courait toujours, l'épée au côté; elle devait revenir ici pour se ressourcer après ses voyages à Paris.

En effet, Teia avait reçu une lettre à Dijon de son amie et il lui tardait de rentrer pour avoir le temps de lui répondre. Elle avait pris sa décision, elle allait la rejoindre ainsi que ses amies AL et Fil. Son mari étant mort, rien ne la retenait plus à Dijon. Sa décision était prise, elle allait quitter la Bourgogne. Pour quelle direction, elle ne savait pas encore, l'avenir la guiderait et surtout Démon son cheval.

Elle frappa à la porte:

Toc, toc, toc

Kalimalice

Occupait à mouliner sa farine, blanche de la tête au pied oui pour un ex blanche c’est plutôt cocasse … .Elle vit arrivée Bertille qui courait .Sur le coup Kali se demanda que pouvait il bien se passé de si important

Dame Kali, dame Kali .La dame est revenue, celle harnachée comme un homme .Elle veut vous voir.

La d’Austrasie ne réfléchit pas plus longtemps .La dame se devait être Tea .Elle tapota ses braies, sa chemise, secoua de droite à gauche sa tignasse pour enlever le plus gros de sa blancheur et se rendit à sa rencontre.
La voyant, le sourire s’installa sur son visage, elle se mit à courir pour la prendre vite dans ses bras

Tea, ma Tea comme je suis heureuse

La repoussant pour mieux la regarder.

Pas Aristote tu n’as pas changé.

Puis la prenant par le bras

Viens entre .Je suppose que tu ne fais que passer .Mais tu as surement un peu de temps pour te restaurer ou tout autre chose, si tu as besoin.
Allons nous installer devant la cheminée .Nous avons temps de chose à nous raconter.
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Kali,Marie ,Liselotte de Cheroy ,Maréchale de France

Kalimalice

Les jours passaient, les semaines, les mois et si je continue les années .Rien de bien nouveau dans le décompte du temps ^^… Seule différence la morosité de cette ville.
Son moulin tournait plus qu’au ralenti même si Bertille et son Jean faisaient tous ce qu’il pouvait le rendement était peu satisfaisant.

Mais vous me direz ? Elle est où cette meunière ? Cette guerrière ?

Sur les remparts de la ville la plus part de son temps assurément comme les autres Lames la surveillance de la ville.
Cette nuit du beau monde avait passé une lance entière menait par La GMF ,Marie Alice en tête ,elle s’était contenté de la saluer ,même si la femme faisait partie de ses débuts chez les blanches ,Kali restait réservée ,n’osant aller à sa rencontre lui proposer une halte en sa demeure .Peut être ce soir à la nuit tombé avant de prendre son tour de garde la rencontrerait elle en taverne qui sait ?.

En attendant elle rentrait, maintenant, prendre un bon bain et dormir quelques heures avant de vaquer à ses occupations

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Kali,Marie ,Liselotte de Cheroy ,Maréchale de France

Marrion

Comme à l'habitude ou Kali devait s'absenter, Marrion passa au moulin faire un brin de ménage et vérifier que tout était bien en place.

Elle ne vit personne, tout était si calme.
Kali lui manquait et comme elle ne savait le jour de son retour, elle laissa sur la table un pot de bonbons au miel et écrivit un petit mot...

Citation:

C'est moi qui ai cuisiné ces bonbons, Isadam m'a enseigné la recette. J'espère que tu les trouveras bons car c'est la première fois que j'en fais.
Bisous
Marrion

Ursus

Pégase avait envie de prendre l’air. Il s’agitait dans l’écurie du domaine, donnant des coups de sabots dans les parois de sa stalle ou secouant la tête tel un âne qui dit non. Aussi ce fut avec une joie indicible qu’il vit son maître le délivrer de son triste sort.

A moi l’air frais! A moi les sous bois et les champs !

Ursus emmena son palefroi de l’autre coté de la colline là où les vents dominants soufflent le plus fort. Le cheval accéléra d’instinct en voyant les ailes du moulin de Kali. Le paysage était magnifique de la haut. Soleil, neige et ciel d’azur ! De quoi regretter de ne pas avoir pris ses pinceaux d’aquarelle !

Le Duc de Chateaurenard laissa un instant Pégase qui secouait déjà la tête afin de montrer que ses fines jambes n’avaient pas encore avalées de cette douce neige poudreuse recouvrant les chemins.

Ah des bonbons au miel ! Je crois connaître l’artisan de ses petits délices. Et hop, confisqué ! Un dans ma bouche et un pour mon étalon.

Le cheval croqua d’un coup de molaire la petite douceur et souffla bruyamment dans l’oreille de son cavalier en guise de remerciement

A bientôt Kali !
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Kalimalice

desolée du retard Rack mais petite retraite pour kali

Elle ne peut s’empêcher de sourire aux regards de dame Bertille.

Mais non Rack tu n’abuses en rien .Et c’est une bonne idée que celle d’un bain.

Tout en lui disant elle retroussa le nez.

