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[RP] C'est moi, je reviens, salut !

Arutha
Ouvert -> français / Open -> anglais / Opener -> allemand / Ouverus -> latin... Z'êtes les bienvenues quoi...


Reviens mon am... Oui, non, quand même pas.
On reprend... Reviens Bourgogne. Ah, c'moi qui suis parti ? Bon... euh...


Reviens me retrouver, reviens ma Bourgogne. Reviens me retrouver, reviens... ATCHOUM !


Chiotte, il avait pris froid. Saleté d'Eilinn !

Le môme Gisors-Breuil avait pris la décision, ô combien difficile, ô combien nécessaire, ô combien attristante, de quitter la Mortandie... Normandie, pour (re)venir couler des jours heureux -ou pas- en Bourgogne. En début d'années, alors qu'il séjournait à Sémur avec sa nourrice, le blondinet était parti pour ses terres natales, dans l'espoir de voir cette Normandie que ses parents avaient tant servi, tant aimé, tant chéri.

Mais cette Normandie n'était plus, hantée par de tristes personnages, que le moutard ne détestait pas, mais qu'il n'aimait pas non plus. Cela lui passait bien au dessus de la tête, à vrai dire ; il souhaitait s'amuser, être tranquille. Et, en Normandie, il ne s'amusait pas. A son retour d'Angloiserie, il avait, vite, pris ses affaires, pour venir s'établir en Bourgogne.

Finies les journées entières passées à Gisors.
Finies, aussi, les emmerdes causés par des... emmerdeurs ?
Fini le calva.
Bonjour la Bourgogne.
Bonjour la liberté...
Bonjour les boudins de Maud !

Sémur fut en vue. Une quinzaine de jours, oui, voilà quinze jours que la petite charrette, conduite par deux ânes, avec, à son bord, le blondinet, sa nourrice Keyliah, et assez de boîtes de macarons pour nourrir l'armée en Afghanistan pendant dix ans. Cette petite charrette avait fait son effet ; ils n'avaient rencontré aucun brigand. Et la petite fortune amassée durant sa courte vie était là. Les boîtes de macarons ! Hiiiii !


Ah, Sémur, enfin ! J'ai envie de caca.
Et ils passèrent sous les portes de la ville.
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Della
Et devinez qui c'est qui était justement à Sémur ce jour-là ?
Et oui ! C'est elle !
Mais si vous savez de qui je veux parler...allez, un p'tit effort...Oui voilà, vous avez trouvé !
Della en personne !

C'est que la Baronne était justement de passage dans celle que l'on appelait la Belle, autrefois.
Elle y avait encore une maison avec pignon sur rue. Maison louée à un marchand d'épices à qui elle achetait...des épices ! Ouiiiiiiiiiiii ! Très bien pour ceux qui suivent !
Or, des épices, elle en avait besoin, plus précisément, du gingembre, pour mettre dans le lait chaud de Béatr...de son amie malade sur qui elle veillait.

Or donc, alors que la Baronne s'en allait vers la place de Sémur, voici qu'elle entendit le bruit caractéristique d'un chariot sur les pavés de la grande rue.
Curieuse, la jeune femme regarda qui arrivait à Sémur.
Ah si ça pouvait être une troupe de gais lurons qui viendraient mettre un peu d'ambiance...
Plissant les yeux pour voir mieux, la jeune femme se les frotta juste après...Non ! Pas LUI ! Pas ce gamin qui avait osé rivaliser avec elle pour l'achat d'un si beau voile, à Paris ! Non ! Pas Arutha...Pitié...pas Arutha...

La stupéfaction la cloua sur place.
Le chariot passa devant elle.
Peut-être ne l'avait-il pas vue...



[Repère RP spatio-temporel : on disait que le RP se déroulait avant l'arrivée d'Arutha à la Basilique mais après l'épisode du marché de Paris - c'est pour ceux qui suivent^^, si LJD Arutha est d'accord, of course.]

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Baronne de Seignelay
Arutha
[Ça roule !]


Punaise, qu'est-ce que j'ai envie de caca... J'espère qu'il y a des doublevéssé par ici. J'espère que la Bourgogne a la techenolojie !

Le chariot passa devant plusieurs passants, des commères, entre autres, qui souhaitaient savoir qui arrivait. L'inconvénient des petits bleds... Quand tu pisses à côté de la cuvette des doublevéssé, ça se sait dans la journée. Et encore plus vite quand... tu n'étais pas tout seul dans les toilettes. Mais je vous vois venir, bande de pervers, il ne se passe rien aux toilettes.

