L0velune
Marylune tira son cheval jusqu'à la charrette, la tête ailleurs, perdue dans ses pensées... qui n'étaient pas claires d'ailleurs. Tout arrivait si rapidement... insultée, attristée, en colère, entourée d'ennemis...
N'ayez crainte ma dame, moi vivant, pas un de ces chiens n'approchera de vous.
Elle avait serré le sceau de son fiancé dans sa main gauche depuis qu'elle l'avait prit. Ses doigts étaient trop petits pour la porter, ce qui lui rappelait les grandes mains de Gaelant, son ours au coeur tendre. La belle avait perdu sa bête... La jeune femme porta donc le sceau de Gorron à son pouce en attendant de lui trouver une chaîne pour la porter à son cou en souvenir d'un amour perdu.
Les paroles de Tom la réconfortèrent. Elle hocha positivement la tête en guise de remerciement et commença à relier la charrette à son cheval pendant qu'il veillait sur sa sécurité. Voilà un détail de moins à se soucier...
Une fois le tout en place, Marylune soupira. Allait-elle réellement traîner ce cadavre? Cette idée lui faisait mal au coeur, mais elle n'avait pas le choix. Un regard vers le sac fermé, un autre soupir et la baronne grimpa sur sa monture. Puis, elle s'adressa à Tom, la voix remplie de désespoir, mais de courage.
Je n'ai plus rien à faire ici. Vous faites route quelque part?
Elle espérait de cette façon l'encourager à quitter lui aussi ce fichu campement. Il n'y serait pas en sécurité, surtout avec sa précédente menace envers le meurtrier. Elle ne planifiait pas de devoir traîner un second cadavre et de préparer d'autres funérailles.
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N'ayez crainte ma dame, moi vivant, pas un de ces chiens n'approchera de vous.
Elle avait serré le sceau de son fiancé dans sa main gauche depuis qu'elle l'avait prit. Ses doigts étaient trop petits pour la porter, ce qui lui rappelait les grandes mains de Gaelant, son ours au coeur tendre. La belle avait perdu sa bête... La jeune femme porta donc le sceau de Gorron à son pouce en attendant de lui trouver une chaîne pour la porter à son cou en souvenir d'un amour perdu.
Les paroles de Tom la réconfortèrent. Elle hocha positivement la tête en guise de remerciement et commença à relier la charrette à son cheval pendant qu'il veillait sur sa sécurité. Voilà un détail de moins à se soucier...
Une fois le tout en place, Marylune soupira. Allait-elle réellement traîner ce cadavre? Cette idée lui faisait mal au coeur, mais elle n'avait pas le choix. Un regard vers le sac fermé, un autre soupir et la baronne grimpa sur sa monture. Puis, elle s'adressa à Tom, la voix remplie de désespoir, mais de courage.
Je n'ai plus rien à faire ici. Vous faites route quelque part?
Elle espérait de cette façon l'encourager à quitter lui aussi ce fichu campement. Il n'y serait pas en sécurité, surtout avec sa précédente menace envers le meurtrier. Elle ne planifiait pas de devoir traîner un second cadavre et de préparer d'autres funérailles.
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