Bertille prépare un bain à notre hôte ainsi qu’une chambre .Puis un bon repas l’heure du souper arrive et je suis sure que de la bonne cochonnaille accompagné d’une bonne soupe ravira les papilles de mon frère
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Kali,Marie ,Liselotte de Cheroy ,Maréchale de France

Marrion

Kali était parti en voyage et elle avait demandé à Marrion de passer à son moulin pour s'assurer que tout est en ordre.
La jeune fille entrouvrit la porte et jeta un regard dans la pièce. Elle hésita, plantée là sur le seuil.
Elle l'ouvrit un peu plus et comme pour s'y familiariser davantage elle continua sa vérification du regard.

Yououuuu
Sa voix raisonnait en écho, ce qui n'était guère rassurant pour une fille de son âge.
D'un geste rapide, elle referma la porte et quitta les lieux.

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C'est moi Marrion

Teia

Teia de passage à Orléans avec l'armée se rappela que c'était là qu'habitait une ancienne DB qu'elle respectait énormément et pour qui elle avait beaucoup de sentiments d'amitiés.
Elle lui avait tellement manquait qu'elle avait fini elle-même par quitter l'Ordre.
Elle adorait Kali, sa vivacité, le courage de ses opinions, son caractère entier et se reconnaissait en elle. Elle avait toujours essayé de lui ressembler et comme elle, ne quittait jamais son couteau qu'elle soit en braie ou en robe de cérémonie. .......On ne savait jamais sur qui l'on pouvait tomber. Comme elle, elle passait le plus clair de son temps à cheval et essayait toujours de défendre la veuve et l'orphelin.
Elle se rappela les bons moments passaient à construire l'écurie, les plus mauvais aussi avec le décès de leur amie dans l'ancienne écurie mais aussi le combat perdu d'avance pour faire partir celle qui leur avait fait tant de mal à la cour des miracles.
Un éclair de tristesse ou plutôt de rage traversa ses yeux noirs de colère à cette pensée. Elle ne pouvait pardonner et avait appris récemment qu'elle était devenue écuyère.

Monter sur Démon, elle se dirigeait vers le Domaine de son amie. Des paysans lui avait indiqué la direction et après un certain temps, elle arriva devant un grand portail. Elle descendit de son cheval, lui fit une caresse et tapota ses braies pleine de poussière de plusieurs jours passaient à cheval. Elle avait laissé ses compagnons de route pour passer la voir......Elle étaiT si impatiente et soudain un doute, elle aurait du la prévenir de son arrivée. La connaissant, elle ne devait toujours pas rester en place........

Ola.........il y a quelqu'un?

Rackam29

Rackam lui sourit et vit une Kali comme il aimait la voir,c'est à dire joyeuse et pleine de vie. Cela le rassura.

Voyant dame bertille faire la grimace en le regardant, Il regarda ses habits se disant que oui peut etre il devrait prendre un bon bain apres tout ce voyage. il sentit discretement sous ses bras et effectivement, même une morte, ne pourrait l'accepter dans son lit... Cette remarque le fit sourire.

"Je te remercie ma soeur pour ton hospitalité, et c'est avec joie que j'accepte. Mais sans vouloir abuser de ta gentillesse, il serait de bon ton de ma part de me changer et d'enlever l'odeur forte desagreable d'une semaine de voyage... Pourrais tu m'indiquer ou je peux profiter d'un peu d'eau et d'un savon???"

Rack fit un large sourire à Kali pour cacher sa gêne puis en passant devant dame bertille, lui fit un geste courtoie de la tête puis un clin d'oeil.

Kalimalice

Rentrer enfin chez soi ne pouvait qu’être agréable .Retrouver un lit, de quoi prendre un bon bain et une table pour se restaurer des petits plats mijotés par Bertille.
Dans ses courriers à Isadam, celle-ci l’avait informé que la petite Marion passerait de temps à autres au moulin pour veiller au grain ^^
Bertille l’a reçu las bras ouvert comme une mère heureusement qu’elle l’avait car l’accueil à Orléans n’était pas une fanfare .Loin de la.

Pendant votre absence dame Kali un dame est venue.Une femme qui vous ressemble maitresse, harnachée comme un homme, épée au fourreau.
Je crois une certaine Teia m’ont rapporté certain paysan qui ont parlé avec elle.

Kali marqua un moment de tristesse de savoir que cette ancienne sœur était passée la voir.
Elle lui écrirait une lettre pour la remercier de cette visite.

Bertille remarqua la petite moue et le regard de tristesse

Allons ne soyez pas triste, elle reviendra surement .En attendant voulez vous que je vous prépare un bain, et un bon repas bien chaud .Je gage que sur le front vous n'avez pas trop bien mangé et encore moins pu vous délasser dans un bon baquet remplit d’eau chaude

La d’Austrasie s’approcha de Bertille, lui colla une bise sur la joue.

Merci, oh oui j’ai hâte d’être propre et bien manger .Tu es comme un mère Bertille que ne ferais je sans toi .
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Kali,Marie ,Liselotte de Cheroy ,Maréchale de France

Kalimalice

Décidément mon frère tu voyages ces derniers temps .Moi je me prends un peu de repos après cette guerre en Provence ou je suis rentrée la queue entre les jambes

La d’Austrasie éclata de rire .Sure cette citation ne lui était pas très adaptée.
Tous en avançant en direction du moulin .Elle héla sa Bertille.

