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[RP ouvert] La Ribaude itinérante

Rouquine
[Dans la rue, devant le Tripot]

Elle relève le col de sa cape, le fond de l'air est frais. Puis remonte la rue, délaissant les tavernes d'aspect trop respectable, ou elle trouverait plus de femmes que d'hommes. Non qu'elle n'aime pas leur conversation, mais ce soir l'objectif est de trouver où travailler.

[Les Mammes Vermeilles, Montauban]

L'étranger la suit peut-être, peut-être pas. Cela a peu d'importance pour le moment. C'est une taverne qui vient visiblement d'ouvrir qui attire son attention. L'enseigne est fraiche, le lieu vide. Parfait, elle pourra parler tranquillement au maître des lieux...

La porte grince un peu quand elle la pousse. Un homme s'affaire derrière le comptoir, et un sourire éclaire le visage de la catin quand il relève la tête. Elle le connaît un peu. C'est l'homme avec lequel elle a conversé l'autre soir, qui se demandait comme elle s'il allait s'installer ou non en la bonne ville de Montauban. Un type intéressant, ni mielleux ni grossier. Elle s'approche, ôte sa cape et s'accoude.

'Soir, l'Irlandais ! Je n'mattendais pas à vous trouver là. Vous vous installez, alors ?

Est-il propriétaire ou simple employé...? S'il l'a à la bonne il pourrait peut être lui trouver une piaule où emmener ses clients...

Vous faites auberge, aussi....?
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Finn.
Heureuse entrée que voilà. Le propriétaire salua brièvement et hocha la toque à la première question. La « catin itinérante », comme aimait à s'intituler la jeune femme, fut invitée d'un geste à inaugurer l'impeccable comptoir. Qualité inhérente à sa nouvelle profession: l'accueil. Autant dire qu'elle lui faisait gravement défaut. Loin d'afficher mine renfrognée, l'homme vêtu de bure n'en demeurait pas moins farouche. L'établissement n'ayant pas vocation d'ermitage, il lui faudrait travailler l'aspect social de la fonction. On appâte pas le client en mimant des invitations à prendre place. D'ailleurs, pouvait-il la considérer comme tel?

- « Pour l'instant, je ne fais pas grand chose. », répondit-il honnêtement.

Le lieu laissé en friche n'avait pas encore reçu la pâte de son nouvel occupant. Dans un coin, des caisses de bouteilles attendant la bonne volonté de l'Irlandais à les descendre au cellier. Quelques tables sans banc et une décoration considérablement épurée. Somme toute, une taverne vide à faire peur.

- « Il y a bien un étage mais les chambres ne sont pas faites. Je n'ai pas encore ouvert. », renchérit-il, considérant la question comme simple curiosité de sa part.

Parce qu'elle lui avait fait bonne impression la fois précédente, il osa en confier davantage à la catin.

- « J'ai trouvé un partenaire qui m'a convaincu de monter cette petite affaire. »

Délivrant ses confidences au compte-goutte, l'Irlandais leva le museau de l'autel à beuverie qu'il s'était remis à astiquer et examina sa vis-à-vis. La seconde part gérante en question - minoritaire quoi qu'on en dise - lui avait soufflé vouloir engager quelques filles à des fins lucratives évidentes. Il ne s'était pas proposé à la ribaude lorsqu'elle lui avait avoué être en quête de protection mais l'occasion était à présent trop belle.

- « Et toi, où en es-tu? », se renseigna-t-il d'abord, l'air de ne pas y toucher.
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Rouquine
Les yeux de la ribaude se promenaient alentour tandis qu'il lui confirmait être le maitre des lieux, aussi épurés soient-ils. Des chambres non encore faites, et cette question qui lui offrait la parfaite occasion de s'en approprier une... Tout du moins si l'Irlandais et son mystérieux partenaire n'étaient pas aussi donneurs de leçons que le pasteur d'à côté...

Elle poussa un léger soupir et sourit bravement.


Oh moi j'en suis encore à chercher un lieu de travail convenable.

Petit haussement d'épaules.

Il y a toujours la rue, bien sûr, mais les clients y sont modestes, plus facilement crasseux ou violents que les bourgeois qu'on appâte avec une chambre proprette... Et puis sans protection je n'irai pas bien loin...

Elle s'éclaircit la gorge.