Revenons donc à nos commères, que le chariot dépassait une à une.


Pof. Non, ce n'est pas le bruit de la petite crotte qui tente de surnager dans la cuvette des doublevéssé, après l'effort...

Un petit bruit, pas bien fort, mais très désagréable, qui fit relever la tête à notre gamin, allongé dans le chariot. Ce petit "pof" n'est autre que le bruit caractéristique de la boîte de macaron qui chute/veut se faire a malle/est poussée par quelqu'un. Barrer les mentions inutiles. Le môme, très vite, sauta à terre, tout en évitant une rupture du ligament et une entorse -la mutuelle, à l'époque, n'est guère performante- et se précipitait, tel un désespéré, vers la boîte incriminée.

Bon, je crois qu'il va falloir faire une déclaration d'accident. Il y a eu une chute, et des macarons se sont cassés. Vous avez-vu quelque...
commença-t-il, à l'intention des commères présentes. Lorsqu'il aperçoit Della, dans le lot. Étonnant, non ? Cette blonde qui l'avait empêché d'obtenir son voile à Paris, SON voile destiné à de multiples découpages. Ce n’est pas une chute ! C'est toi qui a poussé la boîte de macarons !

C'est une assassinatrice de macarons !

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Alycianne
De retour à Sémur, enfin. Cette bonne vieille ville qui l'a vue grandir et s'épanouir, partir puis revenir. La gamine tourne sur elle-même, regarde affectueusement ces murs, Sémur. Ainsi que ses habitants qu'elle retrouve, ce boulanger et sa femme à la voix effrayante, le paysan du champ côté nord et son gamin -qu'il a grandi !. Souriante -encore, toujours, doit avoir des muscles de joues hyper développés notre 'Cianne- la jeune fille se délecte de trouver en chaque détail un petit air familier.

Froncement de sourcils, la voilà titillée. N'aurait-on pas parlé de...


Macaron ?

Une ét-er-ni-té qu'elle n'en a pas mangé, dis ! Aussi la minette se retourne, mire d'où provient le boucan. Un blondinet. Et plutôt mignon, par dessus le marché. Loin de se douter qu'elle matait le promis de son amie Yolanda, la gamine, aidée de sa canne, clopina jusqu'à lui.


Bonjour ! Et, oh, bonjour dame Della. Cette dernière meurtrière de macaron ? La chose parait impossible, non, la blonde ne ferait jamais une chose pareille. Et l'estomac de la môme gronde, bigre, c'est qu'on parle de macarons là, et c'est qu'elle a faim. Une bonne idée, une bonne idée...

Avant d'accuser quelqu'un, il faut voir s'il y a meurtre, dans toute la logique... Alycianne qui parle de logique, on croirait rêver, là...
... Aussi JE me propose pour goûter les macarons et voir s'ils vont mal.

Et elle sourit, l'adorable, l'innocente enfant.
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Della
Hein ?
Quoi ? Qu'est-ce ?
C'est moi que vous accusez d'assassinat de macarons ?
Un doigt blond pointé sur sa poitrine, Della lève un sourcil...perplexe.
Mais jamais de la vie, je n'intenterais à la vie d'un macaron ! Jamais, je vous dis !
Non mais, c'est pas un gamin capricieux qui va l'ennuyer en cette belle journée, pardi !
Et d'ailleurs...quelle preuve avez-vous qu'ils sont morts, vos macarons ? Hein ?
Menton levé, fièrement.

Sur ces entrefaits, voici qu'arriva la petite...enfin plus si petit...Alycianne...OoooHhhh Alycianne...
Que tu as grandi, Aly !!!! Oubliés, les macarons trucidés pour s'attacher à regarder/admirer la petiote...plus si petiote que ça.
Mais tu seras bientôt bonne à marier, ma parole !

L'enfant, intelligente, proposa son aide dans l'affaire macarons. C'est qu'elle ne perd pas le nord, l'Aly, l'est futée...
Voilà une fort bonne idée, Alycianne, goûte donc voir si les macarons sont morts.
Et toc, le gamin ! Admire l'habileté féminine à l'oeuvre.
Et pour que l'on ne t'accuse pas de mauvaise foi, je goûterai moi aussi.
Mais juste un tout petit bout, parce qu'elle n'aime pas trop les sucreries, la Blonde.
Peut-être qu'elle pourrait en choper un pour son Kéri Chéri qui adooooooooooore les macarons, surtout ceux d'Ella. Aviez-vous remarqué...Della, l'épouse et d'Ella, les macarons...étonnants, non ? 'Fin bon, on n'est pas chez le psy à se faire psychanalyser.


