Afficher le menu
Information and comments (0)
<<   <   1, 2, 3, 4, 5, 6   >   >>

[RP] Mariage de Camille et Altaiir

Clotillde
Clo boudait, une fois de plus. Son père l'avait traînée à un mariage où elle se contrefichait de venir. Si au moins elle avait pu participer aux joutes, et se battre comme une grande, elle y aurait trouvé un intérêt, mais là... Rien à faire, sourire, se montrer comme une gentille fille et... Ben rien d'autre, attendre, et faire des sourires, se montrer comme une gentille fille. Et peut être un peu danser, mais elle n'en avait point envie. Puis de toute manière, un mariage... Pour que finalement, un jour, il lui annonce qu'il en préférait une autre. A quoi bon... En plus, c'était la cousine de l'autre, alors que faisait-elle ici ? Elles n'étaient même pas de la même famille.

Elle arriva dans la cathédrale, en traînant des pieds, et chercha son père des yeux. Il n'était même pas encore entré... Ben mieux encore... Et en plus, l'autre bien sûr déjà là, avec sa fille... Elle l'entendit brailler dans la cathédrale. Elle la regarda avec des yeux bien ronds. Hors de question de se montrer en compagnie de ces deux énergumènes. Elle avait une réputation à tenir, quoi. Elle arriva donc dans la nef, et s'installa à deux bancs d'elles. Elle avait déjà dû la supporter tout le long du voyage, et voilà que maintenant, elle se faisait remarquer en public. En espérant que son père ne la remarquerait point finalement. Avec un peu de chance, elle pourrait s'éclipser, et être tranquille dans un coin. Avec une bouteille, si tout se passait bien.
Camille.
[Quand il est l’heure]

Camille attendait plus ou moins patiemment le Castelviray dans le salon. Il fallait dire que le temps passait et la future épousée sentait monter en elle un flot d'adrénaline bien difficile à contrôler. Quand ce dernier entra enfin dans le salon, elle se détendit, admirant la tenue de Grand Maistre de l’Ordre du Sainct Esprit. Elle était fière de travailler avec lui au renouveau de l'Ordre et y consacrait une grande partie de son temps.

Camille, que vous êtes radieuse en ce grand jour,

Camille rougit un peu au baise main, fichue timidité naturelle, mais sourit de l'attention.

Fred, ces vêtements vous mettent vous aussi fort en valeur. C'est un honneur que de vous avoir à mon bras pour me présenter à mon futur époux. Oui, vous avez raison, prenons la route, il est temps de nous rendre à la cathédrale.

Montant dans l'habitacle avec l'aide de ce dernier, Camille accompagnée de Fred et JeremI, laissa ainsi le coche les mener vers la capitale. S'assurant de l'état de sa tenue, elle observa les paysages passant par la fenêtre. Touraine... Que cette province était chère à son coeur et à celui d'Altaiir. Ils se battaient chaque jour pour l'idée qu'ils se faisaient de ces lieux, province ouverte et accueillante, lieu d'art et de renaissance. Ils rêvaient d'une province qui sorte de l'obscurité des années de sang pour se plonger dans un renouveau culturel et diplomatique. Mais défendre ces idées était rude. Il fallait pour un jour laisser là ces soucis qui n'avaient nulle place dans ces réjouissances. Bientôt, elle serait unie au seul homme de sa vie. Ils seraient l'un à l'autre devant les hommes et le Très Haut.

Les paysages défilaient bien vite, et déjà par la fenêtre apparaissaient les rues de Tours. Le bruit des sabots des chevaux dans les rues, rythmaient leur progression et les battements du coeur de la Villiers. Le parvis de la Cathédrale était en vue, mais visiblement, le cortège du marié n'était pas en vue. Un peu inquiète, et ne pouvant paraitre trop tôt, elle laissa le coche s'arrêter sur le parvis et fit signe au cocher d'aller se renseigner.

_________________
Kalissa
S'occuper de préparer les enfants ça prend du temps et surtout si ceux-ci font les fous alors que le temps presse un peu. Tsuna voulait absolument choisir sa robe, Tanael courait partout pour ne pas s'habiller, heureusement que Keiji était trop petit pour faire tout cela et se laissait habiller sans pleurer. Le petit prêt, restait les grands. Pas facile avec eux parfois mais heureusement que Sasori était là pour remettre un peu d'ordres et raisonner le petit fuyard et l'attraper pour les enfiler les beaux habits.

Tanael cela suffit maintenant! Si tu continu a ne pas écouter tu seras privé de biscuits et de biens d'autres choses!

Tanael se calma après les paroles de Sasori et il put le préparer, heureusement d'ailleurs. Tsuna quand a elle, avait enfin choisi sa robe. La famille était enfin prête pour partir a la cathédrale et c'était le moment sinon il manquerait le début de la cérémonie. Plus de temps a perdre, Sasori fit grimper les enfants dans le carrosse puis aida Kalissa a y monter puis entra a son tour et il cria au cocher d'y aller.