Bertille me voici je meurs de faim .Cette garde toute la nuit fut pas facile .De plus les nuits sont fraîche et je t’amène un ami .Un frère de la Cosse .Lui aussi va prendre un repas .Tu lui préparera un lit.

Bertille leva les yeux et regarda l’homme, ronchonna un peu.

Bien, bien dame kali.

Mon ami cette servante travaille pour moi avec son mari depuis pas mal d’année, elle ronchonne mais en faites elle veille sur moi .Et entre nous soit dit je la considère comme un membre de la famille.
Mais assez parlait de moi, avant de rentrer en champagne .Tu vas te restaurer et passer une nuit bien au chaud dans un lit.

Elle le regarda, lui lança un petit clin d’œil

Tu es d’accord .N’est ce pas ?
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Rackam29

rack arriva sur orleans au petit matin. il fesait froid un peu et on sentait que l'été était proche de la fin. Les moisssons devaient surement commencer et il se dit qu'il ferait bien de se rendre dans un endroit voir s'il y avait un peu de travail pour lui. Il avait beaucoup voyagé ces derniers temps et rester quelques jours avant de repartir lui ferait du bien et de plus, il avait besoin de se refaire un peu. cela lui premettrait aussi de voir certains de ses amis ici même.

Arrivé à hauteur d'un moulin, il hésita un peu puis se rendit vers ce lieu. Quelque chose lui disait qu'il y avait surement quelque chose pour lui. Il s'arreta devant l'entrée et resta un instant immobile pour écouter un quelquonque signe de vie. Puis il décida d'appeler et de faire connaitre sa présence!

"Oyez!!!!!! Y a t'il quelqun pour me recevoir je vous pris???"

Le froid lui avait fait garder sa capuche et son visage resta dissimulé, mais Rack n'y fit pas attention sur le moment.

Kalimalice

A courir entre le château ou le duc avait demandé son aide, la défense de la ville, de temps à autres son moulin, un peu l’université .Les journées n’étaient pas assez longues.
Aussi c’est d’un pas rapide qu’après une garde elle rentrait ,pour prendre un peu de repos .Tournant la dernière rue d’Orléans .Elle vit un homme devant sa grille .Apparemment celui-ci venait chercher asile ou pitance .Cela arrivait souvent .
Ses pas étant de plus en plus proche elle entendit la voix

"Oyez!!!!!! Y a t'il quelqun pour me recevoir je vous pris???"

Le sourire vint sur les lèvres de kali .Cette voix elle la connaissait et oui cette silhouette aussi.
Alors que Firmin accourait au portail,en bon domestique qu'il était .Elle mit sa main sur l’épaule de l’homme

Oui il y a quelqu’un . Il y a moi mon frère.

Kali étreignit l’homme.

Quelle joie de te voir Rackam .Que fais tu a Orléans ? Que deviens-tu ?

Elle le poussa gentiment à l’intérieur.

Viens entrons .Bertille va nous faire une bonne soupe .Et tu me raconteras tous cela, confortablement assis
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Kali,Marie ,Liselotte de Cheroy ,Maréchale de France

Rackam29

Rack ne s'attendit pas à la réponse qui lui avait été faite à l'instant! Il l'aurait fait exprès... mais les voies du très haut sont impénétrables et peut être que être membre d'un ordre vous élèves à un autre niveau de perception... Bref!!! reprenant ses esprits, il prit Kali dans ses bras pour une etreinte fraternelle...

"Ma soeur quelle joie de te revoir aussi!!!

...puis la suivit à l'intérieur tout en saluant chaleureusement le domestique se prénomant Firmin.

"Et bien tu vois ma soeur, après avoir escorter dame elegie jusqu'à Poitiers, j'ai voyagé un peu passant par l'anjou et la touraine. ça été non sans risque mais des amis bien placés m'ont aidé et m'ont évité de me battre contre des armées....

Il rit en pensant à ça puis continua:

... Et me voici donc à Orleans pour quelques jours avant de rentrer en Champagne ou je t'avouerais que je ne suis pas préssé d'y être."

Leana.

Elle vit Kali s'approcher et la serrer tellement fort que Léana manqua s'étouffer. La jeune femme apprécia cette étreinte amicale.

Boire un verre et manger ? Oh oui je te suis avec plaisir !!

Léana entra donc avec sa marraine dans le moulin. Elles s'installèrent toute deux et la servante leur amena de quoi boire et manger.
Entre eux bouchées, Léana commença à parler un peu :

Ca fait du bien de rentrer chez soi après tous ces mois au loin... Mais je m'ennuyais à Montargis alors j'ai repris du service. Et toi ? Racontes-moi ce que tu fais ?

Kalimalice

C’est avec plaisir que kali regarda la gamine qu’elle avait pour filliote .Gamine n’était plus le mot, plutôt femme .Parfois elle se sentait si vieille éreintée par toute ses guerres qu’elle voyait que des enfants dans ses jeunes gens qui la côtoyaient.