Je serais bien aise de t'en louer une l'irlandais, et de t'aider à mettre une touche de chaleur icelieu...Enfin si ton partenaire d'affaires ne fait pas grise mine à cette idée...?

Et un sourire éclatant, un. Plus par habitude que par calcul, soit dit en passant.
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Cyrinea
Quant on est Gouverneur on a pas beaucoup de temps, et à force de jongler entre le marché et l’Ombrière sans compter les discussions interminables avec le CAC, Cyrinea avait perdu de vue la Sirène. Or, alors que l’une travaillait dans la lumière, l’autre commençait à ruer des quatre fers et réclamait sa part d’ombre.

Une taverne.

Un associé.

Des ribaudes.

Et elle savait pour en avoir connu plusieurs dont deux avec lesquelles elle était incontestablement devenue amie jusqu’au point d’accepter d’élever l'enfant de l'une, que, sans lieu digne de ce nom pour exercer un talent qui le plus souvent leur était imposé par une vie de chiotte, elles couraient devant une existence qui au lieu de leur permettre de retrouver un peu de leur dignité de femme, les avilissait encore davantage.

Elle avait donc accepté la proposition sans hésiter, même si pour cela on devait la montrer du doigt. Mais, elle n’en était pas à un doigt près et se foutait du tiers comme du quart de ce que l’on pouvait penser d’elle.

Elle poussa donc la porte, chargée de linge propre et d’accessoires dignes de la ménagère la plus accomplie, qu’elle était, quand elle le voulait bien, c'est-à-dire pas souvent.


Associé mes hommages, Rouquine, la bienvenue en ces lieux.

Elle lança sans ambages un lot de chiffons à Finn, avec un sourire désarmant.

Tu nettoies je discute avec Rouquine de la mise en place ?

Prenant place sur une chaise, elle croisa les jambes, sortit une bouteille de Bourgogne qu’il lui restait d’avant l’embargo et qu’elle distillait avec parcimonie, pour les grandes occasions. Et c’en était une.
Cornichons
Montauban, l'hérétique, la réformée.
Une masse avance lourdement, la démarche pesante, pogne sur le dos, le colosse semble méditer.
Mais rien n'est plus faux. Il ne médite pas, car il sait.
Il sait qu'une ribaude est en ville, et qu'elle offre ses cuisses à prix coûtant, il sait qu'elle lui fera connaitre mille délices, pourvu qu'il ait l'argent.

Alors il marche en direction du bouge où elle crèche, s'enivrant ca et là des parfums putrides dégagés par la plèbe présente.
Tout à coup deux gus l'encerclent, croyant sans doutes à une proie facile.
Erreur fatale, voila que la main qui se glissait imperceptiblement vers sa bourse est arrêtée, aussitôt broyée par la senestre colossale, symphonie funèbre d'os qui craquent. Le premier voleur est hors course.

L'homme fait alors face au deuxième malandrin, énergique, ce dernier dégaine déjà un coutelas, jouant nerveusement avec l'arme alors qu'il approche à pas de loup. Trop lentement au gout de Cornélius, qui abat avec violence son poing sur la boite crânienne de l'assaillant.
Sonné, l'homme chancelle tandis que la bête humaine se saisit de son col, colle son visage marqué par une vie de combat au sien, et murmure:


- Cornélius, pour te servir...Dit bien à toutes tes copines que ma bourse m'appartient, et que le prochain qui tente d'y faire défaut, louera le seigneur si il survit...

La chemise est lâchée.
L'assaillant s'écroule.
Corni' avance déjà, bousculant quelques gueules pour atteindre sa destination.
Une fois chose faite, c'est une lourde main qui fait trembler la porte sur ses gonds, s'abattant avec force alors que son propriétaire s'exclame:


-Parait qu'y'a d'la ribaude dans le coin, qu'on me la présente, et vite!!
Finn.
Son regard suivait celui de la ribaude au gré de ses pérégrinations sur les murs de sa propriété, approuvant la constatation. L'irlandais n'y alla pas par quatre chemins.

