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[RP] Abusus Non Tollit Usum : Démo de la diplomatie à l’ange

L0velune
Marylune tira son cheval jusqu'à la charrette, la tête ailleurs, perdue dans ses pensées... qui n'étaient pas claires d'ailleurs. Tout arrivait si rapidement... insultée, attristée, en colère, entourée d'ennemis...

N'ayez crainte ma dame, moi vivant, pas un de ces chiens n'approchera de vous.

Elle avait serré le sceau de son fiancé dans sa main gauche depuis qu'elle l'avait prit. Ses doigts étaient trop petits pour la porter, ce qui lui rappelait les grandes mains de Gaelant, son ours au coeur tendre. La belle avait perdu sa bête... La jeune femme porta donc le sceau de Gorron à son pouce en attendant de lui trouver une chaîne pour la porter à son cou en souvenir d'un amour perdu.

Les paroles de Tom la réconfortèrent. Elle hocha positivement la tête en guise de remerciement et commença à relier la charrette à son cheval pendant qu'il veillait sur sa sécurité. Voilà un détail de moins à se soucier...

Une fois le tout en place, Marylune soupira. Allait-elle réellement traîner ce cadavre? Cette idée lui faisait mal au coeur, mais elle n'avait pas le choix. Un regard vers le sac fermé, un autre soupir et la baronne grimpa sur sa monture. Puis, elle s'adressa à Tom, la voix remplie de désespoir, mais de courage.

Je n'ai plus rien à faire ici. Vous faites route quelque part?

Elle espérait de cette façon l'encourager à quitter lui aussi ce fichu campement. Il n'y serait pas en sécurité, surtout avec sa précédente menace envers le meurtrier. Elle ne planifiait pas de devoir traîner un second cadavre et de préparer d'autres funérailles.
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Tomnissa666
Tom recula jusqu'à la charrette, les mains toujours sur les gardes de ses armes. Il regarda la veuve éplorée et lui adressa un sourire triste mais empli de chaleur.

Je vais vous escorter dame Lovelune, hors de question de vous laisser seule sur les routes.

Il émit un sifflement saccadé et bientôt, le lippizan couleur de nuit arriva au galop avant de s'arrêter à sa hauteur, les naseaux frémissants. Tom lui flatta l'encolure et se hissa sur la selle avant de saisir les rênes et de se tourner vers dame Lovelune.

Mes armes sont à votre service ma dame, je protégerai votre retour de ma vie s'il le faut.

Il referma sa visière et l'attendit, le regard sombre et la rage au cœur.
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Salebete
[Petit moment de repos.]

La jeune duchesse angevine quelque peu épuisée, contrariée par toute cette agitation depuis leur arrivée préféra laisser son beau seigneur vaquer à ses occupations, elle savait qu'il ne risquait rien, les autres c'était moins certain.
Allongée sur son duvet, elle entreprit la lecture d'un ouvrage relatant l'histoire du Maine ainsi que celle de ses régnants.
Au fil de sa lecture, elle bailla, ses yeux ne tenaient plus, rare les livres qui avaient un tel effet soporifique, celui-là battait les records sans nul doute.
En quelques minutes, Sassa dormait du sommeil du juste.
Réveillée par des toquements légers à sa fenêtre, après s'être étirer, elle se leva de sa couche, se rendit vers la fenêtre se demandant qui avait oser la déranger durant sa sieste.
C'est avec enchantement qu'elle découvrit une charrette pleine de fleurs, de diverses plantes, toutes aussi magnifiques les unes que les autres.



Connaissant l'identité de l'auteur de cette merveilleuse surprise, elle se précipita dehors espérant voir son Brennus qui s'était déjà éclipsé.
Ils en avaient parlés durant de longues soirées, il l'avait fait !
Vengeant et lavant ainsi son honneur bafoué par les insultes, affronts proférés à son encontre par le Comte mainois Michelchichel à Paris.
Sourire en coin, elle n'osait imaginer l'état dans lequel son aimé avait dû laisser la boutique du bouseux.