Ce sont des macarons d'Ella ?
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Baronne de Seignelay
Mariealice
Et qui habitait aussi à Sémur et qui était là pour une fois? La brune évidemment. La brune d'une humeur délicieuse depuis quelques jours, souriante comme pas permis, à se demander si on avait enfin accéder à son voeu de voir une certaine personne morte et bouffée par les chiens. Mais non, rien de tout ayant un quelconque rapport avec le sus-nommé. Juste une bonne nouvelle suivie de la fin d'un régime sec qui n'avait que trop duré. La joie pure en somme.

Sifflotant une ritournelle, Marie marchait gaiment, oui je sais je l'ai déjà dit et alors, ça lui arrive pas si souvent pour être souligné et souligné encore non mais, puis de toute façon moi qui raconte. Et toc. Bref, elle marchait gaiment.

Quand elle s'arrêta sur un attroupement, petit certes mais un attroupement quand même, avec des têtes connues qui plus était. Une petite brune qui avait l'air en forme et tant mieux au vu de ce qu'il lui était arrivé, après tout une armée passant sur votre corps n'était pas un fait anodin ni dont on se relevait aussi facilement que de son lit le matin après une nuit agitée ou pas d'ailleurs, enfin bref Alycianne avait l'air d'aller bien. Une grande blonde, Della, qu'elle avait revu voici peu en ville et un petit blond dont elle pensait qu'il était en Normandie. Allons bon, mais que faisait-il et que se passait-il pour qu'il fasse cette tête étrange.

Quelques pas pour s'approcher et se renseigner, oui bon saluer aussi et assouvir sa curiosité.

Bonjour tout le monde.

Un baiser sur la joue de la petite brune, rapide inspection au passage, tiens une canne, souci à éclaircir, sourire à la grande blonde et direction vers le petit blond pour un baiser à son tour quand soudain ce fut le drame.

CRACK!

Crack? Horreur et consternation, son pied venait d'écraser consciencieusement un macaron échappé et désormais plus du tout rescapé.

Oups.

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En cours de mise à jour.
J'attendrai... Le jour et la nuit, j'attendrai toujours....
Keyliah
C’était bien d’être nourrice, surtout d’un petit noble, ça permettait de voyager.
En effet, alors qu’elle s’était exilée en Touraine la brune s’en était retournée en Normandie pour veiller sur une bien particulière progéniture. Progéniture qui devait avoir des vers dans l’arrière train pour avoir autant la bougeotte. Après les villes fantômes des côtés angloises, voilà que l’enfant avait décidé de visiter la Bourgogne, si toutefois il s’agissait bien là d’une visite pour lui puisqu’il connaissait déjà l’endroit.

Du coup Keyliah, dans son immense bonté et soucieuse de bien faire son travail, avait cédé aux caprices du gamin. Et donc la petite troupe était partie pour un voyage d’une bonne quinzaine de jours afin d’atteindre son but ultime, un déménagement chez les bourguigui, les bourguignons.

La donzelle avait entendu parler de ce duché. Sa tante y avait passé quelques mois, peut-être même quelques années elle ne savait plus trop. Mais une chose était certaine c’est qu’elle-même n’en avait encore jamais foulé le sol. La chose était donc désormais faite.

Malheureusement, quand on était la nourrice du petit Gisors-Breuil, il n’était pas concevable d’imaginer une entrée en toute discrétion. Et l’entrée dans Sémur se faisant avec poésie, les ennuis commencèrent rapidement.

Une sordide affaire de génocide sur les macarons. Voilà qui avait de quoi émouvoir et révolter plus d’un fanatique d’Ella, elle l’a !
Mais Keyliah ne comprenant pas tellement cette folie, ne comprenait donc pas pourquoi Arutha s’excitait autant pour une boite tombée de la charrette. Peut-être aussi parce que n’ayant jamais goûté ces mignardises elle ne pouvait décemment pas comprendre.

Et bientôt les faits s’enchainèrent. Une blonde fut mise en accusation par le mioche, blonde dont Keyliah connaissait le visage sans toutefois réussir à y remettre un nom. Pourtant cela ne devait pas dater de si loin.
Qu’importe.
Alors que Keyliah suivait l’histoire sans vraiment trop capter le pourquoi du comment, elle vit une autre brune voler au secours de l’accusée.
Puis une troisième femme, avec plus de prestance encore fit s’effacer totalement l’exilée qui n’était vraiment plus à sa place. Toutefois, un unique geste de la grande dame la fit se redresser. Horreur, malheur ! Elle venait de trucider un macaron !
Les yeux écarquillés et les mâchoires serrées, Keyliah craignait la réaction du blondinet.

