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[RP] Abusus Non Tollit Usum : Démo de la diplomatie à l’ange

Karyaan
Ayant reçu la réponse de Brennus, la Brindille sourit et répondit.

Citation:
A vous Brennus de Reikrigen, Seigneur de Liré
De mois Karyaan Lómàlas, Chancelière du Maine

Messire, vous me parlez d'un temps que les moins de vingt ans ne peuvent pas connaitre.
Aussi, je vous redemande votre lettre de créance signé de votre chancelière et de votre Régente Kilia de Penthièvre.
J'ai été moi-même vice-chancelière du Limousin il y a un an, est-ce pour autant que je me considère comme toujours comme tel ?
Vous pouvez me sortir vos lettres de créance d'un autre âge, ce n'est pas pour autant qu'elles feront force de loi, si votre Régente actuelle ne vous reconnait pas.

Que mon prédécesseur vous ai mal accueillit, possible.
Que j'en fasse tout autant ? c'est mal me connaitre et surtout n'avoir aucun lien avec son Excellence Estrella de Valfrey, qui, lors de son voyage ici a été reçu dans les règles.

Vous n'êtes donc pas ambassadeur de l'Anjou et vous ne serez pas considérez comme tel. Aucune libre circulation ne vous sera accordée, aucune immunité.
Vous êtes de ceux qui provoquent pour que guerre éclate.
Aucune guerre ne se sera, car votre petite manipulation n'a eu comme effet qu'un léger remous dans une mer d'huile.

Nous vous conseillons donc de faire ce que votre Régente vous demande, soit, de détruire cette armée et de quitter le territoire mainois.

Que cela soit su


Chancelière du Maine


Puis elle fit placarder la réponse qu'elle avait reçu de la Régente angevine

Citation:
A Vous, Karyaan Lómàlas, Chancelière du Maine
de nous, Kilia de Mauléon Penthièvre, Régente du Duché d’Anjou
Respect et amitié

Je viens d'apprendre cette intrusion armée sur votre sol, et en aucun cas je n'ai donné un tel accord, ordre ou même en étais informé.
Je viens d'essayer de prendre contacte et j'ai pu avoir quelques explications qui ne me conviennent pas du tout. Il est possible que la Duchesse Salebete avait un mandat à vous redonner mais je ne comprends pas bien pourquoi faire une telle provocation en allant chez vous en armée.
Il se peut, cependant, que dans un sursaut, ils aient pensé que cela était plus protecteur mais venant d'une ex-duchesse cela m'étonne, je dois l'avouer.
Je viens donc à l'instant de les sommer de détruire cette armée.
Je vous fais la promesse que si cette ordre n'est pas exécuté demain avant le levé du jour ils seront trainés en justice pour haute Trahison.
J'attends avec impatience, si vous le voulez bien, courrier Mainois afin de m'avertir s'ils ont obtempéré ou pas.
Je ne souhaite nullement de nouvelles tensions entre nos deux contrées, et vous prie de croire en mon soutien.

Kilia de Mauléon Penthièvre, Régente du Duché d’Anjou

_________________

"La parole est l'arme du faible, l'épée l'arme du sot, j'ai choisi d'être faible et de m'entourer de sots."
Brennus_de_reikrigen
Trés occupé , Brennus fit suivre à la chanceliere mainoise un courier qu'il venait de recevoir.

Citation:
De nous Brennus de Reikrigen, Seigneur de Liré
A Karyaan Lómàlas, Chancelière du Maine

Veuillez trouver ci-joint ce que vous aviez demandé.
Si cela ne vous convenait pas, je vous invite à vous mettre en contact avec Estrella de Valfrey, chancelière d'Anjou.


Estrella.iona a écrit:
Citation:
Moi, Estrella de Valfrey, chancelière d'Anjou par l'autorité de Sa Grace Kilia de Mauléon-Penthièvre,

Atteste que le sieur Brennus_de_reikrigen n'a jamais été démis de ses fonctions depuis sa nomination au poste d'ambassadeur angevin dans le comté du Maine par Sa Grace Salebete de Kreneg Monfort le vingtième jour de janvier de l'an de grâce mil quatre cent cinquante neuf.
Par conséquent, à ce jour, il fait toujours partie du corps diplomatique angevin.

Fait en Saumur le vingt-quatrième jour de juin de l'an de grâce mil quatre cent cinquante neuf.

Citation:








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Karyaan

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"La parole est l'arme du faible, l'épée l'arme du sot, j'ai choisi d'être faible et de m'entourer de sots."
Karyaan
Citation:
Petit ajout à la missive envoyée

Votre lettre de créance est irrecevable Messire Brennus de Reikrigen.
Son Excellence Estrella de Valfrey utilise un sceau Ducal sans signature.
Elle n'en a aucun droit.
Sans signature de votre Régente, vous ne serez pas considérez comme ambassadeur.