Donc tu t’ennuyai à Montargis sourire de la guerriere .Parfois je regrette l’époque ou j’y vivais, ma jeunesse avec Valeria ,Leane, Ursus , Isadam ,Damoiselle-Dom, Makasitomni et tant d’autre .Nous sommes tous venu à Orleans,.mais nous avons vieilli les uns sont morts les autres on de nouvelles fonctions qui imposent du travail encore plus que celui des champs .

Puis elle s’arrêta .Secoua la tête

Excuses moi Leana je partais dans mes souvenirs .Sache que je suis heureuse de t’avoir auprès de moi

Kali héla Bertille

Bertille ramène-nous de ton gâteau .

Pendant que la servante s’exécutait .Elle continua de parler .

Tu veux que je te raconte ce que je fais .Et bien sache que je suis fort occuper ,mon Moulin déjà ,mes activités au sein de la noblesse et je partage mon temps entre Orleans et Paris ou m’incombe la charge de prevot de Paris .

Puis mettant sa main sur le genou de la jeune femme

Mais assez parler de moi .Vas tu un peu rester ? Comptes-tu t’installer chez moi ? Tu sais la maison est bien assez grande et j’ai suffisamment de chambre pour te loger.

Alors tu en penses quoi ?
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Anastasie.de.bizien.

Le chemin ne fut pas compliqué pour trouver le moulin de Kali, de loin elle y voyait déjà les ailes en action, le vent léger était une bonne chose pour le meunier. La gorge de Dom se serra tant de souvenirs dans son moulin, son Johan biensur qui avait oeuvré pour sa remise en état et qui finalement devint son tendre époux, les visites de Gillas qui aimait y passer du temps, tant de tendresse et de rire dans leur amitié, la fine et douce farine qui faisait du pain riche et léger pour les habitants de Montargis. Les visites de Kali, fleurs à la main qui embaumaient l'endroit ... Tant de choses ... Ses pensées l'avaient accompagné jusqu'au seuil, la porte était close. Elle était décidée, elle l'attendrait ...
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Winnette

Leana.

Kalimalice

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Winnette

Ursus

enfin voilà...

Un dernier signe de la main et Ursus reprit sa route.
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Ursus

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Un cavalier qui surgit de la nuit, pffffffffffff non, non stop le délire.

Un bruit de sabots sur les graviers du chemin menant au petit domaine l’homme remit à Bertille, un courrier et une boite.
Bertille était radine mais devant le coursier qui attendait elle fini par mettre la main à sa poche et lui donnait quelques écus.

Dame, Kali, dame Kali ? On vous apporte présent et missive.

Attablée devant le copieux déjeuner de Bertille .La Cheroy prit la missive.

Tiens Bertille !!c’est le sceau du duc

Ouvrant elle lut a voix haute

Citation:

Chère Duchesse,

Pour vous féliciter de la naissance de votre héritier, nous vous faisons parvenir cette pièce de couture réalisée par notre couturière personnelle.
Espérons qu'elle vous guidera lors de vos chasses et escapades montées.

Le Très Haut vous garde.

K

Comme une enfant elle se mit a sourire un regard éclairant son visage .

Vite Bertille ouvre la boite.

Regardant la robe avec admiration elle eut envie de l’essayer de suite

Pas d’homme dans le coin, Bertille .Bon alors je l’enfile

se prenant pour le top model du moment, la voila qui défile dans la cuisine

Comment tu me trouves Bertille ?

Belle, mdame .Vous etes ben belle .Pis plus de ventre c’est très beau .La couleur vous va à ravir

Donne-moi un vélin, une plume que je réponde à Keri

Citation:

Mon cher duc

voila un présent qui me ravi .Moi qui ne suis pas femme à porter la robe .J'avoue que celle ci je la porterai avec plaisir.
Votre couturière à un talent fou

dieu vous garde

Kali

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Ursus

Kalimalice

Kali,Marie ,Liselotte de Cheroy ,Maréchale de France

Winnette

Citation:

Et bien Winnette depuis mon départ tu en fais du chemin te voila en poste de bailli raconte moi un peu ce qui s'est passé en mon absence dans notre duché

Kalimalice

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Kalimalice

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Winnette

Kalimalice

Kali,Marie ,Liselotte de Cheroy ,Maréchale de France

Winnette

Leanore

Kali, sa future suzeraine était engagée auprès du Roy. Elle avait donc quitté Orléans pour suivre le Souverain et avait donné les clés de sa demeure à Léanore.
La jeune femme était fière que Kali lui donne cette confiance. Ce fut donc le dimanche après la messe qu'elle repassa par là pour vérifier que tout allait bien.
Elle ouvrit les fenêtres pour aérer les pièces, passa un peu le balai.

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Joshin

Le temps passait.... sa dame ne revenait pas. Partie avec l'armée de la reine, toujours sur les chemins comme à son accoutumée, mais Joshin aurait aimé la voir revenir et pouvoir reprendre avec elle ces conversations où elle apprenait toujours quelque chose.
Un brin de nostalgie la poussa jusqu'au moulin. Il était bien entretenu, et celà la rassura.
Elle s'attarda un peu, rêvant de revenir un jour prochain et de le trouver bruissant de vie. Cette pensée la réconforta, et c'est d'un coeur plus léger qu'elle prit le chemin de Patay.

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Marrion

Le temps se faisait attendre repoussant ainsi l'arrivée de Kali.

