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[RP]Cérémonie des allégeances

Senctus
Début de mandat et allégeance, le grand classique de la vie tourangelle. Le vieux Procureur avait vécu presque 30 mandats ducaux en tant que politiciens à insulter les uns et à servir les autres. La routine était presque fatigante, c'est pourquoi il préférait éviter cette cérémonie. Pourtant, et Senctus devait bien l'avouer, Llyr n'était pas un Duc comme les autres. Même s'il avait apprécié le précédent, là, c'était le grincheux à la tête de la Touraine... défection ! LE grincheux.

Soudain, Senctus se rendit compte d'un attroupement de conseillers attendant de passer devant le vieux et cherchant visiblement leurs mots.
Ah les jeunes ! S'exclama l'ancien. Après quoi, il s'avança vers le Duc qui semblait attendre le suivant.

Bon, faisons plaisir au pépère pensa Senctus et il se souvint de tête d'un très vieux serment que devait prêter les conseillers. Pour sur que ça plaira au grand-père.

Senctus plia le genoux et récita son serment :


Votre Seigneurie,

Je vous prie d'accepter ce serment,

Moi, Senctus, par la présente, main posée sur le livre des vertus,
et devant le peuple de Touraine et devant Dieu, jure et fait
serment d'estre un conseiller ducal exemplaire, de faire preuve d'assiduité
et de d'estre le plus compétent possible en mon domaine.
Je devrais servir les intérêts des tourangeaux et non les miens.
Je serais présent à chaque réunion, à chaque crise. J'irais au contact du peuple,
que je défendrais en prenant les armes si la Touraine était en danger.

Je jure devant Dieu et les Hommes d'accomplir mes taches dans la meilleure
entente possible et de faire en sorte de faire progresser la Touraine.
Le Conseil est un et indivisible. Ainsi, je jure de ne point l'attaquer en public,
instillant ainsi faiblesse auprès de nos ennemis.


Bon, Senctus fit plaisir au vieillard en lui intégrant un paragraphe juste pour lui.

Je jure fidélité à votre personne incarnation vivante des institutions,
Symbole de la continuité du pouvoir malgré les jeux politiques.
Je jure de vous obéir dans l'intérêt de la Touraine et
engage mon destin à celui de votre personne dans ces temps troublés.

S'il advenait que je renie ce serment, qu'on me considère parjure et
traître à la parole donnée. Je devrais démissionner et laisser ma place à un
tourangeau plus compétent et animé d'une force plus grande que la mienne.
Llyr


Senctus, chien fou !
A chaque fois qu'il l'ouvrait il avait envie de lui mettre une petite claque de bon fonctionnement derrière le crâne.
Instinctivement.
Y a des gens comme ça qui vous font cet effet, allez savoir pourquoi.

Mais pour le coup, le Cygne n'en fit rien.
Il connaissait l'énergumène depuis, Pfoulalalala, des années.
Un sale môme, pas toujours très clair au demeurant. Mais une chose était sure néanmoins, et c'était son amour de la Touraine, tout comme de sa mémoire des choses bien fait, même si pour le coup le Cygne soupçonnait l'énergumène de vouloir le... disons taquiner

Senctus, je n'ai jamais douté, un jour de vos motivations pour la Touraine. C'est donc avec grand plaisir que j'accepte votre serment vous liant à celle-ci et le temps de notre mandat commun à ma personne par la même.

Je saurai me rappeler, au besoin, le jour adéquat, de vos nombreux talents et compétences.

Et si vous deviez faillir, bien avant de vous parjurer je me fais fi de vous rappeler à un meilleurs fonct.. avis sur la situation.

La procure vous attend je sais qu'elle est en de bonne main.


_________________
Camille.
Penchée sur ses dossiers, Camille travaillait avec soin sur un contrat avec l'Orléanais quand un des serviteurs d'Ussé tapa à la porte. Prenant le pli en lui souriant, elle lui confia des missives à faire apporter aux conseillers municipaux pour la gestion de leurs filières puis fit sauter le cachet du parchemin et le parcourut.