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Arutha
Bien sûr qu'il est mignon notre blondinet normand ? En doutiez-vous ?
Un petite brune s'avance. Pas laide, plutôt mignonne, la fille. Et le gamin, sans doute en approche de puberté, laisse glisser ses yeux sur les for... le corps de la brune. Aimelina, Yolanda, et elle ? Bien fils de son père, celui-là. Plus tard, il aura pleins d'enfants !


Bon... jour ! Bonjour !
Non, non, il ne bave pas. Je m'appelle Arutha de Gisors-Breuil. Mais tu peux m'appeler Aru. Et toi, c'est quoi ton beau prénom ? C'est Aly ton prénom. Ah. Oh... Euh. C'est beau. Bonne à marier ? Voui ! Avec lui ! Non ? Bref. Fin des présentations, début de l'enquête. Alors, s'il n'y a pas eu meurtre, il y a au moins eu tentative de meurtre ! Et ça, c'est pire ! Parce que ça veut dire que y'a prédémitation ! Ou un mot comme ça. Préméditation, vouala !

Un sourire innocent. Une fille qui bat des cils... Problèmes en vue...
NON ! On ne goûte pas les macarons ! Faut leur faire un massage cardiaque, pour voir s'ils vont bien. Conspiration féminine. Dans quelle merde s'est-il encore mis ? Bon, d'accord, vous pourrez goûter UN macaron, et un seul. Pour voir si les autres sont morts. Ce macaron va être un cobaye en fait.

Et oui, ce sont des macarons d'Ella Durée.
D'Ella Durée, oui. En espérant que Della ne durerait pas trop quand même... Parce qu'à ce rythme, tous les macarons du blond normand seront morts, en mauvais état, ou dévorés. Et qui dit Mort de Macarons, dit Mort d'Arutha, dit Tristesse d'Aimelina et de Yolanda, dit Arrivée d'Aly, dit Tuerie entre filles pour le partage de l'héritage. La mouise, quoi ; un cataclysme terrible en 1458. Et sur Face-de-bouc, on pourra voir : "Qui participe à l'événement 'Crépage de chignons' ?". Très embêtant.

Bonjour tout le monde.
Un sursaut (celui d'Arutha, bien sûr). Il ne l'a pas entendue arriver, l'ancienne Grand Maitre de France ; en mode furtif, sans doute.

Fais atten...

CRACK!

... tion aux macarons.

Là, ils sont morts.


VDM.


Vous voulez encore les goûter ? ...
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Maud
Dire que Maud se baladait pour son plaisir était un grand mot.
Depuis 3 semaines, elle traversait la Bourgogne de part en part ou de par par là-bas. Toujours accompagnée de son fidèle garde du corps neveu .
Elle redoutait un accident de sabots.. Les siens bien sûr . Taillés dans du frêne, un bois léger mais résistant.. on verrait bien.


Et la voilà à Sémur, petite bourgade bien sympathique .. Des cris, exclamations. Madame Della qui perd son calme légendaire. Et ça, ça cloche.

Mais qui fait bien des misères à m'dame Della?

Ni une ni deux, elle s'approche. Madame Marie Alice qui est là et elle entend une voix de gamin:
tion aux macarons.

Là, ils sont morts.


Elle se glisse vers le lieu du crime et regarde par terre:

Misère m'gamin, mais ils sont en poussière ces macarons-là. C'est-y pas une idée d'les laisser par terre aussi. Et j'pourrai pas voir si ils sont aussi bons qu'ceux de m'sieur Eusaias.

Faisant un peu la moue et hochant définitivement la tête:
Ce s'rait impossible ça!

Ah ben oui, essayez de convaincre Maud que Eusaias n'est pas une légende , elle vous traitera de fou ou de benêt.

Ben m'sieur, suis Maud et j'peux vous dire qu' ces macarons-là, ils sont bien trop fragiles pour être bourguignons.


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Arutha
Misère m'gamin, mais ils sont en poussière ces macarons-là.

La vie est dure.
La vie est triste.
La vie est triste est dure.

