Brennus_de_reikrigen
RP ouvert à tous, sous condition de respecter l'esprit. Merci
HRP interdit
HRP interdit
[J-2 : Campement de larmée Abusus Non Tollit Usum aux portes de La Fleche]
Un soldat tenant ses braies dune main et un pli de lautre traversa le camp en courant en direction de la tente du commandant Brennus.
Halte qui va là !
Trouffion Michoubidou au rapport ! Jai un pli pour le commandant !
Vasy cest bon. * Plissement dyeux*Taurais pu mettre une ceinture
Le troufion entra et sadressa à Brennus :
Bonjour commandant, un pli pour vous, ça vient du trouduc.
Quel trouduc ? Pas que ça à faire moi !
Celui qui a chouiné pour être chancelier adjoint.
Ah lui Donne-moi ça
Brennus se mit à lire à haute voix.
Blablabla restructuration de la chancellerie blablabla la diplomatie doit reprendre avec le Maine
Il balança la lettre sur le trouffion qui lui répondit :
Commandant, dois je attendre pour aller porter votre réponse ?
Sombre idiot ! On ne répond jamais aux boulets, ça les instruits !
Bien commandant. Je peux disposer ?
Va faire ton baluchon, on lève le camp ! Euh non attends, tu vas me faire une course avant.
Sortant une feuille ou il se mit a faire un croquis.
Tu vas prendre une charrette et aller ici jusquau bord de la Loire.
Oui commandant.*air un peu perdu*
Ici tu verras un platane, dans leau juste au pied, jai coulé un sac en toile de jute avec un mainois dedans. Normalement il y sera toujours.
Charge le ça sur la charrette et rattrape nous au plus vite, nous feront route vers le Maine.
Dernier regard au trouffion avant de se préparer :
Et dépêche-toi !
Le soldat partit immédiatement exécuter sa mission.
Avant de mettre larmée en ordre de marche, Brennus fit porter un mot pour Salebete à luniversité.
Citation:
De Brennus de Reikrigen
A la duchesse Salebete de Kreneg-Montfort
Très chère Sassa,
Je suis sur le point de mettre larmée en marche vers le Maine pour une mission diplomatique.
Je me souviens que tu avais avec toi un mandat encombrant de la ville de Mayenne, cela pourrait être loccasion de le leur rendre. Un beau geste diplomatique qui plus est.
Donc si tu souhaites nous accompagner, nous levons le camp ce soir.
Espérant tavoir à mes cotés pour cette mission sur les terres du bouzeux, je te dis à ce soir.
Brennus.
A la duchesse Salebete de Kreneg-Montfort
Très chère Sassa,
Je suis sur le point de mettre larmée en marche vers le Maine pour une mission diplomatique.
Je me souviens que tu avais avec toi un mandat encombrant de la ville de Mayenne, cela pourrait être loccasion de le leur rendre. Un beau geste diplomatique qui plus est.
Donc si tu souhaites nous accompagner, nous levons le camp ce soir.
Espérant tavoir à mes cotés pour cette mission sur les terres du bouzeux, je te dis à ce soir.
Brennus.
Tout était à jour, Brennus pouvait donc maintenant mettre larmée en branlebas de comb de marche.
Sortant de sa tente, il cria :
Fiers angevins !
Levez vous ! Faites vos paquetages ! Ce soir nous partons au Nord !
Entendant le mot magique « Nord » les soldats mirent en quelques minutes le camp en effervescence. En bons angevins, cétait leur destination favorite.