Et évitez le sceau, une Régente n'a pas le droit de l'apposer sur un papier officiel.
Donc, sa signature et son sceau personnel devront suffire.

C'est pourquoi vous n'êtes pas considéré comme ambassadeur, vous n'avez pas de laisser passer. Les 48h sont dépassées, nous vous conseillons donc de quitter le territoire dans les plus bref délais.

Que cela soit su



Chancelière du Maine

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"La parole est l'arme du faible, l'épée l'arme du sot, j'ai choisi d'être faible et de m'entourer de sots."
L0velune
Marylune était effectivement dans le Maine depuis quelques jours, d'abord pour répondre à une levée de ban, puis une fois celle-ci tombée (avant son arrivée...) elle en avait profiter pour visiter ses vieux amis. Le Maine lui avait manqué, c'est sûr. De bons souvenirs lui revenaient en mémoire et... de tristes souvenirs aussi. Un seul nom, celui de son fiancé disparu depuis le début du mois de décembre. Le vent semblait le lui souffler comme un murmure lointain: Gaelant...

Mais voilà, l'anglaise avait enfin perdu tout espoir, parce que l'attente lui était insupportable. C'était mieux ainsi... même si le paysage mainois tentait de lui redonner espoir. Comme s'il pouvait sortir d'un buisson à n'importe quel moment avec une excuse bidon qu'elle pardonnerait aussitôt, par amour.

Après sa visite à sa chère amie Lys à Montmirail, Marylune était passée près du vicomté de Gorron, la demeure de Gaelant. Elle n'avait pas osé y y aller et pénétrer, le coeur trop lourd pour affronter à nouveau l'évidence. Elle avait rapidement filé au château, d'Entrammes, sa baronnie, où elle avait fait taire sa propre mère et s'était barricadée dans les appartements de son père, décédé le mois dernier. Les hommes qu'elle aimait disparaissaient à un à un.

Les larmes de la Mirandole ne coulèrent pas, toutefois. C'était connu, ils portaient tous ce masque de fierté et de maîtrise du contrôle de leur personne. Mais comment ne pas deviner les sentiments de la baronne? Les domestiques laissèrent la jeune femme seule, comme elle l'avait demandée, à contrecœur. Elmira, mère insensible, ne lui avait même pas adressé la parole. Sa fille, en voulait qu'elle se taise, lui donnait une opportunité, en réalité, celle de ne pas faire semblant de se montrer aimable envers la propriétaire du château qui lui permettait d'y vivre gratuitement. Une seule personne aurait pu lui tenir compagnie, sa soeur Helena. Malheureusement, celle-ci vivait loin de leur mère (bonne idée que celle-là) à Bertincourt.

Perdue dans ses pensées remplie de soupir, Marylune fut dérangée par trois coups timides à la porte.


Je n'ai pas faim, je vous l'ai déjà dit. Laissez-moi seule.

Puis, après un court silence hésitant.


Il y a un messager pour vous, madame.

Un autre soupir. La jeune femme se leva du lit sur lequel elle s'était étendue les mains dans sa longue chevelure rousse.

Vous pouvez entrer.

Une servante ouvrit la porte, laissant entrer un jeune homme, puis sortit en la refermant derrière elle.

Parlez.

Il se racla la gorge, fit un geste de politesse, et expliqua sa présence.

Une armée angevine vient d'entrer dans le Maine. Vous êtes demandée à la capitale.

Elle fronça les sourcils en guise de réponse. Ce Finam... il ne perdait rien pour attendre.

Fort bien, vous direz...

Puis trois autres coups à la porte interrompit la baronne.

Madame, vous avez un autre messager.

Je suis en demande, ma foi...Entrez!

Puis, un homme un peu plus vieux fit son entrée. Il oublie toute marque de politesse et remit à la baronne une lettre dont elle ne reconnut pas le destinataire. Elle haussa un sourcil, mécontente de la façon de procéder du 2e messager, et prit la missive.

Qui vous envoie?

De cette façon, elle saurait à qui se plaindre du manque de courtoisie.

J'ai reçu 10 écus pour vous apporter cette lettre sans poser de questions.


Je vois...

Tout à coup curieuse, la baronne ouvrit la lettre.

Citation:
De Brennus de Reikrigen, Seigneur de Liré
A Marylune de Mirandole, Baronne d’ Entrammes
Salut,
Madame, je suis en visite diplomatique dans votre comté d’origine et j’ai ouie dire que vous aussi.
J’ai quelque chose à vous remettre.
Je suis actuellement à Mayenne, et je vous y attends.
Si vous ne pouviez vous libérer, envoyez moi quelqu'un prendre ce qui vous revient.

Bien à vous
Brennus de Reikrigen, Seigneur de Liré.