[Mayenne à la tombée du jour.]

C'est une duchesse comblée qui reçu cher et tendre, ne cessant de le remercier pour son acte héroïquement romantique.
Il lui expliqua que la traque n'allait pas tarder, si ce n'était déjà fait, qu'il fallait prendre la route rapidement.
Affaires rassemblées, elle lui répondit.


Je te suis Brenn, je suis fin prête.

Chevaux attelés, ils prirent la route séance tenante.
--3angevins
3 angevins en cavaaaaaalle
venu piller le Maine Maine Maine
Venu piller le Maine Maine... Quoi??? On part? DÉJÀ? On rentre les mains vides? C'est quoi ce bordel?


Moi je ne quitte pas le Maine sans avoir remplie les poches.
Et moi je veux des femmes. Je dis qu'on les ramène par les cheveux derrière nos chevaux!
Même pas de combat... il faut tuer quelqu'un bon sang...


Les trois hommes, vous l'aurez compris, était en désaccord avec Brennus. Donc interdiction d'aller au village. Nan, il fallait pas contrarié Brennus. Fallait éviter. Donc ils restèrent tous les trois au campement à bougonner. Quitter le Maine les mains vides... quelle idée!

Sauf que voilà une mainoise rousse à cheval avec une charrette avec à ses côtés ce qui ressemblait à un garde du corps leur était servi sur un plateau d'argent... ou de verdure, faut voir.


On les attaque... Moi je pille les bourses, toi tu as ta femme et toi tu tues le garde.
Mais Brennus!
On n'a qu'à lui dire qu'ils nous ont provoqué ou mieux, ils ont insulté Brennus... d'toute façon il est occupé là. Et puis c'est pas ça qui va le déranger.


Voilà, ils avaient tout prévu. D'eux d'entre eux attaqueraient le garde du corps et l'autre embarquerait la femme. Et ça, ils prévoyaient faire tout ça à cheval. Héhé. Plan infaillible que celui-là! Et puis, ils n'avaient nulle part où se cacher comme ça, en plein sur une plaine...

Ils galopèrent en trio jusqu'à ce qu'ils aient rattrapé le duo mainois. Le premier sortit son épée et cria comme un guerrier afin d'impressionner le minus. L'autre tenta de se placer entre les deux mainois, de sorte qu'ils entouraient le garde du corps. Finalement, le dernier, sauta dans la charrette pour prendre la femme de derrière. Dans 2 minutes, ils auraient eu ce qu'ils voulaient et leur visite dans le Maine n'aurait pas été vaine.


Coucou ma jolie!
L0velune
Je vais vous escorter dame Lovelune, hors de question de vous laisser seule sur les routes.

La jeune baronne sourit. De un, il était gentil de l'accompagner et de deux, il quittait le campement comme elle le souhaitait. La voilà rassurée et prête à partir.

Mes armes sont à votre service ma dame, je protégerai votre retour de ma vie s'il le faut.

Je ne mérite pas que vous sacrifiez votre vie pour moi. Toutefois, je vous remercie pour ces intentions.

Le voyage devrait se faire sans problème. De toute façon, les angevins étaient venus faire de la diplomatie et faisaient leurs bagages. Demain, le Maine serait à nouveau calme.

Et ils galopèrent le plus rapidement qu'ils le pouvaient, étant donné la présence de la charrette qui ralentissait Marylune. Celle-ci empêchait donc Tom de chevaucher comme il le voulait. Elle s'excuserait une fois arrivée. Disons aussi qu'elle avait un peu la tête ailleurs alors qu'ils s'éloignaient lentement mais sûrement du campement angevin.