[Début de soirée, le départ]
Toute la troupe était fin prête, les tentes pliées, les baluchons remplis, même le trouffion était revenu avec sa charrette chargée. Sa duchesse était arrivée aussi, somptueuse sur son cheval. Ce voyage à Mayenne allait sans doute leur rappeler beaucoup de chose, leur premier voyage lucratif ensemble. Une vraie prouesse soit dit en passant, à deux ils avaient pris le contrôle de la ville et en étaient repartis chargés de nombreuses marchandises et de milliers décus Le tournant de leurs vies, qui nétait au départ quune réplique à lattaque de La Flèche par des mainois inconscients de ce quils allaient déclencher. Outre avoir attisé la soif angevine, ils avaient permis à Brennus de découvrir le démon qui sommeillait en lui
Lorsque Brennus pointa le Nord avec son bras, toute la troupe se mit en marche. Dun pas rapide et déterminé comme toujours, les angevins marchèrent vers leur destin. Il ny avait que ça qui les faisait vibrer, un vrai peuple aventurier et insatiable.
[J-1, Le Mans en vue]
A laube du jour suivant, ils firent une pause sur une colline surplombant la capitale. Les hommes commençaient à piétiner, la tentation était forte. Brennus en mourrait denvie également, le château du Mans cétait comme une belle grappe de raisin qui ne demandait quà se faire croquer. Mais ce ne serait pas cette fois, là il était venu avec son masque de diplomate, il sy tiendrait.
Afin de prévenir tout débordement, il descendit de son cheval et fit une déclaration à ses hommes :
Fiers Angevins !
Voyez quelle tentation nous est offerte !
Je sais quil serait facile de succomber au chant des sirènes, mais nous ne sommes pas ici pour cela !
Nous allons à Mayenne pour y faire de la diplomatie ! Ni plus, ni moins. Je compte sur vous pour éviter tout débordement là-bas ! Je sais à quel point ce peuple est primitif et sot. Je sais que vous allez subir les insultes et les provocations de ces énergumènes. Mais je sais aussi que vous êtes forts et que le fiel de cette bande de fleuristes inutiles ne vous attendra pas ! Restez dignes, montrez leur la classe et le savoir vivre des angevins !
Pouvant lire la déception grandissante sur les visages, Brennus ajouta quelques mots afin de remotiver les troupes :
Nayez craintes mes amis ! Le jour viendra ! Patience est mère de vertu.
Dun geste il remit tout le monde en marche. Un silence pesant à peine rompu par le bruit des pas régna tant que la capitale était visible. Une fois les murets du Mans hors de vue, les hommes se remirent à chanter et discuter.
Depuis leur arrivée en Maine, ils navaient pas vu lombre dun mainois, Brennus se demandait ce qui avait pu rendre cette province si désertique. Dans nimporte quelle province ils auraient croisés des marchands ou des voyageurs, mais ici personne. Brennus avait entendu parler que le bouzeux quils avaient élu comte aurait eu la folie des grandeurs durant son règne. Le bruit courrait aussi quil serait devenu un vrai oppresseur pour son peuple, provoquant la fuite dune majorité de lélite mainoise et rendant son comté inhospitalier. Sans doute la rumeur était fondée, cela restait a vérifier dans les villages, Brennus espérait y trouver âme qui vive afin dy remplir sa mission. Il espérait aussi éclaircir lénigme du Bouzeux, qui selon les racontars, parlerait tel un analphabète à son peuple, mais userait dun langage soutenu à paris. Si cela était avéré, les mainois seraient vraiment plus sots quon le dit de supporter cela sans moufeter.
Après une longue journée de marche, un cri retentit :
Mayenne ! Mayenne au loin !
Dun geste Brennus stoppa ses troupes. La route avait été rude, les hommes avaient besoin de repos avant larrivée.
Mes amis ! Nous touchons au but ! Mais nous nirons pas plus loin aujourdhui. Jignore tout de laccueil qui nous est réservé, prenons dabord des forces. Demain sera le grand jour !
On dresse le campement ! Je ne veux pas voir de feux ! La rencontre cest demain, pas cette nuit !
Une fois de plus, les angevins tels des fourmis sagitèrent dans tous les sens pour installer le camp.
En à peine une heure les tentes furent montées, les tours de garde organisés et la ripaille sétalait sur les tables de fortune.
Après un bon repas et quelques verres de Saumur, le camp fut envahit par le silence et lobscurité jusquau lendemain.
_________________