- « Mmh.. De la chaleur, oui. Ca ne serait pas de trop. Je puis t'offrir un toit et les garanties liées à ta besogne contre l'exercice de celle-ci en ces lieux s'il m'est envisageable d'en tirer quelque bénéfice. »

Coupant ses tractations avec la jeune catin, ladite partenaire s'y introduisit sans sommation. Et que faisait-il au juste, du tricot? Il avait accepté de s'acoquiner avec une femelle afin de gérer l'affaire, mais pas n'importe laquelle. Outre les talents de ménagères découlant de sa condition naturelle, celle-ci jouissait d'une maîtrise remarquable de l'art de l'hospitalité. Tout le contraire de notre homme.

- « Fais. », répondit-il sobrement. « Je crois que vous vous connaissez déjà. », reprit-il à l'attention de la Rouquine, l'abandonnant partiellement entre de bonnes mains.

Sitôt dit, Finn planta là les femmes et piocha un chiffon parmi ceux répandus négligemment sur le comptoir et se mit à machiner sur les tables de la salle. Le claquement sauvage de la porte d'entrée suivi de l'irruption quasi instantanée d'un potentiel client haussa le sourcil du taulier.

- « Minute, la donzelle est en entretien. Tu prendras bien un petit verre en patientant. Il veut boire quoi l'Monsieur? », s'enquit le trentenaire.

Son premier client, et pas des moindres. Touchante scène. L'Irlandais espérait que la caillette était à la hauteur de la colossale carrure. L'individu pourrait certainement vider les stocks de vivres siégeant au cellier à lui seul et par là même, renflouer la trésorerie. Il ne fallait surtout pas le faire fuir, même si l'établissement n'avait pas encore officiellement ouvert ses portes.
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Cornichons
Et d'une ribaude, le voila qui fait face à un gus d'un tout autre acabit que précédemment.
L'homme n'est pas des plus monstrueux, mais un petit quelque chose laisse à penser à la bête qu'il peut s'avérer dangereux.
C'est donc avec une trogne aussi aimable que possible que Cornélius plie l'échine, entrant d'un pas dans le bouge tenu, il semblerait, par l'individu.

-J'attendrai alors...

Alors qu'il s'échoue lourdement sur un siège, pliant le bois qui le forme, il est possible pour l'irlandais, de détailler précisément le visage de son premier client.
Les traits sont lourds, les paupières toutes autant, le visage buriné par les vents salins, sans aucun doutes le tenancier faisait face au genre de brutes qui peuplaient habituellement les ports et les mers, voguant parmi les vents à la recherche d'un rafiot à mettre à sac pour pitance. Corni' était l'un d'eux, pirate désœuvré qui quittait les flots tumultueux dans l'espoir de trouver vie plus palpitante au sol. Ses poings contre argent, ainsi fonctionnait la bête humaine, montagne parmi les hommes...


- Je débarque d'Agen, et j’avouerai qu'une lampée de whisky ne serait pas pour me déplaire...

Et un rictus amère vint à orner la trogne de Corni'...

-Cornélius d'Alichons, pour vous servir...
Rouquine
" Je puis t'offrir un toit et les garanties liées à ta besogne contre l'exercice de celle-ci en ces lieux s'il m'est envisageable d'en tirer quelque bénéfice."

Mine dubitative de la part de la catin. Une chambre elle peut en avoir facilement... c'est de protection qu'elle a besoin et n'étant pas aussi raffinée ou cultivée qu'elle aimerait le prétendre, elle n'est pas certaine de comprendre à quelles garanties il fait allusion.

Je te ferai gagner de l'argent. En te louant une chambre à l'année, en faisant boire les clients, déjà, et ... une part de mes gains contre ta protection. Mais faut que je sois bien protégée.

Elle lui sourit, malgré le sérieux de la discussion.

Les bleus c'est mauvais pour mon commerce.

L'entrée de Cyr fait sourire la Rouquine ; ses paroles la font carrément sursauter, et chuchoter à l'attention de l'irlandais...

C'est donc ELLE ton associée ! ? Mazette...

Elle va de surprise en surprise, décidément, car Cyrinéa semble avoir eu la même idée qu'elle... Pourquoi sinon voudrait elle parler avec une catin de " mise en place"....? La jeune catin se décolle du bar et vient rejoindre le gourverneur à sa table.

On parlait avec l'irlandais d'une chambre pour moi ici... D'une place, même. Votre protection contre mes talents, en somme...