Les enfants, je veux que vous soyez sages. Pas de cris, ni de bêtises, que le silence. Je compte sur vous.

Les petits hochèrent de la tête pour lui dire oui. Le paysage défila vite et ils arrivèrent a Tours près de la cathédrale. Le carrosse de Camille était déjà là pourvu que la cérémonie n'ait pas déjà commencée. Le cocher s'arrêta assez près pour les laisser descendre. Sasori descendit en premier puis aida les enfants et Kalissa. Cette dernière pris Keiji dans ses bras et se dirigea vers l'entrée de la cathédrale suivit par Sasori tenant la main des deux autres enfants. Un petit signe de croix avec l'eau bénite en entrant puis ils allèrent tous s'assoir. La cérémonie n'avait pas encore commencée heureusement pour eux. Il ne restait a présent plus qu'a attendre que cela commence.
Sepa
Voilà plusieurs heures que la petite famille était dans le carrosse, le voyage fût un peu long et c’est plutôt sur sa monture que Sepa préfère voyager mais bon, là pour ce genre d’occasion, il ne pouvait se le permettre. Enfin il rencontrait la famille de Son Etoile, cela fait fort longtemps qu’ils ne les avaient pas tous vu, sa rencontre c’était limitait à Neyco et Lily-Jane. Arrivant enfin devant l’édifice, Sepa sorti avec sa tenue aux couleurs de sa famille, sable et or, sans oublié sa licorne brodé sur sa chemise pour montrer son appartenance à l’Ordre Royale dont il est si fier. Sortant en premier, il aida les filles à descendre de leur voiture Encore un lieu Saint, lui qui n’y était pas vraiment habitué mais ça allait être l’année, le baptême de sa fille, deux mariages l’attendaient en tant que spectateur et sans doute le prochain ça serait lui sur la liste des mariés sans compter les mariages et toutes autres cérémonies dont il n’en avait pas eu encore l’écho. L’attitude de sa fille ne l’agaçait pas mais le peiné plutôt, elle avait des soucis et il se demandait si ce n’était pas à cause de leur séparation, il alla lui frotter le dos pour la rassurer.

Allons-y si on ne veut pas être en retard pour le début de la cérémonie.

Même pas finit sa phrase que Clotillde était déjà devant mais toujours aussi non chalande. Léger soupir quand à ce moment, la fille de Sa Promise chouina pour aller faire ses besoins, il lève les yeux au ciel, enfin valait mieux maintenant que pendant le mariage.

Je vais aller nous chercher une bonne place, tu me rejoindras.

Petit clin d’œil à Sa Casaviecchi et il avança rejoindre sa chère et tendre fille. Celle-ci s’était trouvé une place bien loin, il lui fit signe de le rejoindre quelques bancs devant pour être au mieux placé. Une grande discussion devait s’imposer pour qu’il connaisse la source des problèmes de son petit bout de femme. Enfin que de monde pour ce jour, le Licorneux avança jusqu’à la place trouvait en saluant au passage les personnes qu’il connaissait.
_________________
Johanna.
Johanna lâcha la main de sa maman et partit en courant. Elle n'avait aucun besoin naturel, elle ne voulait pas rester assisse encore pendant des heures. Il y avait surement plein de choses à faire dans cette ville.

Oh Sepa et sa méchante fille est arrivé. Partons de l'autre côté elle va me suivre. humm des raisins... c'est vrai que je pourrais avoir un petit creux.


Elle se goinfra sauvagement de raisin avant que sa mère la retrouve. Quelques éclaboussures sur sa elle robe blanche. Elle éclata de rire en voyant les nouvelles décorations de sa robe


Ce qui est sure... c'est que maman ne pourra jamais me remettre cette robe.Oh il y a le carrosse de Sepa et si.... oh... oui! oui!OUIIIIIIII!!!!!

Johanna prit ses grappes de raisin et les fit éclater sur le carrosse. De belles tâches ornaient maintenant le véhicule. La petite fille monta dedans et mit du raisin partout avant de sauter dessus à pieds joints.


Oh Sepa va être très content, c'est tout joli!!!
_________________
Jeremi
[chambre de camille, domaine de villiers]

JeremI vit arriver celui qui devait etre le grand maitre de l'Ordre du Saint Esprit et le salua. Ils étaient donc maintenant tous près, et aller, enfin, pouvoir partir. Il attrapa donc l'étendard de camille qui attendait au coin de la chambre, et les suivient jusqu'à la voiture, laissa monter les deux premiers et suivit, une fois installé, les couleurs de camille a coté de lui dans la voiture, il attendit qu'ils arrivent à la cathédrale saint gatien.