C'est alors que la jeune femme entendit des bruits de sabots à l'arrière. Quelqu'un faisait une course ou quoi? Elle avait oublié quelque chose? Elle tourna la tête et vit trois hommes aux regards... indigne de confiance. Oui voilà. Leurs mauvaises intentions se lisaient dans leurs yeux et se confirmait d'un cri barbare, celui d'une homme brandissant son épée.


TOM!

Marylune accéléra la charrette et sortie son épée de son fourreau pour débarrasser Tom de son assaillant de droite, celui qui vint se placer entre eux. Mais voilà, elle était droitière et devait frapper à gauche tout en chevauchant... Et alors qu'elle frappait un coup dans le vide, l'ex intendante de l'Ost mainoise se retrouva entre les bras désagréables d'un homme tout le contraire de ce qu'on pouvait qualifier de charmant.

Coucou ma jolie!

Et bien sûr, Marylune, comme elle était de nature... comment dire, enfin... poney rose, trouva le temps de corriger le messire alors que ce n'était pas du tout le moment.

On dit ''madame la baronne''.

Et au même moment, elle freina la charrette qui s'immobilisa d'une rude manière et propulsa la baronne et l'angevin par en avant. À peine au sol et malgré la douleur de la chute, la rouquine assena son agresseur de coups de pied et de coups de poing. Et pas des coups de fifille, là, non. De vrais coups qui font mal, comme on lui a apprit le faire. Et le but était de se relever le plus rapidement possible, de récupérer son épée et d'en finir. Tuer au combat, la Mirandole savait comment!

Qu'est-ce qu'ils avaient à toujours la sous-estimer...? Tsssss... Vous aviez pas vu le bouclier et l'épée qu'elle portait? Bah c'est votre faute! Nah!

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--3angevins
L'angevin qui s'occupait de la dame n'avait rien vu venir. En deux secondes, le voilà projeté au sol, près des sabots du cheval. Non mais! C'est pas comme ça que ça devait se passer! Et à peine avait-il réalisé cela qu'il se retrouvait bombardé de coups de pieds et de coups de poings. Mais quelle genre de baronne était-ce que celle-là?

Il regarda la rousse se lever et prendre son épée. Revirement de situation... oui. C'était beaucoup moins drôle là. Tout en se levant, l'angevin jeta un oeil derrière lui. Ses coéquipiers et le garde du corps étaient à bonne distance. C'était donc lui contre une baronne étrange... il fallait bien qu'elle soit mainoise pour être bizarre à ce point.


Tu peux pas faire de la couture comme toutes les femmes normales!?!

Et elle le pointait de son épée et la tenait comme... comme une fille qui sait s'en servir, voilà. Sauf que l'angevin ne se laisserait pas impressionner par une poupée. Une poupée qui avait maintenant un bouclier.

Sois gentille, je ne voudrais pas t'abimer. C'est que tu me serais plus utile en un seul morceau. Et beaucoup plus sexy aussi.


La baronne n'obtempéra pas. Quelle idiote!

Vous voulez vraiment mourir?

Et voilà la rousse qui le défiait avec un air hautain... DUEL!
Et pour un duel, c'était un beau duel... elle se battait comme un homme, mais l'angevin n'avait pas peur. Il aurait tôt fait de la découper en rondelle et de la servir en pâté à ses chiens comme étant la chienne qui l'avait refusé.
Tomnissa666
La bêtise humaine avait toujours rendu Tom perplexe et là encore, il se retrouvait face à trois merveilleux exemples qui validaient sa théorie: face à la bêtise, adapter sa réponse sans tarder.
Pas besoin de réfléchir en cette situation, l'instinct du guerrier l'habitait depuis sa prime jeunesse et sa réplique fut brutale à l'extrême.


Luridi bastardi, eppure siete stati avvertiti!

(Chiens de bâtards, pourtant vous étiez avertis!)