Elle scrute le gouverneur, cherchant à lire sa réaction.. Il est une chose de se montrer civile avec elle en taverne et une toute autre d'accepter de l'embaucher, elle la ribaude... et ce malgré l'argent que cela rapporterait. Mais l'expression de Cyr l'encourage. Vrai qu'elle semble une femme de poigne qui ne s'encombre pas d'opinions bourgeoises... Et bien qu'elle n'aime pas les maquerelles, la catin se dit qu'elle rendrait surtout des comptes à l'irlandais, et que Cyr n'est pas du genre à donner des ordres... si ?

L'intervention bruyante du tout premier client lui fait lever la tête. L'homme, ou plutot le géant, est venu pour elle et n'en fait pas secret. La catin sourit. Non seulement parce que ça va aider ses négociations que le tout premier client soit venu pour elle et non pour boire... Mais aussi parce que Rouquine aime les baraques : de la même manière qu'un roquet jappe et pince bien plus souvent qu'un gros chien ne mord, les baraques éprouvent rarement le besoin de se montrer violents, sûrs qu'ils sont de leur force. Elle, ce sont les petits qu'elle craint. Sont teigneux, les petits.... S'attaquent aux filles, faute de pouvoir se mesurer aux autres hommes.

Elle se penche vers Cyrinéa et lui murmure :


Excuse moi un instant veux-tu ? Je vais donner envie au géant de m'attendre...

Et la voilà qui se lève à la hâte, rattrape l'irlandais au bar et tend la main vers le verre qu'il sert, avec un clin d'oeil.

Laisse moi le plaisir de servir monsieur, l'Irlandais...

Et de se décoller du bar pour s'approcher de l'homme d'une démarche naturellement chaloupée, son éternel sourire aux lèvres. Puis vient le geste le plus efficace qui soit, quand on est catin dans une taverne ; se pencher pour poser le verre sur la table, décolleté avantageux présenté l'air de rien, sous le nez du client potentiel. Ainsi penchée sur lui, elle en profite pour lui glisser d'une voix qui se veut confidentielle...

Je suis à toi dans un instant, mon loup.

Elle se relève lentement, faut qu'il ait le temps d'apprécier la marchandise, et lui sourit simplement avant de s'éloigner à nouveau pour rejoindre Cyr...

L'irlandais est déjà d'accord, semble-t-il... Si tu acceptes ma présence ici je rapporterai des écus,, ajoute-t-elle avec un regard vers le mastodonte qui l'attend .

Le joli nez de la rouquine se plisse et elle tente le tout pour le tout. Après tout, le mastodonte n'attendra pas cent sept ans et il y a des ribaudes plein les rues. De moins bonne qualité qu'elle, soit, mais disponibles de suite....
.

Y aurait pas une chambre déjà.... utilisable, par hasard....?
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Cyrinea
Mine amusée de la Sirène. Ne pas s’attendre à avoir comme tavernière le Gouverneur de la ville était prévisible et elle savait qu’en faisant son entrée en ce lieu, elle provoquerait chez la Rouquine chuchotis et regards scrutateurs.

Pas le temps de répondre ni de boire un godet que la ribaude était déjà levée pour se mettre au travail. Cyrinea regarda Finn en coin pendant ce temps. Imperturbable avec ses torchons en main, laconique, sobre...élégant aussi, même si ce n’était franchement pas l’impression que l’on avait de lui au premier abord.


Citation:
L'irlandais est déjà d'accord, semble-t-il... Si tu acceptes ma présence ici je rapporterai des écus


Cette remarque la fit sourire. Elle la laissa s’asseoir avant de répondre.

Que les choses soient claires. Accepter ta présence ici, ce n'est pas vraiment ainsi que les choses se présentent. Elle est le fruit d’un accord passé entre l’Irlandais et moi-même, et, si mes souvenirs sont bons, il me semble que c’est moi qui lui ai suggéré de faire venir des filles ou, si c’est l’inverse, nous avons tout de suite été sur la même longueur d’onde.

Elle leur servit le verre promis, le leva discrètement avant de s’en envoyer une lampée.

Ma meilleure amie était une catin. Elle est morte aujourd’hui et j’élève son fils. Je sais ce qu’elle a souffert et enduré avant de trouver un protecteur. Un homme. Qui a précipité sa chute. Je ne suis pas une maquerelle et ne te demanderai rien. Je veux juste que tu te sentes en sécurité. Pour les bénéfices, Finn et moi nous mettrons d’accord sur ce que rapporteront les boissons de la taverne.