En l'absence de son amie, Marrion avait l'habitude d'assurer une surveillance au moulin. Elle regarda tout partout et déplaça quelques objets afin de démonter qu'il y avait tout de même un peu de vie à cet endroit.

Imprégnée de la nostalgie des lieux, la jeune tisserande s'en retourna au Domaine.

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C'est moi Marrion

Kalimalice

[Parfois il faut rentrer chez soi ]

Parti depuis trop longtemps encore une fois .Il fallait qu’elle rentre chez elle et puis Alexandre lui avait écris, il allait lui aussi rentré.Elle ne l'avait pas vu depuis fort longtemps .
Alors demandant permission à la Reyne consort de quitter l’armée
qui de toute façon retourner dans le Périgord, elle quitta la dites armée à Tours et fini sa route seule.

Chevauchant de longues heures, rencontrant peu de monde elle fini par voir les remparts de Blois ou l’accueilli avec plaisir la prévôt qui inscrivait sur son grand livre de douane les arrivées et les sorties.
Elle ne s’éternisa pas à Blois, juste le temps de se restaurer et de dormir quelques heures .Elle reprit la route direction Orléans, croisé Gidi et son armée .puis enfin devant elle la porte d’entrée de la ville.
La ville était clame tranquille, faut dire qu’au petit matin seul les charrettes du marché circulent, l’odeur du boulanger aussi circule jusque sous son nez.
Elle prit le temps de quitter sa monture pour ramener à Bertille quelques miches de pain fraichement cuites.

Puis continuant sa route elle dépassa la mairie pour ce rendre au petit moulin .A certes un peu plus loin se trouver le château de la baronnie .Mais son endroit préféré était le moulin .
Les sabots du cheval émirent un grincement sur le sable de l’allée, devant elle se dressait la masure .Le moulin tournant .La Cheoy se demandait qui s’occupait de moudre le blé .Surement Bertille et Jean et aussi Etienne mais pas sure que celui-ci soit la .Ces derniers temps il était tout comme elle par monts et par vaux .Betille avait du embauché des saisonnier tant l’endroit respiré la vie, la fraicheur.

Elle se planta au milieu du chemin espérant voir arriver quelqu’un
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Kali,Marie ,Liselotte de Cheroy ,Maréchale de France

Leanore

Léanore était à ses derniers préparatifs avant son départ en retraite. Elle revenait du dispensaire portant Tristan sur sa hanche et Canaille trottant derrière eux, lorsqu'elle aperçut Kali qui semblait attendre quelque chose.

Léanore sourit à la pensée de la revoir et accéléra le pas pour arriver jusqu'à elle et faire un petit brin de causette.

Elle s'arrêta à sa hauteur un peu essoufflée

"Kali ! Comme je suis heureuse de vous revoir. Vous m'avez l'air en bonne forme."

Tristan tentait de lui attraper un ruban qui voletait dans la petite brise

"Je vous présente Tristan notre fils."

La mère se redressa de fierté de voir son fils en si bonne santé et si éveillé.

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Kalimalice

Un retour sur Orléans et par la même un passage au moulin. S’il y avait bien un endroit qu’elle affectionnait c’était ce petit moulin .Bien plus encore que ses châteaux ou elle s’y sentait parfois peu à l’aise .Trop de domestiques, trop de tralala, Alors que le moulin seule Bertille et son homme .Etienne ayant quitté le moulin pour une terre octroyée par Lexhor dont il était écuyer.
Et puis le bruit de l’eau qui coule, le moulin qui tourne, l’odeur de le terre .Dieu qu’elle aimait tous cela .Faire pose et retraite en ce lieux lui été plus que bénéfique

Les sabots de sa monture crissaient sur les cailloux de la grande allée .Et très vite Bertille sortie et comme à chaque fois l’accueil était chaleureux, presque autant qu’une mère qui voit revenir son enfant au bercail.

Bertille je ne suis que de passage .Mais un bon bain et un bon diner avant que je ne reparte serait merveilleux

La servante embrassant la Cheroy presque à l’étouffée répondit en ce sens.
Et sans plus attendre la rouquine emboita le pas de Bertille, direction les cuisines
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Kali,Marie ,Liselotte de Cheroy ,Maréchale de France

Joshin

Elle profita de son séjour à Orléans pour aller chez sa suzeraine, où elle n'était venue que trop rarement, à sa grande honte. De plus, celà faisait un moment qu'elle n'avait pas eu le plaisir de la voir, et leurs conversations lui manquaient.
La demeure était étrangement silencieuse. Explication lui en fut donnée par Bertille, accourue aussitôt qu'elle la vit. Kali était passée en coup de vent, repartie une fois encore qui sait sur quels chemins. Mais elle allait bien, du moins d'après les nouvelles qu'elle en avait reçues.
La brave femme insista pour que Joshin prenne une collation avant de repartir, ce que la jeune femme accepta avec plaisir. Une halte dans une demeure chaleureuse, durant ce séjour loin de chez elle, voilà qui tombait à point nommé. Elle dissimula sa déception de ne pouvoir voir Kali, et entra.
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_bertille

les jours passaient ,les semaines et pas de kali .Pourtant Bertille avait tout préparé pour la période de la nouvelle année .Une maison décorée ,un repas de festivité ,mais même pas la bonne odeur de la chair ,des cygnes n'avait alléché âme qui vivent .Faut dire que la plus part des connaissance de la maitresse de maison était tous parti en guerre .