Brennus... ce prénom lui disait quelque chose. Elle devait l'avoir entendu lors d'une réunion du Conseil des nobles. Et il disait avoir quelque chose à lui remettre. La baronne fit rapidement le lien entre ce seigneur et l'Anjou, elle n'était pas idiote et avait bonne mémoire. Mais que pouvait-elle bien avoir laissé en Anjou? La dernière fois (et la seule) qu'elle s'était rendue chez leurs voisins ennemis, c'était pour retrouver Lynette afin d'empêcher son cousin Vaxilart de la tuer... et là, elle s'était bien trompé sur la situation, découvrant que son amie était enceinte du fameux cousin. Et là, elle avait du consoler Lynette, parce qu'elle avait accouchée d'un bébé bleu. C'était quoi l'idée d'accoucher en Anjou aussi? Vous voyez bien ce que cela fait!

Après une minute de réflexion, Marylune remercia le 2e messager qui quitta rapidement les lieux. Porteur de missives inquiétantes: du balai! Puis, au premier, elle répondit.


Vous direz au Comte que je réponds positivement à sa demande, car tel est mon devoir, mais que je dois faire un détour à Mayenne pour des raisons que j'ignore encore.


Madame la baronne.

Le messager du Comte acquiesce, exécute un signe de politesse et quitta la pièce, laissant la baronne seule quelques instants. Puis, comme elle n'avait pas une minute à perdre, étant donné le détour, elle quitta sur le champs le château d'Entrammes à cheval, curieuse de découvrir la raison de cette missive. Que pouvait bien préparer ces foutus angevins?

À Mayenne

C'était bien silencieux... Marylune arriva à cheval, puis vit au loin un attroupement d'hommes et de femmes. Elle devait être au bon endroit. Une fois plus près, elle reconnut quelques visages mainois. L'atmosphère était tendue, ça va de soi.

À ce qui semblait être de simples gardes:


Marylune de la Mirandole. Brennus de Reikrigen... m'attend.

Elle leva un sourcils en prononçant le dernier mot, copié/collé du contenu de sa lettre. Si vraiment il ne s'agissait que de lui remettre un bien lui appartenant, il l'aurait fait livrer, tout simplement. L'angevin en question souhaitait donc réellement la rencontrer, mais pourquoi? La Mirandole, curieuse et inquiète, refusait catégoriquement de filer comme une peureuse. Elle était donc venue en personne, bien décidée à savoir de quoi cette invitation retourne.
_________________
Brennus_de_reikrigen
[Mayenne encore et toujours]

Profitant d’une sieste de sa douce et d’un moment de répit que lui laissait la chancelière hystérique du Maine, il avait abandonné l’idée de lui faire comprendre qu’il n’en avait rien à cirer de ses ultimatums et autres menaces. Il était en Maine, terre à la concentration de simplet la plus élevée du royaume, et il y ferait ce qu’il voulait.
Brennus était donc parti en exploration. Il avait en effet entendu que le BouZeux était fleuriste, quelle aubaine pour lui qui devait accuser régulièrement les reproches de sa douce parce qu’il ne lui offrait pas assez de fleurs. Une fois la bicoque bouZeuse localisée, il fit un vrai carnage dans les plate bandes, avant d’en repartir avec une charrette pleine de fleurs.
Pendant ce temps, une femme était arrivée à l’ambassade angevine :

Marylune de la Mirandole. Brennus de Reikrigen... m'attend.
Attend un peu il est occupé ailleurs !

Arrivant juste après, Brennus plaça la charrette de fleurs devant la fenêtre et toqua doucement à la fenêtre afin de faire la surprise à Salebete.
Il alla ensuite à la rencontre de la dame.

A qui-ais je l’honneur ?
Le garde répondit en premier :
Marylune de la Mirandole commandant !
Ah ! J’ai failli vous attendre…Bref, j’ai quelque chose pour vous, mais avant je me dois de vous conter une petite histoire. Venez vous asseoir, vous en aurez besoin.
L’hiver dernier, alors que je guettais une attaque mainoise, sous les remparts de La Fleche, Une silhouette est apparue au loin. Ni une ni deux, j’ai crié gare et demandé qui venait là.
J’ai alors eu pour unique réponse : « Le pape espèce d’abruti ! »
Vous comprendrez que ni une ni deux, j’ai mis en charpie celui qui m’avais fait un tel affront, il n’y a pas d’humour qui tienne quand je suis en mission.
Entre deux je suis allé manger un morceau et boire un verre, et à mon retour, le bougre gémissait encore ! Rendez compte ! J’ai donc sortis mon épée de son fourreau pour en finir, et là il a voulu me laisser ses dernières volontés… J’aurais mieux fait de ne pas l’écouter tiens !
Donc voila, ce fou m’a dit qu’il était noble mainois et qu’il voulait que son corps soit rendu à Marylune de la Mirandole.