Et les bourguignons sont pleins de tact. Arutha, en pleine dépression aigüe, au bord de la crise de nerf, vit apparaître dans son champ de vision une... "madame" ? Enfin, officiellement, c'était une "madame", mais c'était quand même un peu dur de le voir.
Bonjour m'damesieur ! Ou comment combiner les deux, sans pour autant vexer son interlocuteur. Ou son interlocutrice.

Oui, ils sont en poussière. C'est une conspiration ! Della poussa la boîte de macarons, Aly me distrait, Marie-Alice l'écrase, et vous vous faîtes quoi ?
Vous me déprimez. Oui, cela aurait pu être une réponse adéquate. Vous vendez du boudin ? convint mieux.

Moi, je suis Arutha de Gisors-Breuil. Ah, mais vous êtes le prévôt. Vous m'avez filé un laissez-passer y'a quelques jours.
Non, non, elle, il ne la draguera pas !

Et les macarons sont d'Ella Durée ! Paris, vous connaissez ?
Bordel ! Sont cons ! ELLA DUREE ! Zen. Reprendre la conversation avec ses interlocuteurs. Il m'en reste dans le chariot...


Un regard vers le cerveau de l'affaire, alias Della, le perturbatrice, alias Aly, l'assassinatrice, alias Marie Alice...
Vous pouvez en prendre aussi si vous voulez. Les autres ne sont pas encore morts. Pas encore.

Les macarons sont morts, ce matin...


- Aristote, priez pour moi.
- Ta gueule, connard. Tu participes au génocide arm... macaronien !
- Aristote ?
- TA GUEULE !
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Mariealice
Un assassinat non prémédité n'était pas un assassinat d'abord. Parce que bon, à la base, ils faisaient quoi sur le sol ces fichus macarons hein je vous le demande monsieur le Juge. Je vous demande un peu, est-ce la place de ces petits gâteaux? Est-ce qu'Ella les avait fait pour qu'ils meurent ainsi, dans un caniveau, en pleine rue, sous les pieds d'un Pair de France? Non monsieur le Juge, nous sommes bien d'accord. Elle les avait fait pour qu'ils fondent en bouche et glissent doucement au fond de la gorge. Alors pourquoi monsieur le Juge, je vous le demande encore, pourquoi étaient-ils à terre? Et bien parce que le petit blondinet que vous voyez là sur le banc des accusés n'a pas été fichu de les laisser dans la charrette le temps d'aller soulager sa vessie. C'est lui le coupable, le seul et l'unique, vous en conviendrez avec moi messieurs les jurés.

Ahem.... Donc... Nouvelle arrivée, sourire à la dame, si si cela en était une, connue.


Bonjour Maud. Euh... Depuis quand Eusaias fait commerce de macarons?

Haussement de sourcil, voilà autre chose. Eusaias contrebandier de macarons. Elle aurait tout vu. Retour sur le coupable, euh pardon le blondinet.


Prendre quoi?

L'air? De l'avance? Hein à non des macarons. Oui ça bug aussi les brunes parfois.

Euh... Regard sur ses pieds ou plutôt ce qu'il y avait en dessous. Non ça ira merci, jamais adoré la poussière de gâteaux personnellement.

Et de faire un pas en arrière, l'air de rien.
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En cours de mise à jour.
J'attendrai... Le jour et la nuit, j'attendrai toujours....
Alycianne
Macarons écrabouillés. Ces mêmes macarons qu'Alycianne se voyait déjà engloutir/dévorer/gober/mâchouiller. Écrabouillés. Et la minette serait prête à se taper une sérieuse déprime s'il n'y avait là un délicieux (mais pas comestible celui-là) blondinet, bavard qui plus est. Et Karyl alors ? Karyl est toujours dans un coin de sa caboche, mais très petit, le coin. Arutha, par contre... Arutha, ce nom lui rappelle quelque chose, tiens, quoi ?, rien, tant pis.

- Aly...Sourire. Cianne. Sourire. En fait. Grand sourire.

Ah, l'émotion des premières rencontres ! La gamine passe d'un pied sur l'autre, se trouve un peu gênée par sa canne.

- Ah, bonjour Marie ! Et bonjour Maud.


Yeux qui s'écarquillent à l'évocation de macarons bourguignons. Quoi ? Son père ferait commerce de macarons, et cela sans lui en avoir parlé ? Trahison paternelle, là ! Elle détourne les yeux, non, c'est trop dur, vraiment, une pareille nouvelle... Comment aurait-il pu ? C'est une machination, Maud est connue pour ses boudins -fameux par ailleurs-, que connaitrait-elle au marché du macaron ? Et qu'on ne lui fasse pas gober que le macaron au boudin existe !