Bertille et Jean s'étaient attablés pour le repas du nouvel an .

Le début de l'année voyait les jours défilaient Bertille et Jean vaquaient à leurs occupations .Les champs ,le moulin .

Kalimalice

Elle était rentrée la maréchale sans tambour ,ni trompette et après un tour à la vicomté de Sully .Elle n'aspirait qu'à une seule chose se ressourcer en son moulin .
Ces derniers temps trop de chose la bouleversait ,le domaine Cheroy vide ,un époux parti visiter d'autres lieux dont elle avait peu de nouvelle .A Orléans il lui restait le moulin lieu ou elle aimait venir réfléchir quand plus rien n'allait .

Orléans ou elle pouvait marcher seule dans les rue sans qu 'on l'accoste en la saluant d'une révérence car ici tout le monde se moquait bien de savoir qui elle était ou plutôt qui elle fut .

La noblesse de la ville n'avait plus trop d’égard pour elle ,s'occupant peu de ce qu'elle pensait .Les paroles résonnaient dans sa tête de cette couronne si lourde à porter et qu'on lui disait " Il semblerait que cette couronne qui t'ai fais devenir si hautaine ait du mal à tenir sur ta tête.". Blessée ,blessée qu'elle avait été .Elle ressassait ,elle ressassait si fort que son cœur en saignait .

Aussi c'est dans cette endroit de sa jeunesse ,de l’époque ou elle faisait la farine ,actionnant le moulin ,ramassant elle même son blé qu'elle aimait venir pour ce mettre les idées au clair .

Le petit matin la réveilla ,la lueur léchait ses joues accompagnée du doux clapotis de l'eau. Elle s'étira dans le grand lit vide .La solitude lui pesait de plus en plus ,ainsi que l'ennuie .
Sans nul doute qu’après quelques jours de repos paisible ,elle repartirai sur les routes rejoindre Paris et la connétablie la ou elle avait encore de quoi exister .

Elle sorti du lit et descendit dans la salle à manger .Embrassant Bertille au passage .Ce qui fit râler la servante.La tenant par le cou

Bonjour Bertille .Allons ne râle pas j'aime te faire cette bise matinale ,comme à une mère .

Alors que m'as tu préparé pour le petit déjeuner ?

Je meurs de faim .
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Kali,Marie ,Liselotte de Cheroy ,Maréchale de France

Joshin

Elle ne voyait pas autant sa Suzeraine qu'elle l'aurait souhaité. En fait, ce n'était pas tant la suzeraine qui lui manquait, que l'amie de longue date, qui avait toujours eu confiance en elle et qui l'avait toujours conseillée et guidée.
Mais elle se faisait rare, même en caserne. Joshin comprenait bien les raisons de ce retrait de la vie publique, elle savait combien certains propos l'avaient blessée, et elle espérait cependant qu'elle saurait s'en remettre, avec la vaillance qui l'avait toujours caractérisée.
Voilà qu'elles allaient repartir au combat, une fois de plus. Alors, profitant de ce qu'elle était à Orléans, Joshin décida de braver la pluie de ce morose après-midi de février, et s'en alla lui rendre visite dans son moulin.
Elle fut reçue, comme toujours, par la fidèle Bertille, à qui elle demanda si sa maîtresse était visible et si elle pouvait la recevoir.

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Hadrian.

"Un ami ne peut prendre la place d’une mère. J’ai besoin de ma mère comme d’un exemple à suivre."
Anne Frank

[Duché de Dunois]

Après une douce est belle nuit, les premiers rayons du jour commencés à traverser les rideaux de soie dont était munit la chambre du petit Chéroy. Une domestique entra, sous la demande de Hadrian, et ouvrit ces-derniers, peut être le temps avait-il changé et le soleil se montrerai pour cette journée ? Nullement, point de soleil mais cette pluie qui commençait à devenir répétitive... Le jeune homme se leva et alla dans la salle à manger, il remarqua d'ailleurs, encore une fois, qu'il était seul, son père n'étant pas là et sa mère très occupée et qui se faisait de plus en plus difficile à voir, à croiser.

Un domestique, informé de tous les mouvements qui se font dans le domaine, informa le garçon que sa mère était s'en doute à son moulin qui devait lui manquer. De ces paroles, Hadrian eu l'idée de lui rendre visite, à sa maternelle, au moulin, que de mieux pour elle que son fils et son endroits "favori" pour lui redonner une grosse joie de vivre pendant ces temps dur.

Il demanda donc que l'on lui fasse avancer le coche familial devant la porte, il se vêtit assez chaudement au vu du temps. Une fois fait, il grimpa dans le coche et parti vers se fameux moulin.

[Au fameux moulin de Kali]

Hadrian descendit du coche, prit entre autre, le vent et la pluie dessus, avant de rentrer sans toquer, après tout, il était chez ses parents. Il croisa Bertille qu'il salua poliment et lui demanda où était sa mère, et Bertille lui indiqua la direction à prendre.