Il dégaina les deux épées de Tolède harnachées dans son dos et le chant du faiseur de mort retentit à nouveau sur un champ de bataille. Il ramena à lui deux lames souillées de sang tandis que les deux Angevins s'affalaient sur leur selle, le gorgerin de mauvais métal n'ayant pas résisté à l'acier trempé forgé par les meilleurs forgerons du monde connu et inconnu.
Les yeux exorbités brillant dans l'ombre du heaume couleur sang, il fit pivoter sa monture avant de foncer vers la charrette. Il sauta dans celle-ci et se jeta sur le dernier Angevin, le projetant au sol sous l'effet de ses 250 livres lestées du poids supplémentaire de son armure. Ses deux lames s'arrêtèrent sur la gorge du misérable tandis que la rage du berserker avait cédé le pas à une haine froide dans son regard.


Où sont tes maîtres et les autres Angevins? Parle vite chien, ma soif de vengeance n'est pas encore étanchée et tu sauras bientôt pourquoi on me nomme le Faiseur de mort si tu ne réponds pas instamment.

Il appuya son épée droite d'un geste presque caressant, entamant la peau de son cou et laissant apparaître un filet de sang qui vint se mêler à celui du premier garde.

Tu as dix secondes pour répondre, après quoi tu rejoindras tes acolytes en enfer.

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L0velune
Tu peux pas faire de la couture comme toutes les femmes normales!?!

De la couture? Vous voulez sans doute parler de broderie!

Et Marylune pointait son épée vers ce qu'elle devinait être un pervers. Justement, il dévoila clairement ses intentions:

Sois gentille, je ne voudrais pas t'abimer. C'est que tu me serais plus utile en un seul morceau. Et beaucoup plus sexy aussi.

Là, elle était en colère. Déjà, il la tutoyait et là, lui manquait énormément de respect.

Tu aurais plus de chance à la Rose Pourpre.

Vous voulez vraiment mourir?

Et là, il la vouvoyait... sarcasme ou...?

Vous voulez parier sur ma mort? Avoir su...

Petit clin d'oeil et hop! L'ancienne militaire avait ses propres techniques. Elle assena un coup franc vers la tête de l'angevin, que celui-ci bloqua. Et là, suffisait de se servir du rebond pour frapper à la gauche, sur sa cuisse, là où il ne s'y attendait pas.

Je vous laisse le temps de prier ou...?

L'homme plia légèrement le genou, surpris, mais il n'abandonnerait pas. Malgré la douleur, il était prêt à continuer. Aaah l'espoir...

Décrivons maintenant le bouclier de la baronne: Un bouclier à poing. Elle avait rapidement mis au placard ceux qu'on attachait sur le bras, beaucoup moins de mobilité, vous voyez. Avec un bouclier à poing... Marylune frappa l'homme au visage et celui-ci devait en être surpris, évidemment. Qui penserait qu'un bouclier pouvait être aussi offensif? La rouquine n'en avait pas terminé. Sans attendre, elle frappa à nouveau près du visage, paré par une épée, puis vers la jambe droite et là, attention, voici la technique du moulinet.

Le moulinet était bien simple. Rapidement, faire semblant de viser la jambe droite afin que l'ennemi agisse en conséquence, mais passer tout droit, dissimuler l'épée sous le bouclier, faire un pas vers la gauche et vlan! Un coup sur la cuisse gauche, tout près de la première ouverture. Ça vous surprend?

Et alors qu'elle allait effectuer le dernier coup, appelé en anglais le ''wrap'' qui consistait à plaquer l'ennemi et frapper dans son dos alors qu'on est face à face, Tom arriva. Tout se passa ensuite très rapidement.


Où sont tes maîtres et les autres Angevins? Parle vite chien, ma soif de vengeance n'est pas encore étanchée et tu sauras bientôt pourquoi on me nomme le Faiseur de mort si tu ne réponds pas instamment.

Ce doit être Brennus... ils étaient en train de plier bagages quand nous sommes partis.

Tu as dix secondes pour répondre, après quoi tu rejoindras tes acolytes en enfer.