Léger sourire.

Sois donc la bienvenue et il me semble , oui, que tu peux déjà investir une chambre si les choses ainsi annoncées te conviennent.
Rouquine
La Rouquine se retient de se signer, mais lève brièvement les yeux au ciel pour remercier Dieu du bon tour qu'il lui joue. Ainsi elle est entrée dans cette taverne pour offrir des services qui etaient déjà attendus...

Ma meilleure amie était une catin. Elle est morte aujourd’hui et j’élève son fils. Je sais ce qu’elle a souffert et enduré avant de trouver un protecteur. Un homme. Qui a précipité sa chute.

La premiere information lui fait hocher pensivement la tête. Voilà donc pourquoi le gouverneur de Montauban s'est toujours montrée si chaleureuse à son égard. Vient l'histoire du maquereau...Un léger plissement de nez trahit le sentiment de la rousse catin, mais elle ne commente pas. A quoi bon expliquer à cette femme si bien disposée à son égard que c'est une maquerelle qui lui a causé des soucis, à elle, et qu'à part celle de la Rose Noire à Paris, dont elle n'etait que pensionnaire, elle ne supporte pas les maquerelles ? Elle ne doute pas que les maquereaux puissent être tout aussi mauvais, mais son expérience personnelle lui souffle qu'elle s'entendra toujours mieux avec eux. Plus faciles à entourlouper sur les "soucis de femmes" qu'une... femme.

Je ne suis pas une maquerelle et ne te demanderai rien. Je veux juste que tu te sentes en sécurité. Pour les bénéfices, Finn et moi nous mettrons d’accord sur ce que rapporteront les boissons de la taverne.

Soulagée, elle hoche la tête et sourit. Ainsi Cyrinéa ne veut rien à voir avec cet aspect des choses, et la rouquine s'entendra avec Finn sur sa protection, quitte à lui reverser séparément une portion de ses gains.

Elle lève son verre à l'accord passé. La voilà loueuse de chambre ici, contribuant au bon commerce de la bière, et faisant ses affaires là haut. Reste juste à voir combien Finn voudra pour décourager les clients violents et les mauvais payeurs.


Merci, cela me semble parfait. A votre succès, et au mien !

Un coup d'oeil à l'Irlandais. Il ne paie pas de mine face au mastodonte attablé à l'attendre, mais elle ne doute pas qu'il saura protéger ses intérêts. A elle de devenir un intérêt pour lui. Mais cette conversation devra attendre un peu... D'un geste elle avale son verre.

Mon client m'attend.

Avec un sourire, elle se lève donc et va s'attabler avec le géant, yeux pétillants, décoletté à l'avenant, épaule crémeuse offerte à son client.
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Cornichons
Les traits sombres du colosse détaillaient maintenant plus avant la catin qui lui faisait face.
Rictus aimable sur la trogne, il laissa une de ses pognes venir s'emparer d'une menotte menue de femme de joie dans une invitation à quitter la salle.
Le verre est donc avalé d'un trait, le taulier salué comme il se doit, voila que la bête humain déplie sa longue carcasse pour se lever, toisant avec bonhomie de sa hauteur la rousse.


-Alors, on bouge, t'as une piaule où on pourrait s'installer tranquillement?

La sonorité rauque de sa voix ne trahissait aucune émotion, comme si l'homme était un habitué des bordels, ce qui était vrai en soit.
La seule chose qui le différenciait du client type d'un bouge du plaisir, était le genre d'activités qu'il pratiquait avec la puterelle, et ca, elle le saurait bien assez tôt.
Rouquine
Elle a beau préférer les molosses aux roquets, à mesure qu'il se déplie de sa chaise, elle ne peut retenir ses yeux de s'écarquiller un peu. Mazette, il est immense ! Même sans le vouloir il pourrait l'écrabouiller.

C'que t'es costaud, dit-elle d'un ton admiratif. Pour sûr que j'ai une chambre, mon loup, suis moi à l'étage.