Hadrian entra donc dans la pièce, le sourire jusqu'au oreille. Il remarqua que sa mère n'était pas seule, mais avec une de ses vassales sans doute. Le jeune homme tira une révérence devant ces deux dames, toujours avec un grand sourire heureux et coquin à la fois, au lèvres. Et il ajouta à cela.

Le Bonjour ! Mère... Dame... Il les regarda. Comment vous portez-vous en ce magnifique jour Pluvieux ? d'ailleurs, j'espère que je ne dérange pas, il y avait peu être une réunion..?
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Joshin

A peine était-elle installée que Hadrian, le fils de Kalimalice, fit une entrée joyeuse.
Joshin le connaissait, pour l'avoir souvent croisé et avait toujours eu plaisir à bavarder avec cet enfant impétueux, toujours souriant, mais qui ne semblait rêver que de plaies et bosses et de suivre les traces de sa mère.
Du moins en était-il ainsi les dernières fois qu'elle l'avait rencontré, peut-être s'était-il assagi depuis...
A l'évidence, il ne l'avait pas reconnue, mais elle ne s'en offusqua pas. Il devait rencontrer tant de monde, comment se souvenir de tous?
Elle lui sourit gentiment:

- Bonjour, je vois que vous semblez m'avoir oubliée, mais je le comprends bien, car je n'ai rien de remarquable, hormis le fait que je suis une vassale dévouée et une amie fidèle de votre mère. Je suis Joshin, et nous nous sommes parfois croisés dans les tavernes orléanaises.

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Kalimalice

Elle était la à souper l’âme en peine regardant la bougie qui se consumait certes Bertille et jean était à ses côtes, mais son fils lui manquait.
Des sabots sur les gravillons et une Bertille qui entre en courant.

Dame Kali, vla un soldat .Vi, vi la dame votre vassale votre amie ……………..

La voila qui se lève d’un bond comme monter sur un ressort, ne laissant pas Bertille continuer ses explications et se dirige vers le perron pour faire entrer Joshin car à la description de la servante ce ne peut être qu’elle.

Elle ouvre ses bras pour éteindre la capitaine royal, mais bon elle n’en avait rien à faire les deux femmes des titres, des postes et autres flonflons .Elles s’appréciaient et s’épaulaient depuis si longtemps.

Je t’en prie Josh installe toi, veux tu partager ce souper avec moi.

Elle allait papoter avec elle de tout et de rien, de la guerre, des enfants brefs de ce qui remplissait leur vie. Quand le crissement des roues d’une carriole ou d’un fiacre se fit entendre.

Bertille qui donc vient nous voir ?

Mais pas le temps d’une réponse. Que telle une tornade. Sans tambour ni trompette entre un gamin tout souriant.

Le Bonjour ! Mère... Dame... Comment vous portez-vous en ce magnifique jour Pluvieux ? d’ailleurs, j'espère que je ne dérange pas, il y avait peu être une réunion..?

Elle le regarde, hésite, son cœur bat la chamade. Puis se lève

Hadrian, mon fils si je n’étais aussi heureuse de te voir .J’aurai pesté d’une telle entrée .Mais la non tant pis pour les préceptes et cette éducation auquel ton père tient tant.

Viens approche toi.

Et la voila qui le prend dans ses bras et couvre de baisers cette tête blonde.

Puis se tournant vers Joshin .Reconnais tu ce gamin que tu a aidé à naitre ?
Puis souriant à l’enfant

Non mon fils pas de réunion, en tout cas pas dans ce moulin .Ici c’est un endroit de repos .Joshin et moi allions prendre un petit repas.

Installes toi avec nous
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Kali,Marie ,Liselotte de Cheroy ,Maréchale de France

Hawkwood

Hawkwood arriva devant le moulin, hésitant, restant un moment à regarder la bâtisse. Il respira une bouffée d'air, puis mit pieds à terre, prenant les rennes de son cheval, s'avançant doucement.
Il mit sa main dans la poche de son mantel, serrant la lettre de Dame Kalimalice.
Les souvenirs de son frères étant sans cesse présent depuis son arrivée à Orléans et il avait une certaine appréhension de rencontrer la personne qui l'avait vu pour la dernière fois.
Il attacha son cheval à un arbuste et se présenta devant la porte. Sa main hésitante frappa à celle-ci.

_kalimalice

il faudra lire que le rp entre kali et Hawkwood se passe entre les deux campagne de la cheroy .La elle vient de rentrer d'Anjou et n'est pas encore parti en Bourgogne

Un coup retentit sur la porte.

Attablée devant son petit déjeuner fort copieux comme Bertille savait le faire .Elle héla celle-ci.

Bertille va vite ouvrir on a de la visite.

Décidément j’ai bien fait de venir au moulin .Toute ses visites me réchauffent le cœur.

Tandis que Bertille bougonnant comme à son habitude se dirigeait vers la porte .Kali ne faisait qu’une bouchée du pain et de la cochonnaille.Si bertille était bougonne ,Kali elle était de fort bonne humeur et se demandait qui allait bien partager sa pitance .
Car qui que se soit elle finirai ce repas

Hawkwood

La porte s'ouvrit et une femme apparut sur le seuil. Hawkwood s'approcha et salua celle-ci.
Bonjour, je suis Hawkwood et je désire rencontrer Dame Kalimalice.
Il espérait ne pas déranger, n'ayant pas annoncé sa visite.

