Eusaias
Quest ce quil a ?
Quest ce quil veut ?
Qui cest celui là ?
Il a une drôle de tête ce type là . Et son cheval les gars
Les murmures guyennais allaient bon train dans le dos du Bourguignon. Cétait une journée très chaude et le soleil cognait donc fort sur le Balbuzard qui grimaçait. Une goutte de sueur qui perlait depuis quelques instants sur la pointe de son nez aquilin se détacha et sécrasa sur la main gauche de lhomme. Cette même main se leva en direction du visage cicatricé et ses doigts ratissèrent la joue pas rasée, depuis plusieurs jours, sans doute à la recherche dun parasite qui y vivait.
Les marteaux dans sa tête lui rappelaient avec quel entrain il sétait livré à la boisson et la chanson paillarde la veille avant de sécrouler comme un sac sur une paillasse. Oui une paillasse, car lorsquon était habitué à dormir dans les clairières, ou sur les bords des champs de bataille on ne craignait pas la vermine sous le lit.
Il avait pris le petit pont et tourné à droite pour suivre la rivière, comme lui avait indiqué un paysan du coin et ce fut donc, devant lui, que se dressait lAlabrena. Un sourire en coin rétrécit la cicatrice qui lui dévorait la joue. Enfin !
La dextre senfonça dans une sacoche sur le destrier et quelques deniers furent extirpés. Talonnant les flancs de la bête, Eusaias se présenta à la grille une mine peu avenante affichée.
Toi ! Fainéant cours prévenir ta maitresse que son époux est là ! Cours ! Si tu fais vite tu seras récompensé si tu es trop lent, je tattache les jambes à la queue de mon cheval et te fait faire le tour de la bonne ville !
Il fit sauter les pièces dans sa main afin de donner un très bref aperçu de la récompense. Quelques deniers, rien de bien réjouissant, mais bien mieux que de se faire écorcher vif sur les pavés de la ville.
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Quest ce quil veut ?
Qui cest celui là ?
Il a une drôle de tête ce type là . Et son cheval les gars
Les murmures guyennais allaient bon train dans le dos du Bourguignon. Cétait une journée très chaude et le soleil cognait donc fort sur le Balbuzard qui grimaçait. Une goutte de sueur qui perlait depuis quelques instants sur la pointe de son nez aquilin se détacha et sécrasa sur la main gauche de lhomme. Cette même main se leva en direction du visage cicatricé et ses doigts ratissèrent la joue pas rasée, depuis plusieurs jours, sans doute à la recherche dun parasite qui y vivait.
Les marteaux dans sa tête lui rappelaient avec quel entrain il sétait livré à la boisson et la chanson paillarde la veille avant de sécrouler comme un sac sur une paillasse. Oui une paillasse, car lorsquon était habitué à dormir dans les clairières, ou sur les bords des champs de bataille on ne craignait pas la vermine sous le lit.
Il avait pris le petit pont et tourné à droite pour suivre la rivière, comme lui avait indiqué un paysan du coin et ce fut donc, devant lui, que se dressait lAlabrena. Un sourire en coin rétrécit la cicatrice qui lui dévorait la joue. Enfin !
La dextre senfonça dans une sacoche sur le destrier et quelques deniers furent extirpés. Talonnant les flancs de la bête, Eusaias se présenta à la grille une mine peu avenante affichée.
Toi ! Fainéant cours prévenir ta maitresse que son époux est là ! Cours ! Si tu fais vite tu seras récompensé si tu es trop lent, je tattache les jambes à la queue de mon cheval et te fait faire le tour de la bonne ville !
Il fit sauter les pièces dans sa main afin de donner un très bref aperçu de la récompense. Quelques deniers, rien de bien réjouissant, mais bien mieux que de se faire écorcher vif sur les pavés de la ville.
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