Altaiir était parti tôt dans la matinée à Blois pour un achat de bois contre des fruits du verger et l'informa qu'il avait adressé missive pour les allégeances. Il ajoutait que si elle s'en sentait le courage, elle pouvait apporter l'allégeance de leur famille directement au Duc.

Camille posa le vélin et ferma longuement les yeux. Elle était depuis son mariage il y a quelques jours, vicomtesse de Rigny Ussé et n'avait aucune raison de se couvrir derrière un courrier pour apporter cette allégeance. Ce ne serait pas digne de son époux. Enfilant le manteau à capuche que son époux s'était amusé à lui offrir, elle quitta donc son bureau et se rendit en salle des allégeances au palais ducal.

Vêtue de sa robe de lin blanc et de sa cape assortie, sa chevelure de jais dissimulée par sa capuche, Camille avança donc d'un pas calme et serein vers le trône ducal. Posant genou à terre face au duc, elle s'inclina avec grâce et énonça le serment.


Votre Grasce, nous Camille d'Anclair Mariemont, au nom de notre époux, Altaiir Auditore da Firenze et des terres de Rigny Ussé, vous reconnaissons comme Duc de Touraine et renouvelons ce jour notre allégeance à la Touraine. Nous vous offrons conseil, aide et fidélité tout comme service armé pour la Touraine.

En nos qualités d'Officiers Royaux, nous prions Aristote qu'aucun conflit ne vienne à opposer le Duc de Touraine, notre suzerain, à Sa Majesté, la Reyne de France, notre souverain. Nous serions tenus dans un tel cas au serment que nous avons prêté à la Couronne Royale.

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Llyr


Suivante...
Et pour le coup disons que cela était de bon augure. Pour tout dire cela tombait même à point nommé, cela lui éviterait des palabres avec le Héraut de Touraine, qui n'avait pour le moment piper mot, par peur ? par professionnalisme ? A moins qu'il se soit en train de dormir.
Le cygne nota dans son esprit de mettre un coup de saton dans sa chaise pour voir s'il tombait ou pas.

Mais pour le moment il répondit.

Dame Camille, votre venue tombe à point nommé.

Bien que messire Altaiir est déjà fait son allégeance à la couronne de Touraine et hommage à ma personne, sans me citer, ceci dit, j'aurai été bien ennuyer de devoir lui accepter ou plutôt très exactement de lui refuser, non que je lui en veuille de ne point m'avoir nommé mais qu'il a fait sa missive au moi de Mai...

Or en mai dernier, je n'avais point encore mis mon céans sur le trône de Touraine pour ce mandat-ci.

C'est donc avec grand plaisir, et une infinie reconnaissance, que j'accepte votre allégeance faites en son nom et maintenant le Votre, cette allégeance donc à la Touraine et hommage à ma personne.

Que nous notons tout autant votre Lige à la Couronne de France.

En cela nous vous devons, comme incarnation de la Touraine, Aide et Justice, ainsi que la Subsistance.

Que par le Baiser Vassalique ce contrat et serment soit scellé dans l'Amitié féodale.


Baiser vassalique qui choquera peut être du monde, tout autant qu'il le fait aussi aux hommes d'ailleurs. Mais c'est ainsi le Cygne pense que cette coutume est indispensable. Et puis, il faut bien l'avouer, il se demande toujours quel goût les gens ont... Quand on a été Premier Maistre d'Hostel d'un Roy on ne se refait pas...

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Camille.
Camille écouta, inclinée les propos du Duc et c'est avec soulagement qu'elle nota que son geste du jour était donc bien plus que de rigueur. A l'énoncé du Baiser Vassalique, Camille se redressa avec son regard doux et son visage calme et serein habituel et reçut le signe féodal lige. Pour la petite histoire et les papilles expertes du Duc, il se révéla que la jeune épousée avait le pulpe des lèvres assurément fruité, répercussion de sa découverte émerveillée du "devoir conjugal" et de ses conséquences.