_kalimalice

[Bertille ]

Tout en bougonnant ,elle ouvrit la porte .
Faut pas faire attention ,elle bougonne Bertille ,mais elle a le coeur sur la main rustre certes mais humaine .

Devant _elle s e tenait un homme .Tient celui la elle l'avait jamais vu

Avant même qu'elle ne lui pose question ,celui ci se presenta

vous êtes qui ? Hawkwood ?
Bon ben suivez moi ,vous vous debrouillerai avec dame Kali

Ouvrant la marche ,elle amena celui ci à la cuisine

Dame Kali ,un certain Hawkwood vous demande

Hawkwood

Hawkwood sourit avec politesse à la femme. Merci à vous. Il la suivit dans la demeure.
Celle-ci l'amena à la cuisine, son coeur se mit à battre fort dans sa poitrine, il allait rencontrer Kalimalice, la personne qui allait pouvoir lui parler de son frère, sa Marraine. Il avait tant de choses à lui demander.

Citation:

Bertille a dit:
Dame Kali ,un certain Hawkwood vous demande

Hawkwood découvrit devant lui Kalimalice, assise à la table de la cuisine. Il resta sans mot dire, tétanisé par l'émotion.

_kalimalice

Le nez dans sa charcutaille, elle entendit Bertille arriver.

Hawkwood , dis tu Bertille ?

Relevant la tête, puis se levant ,elle s’avança prés de lui ,lui tendant la main .

Je suis contente de voir que suite à mon courrier, vous ayez accepté mon invitation .Il ne sera pas dit que le frère de Fred45 resterait à la porte.
Assoyez-vous et partageons cette pitance.

Tout en nous restaurant, nous aurons tout à loisir de parler de feu votre frère

Elle faisait efforts, prenant sur elle de ne pas marquer, sa tristesse et son émotion.
Voila son passé qui lui sautait aux yeux, un passé remplit de bon et mauvais souvenirs, celui des êtres chers disparus…

L’homme ayant prit place à côté d’elle, elle lui passa le pain et les plateaux de victuailles .

Que voulez vous savoir exactement ?

Hawkwood

Hawkwood baisa la tête et serra la main de Kalimalice
Merci à vous de me recevoir et pour votre accueil.
J'étais impatient de rencontrer la Marraine et amie de mon frère disparu.

Kalimalice l'invita à se restaurer et ils s'installèrent à la table. Il prit le pain et le plateau de victuailles.
Merci, cela à l'air bien appétissant. Il se servit et à la question de Kalimalice il sourit tout en la regardant.
J'aurai mille choses à vous demander sur mon frère, mais je ne sais par laquelle commencer.
Il observa un instant de silence puis reprit.
Dans les dernières nouvelles que j'ai eus de lui, il semblait heureux, ayant trouvé sa voix dans un ordre de chevalerie et vivant avec une femme.
Que lui est il arrivé, que c'est il passé.

_kalimalice

Milles choses dites-vous ? Et bien oui il s’en est passé des événements.

Mais puisque vous donnez en quelques sortes le mouvement pour le début de tous ce récit, commençons si vous voulez bien par le moment de ses dernières nouvelles.

Elle prit son verre de vin et en avala une gorgée .Respira un bon coup .Ravala sa salive afin que sa voix ne trahisse pas d’émotion. Et de l’émotion elle en avait son cœur battait la chamade et les images défilées devant ses yeux. …………Nalu, Fred, le pavillon Pourpre, Orléans, les routes remplies de brigands, le domaine de Nalu et bien d’autres endroits.

Je vais essayer messire si ma mémoire ne me fait pas trop défaut de vous relater tout cela.
Oui effectivement il s’est engagé dans les années 55 ,56 dans un ordre royal celui du St Esprit dont le grand maitre était Azdrine de Vissac et c’est la bas qu’il fit connaissance d’une femme Naluria Marthun Vaast
.A l’époque Fred faisait aussi parti d’un parti politique Orléanais et c’est au pavillon pourpre qu’il nous présenta celle qui faisait battre son cœur.
Fred n’avait qu’une hâte s’était me la présenter cette auvergnate et surtout qu’entre elle et moi ce passe une alchimie qui fasse qu’elle me plaise .Et c’est ce qui se passa, de suite elle me plut .Cette femme droite, vaillante et remplit d’amour pour lui devint mon amie.

le sourire était sur ses lèvres, elle revoyait la belle Naluria au bras de Fred .Se remémorant ses moments heureux et de bonheur.
Mais elle avait besoin de souffler et prenant la carafe, elle servit un verre de vin a l’homme ainsi qu’à elle.
Prenant son verre et le regardant, cherchant dans ses traits à retrouver ceux de Fred

Avant que je n’aille plus loin avez-vous des questions plus précises auxquelles je pourrais répondre

Elle reposa le verre, tapotant dessus et reculant encore un peu le moment de parler de la mort de Fred

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[rp]un petit moulin ,celui de kali