D’un signe de tête il lui indiqua la charrette surmontée du sac en toile de jute.
Voila, je suis homme de parole, je vous le livre donc. Je vous préviens ça doit pas être joli la dedans, je l’ai laisser baigner dans la Loire durant tous ces mois en attendant mon prochain passage en Maine, il est resté gelé plusieurs moi, vous reconnaitrez peut etre.
Brennus allait tourner les talons, mais se rappela d’un détail.
J’oubliais ! *Sortant une bague de sa bourse avant de la poser sur une table*
Goron ! C’est ça, il a dit Goron ! Voila son sceau, comme ça vous ne douterez pas de ce que j’avance.
_________________
L0velune
Attend un peu il est occupé ailleurs !

Grincement de dents. Cet angevin venait de la tutoyer.

Et moi je suis attendue ailleurs. S'il est trop occupé pour recevoir la baronne d'Entrammes qu'il a lui-même invité, je m'en vais.

Alors qu'elle tournait les talons, elle entendit une voie d'homme, puis celle du garde qui la présentait. Elle jeta un oeil à son cheval et se retourna. Bah voilà, à faire semblant d'être occupé, il avait failli louper la baronne qui n'était pas du genre à patienter pour rien, surtout quand il était question d'angevins.

Ah ! J’ai failli vous attendre…Bref, j’ai quelque chose pour vous, mais avant je me dois de vous conter une petite histoire. Venez vous asseoir, vous en aurez besoin.

J'espère que vous serez bref, car je suis attendue.

Et elle était sérieuse. Pas du genre à se faire passer pour plus importante qu'elle est. Et puis on pouvait juger du fait qu'elle était réellement pressée parce qu'elle était venue seule à cheval et armée. Son bouclier était attaché dans son dos par une ganse de cuir et son épée dans son fourreau. Là, on pouvait bien deviner où elle se rendait et pourquoi, mais peu importe.

Bien sûr, la baronne accepta de s'asseoir, sans savoir à quoi s'attendre. Cet homme avait un minimum de courtoisie ma foi. C'était aussi à se demander s'il n'était pas venu piller le Maine de ses fleurs vu la charrette qu'elle avait aperçu.


L’hiver dernier, alors que je guettais une attaque mainoise, sous les remparts de La Fleche, Une silhouette est apparue au loin. Ni une ni deux, j’ai crié gare et demandé qui venait là.
J’ai alors eu pour unique réponse : « Le pape espèce d’abruti ! »


Marylune fronçait les sourcils... l'hiver dernier? Était-ce une blague ou...? L'espoir que la jeune femme avait mit au placard revint au galop. Son coeur fit un bond en reconnaissant la réponse, une réplique digne de son fiancé...
Mais rapidement, tout espoir disparu en apprenait que le meurtrier de Gaelant se trouvait devant elle. Alors qu'il était seul, il avait été mis en miette sans bonne raison, simplement parce que Gaelant avait été lui-même, ni plus, ni moins.
Elle avait les yeux grands, vitreux... comment se faisait-il que le Très Haut ait voulu qu'elle s’assoit avec le meurtrier, comme si de rien n'était? Quelle était donc cette farce?


Vous l'avez tué...

Et elle comprit avec un peu de retard que le cadavre de l'homme qu'elle avait aimé se trouvait à quelques mètres d'elle. Réalisant ce qu'il se passait, elle entendait peu les explications de Brennus. La Loire... encore la Loire... La Loire était-elle une malédiction chez les Mirandole? Il lui semblait que toutes les douleurs de sa famille s'y trouvait. La Loire... il y aurait été congelé tout l'hiver???

Ç'aurait été une insulte que de lui ramener son cadavre dans un tel état si Gaelant, selon les dires de Brennus - si seulement il fallait le croire - ne l'avait pas demandé lui-même. Mais alors, lors de ses dernières paroles, il ne s'imaginait sûrement pas qu'il serait livré à sa douce bien des mois plus tard et dans un état pitoyable.


Vous avez tué l'homme que j'aimais...

Mais où était ce fichu masque mirandolien? Ah le voilà... la baronne renifla, essuya ses yeux humides en battant des cils et inspira pour libérer sa gorge serrée. Mais cacher sa colère, ça c'était impossible. Et pour ajouter de la difficulté à sa maîtrise d'elle-même, elle reconnu au premier coup d'oeil le sceau de son fiancé lorsque Brennus le sortit de sa bourse.

Elle porta sa main droite à sa bouche et une larme qu'elle ne put retenir coula le long de sa joue. Elle fixa l'objet attentivement malgré la vision flou qu'elle en eu à cause des nouvelles larmes. Après un instant de contemplation, elle leva des yeux haineux vers Brennus et se leva, prenant au passage le sceau du vicomté de Gorron.