D'une dernière révérence, Camille se retira alors avec discrétion pour retourner à ses bureaux, la sécurité de la capitale et du château étant actuellement au centre de ses préoccupations.

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Falco.
C'était avant d'ouvrir les Enfers..

Dans la vaste salle les allégeances de pure forme, hypocrites ou sincères s'enchainait au rythme lent des protocoles.
Le Duc Llyr se savait appelé à de cruels choix.
Tout comme il savait que son trône de Régnant lui était dévolu de grés ou de force par quasiment toute la noblesse de guerre et de mérite de Touraine.

Par les hautes fenêtres à croisées d'ogives monte un brouhaha inhabituel.
Tours est bruyante, soit. Mais pas dans ce genre la.
Cris et heurts de fers sur le pavé, jurons et hennissement.

Camille reculait du trône ducal et déjà le suivant récitait une ultime fois son serment.

Du dehors monte alors le cri d'un cheval furieusement joyeux d'être cabré.
Puis une voix crié, forte et haute, pour monter et traverser les verres sertis de plomb.


Per Aspera ad Astra, Duc LLyr!
Aide! Pour dévoiler qui est à Rome, à France, Touraine ou Félon!
Conseil! Pour que larmes soient aux ennemis et pas en notre terre!
Epée! Car je suis la pour CA!
Oserez est à vous!


Fracas de sabots lourds qui retombent sur le pavé.

Cry Havoc!


Et ce fut tout.
Il avait promis d'être aux ombres et aux limbes. Dans ces eaux dangereuses ou se refléte le rasoir d'Occam.
Mais aussi assuré à LLyr qu'il lui serait dévoué , jusqu'au delà de ses désirs.

Ce qu'il fera.
Mais c'est une autre histoire, bien vilaine et sanglante.


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Llyr


Camille Fauve d'Anclair, Mariemont, vicomtesse de Rigny Ussé par alliance se retirait quant un brouhaha se fit entendre

De l'agitation devant la salle du trône ?
Une révolte ? une révolution ?
Que Nenni messire ! Juste l'assentiment et une voix entre mille reconnue.

Un sourire en coin se dessine sur le visage du Cygne.
Il connaissait la diatribe proférée même si ne l'avait pas entendue.
Nul besoin de parole, pour l'énergumène qui le criait. Il, "ça", était de ceux auquel il fallait toujours donner un os à ronger pour éviter qu'il ne vous mordre la main.

Mais comme tout chien de guerre, il était d'une fidélité à tout épreuve et pour le coup s'en été rassurant pour la Touraine.

C'est donc en gardant ce petit sourire et surtout ses pensées au sujet de cet aparté que le Duc de Touraine attendu le prochain conseiller ou noble à venir à lui.

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Zebracolor
zebra n'étais pas à Tours en ces temps difficiles, toujours sur les routes pour la Touraine, c'est donc en arme en en galon de Lieutenant que le Duc des Roches l'évêque ce présenta à la cérémonie.

Vue son éloignement, il n'arrivais pas le premier et entra sans se faire remarqué, Falco avait fait ce qu'il fallait bien malgré lui !

Il se mit de coté et épousseta la poussière qu'il avait sur sa cape, puis pris un fruit pour regarder la cérémonie.
Il ne savais pas quel était l'ordre mais de longue minutes passèrent suite à mots de Falco... Pas de mouvements...

Il se décida à intervenir et s'avança vers le Duc.... et quel Duc, Pair de France, déjà Duc à un moment ou lui même n'était rien... conseil quand il avait pris par deux fois la charge de diriger la Touraine... c'est avec une joie non dissimulé qu'il mis le genoux à terre. Il se souvint de l'allégeance fait par le Duc du Lavardin à lui même il y a 2 ans et demi et il décida d'en reprendre la forme et certains mots...



Votre grasce, pour moi, depuis des années, vous incarniez la Touraine, même si vous n'en portiez pas la couronne, c'est donc avec une joie immense que je me présente devant vous pour prêter serment. J'espère que mes pairs me pardonneront de me présenter ci-devant en défiant un ordre établis, mais je dois reprendre la route au plus vite.