Ouvrant le chemin vers l'escalier du fond, elle passe devant le comptoir et croise le regard de l'Irlandais. Si le mastodonte la malmène, fera-t-il le poids ? Montant les marches en ondulant des hanches, elle tâte subrepticement sa cuisse sous prétexte de soulever ses jupes. Au pire, elle a toujours sa petite dague. Au mieux elle prendra du bon temps.
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Cornichons
Tout d'abord, une petite boutade graveleuse à souhait suite à l'ébahissement de la catin.

-Et tout est proportionnel ma jolie...

Et de la suivre donc vers la chambre, vite atteinte.
Une entrée fracassante, et déjà le colosse détaille le corps svelte et parfaitement galbé de la fille de joie.
Pour sûr, elle changeait des filles sans éducation qu'il croisait jadis dans les bouges mal fréquentés qu'offraient les ports, cela lui ferait beaucoup de bien de payer autre chose qu'une dinde à l'intellect aussi élevé que la volaille.

Un sourire carnassier, il prend place contre un mur, ses longues jambes tendues légèrement.


Tu vas rire je crois bien...Car j'compte pas te sauter, ca non, mais discuter...

Une pogne gargantuesque est posée sur son menton, il feint la réflexion...

Tout ce qui va se dire ici n'doit pas sortir de cette pièce, ou je serai obligé de fracasser ton joli minois à coup d'pelle, et crois moi, le gus du bas pourra rien contre ca...

De plonger ses yeux ébène dans ceux de la jeune femme, sans aucune méchanceté, sourire en coin transperçant toujours sa trogne...

T'as pas l'air trop cruche, alors dis moi bien si t'as compris...
Rouquine
La porte refermée, elle s'attend à subir les grosses paluches sur son corps. Avec un peu de chance, ce sera meme agréable.

Au lieu de ca...


tu vas rire je crois bien.

La catin se retourne. Ecoute. Faut toujours, toujours ecouter.

Car j'compte pas te sauter, ca non, mais discuter...

Elle s'assied sur le lit. sans un mot. Des clients qui veulent causer elle en a eu des tonnes. Des qui ne veulent que causer, moins, mais tout de même. Pas d'quoi rire, du moment qu'ils paient...

Tout ce qui va se dire ici n'doit pas sortir de cette pièce, ou je serai obligé de fracasser ton joli minois à coup d'pelle, et crois moi, le gus du bas pourra rien contre ca...

Des confidences, donc. Pas la premiere fois qu'elle remplace le curé non plus. En général, font ça sur l'oreiller, mais s'il veut pas, ça lui fera des vacances. Vu son manège en bas, il veut qu'on croit qu'ils l'ont fait.

T'as pas l'air trop cruche, alors dis moi bien si t'as compris...

Elle sourit au compliment. Et hoche la tete.

Une catin bavarde est une catin morte. C'est ma devise. Je sais écouter, et me taire.

Plus trace du sourire aguicheur, fini les "mon loup" et le "mon joli". Ce client là n'en a cure. Les yeux bleus soutiennent les noirs. Il n'a pas l'air méchant, malgré les menaces. Simple avertissement, surement.

Tu veux parler, que je répéte rien, et que tout le monde pense que tu m'as culbutée.

Et le sourcil de se lever à peine, alors que le regard bleu demande : j'ai bon ?
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Cornichons
-T'as tout à fait raison la mignonne.

Sourire qui s'affiche encore plus largement, il vient s'installer aux côtés de la Rouquine, une main monstrueuse venant tâter sa cuisse, alors qu'il poursuit...

-J'veux que tout le monde croit qu't'as pris pour c'que j'paie, donc tu nous poussera des hurlements ensuite....

De plonger une fois de plus les deux fentes noires dans les yeux clairs de la catin, alors que sa trogne prend une légère moue gênée...

-En fait, ca m'arrive de temps à autre de culbuter une donzelle, pour l'hygiène... Mais....

La tension qui émanait de la révélation que ferait le géant était palpable, et ce dernier fixait alors avec hargne le joli minois penché vers le sien, la mettant au défis de se moquer...

-J'préfère les hommes...J'crois que je suis déjà tombé amoureux d'un...Un homme puissant, un homme de guerre...

Et de demander le plus sérieusement du monde, alors que la brute toute enfoncée dans sa gêne faisait craquer distraitement ses phalanges...

- J'cherche à savoir c'qui cloche chez moi...Toi qui t'y connais en sexe, t'peux surement m'expliquer....
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