- D'autres macarons dans le chariot ? Elle reste à l'affut, la gamine, quand il s'agit de sucreries...
Je dirais pas non, moi... Large sourire.

Autrement dit : "J'en veux bien, s'teuplé.", ou "Raboule la bouffe tout d'suite, j'ai la dalle.". Elle dodeline de la tête, mire les paquets dans le chariot.

- Bigre, y'ena pas que d'autres, y'en a une montagne d'autres !
Belle journée, décidément.
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Maud
Maud regardait la dépression gagner le gamin.. enfin.. un gamin qu'il fallait appeler monsieur si Maud se souvenait bien..Baron oui c'était ça et Pair de France en plus. Et il était énervé aussi jeune soit-il.

Ah ben m'sieur l'petit baron..

Rien à faire, pour Maud, un baron était adulte..

J'connais pas cette.. cette... m'dame Ella?.. Et ça lui revint comme une bonne odeur.

Aaaaah! mais j'me souviens d'm'dame Ella avec ses macarons au Tournoi des Fournisseurs royaux...oui.. oui Et même qu'elle faisait plein de minauderies à un m'sieur que tout l'monde appelle "Le Cygne" .. Bien aimable c'monsieur, il bavait d'vant mon boudin..
Ben m'sieur..
On appelait comment un Pair de France?... M'sieur l'baron donc..j'veux bien vous faire goûter un peu d'boudin pour vous consoler oui. Et pis au moins, ça s'écrase pas hein?

Maud aurait bien ajouté que ça ne s'assassinait pas non plus mais elle ajouterait au chagrin du blondinet. Se tournant vers Marie Alice:

Oh m'dame Marie Alice, c'est pour les macarons d' M'sieur Eusaiais que j'me suis aventurée la première fois sur la Grand Place là où il parlait de BAFFE.. Il m'en a offert et j'ai même pas voté pour lui.. Et d'la contrebande de macarons? Misère m'dame, il en s'rait bien capable.

Et Maud de sourire au jeune Pair de France. Elle n'osait pas imaginer qu'on fasse en plus un enterrement aux macarons avec une épitaphe du genre " Ci gisent des macarons courageux qui ont défendu leur vie sur les terres bourguignonnes"

Ben vous voyez, m'sieur Arutha, ça va vous changer d'Paris ici.


Elle salua Alycianne.. Une des filles d'Eusaias . Une gourmande elle on aurait dit
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Della
Oulàlà, l'affaire devenait compliquée...et rameutait plein plein de gens...des voyeurs, sans aucun doute, qui venaient se régaler du désespoir des accidentés.
'Fin, je ne suis pas certaine qu'on puisse se régaler de voir réduits en poussière quelques biscuits.
Retour sur les lieux du crime...


C'est le Colonel Moutarde avec un chandelier dans le petit salon !
Oups...Della mit prestement une main blonde sur ses lèvres qui s'étirèrent en un joli sourire d'excuses. Elle venait de craquer !
Je...je voulais dire...que ce n'est qu'un malheureux incident et que faire autant d'affaire pour de si petits biscuits, ce n'était pas la peine.

Souriant à Maud pour la désigner au gamin Arutha : Et dame Maud qui est une grande spécialiste du boudin...fournisseur royal d'ailleurs...vous propose de vous consoler avec un morceau de son délice...et croyez-moi, le boudin de dame Maud vaut tous les macarons du monde ! Et un menton relevé pour appuyer les dires.
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Baronne de Seignelay
Armoria
Le coche armorié revenait du conseil, et qui plus est, c'était un coche armorié contenant une Armoria. C'est dire si tout était raccord. Et où revenait-il, le coche armorié avec de véritables morceaux d'Armoria dedans ? Beh à Sémur, pardi !

Votre Altesse, des gens, là, dehors, parlent de morts, d'assassinat... fit le valet, perché près du cocher, et présentement dangereusement penché à la fenêtre de la blonde altesse.

D'autres qu'elle auraient pu dire "ah non, hein, je viens de finir ma journée, je vais pas faire des heures supp', c'est vrai, quoi, mince !".

Mais c'était Armoria... Donc, la voiture, sur son ordre, s'arrêta, et elle en descendit pour rallier le lieu du crime.

... Où elle ne vit aucun cadavre. Mais des vivants. Et pas mal de vivants, en fait. Le sourcil droit - perplexité - se leva.


Que diable se passe-t-il ici ? Et où est la victime ?
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