Nous Zebracolor du Val de Loire, Duc des Roches L'Evêques, Baron de Bourgueil, Commandant de la Pacificatoria Legatio, vous reconnaissons comme Duc de Touraine, légitimement élu par nostre peuple et la grâce du tout puissant.

Qu'il soit connu et reconnu que je vous fait Allégeance pour les deux fiefs sus cités et vous doit dorénavant Protection, Aide et Conseil au titre de cette allégeance.

Qu'il soit connu et répété que s'il advenait que troubles naissent entre vous et sa la couronne de France, je prendrais acte et fait pour elle comme par avant par le Lige que je lui ait juré.

Et qu'il soit connu et répété que s'il advenait que troubles naissent entre vous et un tiers je prendrais acte et fait pour la Touraine comme le demande mon allégeance ce jour.

Enfin, à titre militaire, mon épée et la Pacificatoria Legatio que je commande sont à votre service.


Les mots dits, il resta devant le Duc le genou à terre.

_________________
Llyr


L'attente ne fut pas trop longue fort heureusement.
Et une fois de plus ce fut un noble, en arme, qui se présenta, les circonstances et les événements l'exigeant.

Le Cygne écouta, ce petit sourire toujours présent, affirmé par le serment qu'il connait si bien maintenant, mais qui pour sa part avait perdu sa composante lige au temps même de la "Mort" politique du Roy Levan et de son retrait du Royaume.

Où était il ? peut être certain se poser la question. Peu d'ailleurs surement. Le Cygne en avait une petite idée, une idée héritée d'une période, qui lui paraissait si lointaine, une période de trêve, celle des festivités de la Nativité.

Dans un coin de sa mémoire, il nota scrupuleusement d'aller faire un tour d'une certaine Abbaye et monastère des environs du Lavardin. Un Jour, quand les temps seront revenus plus cléments, les gens moins fous, ou disons, moins enclins à la félonie et à la traîtrise vis à vis de la Couronne de France.

C'est ainsi qu'il revint au présent et à son voisin de fief dans le Vendomois.

Votre grasce, Zebracolor du Val de Loire, comme je le disais auparavant, veuillez me descendre de suite de ce piédestal sur lequel vous m'avez mis. non que j'ai le vertige, mais je n suis qu'un homme, un régnant de Touraine comme cette province en a vu des tas. Bon ou mauvais, c'est l'Histoire qui le jugera, et certainement pas de mon vivant d'ailleurs.

Laissons donc les futures générations dans quelques siècles nous juger en hommes et non en idéaux ou en incarnation.

Vous êtes tout excuser pour votre apparat. Nous ne sommes pas du genre à nous interloqué d'un usage du droit de la noblesse en cette salle. De plus comme vous pouvez le constater
Le Cygne désigna les Jumelles et Bran couché à ses cotés, je ne suis pas sans une certaine protection pour le cas, où, un fol serait tenté de céder à sa folie.

C'est ceci dit avec grand plaisir et honneur que j'accepte votre allégeance faites à la Touraine et hommage à ma personne.

Que nous notons tout autant votre Lige à la Couronne de France.

En cela nous vous devons, comme incarnation de la Touraine, Aide et Justice, ainsi que la Subsistance pour vos fief des Roches-L'Evesque et de Bourgueil.

Que par le Baiser Vassalique ce contrat et serment soit scellé dans l'Amitié féodale.

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Kay
Ca défilait, ça défilait, et finalement il en eu marre d'attendre, et s'avança, juste après le Zèbre Coloré.

"Heu..."

Bon début, bien en fait il devait dire quoi ?

"Votre Grande Sècheresse Dégraissée..."

Il avait ouï dire que le Duc aimait pas l'appellation 'Votre Grasce' alors autant passer par le contraire.

"Moi, Kay Lanfeurst, vous prête serment en tant que Juge et Conseiller ducal de Touraine, penserez à me le rendre hein, et..."

Un peu d'humour pourquoi pas, ça le rassurait lui-même, au moins çà.