Elle n'avait qu'une envie, lui trancher la gorge sur le champs, mais la Mirandole n'était pas stupide. Le centre d'un campement angevin n'était pas le meilleur endroit pour venger son fiancé et elle ne donnerait pas le plaisir à ceux-ci de l'éliminer. Bien qu'elle soit une excellente guerrière, elle ne pourrait pas faire face très longtemps à une trentaine d'hommes.

Elle allait donc quitter, remettant en place le masque. Courage Marylune... tu quittes le campement avec dignité, tu fonces sur le Mans et tu te précipites dans une chambre d'auberge pour pleurer seule. Oui voilà ce que font les Mirandole.

Toutefois, la charrette qui contenait supposément le corps de Gaelant lui barrait la route, dans le sens où elle ne pouvait pas partir sans elle. C'était sa dernière volonté, non...? Inspirant profondément, la rouquine s'approcha de ce qui ressemblait à un sac, bien qu'il fut dégoûtant. Ce devait être du à l'hiver passé dans la Loire... Une autre inspiration, le coeur battant... non, elle ne pouvait pas le faire. Elle porta à nouveau la main à sa bouche, hésitante. Quelle horreur se trouvait-elle dans se sac? Un cadavre bon sang... celui de son fiancé... congelé et décongelé... rien à voir avec les hommes qu'elle avait jadis tué au combat.

Il y avait des mainois dans le campement.


Que quelqu'un ouvre ce sac...
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Tomnissa666
Tom se demandait encore quelle conduite à adopter, la vue de la charrette emplie des fleurs du gros Miche lui arracha un sourire ironique mais l'attitude de Brennus lui semblait pour le moins insolite. Il se tenait là indécis lorsqu'il entendit une voix de femme appeler. Il regarda autour de lui et aperçut une dame près de la charrette, fixant le regard empli de désespoir un sac de toile sombre. S'avançant vers elle, il écarta rudement le garde qui se tenait là et s'inclina bientôt vers elle, prenant sa main pour la baiser délicatement.

Mes hommages ma dames, souffrez que je vous salue, je suis Tommaso di Monteroni, les Mainois et quelques Angevins me connaissent comme Tom. Je suis Mainois d'adoption et me mets à votre disposition dès à présent.

Il ouvrit le sac de juste et grimaça de surprise, reconnaissant le visage déformé par le temps et les éléments.

Messire Gaelant?

Il se tourna vers elle, la main tenant encore le jute poisseux et souillé, guettant sa réaction, l'autre main se rapprochant imperceptiblement de son épaule.
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Michelmichel
Dans son bureau

-"Quel est l'pecnot qui a osé faire ça?

Laconiquement chiant, l'Miche r'gard le page qui lui annonce la nouvelle, de bas en haut et de haut en bas, il est fluet, jeune, blond, quelques traits féminins, et une taille élancée, ses yeux semblent exprimer une crainte permanente, même lorsqu'il va aux latrines.

C'est Brennus, celui qui se dit diplomate Angevin Votre Grandeur.

Rapidement, des traits passent sur le visage du Comte, du calme il passe à l'énervement, un énervement qui ricoche dans les artères du Castel.

Diplomate? J'vais lui en carrer dans l'fion d'la diplomatie. On va apprendre à ce pecnot la notion de propriété Mainoise.
L'prochaine fleurs qu'il touchera, ça s'ra des pissenlits, il pourra les bouffer par la racine.

Prévenez la garde, on part en ballade.
Et ... faites leur servir 3 pintes par bonhomme.


Le r'gard du page se mue en point d'interrogation. Mais il s’exécute, sans en d'mande plus.
Du haut d'son bureau, l'Miche s'prépare avec minutie et précaution, enfilant cotte de maille et claquant son heaume sous son bras, z'allaient effectivement faire une ptite ballade.


Les écuries du Castel

Autour de quelques ballots de paille et entre deux hennissements, l'Comte explicita l'mission aux gardes partant avec lui.

-"Bien, c'pas compliqué.
Y'a une équipe de pecnots qui a jugé bon de v'nir s'faire butter en Maine. Grandes âmes que nous sommes, nous n'allons pas leur ôter c'privilège.
Leur campement est situé à quelques lieux, de c'que dit l'type qui a probablement un grave complexe d'infériorité, il serait 30. D'après moi beaucoup moins.

Mais bon, on va envisager l'pire.

Oh les gars ! Si j'vous chier quand j'parle faut l'dire !


Et d'houspiller gentiment deux bonhommes tapant discute pendant l'brief.

Tiens bah ... c'tombe bien, je cherchais deux loustiques pour m'accompagner. Vous f'rez l'affaire.
Les autres, vous allez m'faire deux beaux pti groupes de 10.
Un en appuie, l'autre qui passera à l'arrière.

N'hésitez pas à cramer quelques tentes, occupées ou pas.


Approbation globale, chacun a bien compris c'qu'il avait à faire. L'Miche se dirige vers son bourrin, quand 2,3 gardes l'interpelle.