[sur le parvis de saint gatien, dans le coche]

La route fut pas si longue que ça, et il arrivèrent vite, cependant, la voiture d'Altaiir, n'était elle pas encore arrivé, camille fit donc attendre le coche sur le parvis, et jeremI attendit que le futur marié ce pointe enfin, que la cérémonie commencent, les gens devaient commencer a s'impatienter, par la fenetre du coche, il reconnut nombre de visage connu, il les veraient après la cérémonie à rigny ussé surement, il tourna alors son regard vers camille, ce disant que de tous, ce devait etre elle la plus impatiente, il compatissait pour elle. Voyant le cocher descendre pour ce aller ce renseigner, il ne restait plus qu'à attendre.
_________________
Stella...
[C'est que la journée s'annonçait terrible et cela dans tous les sens du terme !]

Alors qu'elle s'attendait à ce que tout ce passe bien, elle vit la mioche Von Strass faire la tête... Enfin bon, ça c'était pas nouveau... L'Alençonaise avait encore quelques soucis de sociabilité avec sa belle-fille... Mais le pire dans tout ça, c'est que la sa fille, sa petite étoile, criait son envie de pipi... Quelle honte ! Main qui se pose sur son front avec un air dépité, elle écoute son Ange avec une légère moue... Voilà que lui aussi tâchait d'esquiver la chose... Un signe de la tête en guise de "Oui je te rejoindrais" et même pas une fraction de seconde plus tard, la mini pestouille s'était déjà fait la malle...

Bon je vous rejoins... Elle a dû vouloir aller faire pipi toute seule !
A de suite mon Ange...


Elle les laissa entrer dans l'édifice saint et se mit à la recherche de Johanna...
Quelques buissons non loin de là et elle espérait qu'elle s'était faufilée à cet endroit pour le pipi mais en s'approchant de plus prêt elle ne vit rien ! Pas de blondinette en vue ! Elle était passée où encore !

D'une voix qui se voulait légèrement honteuse et discrète, elle appela :

Johannaaaa ???? Johanaaaaaaa ?????
Pssssssssssssssssssssssssssssss !!!! Johannaaaaaaa ????

Rien ! Pas de fillette de sept ans en vue... La jeune maman s'en alla voir du côté du carrosse aux armoiries de la Croix-près-Bléré et là, quelque chose l'interpella... Depuis quand le coche avait une couleur violette raisin ?

Des petites empreintes, et là elle s'imagina le pire... Et le pire, elle le vit en ouvrant la porte de la "voiture"...
D'abord des yeux ronds comme ceux d'un merlan frit, ensuite les sourcils qui se froncèrent et la Matriarche Casaviecchi se fit entendre :

Damoiselle Johanna ! Qu'est ce que c'est que ce foutoir ? Regarde ta robe... Et le velours du coche ! T'as pas trouvé d'autres bêtises à faire que celle là !
On va rentrer comment ? Pour sûr que tu vas marcher de la Touraine à l'Alençon et tant pis pour tes pieds hein !
Et te plains pas si Sepa te gronde hein !
Nan mais regarde toi ! T'es plus présentable là !


Si seulement l'Etoile avait eut un fût de vin rouge à porté de main... Elle aurait jeté sa mioche dedans pour que la robe soit de la même couleur !
Les yeux qui scrutèrent le parvis de la Cathédrale et voilà pas que la calèche de la mariée fit son apparition... Qu'est ce qu'elle allait lui dire sa cousine quand elle verrait sa fille non présentable ? Peut être qu'elle comprendrait au fond que c'était une enfant...

Elle lui tendit la main et lui dit :


Bon allez vient ! La robe est tâchée de toute façon, et le coche aussi...
Va falloir rester ainsi jusqu'au retour chez nous !
Et fini les bêtises pour aujourd'hui hein ?
Tu promets ?


En même temps, même si Johanna lui promettait que oui, elle avait du soucis à se faire la Stellou...
_________________
Johanna.
Mais maman... mais je ne comprends pas... pourquoi tu cries? C'était pour faire une surprise à Sépa! Et maintenant que tu cries... il va le savoir...

Johanna laissa des larmes de crocodiles couler. Elle savait que sa mère avait du mal à y résister.


Moi je ne veux pas aller à 'église... et pis ma robe est tâchée, le curé il serait pas content tu sais. Il penserait que c'est de ta faute. Je vais m'asseoir là près du carrosse et je t'attends.

Elle avisa un paturage habité par une petite chèvre. Tant de choses à faire avec un chèvre... Hum, maman voudra pas pour la biquette mais là hum ...de belles fleurs de champs


ou sinon je peux aller cueillir des fleurs pour Clotiilde comme ça... je suis sure qu'elle sera fière de moi... Tu veux pas qu'elle et mon on devienne deux soeurs? Allez mamannnn dis ouiii
_________________
Altaiir
["Accostage, balance l'enclume !"]