"Puissent mes verdicts se confondre dans vos espoirs de jugements, mes coups de maillet partager votre justesse ducale... ah, euh, non pas qu'elle soit limite hein, non je disais çà pour faire bien hein faut pas le prendre mal ! Enfin bref, je vous prête serment et puis je vais aller travailler maintenant."

Et de se relever pour voir si ça allait avant de quitter ces lieux.
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Jacq
Entre deux inspections de la troupe, en position devant Chinon, Jacq fit venir un messager et lui fit porter au Duc, pour une fois non pas une nouvelle liste de pertes, mais son allégeance.

Citation:

Moi, Jacq, Seigneur de Saincte Catherine de Fierbois prête de nouveau allégeance à la Touraine et a son noble Duc. Et par là également au Royaume de France et Son Souverain.
Mon Duc, vous trouverez chez moi et mes gens aide, conseil et fidélité en tout temps et toutes circonstances. Ma lame est vôtre et, en ces temps de félonie et de sournoiserie, pourfendra sans férir les ennemis que vous désignerez.

Je vous salue,
Jacq de Saincte Catherine de Fierbois



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Seigneur de Saincte Catherine de Fierbois
Ludwig_von_frayner
Le Chambellan était là, lui aussi. Si si. Notre bon Ludwig était entré dans la Grande Salle juste après son épouse. Mais comme à son habitude, celui-ci était plongé dans la lecture d’un parchemin. Un Traité diplomatique ? Une lettre de marque ? Non, cette fois, un compte rendu détaillé des dernières discussions qui avaient eu lieu au Château d’Arras, subissait silencieusement le regard acéré du Von Frayner. Oui, le Château d’Arras. L’Artois, membre du Ponant. Dont la position hostile à la Touraine avait jadis fait couler beaucoup d’encre. En particulier la sienne. Mais que voulez-vous, le Vicomte était allergique à la connerie. Ainsi, la guerre le suivait-elle dans ses moindres mouvements.
Il lisait donc, jusqu’à ce que son épouse toussote. Elle bouillait, il le savait. Le Chambellan releva donc la tête et regarda autour de lui. La majorité des conseillers avaient déjà prêté serment. Ne restait plus qu’eux. Il rangea donc promptement le parchemin qu’il tenait dans ses mains, et après un bref regard à sa femme, s’approcha du Duc. Et le salua d’une courte révérence.
Un genoux au sol, et un raclement de gorge plus tard, le Von Frayner déclara d‘une voix aussi forte que ferme :


    "Nous, Ludwig von Frayner, Chambellan de Touraine, rendons hommage à sa Grasce LLyr di Maggio, Duc de Touraine, et prestons serment à la Couronne Tourangelle.
    Ainsi nous engageons-nous, par la présente déclaration, à suivre chacune des directives du Duc de Touraine. A ne jamais poursuivre d’intérêt autre que celui de la Touraine et de son peuple. A toujours agir pour le bien du Duché, et de tous ses habitants. A ne jamais laisser notre poste vacant sans jamais vous avoir précédemment averti. A ne jamais dévoiler des informations confidentielles, ou des bribes de conversations issues du conseil ducal, à un tiers qui n‘est guère autorisé à les recevoir.
    Ainsi, affirmons-nous être suffisamment sain d’esprit pour prendre le poste de Chambellan, et gérer l’ensemble du personnel diplomatique de Touraine durant l’ensemble de votre mandat, et des suivants.
    Et enfin, en tant que Chambellan, nous promettons de toujours veiller à défendre les intérêts tourangeaux à l’étranger. Et à ce que l’image et le prestige de notre mirifique Duché resplendissent dans le Royaume tout entier, et au-delà de ses frontières."