Euh ... M'sieur l'Comte, on a un peu envie d'pisser avec les trois binouses qu'on vient d's'enfiler.

Je sais, c'est l'but.
Retenez-vous jusqu'au campement.
Vous vous soulagerez là-bas.


Et d'monter avec souplesse sur Naminée, sa jument, cadeau offert par une amie Occitane.
Épée levée et couronne sur le sommet du crâne.


En avant.
Mainois un jour, Mainois toujours !"



_________________
Thorn
[La loi, c'est moi !]

A la tête d'un groupuscule hétéroclite d'hommes en armes, le blond s'était mis en marche. Direction : Le camp de Branus. Dans les mainois rassemblés plus tôt ce matin, l'on trouvait des soldats comme de simples paysans, tous animés par la volonté d'en découdre avec le profanateur angevin. Perché sur sa monture, épée pointée vers le ciel, le Juge s'exclama :

Mainois, rappelez vous de ce jour, car il sera votre et fera votre gloire à jamais !

Et à lui de fendre l'air de sa lame, pointant l'épée lavalloise vers le campement, avant d’éperonner Epine, sa blanche monture, entraînant avec lui un ensemble de sabots et de bottes.
Les quelques dizaines d'assaillants, faisant face aux gardes bloquant l'entrée du campement, s'arrêtèrent net. Et le breton mainois de dire :


Au nom de Michel de Villefort, Comte du Maine par la grâce des hommes, nous, Ailvin Wolback, déclarons ce camp illégale et vous sommons de vous rendre. Sans quoi nous vous bouterons de ces terres manu militari.

Et de voir un nuage de poussière s'élever au loin, étendard mainois au vent. Un sourire se dessina alors sur les lèvres du Juge, le manu militari semblait arriver plus tôt que prévu...
_________________
Ici !
Brennus_de_reikrigen
Ljd Thorn, afin de coller un peu plus à l’IG, votre RP sera le Jour 2, je termine le Jour J là. Attendez la réponse à votre RP pour continuer.
Pour la traque de Ljd Michel ça colle nickel^^.
Merci


[Mayenne, fin du Jour J.]
Alors qu’il venait de tenir sa parole faite au Vicomte de Goron, Brennus vit revenir un mainois aperçu quelques instants avant et à qui il n’avait pas eu le temps de s’intéresser, un hypothétique futur comte on lui avait dit.
C’est donc lui qui aida la presque veuve en lui ouvrant le sac, lui permettant ainsi de découvrir son aimé sous sa pire forme…
Regardant Marylune, Brennus lui ajouta une petite provocation afin de laisser sa signature en quelque sorte.

Madame, Ce fut un plaisir de vous rencontrer pour moi aussi.
Il n’eut le temps d’aller plus loin que celle lui donna une gifle monumentale. Brennus presque sonné, resta impassible et lui rétorqué simplement :
Je vous la concède Madame. Peut être à un de ces jours.
Je vous laisse, j’ai des hommes a renvoyer à la maison pour éviter une guerre.
Il alla ensuite chercher sa douce et sa charrette de fleurs, puis donna les consignes à ses hommes.
Fiers angevins !
Les mainois sont mort de trouille a l’idée que vous êtes ici juste pour ma sécurité.
Ces chie-culottes pleurent partout et s’affolent comme des fourmis.
L’objectif pour cette fois n’était pas de leur mettre une raclée, je vous demande donc de vous dispersé et de vous fondre dans la masse. N’emportez que le minimum !
Une chasse aux sorcières va être lancée, prenez garde et vous savez ou vous regrouper !


Brennus ramassa ensuite ses quelques affaires, et dit a sassa :
Tu viens ? On a encore une chose a faire nous deux !
Aussitôt ils prirent la route sans dire à personne ou ils allaient.
_________________
--Le_joufflu_et_la_piquante
Mayenne - deuxième jour

Donne !! mais donne j'te dis, c'pas toi qui va mettre ça.
Et la piquante d'arracher le bas filé des mains de celui qui vient de le trouver dans les déchets épandus sur l'ancien campement.

Le joufflu et elle, c'est une vieille histoire. Qui dure depuis près de 30 ans. Ils furent en leur temps particulièrement beaux, loin d'être dans la mouise et sociables comme tout.
Et puis les impots ont commencé à tomber, la maison pouvait plus être réparée, le toit s'est cassé la gueule sur leurs têtes, et ils ont décidé d'aller
par les chemins. Ca rapporte pas des masses, mais on fait aussi de temps en temps quelques trouvailles pas si mauvaises.



Donne j'te dis.Tu t'rends pas compte, c'bas là sur le marché je l'vends au moins 7 écus ! y'aura toujours une donzelle pour l'acheter. Un a elle qu'est mort, et tout d'suite
elle va trouver avec ça une bonne raison d'aller l'ver la gambette en
taverne à nouveau.
Garde le ton bas qu'est c'qu'j'en ai à foutre.