C'était un piège... m'inviter afin que je rapporte le cadavre de Gaelant puis... m'éliminer pour éviter, je crois, une vengeance de ma part. Il a vu juste, je dois l'avouer...
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--3angevins
Le pnj c'est 3 angevins, mais vous devinez qu'il n'en reste qu'un seul. Et ça s'est passé drôlement vite!


Finalement, l'angevin s'était rendu compte que le duel était loin d'être à force égale et pas en sa faveur. Cette femme avait trop de technique pour une simple baronne. Surprenant avec un si joli minois. Il se retrouva rapidement blessé à la jambe.

Je vous laisse le temps de prier ou...?

Il grinça des dents. Il était en colère, maintenant. Rapidement, il reçut un bouclier en plein visage. Il saignait maintenant du nez.

Espèce de...

Et enfin, il reçut un nouveau coup tout près de sa première blessure. Il posa un genou à terre, forcément. Il allait parer une nouvelle attaque quand le garde du corps sorti de nulle part. Il était en vie celui-là?!

Il ne répondit pas aux questions. Il jeta plutôt un coup d'oeil aux chevaux de ses coéquipiers, libres de leurs cavaliers.


Tu as dix secondes pour répondre, après quoi tu rejoindras tes acolytes en enfer.

1, 2, 3...

C'était un piège... m'inviter afin que je rapporte le cadavre de Gaelant puis... m'éliminer pour éviter, je crois, une vengeance de ma part. Il a vu juste, je dois l'avouer...

Elle planifiait donc une vengeance? Entre ses dents, avec le sang coulant de son nez jusque sur sa bouche:

S.a.l.o.p.e...
L0velune
Marylune vit rouge... Parce que ça ne se fait pas dire ces choses là à une jeune femme noble et innocente de tout crime (pour le moment du moins). L'insulte la mit en colère et rapidement, elle se débarrassa elle-même de l'angevin.

Un bon coup d'épée dans la gorge, voilà ce qu'il lui fallait. Elle le regarda s'étouffer avec son sang avec une certaine... satisfaction. Sauf que ce n'était pas assez pour la douleur qu'on lui avait causé.

Jetant son bouclier au sol, elle prit son épée avec deux mains et la pointa sur le ventre de l'angevin. Un coup, deux coups, trois coups. Même si son corps ne répondait plus et que la mort l'avait emmené, elle continua de le transpercer de sa lame. Ça lui faisait un bien fou. Des larmes coulèrent sur ses joues, mais elle continuait... Comme si massacrer cet angevin massacrait tous ceux qui avaient participé au meurtre de Gaelant. Sauf que ce ne serait jamais assez... un pauvre angevin débile... non, il lui fallait la tête d'une personne plus importante. Et elle frappait encore dans ce cadavre jusqu'à en faire de la purée.

Il lui sembla que la femme près de la charrette de fleurs étaient sa douce. Elle ne perdait rien pour attendre et lui non plus. Il souffrirait autant qu'elle. Parole de Mirandole.

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Tomnissa666
Tom s'approcha prestement derrière la jeune veuve et la ceintura avec toute la délicatesse que lui permettait le port d'une armure. Il la souleva et lui parla d'une douce et apaisante.

Il est mort ma dame, inutile de vous acharner sur ce pauvre hère. D'autres que lui ont causé la mort de messire Gaelant, qui le paieront de leur vie. Cette histoire ne fait que commencer, nous avons dès ce jour un ennemi commun, le duché d'Anjou tout entier. Soyez patiente dame Lovelune, tous deux connaissons le prix d'un serment, le vôtre répond au mien, votre époux à mon père. D'autres batailles viendront qui nous offriront le sang des fils d'Anjou en abondance pour étancher notre soif.

Il la reposa avec douceur et la libéra de son étreinte.