Le serment prononcé, il se releva et laissa la place son épouse… Et ne manqua pas, comme à son habitude, de rajouter une petite note sur un papier : Serment : Fait. Place à la suite.
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Liz_von_frayner

Nobles et Conseillers se succédaient dans un joyeux désordre, mais le protocole pas toujours respecté n’était pas pour déplaire à la Porte-Parole qui commençait à trépigner d’impatience. Elle attendait que son époux daigne quitter des yeux ne serait-ce qu’un instant les parchemins qu’il ne pouvait s’empêcher de prendre partout avec lui *Encore heureux qu’il n’insiste pas pour dormir avec !*Mais quand enfin il se tourna vers le Duc et mit le genou à terre devant lui en prêtant serment, elle eut soudain une hésitation. Non pas qu’elle hésitait à le prononcer elle aussi en toute sincérité, simplement que c’était pour elle une première et que malgré les nombreuses personnes qui étaient passées avant elle, elle ne savait pas trop comment se comporter.


Voyant son époux se relever, et après s’être encouragée par un *Advienne que pourra !* silencieux, elle s’avança à son tour, plongea dans une révérence pas trop profonde pour ne pas se voir s’étaler lamentablement sur le sol et d’une voix qu’elle tenta de rendre le plus ferme possible, prononça les paroles de circonstance :

Moi, Liz von Frayner, Conseillère ducale et nommée Porte Parole, prête serment à la Couronne Tourangelle et rends hommage à vous, Sa Seigneurie LLyr di Maggio, Duc de Touraine
Je m'engage à vous obéir et je ne me servirai pas de mon pouvoir pour mon intérêt personnel ou celui d'autrui.
J'agirai toujours pour le bien du duché, de ma ville et de ses habitants
Je ne laisserai pas mon poste vacant, ou en friche. En cas de démission je vous préviendrai le plus vite possible.
J'affirme être suffisamment disponible et saine d'esprit pour prendre la responsabilité de ce poste.
Je suis tenue au secret professionnel et ne dévoilerai pas d'informations confidentielles hormis aux personnes aptes et en droit de les recevoir.
Je mettrai, lorsque je suis en service, mes sentiments personnels de côté, lesquels ne doivent être mêlés avec une fonction officielle.


Puis, se redressant, elle inclina encore une fois la tête en direction du Duc et, soulagée de ne pas avoir bafouillé, elle se dirigea vers la sortie, son bras glissé sous celui de son Chambellan de mari.

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Llyr


Raclement de gorge du Cygne à l'adresse des trois derniers protagonistes.

Avant que vous nous quittiez, j'ose espérer que vous entendrez mon accord et ma félicité concernant vos serments respectifs.

Je suis certain que vous ferez bon oeuvre, mieux que vous devancerez mes demandes dans vos domaines respectifs.

Bien ceci étant dit, vos serments notifiés par la présente, vous pouvez vous retirer et vaquer à vos charges.


Oui le Cygne est d'un naturel taquin. Ce n'est une nouveauté pour personne n'est ce pas ?

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--Eragon.
Le héraut avait laissé la cérémonie se dérouler, un peu trop d'ailleurs.. si bien que le temps était passé vite.
Il avait loupé le coche pour remettre la patente à Pierre Louis, il s'éxécuta donc en donnant une copie au Duc.


Citation:
Nous, Perrinne de Gisors-Breuil, Roy d'Armes de France,

A toutes et tous que la présente liront ou entendront,

Par la présente, après consultation du collège héraldique, faisons acte de la demande du Seigneur Pierre-Louis de Villefort, quant à l'octroi d'un fief de retraite de qualité Vicomté sur les terres de Touraine; comme les lois Héraldiques l'y autorisent.

Après recherches héraldiques dument entérinées, confirmons que le fief de Château-Renault est bien fief du Duché de Touraine.

De même que l'écu se référant au dict fief est « De gueules, à un château d'argent. » Soit, après dessin :



Qu'afin que nul ne puisse contester la vigueur et l'autorité de la présente, apposons notre scel.

Faict le 4-ième jour du mois de juillet de l'An de Grasce Mil Quatre Cent Cinquante-Neuf.


Il fît ensutie envoyer deux missives de rappels aux deux Dame encore absentes et s'approcha du Duc pour lui glisser quelques mots
Je viens de faire envoyer les rappels à Dame Line et Dame titoukiki.

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