Mais où sont ils ? où se trouve la source à bas filés qui fera venir les touristes par milliers ?
Dans le maine, à mayenne, dans un champ.

Ils sont comme tout le monde le joufflu et la piquante. Ils ont des oreilles. Et quand ils ont entendu dire qu'un campement s'était installé à Mayenne, ils
ont pris leurs bottes à leurs cous et on filé dare dare jusqu'au lieu dit.
Depuis deux jours ils observent. Y'a eu du monde, pis y'en a eu moins. Alors ils ont commencé à fouiller les détritus la nuit, en douce, loin des gardes.
Et puis un jour ils ne furent plus que deux. Un gars bien bâti et sa donzelle jolie comme un coeur qu'il avait dit le joufflu avant de manger une taloche.

L'est p'tête jolie mais quand on voit ta gueule hein... je s'rais toi je ferais pas trop de projets.

Et puis finalement le camp a été levé par les deux tourtereaux. Enfin à voir comme ils se tiennent les deux ça peut être que ça, des tourtereaux.
Le joufflu et la piquante on attendu quelques minutes, le coeur en émoi, et puis ils sont sortis de leurs futaies et ont filé à toute berzingue vers l'amoncellement de restes oubliés par le couple.
Toile de jute en bandoulière, ça ramasse depuis le matin. Un bas donc, et il y aura par la suite, un quart de miche de pain découpée proprement, donc mangeable, et surement vendable même, une salade un peu molle mais si on la passe dans la flotte ça ira très bien, quelques parchemins qu'ils essaient de déchiffrer mais comme l'encre a à moitié coulé ils laissent partir à tous vents, un écrin, pas trop mal vendable aussi, que la piquante ouvre et à l'intérieur duquel se trouve un parchemin quasi totalement brulé. Elle tourne et retourne l'écrin dans tous les sens jusqu'à ce que, plissant les yeux elle aperçoive des mots gravés, une devise peut être "l'aigle ne chasse pas les mouches" Il lui en faut peu pour rigoler à la piquante , l'image d'un aigle chassant une mouche la fait vraiment marrer.
Mais soudain...


Ah Merdeuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuu
p'tainnnnnnnnnnnnnnnn


Le joufflu s'énerve. La piquante le regarde en ricanant s'essuyer le dessous de la chausse droite.

Parait que ça porte bonheur, ou bien c'est la gauche, je sais pu.

Ferme là et fouille.

Nous avons donc en lieu et place du campement deux clodos qui fouillent les détritus à la recherche, encore et toujours de la chose qui leur rendra une vie bien plus honnorable. Le champ a certes été souillé de résidus tout à fait humains, mais l'an prochain il y a fort à parier que la terre en cet endroit sera très fertile.
... Lorsque la cavalie débarque.


Au nom de Michel de Villefort, Comte du Maine par la grâce des hommes, nous, Ailvin Wolback, déclarons ce camp illégale et vous sommons de vous rendre.
Sans quoi nous vous bouterons de ces terres manu militari.


La piquante fourre le bas dans sa poche vite fait, prend son air le plus angélique, courbe l'échine devant le cheval arrivé à quelques metres d'elle.
Le joufflu lui arrache le petit écrin gravé et le planque dans ses braies, viendront pas le chercher là. Et il s'avance, tout aussi humble devant le grand
guerrier qui le toise.


Messire nous ne sommes pas là en ennemis, nous n'avons là que quelques denrées oubliées sur le terrain par d'autres. Si vous avez faim nous nous ferons un plaisir de vous offrir ces quelques aliments, certes pas très frais mais qui nourrissent son homme lorsque celui ci à faim.

Faudrait voir à pas faire le malin, autant être prévenant et poli pour éviter le coup de lame qui ote tout espoir d'avenir.
Thorn
Le vent fouettait son visage, observant les deux gueux qui se présentaient devant lui d'un oeil, contemplant l'étendue du campement de l'autre, il arriva bien vite à la conclusion suivante : les angevins, ces putrides abominations, lâches et apeurés, ont décidé de fuir sa blonde colère. Il s'adressa à deux de ses hommes

Libérez donc le passage, que l'on fasse disparaître ces nuisibles.

Avant de mettre pied à terre

Vous autre, avec moi.

Attachant sa monture à l'entrée du campement, il le traversa

Fouillez moi ce camp, que l'on m'apporte le moindres indice qui pourrait nous informer sur leur destination... Ensuite, prenez ce qui vous plaira et brûlez le reste !

Attrapant un jeune homme par l'épaule, il lui fit signe de le suivre à l'écart et lui glissa quelques pièces dans la main

Prends, vas, fais vite et préviens notre Comte...
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Ici !
L0velune
Un gentilhomme que celui qui vint à sa rescousse. Tom...