Attendrons-nous l'arrivée des troupes mainoises ou ferons-nous route dès à présent? Mes lames sont à votre service, hors de question de vous laisser sans escorte.
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L0velune
Des bras la tirèrent doucement mais fermement vers l'arrière, en hauteur, et Marylune se rendit compte à quel point elle était essoufflée. Elle écoutait d'une oreille distraite les paroles de Tom sans en comprendre le contenu entier. De son époux à son père? Voilà, elle avait perdu le fil, mais peu importe. Une fois plus calme, ses pieds touchèrent le sol et elle était à nouveau libre dans ses mouvements.

Attendrons-nous l'arrivée des troupes mainoises ou ferons-nous route dès à présent? Mes lames sont à votre service, hors de question de vous laisser sans escorte.

La baronne ramassa son épée et la remit dans son fourreau.

Nous partons... une fois à Entrammes, j'écrirai au Comte que la... ''visite diplomatique'' ne s'est pas déroulé correctement et que nous avons été attaqués.

Ses vêtements de mission tâchés de sang, elle se pencha pour ramasser son bouclier, le remit dans son dos à l'aide de la bandoulière et vérifia que la charrette était en bon état. Enfin, elle grimpa sur sa monture et lorsque Tom fit de même, ils reprirent leur route en direction d'Entrammes, laissant trois cadavres sur la plaine et trois chevaux libres qui ne tarderaient pas à trouver de nouveaux maîtres mainois, si ceux-ci jugeaient que ces animaux n'étaient pas souillés par le contact avec l'Anjou. De temps à autre, Marylune jeta des coups d'oeil vers l'arrière afin de vérifier que personne ne les suivait.

Près d'Entrammes, elle soupira d'aise après une route silencieuse. Ouais après avoir failli crever, ils avaient tous les deux sûrement la tête ailleurs.


Je m'excuse...

Et avant qu'il ne lui demande pourquoi:

... pour mon comportement. Ce n'était pas très noble de ma part.

L'ancienne Comtesse du Maine, celle qui devait haïr le plus les angevins pour avoir été destituée par Finam, espérait que cette histoire reste entre eux. Elle n'était pas digne de porter son nom de famille après une telle perte de contrôle.

Au loin, elle aperçu le haut du château d'Entrammes derrière une petite forêt en voie de disparition et des murs de pierre. Là, elle demanderait à quelques serviteurs de s'occuper de la dépouille de son fiancé pendant qu'elle écrirait au Comte. Elle ferait de son mieux, aussi, pour se débarrasser de sa mère. Elle n'avait aucune envie de lire la réaction sur son visage en confirmant la mort de Gaelant.


Bienvenu à Entrammes, Tom.
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Tomnissa666
Merci Comtesse, ce fut un honneur que de lutter à vos côtés.

Tom la salua d'un baisemain et d'un sourire triste.

Ma promise m'attend qui porte notre enfant, sa santé m'inquiète. Je veux être là pour l'accueillir à sa sortie du couvent. Nous nous reverrons ma dame, les prochaines comtales arrivent et tous deux avons des choses à faire, je vous recontacterai bientôt. Le Maine a besoin de gens de votre trempe à sa tête, des gens dont le lignage va de pair avec le courage et la droiture.
Souffrez que je prenne congé à présent, je reste votre dévoué serviteur ; n'hésitez pas à me faire mander et j'accourrai prestement.

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L0velune
Marylune hocha positivement la tête lorsque Tom lui fit part des raisons de son départ. Elle le remercia et regarda au loin son cheval galoper. Espérons qu'il ne repasse pas par le campement angevin.

Le Maine aurait besoin de personnes comme elle à sa tête? Elle le fut il y a plus d'un an et Finam avait prit le pouvoir par la force... un échec... voilà ce que c'était. Une honte que ce mandat de Comtesse non achevée... Et Marylune vivait désormais en Bourgogne, près des membres de sa famille.