Je vous connais...

Oui, elle reconnaissait son visage, mais voilà des mois qu'elle avait quitté le Maine afin d'y rejoindre sa famille.

Enfin, le moment redouté arriva. Tom ouvrit le sac et à peine la baronne eut-elle reconnut le cadavre digne d'un conte d'horreur qu'elle éclata en sanglot, genoux au sol. C'était donc vrai... Et plus on espère, plus on souffre d'être déçue. Une lame venait de lui transpercer le coeur et le seul réconfort à sa portée était cet homme qui avait eu la bonté de répondre à son appel au secours.


Oh Gaelant...

Ils étaient supposés se marier ce printemps... Ils devaient déménager tous les deux à Saint Fargeau, en Bourgogne. L'avenir qu'ils envisageaient pour leur fille et eux-mêmes s'était envolé définitivement, comme si Brennus n'avait eu qu'à souffler sur un petit tas de poussière...

La pieuse Mirandole joint les mains, évitant à nouveau de croiser le visage du défunt. Ce visage qui hanterait désormais ses nuits, elle le devinait... comment oublier un tel regard vide et épeurant?

La tristesse oui, mais la colère aussi l'envahissait. L'angevin disait avoir tenu sa promesse... mais pourquoi avoir laissé ce corps pourrir dans la Loire? Pourquoi ne pas l'en avoir averti en décembre alors qu'elle désespérait à attendre son retour? Pourquoi avoir autant attendu?


Madame, Ce fut un plaisir de vous rencontrer pour moi aussi.

C'est à ce moment que Marylune se leva en furie et gifla le meurtrier. Une gifle mirandolienne (parce qu'elle s'était exercée en vue d'anoblir sa petite soeur, oui oui) qui laissa une marque rouge sur sa joue. C'était une bonne gifle, de quoi être fier en temps normal, mais là, visiblement, ce n'était pas assez.

Je vous la concède Madame. Peut être à un de ces jours.
Je vous laisse, j’ai des hommes a renvoyer à la maison pour éviter une guerre.


Entre nous, la guerre est déjà commencé, Brennus...

Elle le regarda partir, le coeur remplir de rage et assoiffée de vengeance. Elle remarqua une femme, plus loin, aux côtés du meurtrier de Gaelant. Il lui avait volé l'homme de sa vie...

Tu ne perds rien pour attendre,
murmura-t-elle, de sorte que Tom pouvait être le seul à l'entendre.

D'ailleurs, elle se tourna vers lui.

Un jour, il perdra quelqu'un qui lui est cher. Je n'aurai pas de repos tant qu'il n'aura pas souffert plus que moi.

Règle numéro 457: Ne pas s'en prendre à une Mirandole.
Marylune inspira profondément, fixa ses pieds un instant, cligna des yeux pour sécher ses larmes et voilà le masque familial de nouveau en place. Elle releva la tête, celle d'une femme plus forte qu'on pourrait le croire (forcément, avec son visage enfantin et son comportement de poney rose).


Pourriez-vous refermer le sac je vous pris? Je vais aller chercher mon cheval...

Gaelant ne méritait pas qu'on le laisse ici. Il serait enterré en bonne et due forme au cimetière Sansfond près de la chapelle Saint Simon, à Entrammes, sa baronnie.

Elle retournerait donc chez elle. Le Comte comprendrait sûrement le revirement de situation. Elle n'irait donc pas au Mans, comme demandé. De toute façon, les angevins pliaient bagages...

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Tomnissa666
Tom referma le sac soigneusement, traçant de sa main droite une croix invisible sur les restes du malheureux disparu. Il pivota ensuite vers l'Angevin, le regard enflammé et un sourire mauvais barrant son visage.

Une fois déjà nos routes se sont croisées Brennus, et tes hommes ont reculé devant les miens. S'il devait se produire à nouveau pareille rencontre, je fais le serment par Chrestos que ma lame sera rengainée après la destruction complète des forces angevines seulement; cette fois, ni les ordres de mon comte ni les édits royaux ne m'êmpêcheront de finir ma mission.

Les mains posées sur les gardes des épées jumelles harnachées dans son dos, il se posta devant dame Lovelune, prêt à frapper si l'un des Angevins aurait l'inconséquence d'approcher d'elle.

N'ayez crainte ma dame, moi vivant, pas un de ces chiens n'approchera de vous.

Il resta là, colosse en armure noire recouverte d'une tunique couleur sang aux armes de sa terre depuis longtemps abandonnée, le heaume de commandement des Dragons Impériaux sur la tête, visière relevée pour mieux voir arriver l'ennemi. Le soleil d'été lui réchauffait le visage et il se dit en souriant l'air sinistre que c'était une bien belle journée pour sabrer de l'Angevin.
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