Sans plus attendre, elle confia le cadavre de Gaelant à trois domestiques. Elle hésitait à brûler son corps. Ce serait mieux que l'état dans lequel il était et serait présenté lors des funérailles. Que penserait Aristote de tout ça?

Puis, en ignorant en sa mère, elle s'enferma dans le bureau de son père, où elle rédigea une lettre.


Citation:
À Sa Grandeur le Comte Michel
De nous, Marylune de la Mirandole, baronne d'Entrammes.

C'est avec regret que nous avons changé d'avis, n'étant plus en état de voyager vers le Mans. En effet, cette raclure de diplomate angevine nous a confirmé la mort de notre fiancé, Gaelant des Laridés, vicomte de Gorron, en nous donnant son cadavre pourri depuis décembre, congelé et décongelé dans la Loire.

Notre devoir est de veiller au bon déroulement des funérailles en bonne et due forme, de pleurer sa mort et d'en porter le deuil, même si une grande partie de ce deuil a déjà été réalisée de par sa disparition en décembre. Le terrible choc nous replonge dans notre peine et notre désespoir.

Nous vous apprenons par la même que les angevins lèvent le camp et rentrent chez eux. Nous profitons de l'occasion pour vous faire part de leurs mauvaises intentions. En effet, notre personne et celle de Tomnissa furent attaquées par trois angevins alors que nous quittions leur campement. Bien que les assaillants aient été éliminés par Tomnissa et nous-mêmes, nous espérons que cet affront de Brennus ne restera pas impuni.

Nous restons à votre disposition et sommes prêtes à rejoindre le Mans un peu plus tard que prévu, si vous nous en faites la demande.
Nous savons que vous comprendrez la raison de ce revirement de situation et que vous n'êtes pas insensible à la douleur humaine.

Mirandolement,




Enfin, Marylune remit la lettre à un messager, referma la porte du bureau et profita de cet instant seule pour pleurer et serrer contre son coeur le sceau de Gorron, celui de son amour perdu...
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Michelmichel
La charge de la cavalerie

L’étendard Mainois fouette le vent, comme un jeune cavalier sa monture. Presque debout sur ses estriers, le Comte prend la tête de la charge. Une charge suivie d'un épais manteau de poussière, enroulant tout sur son passage, arbre, passant, buisson, bêtes, ...
A vive allure le groupe armée remonte la Sartes, l'Miche sent le vent caresser son visage, quelques pêcheurs se sentent déranger dans leur art par cette charge mouvementée et bruyante, ponctuée de nombreux


-"Yahaaaaaaaaaa !!!

Pour relancer de manière perpétuelle les montures.
La troupe s'approche à vive allure d'un campement désormais bien en vue, enfin ... c'qu'il semble en rester. Deux, trois pov étendards plantés n'importe comment et avec peu d'signe de vie aux alentours, si c'n'est une tête blonde bien connue du Comte Mainois.
D'un geste de la main vers les cieux, il fait signe aux cavaliers de s'arrêter là, et si b'soin de faire boire leur monture après leur bon galop.
L'Miche lui, en descend également, de sa Naminée, et de saluer d'la tête le Juge.


Bonjour Ailvin, comment vas-tu?

Et de montrer de la main ce qui fut il y a peu encore, un campement.

On dirait qu'les chers pleutres n'ont trouvé d'autres solutions que d'prendre la fuite. Pour une fois, faut leur accorder qu'pour leur salut, c'est ptet pas la pire idée qu'ils aient eu.

Avant d'se r'tourner vers la troupe, éléments éparses de par leurs attitudes.

Messieurs, aujourd'hui, nous partons en chasse.
Tenez vous prêt à partir d'ici à ce que j'ai fini de discuter avec notre Juge.


Et d'reposer ses yeux verts sur la silhouette blonde.

Tu as vu dans quelle direction ils partaient? Leur nombre?
Si t'as b'soin de t'dégourdir l'épée, un d'mes hommes te prêtera sa monture.
Le gibier est appétissants ces temps-ci

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