Si tout le monde se dirigeait progressivement mais lentement jusqu'à la sainte cathédrale, terre "promise"; ce fut dans un labeur à en traire une série de chèvres. Il avait fallu tasser tout ce beau monde dans le coche, et que je te place la croupe gracieuse qui dépasse à coup de botte dans le fondement des vertus ahem... Non sans exagération débordant d'imagination, tout le monde s'est calé les saintes pommes en voiture.
Seulement le soucis c'est qu'ils allaient faire tout le tour de la capitale, l'écuyer pas très futé parfois ayant pris une ironie pour un ordre... *zip, retour en arrière*


Tu sais Rolin, je n'ai jamais été aussi heureux que ce matin-là...
Nous marchions sur une "plage" un peu comme celle-ci.
C'était l'été, un été où il faisait "beau".
Une saison qui n'existe que dans le Nord de la France...
Là-bas on l'appelle l'été radin.
Mais c'était tout simplement le nôtre,
Avec ta robe longue tu ressemblais à une aquarelle de Pierre Louis le Rondin.
Et je me souviens, je me souviens très bien,
De ce que je t'ai dit ce matin-là.
Il y a un instant, y a un "siècle", y a une "éternité"...

On ira où tu voudras, quand tu voudras.
Et on "s'aimera" encore, lorsque l'amour sera mort...
Toute la vie sera pareille à ce matin !
Aux couleurs de l'été radin...

Aujourd'hui je suis très loin de ce matin "d'été".
Mais c'est comme si "j'y étais", j'y suis... Je pense à toi.
Où es-tu? Que fais-tu? Est-ce que j'existe encore pour toi?
Je regarde cette vague qui n'atteindra jamais la dune...
Tu vois, comme elle je reviens en arrière,
Comme elle j'ai envi de me coucher sur le sable.
Et je me souviens, je me souviens des marées "hautes",
Du "soleil" et du "bonheur" qui passaient sur la mer...
Il y a un instant, y a un "siècle", y a une "éternité"...

On ira où tu voudras, quand tu voudras.
Et on "s'aimera" encore, lorsque l'amour sera mort...
Toute la vie sera pareille à ce matin !
Aux couleurs de l'été radin...



Version originale :

Rolin : Mon Gras d'Duc ! Où on va ?

Altaiir : Ben à ton avis la cuillère, on fait la visite de la ville pardi !

Rolin : Ok ! J'fais suivre les indications !



C'est donc sous une jolie pluie que le convoi fit le tour de la capitale, en saluant les paysans qui étaient ravis du mariage à "arroser", et sous la recommandation de Rolin. Mais l'espoir perdurait, et après une bonne vingtaine de minutes, l'édifice religieux fut à porter, et miracle, le soleil réapparu. Prodige ? Le Très Haut lui ferait une fleur ? Se stationnant derrière le carrosse de Villiers, à côté de celui aux armes Von Strass (Sepa). Pour s'occuper et ne pas penser à ses nerfs, le ténébreux rédigea une missive "soigneusement", avec son écriture étiré lorsqu'il est tendu. Mais elle avait le mérite de lui avoir fait oublié les maux de ce matin d'été radin... Et c'est joyeusement qu'il lança à Rolin, endormi :

En avant matelot ! Balance l'ancre qu'on puisse débarquer !
_________________
Stella...
Elle écouta sa fille s'expliquer... Ha ben pour une surprise ça allait en être une... Et pour sûre que la Casaviecchi s'en prendrait pour son grade...
Mais voilà que l'apprentie pestouille se mit à pleurer... Faut dire qu'elle connaissait parfaitement sa façon de faire mais c'était plus fort qu'elle, elle n'aimait pas voir des larmes sur les joues de sa Princesse...

Ma Puce, ça ne sert à rien de pleurer... Ca ne nettoiera pas le coche ni ta robe...
Maintenant pour ce qui est de ne pas vouloir assister au mariage, c'est autre chose !
Je ne peux pas te laisser toute seule dehors et puis c'est tout de même un mariage familial... Tu ne peux donc pas louper ça !
Ne t'inquiètes pas pour le curé, il a rien à dire d'abord...

Mais voilà que la petite débordait d'imagination... Cueillir des fleurs pour Clotiilde...

Hum, ma Douce... Je ne pense pas qu'elle aime les fleurs tu sais... Laisse tomber cette idée... Allons y... Regarde le carrosse de la mariée est déjà là... On va louper le début, si on ne se presse pas et puis... Sepa nous attend toutes les deux !

Point d'autres subterfuge possible ! Sa fille devait la suivre et elle comptait bien qu'elle la suive ! Lui prenant la main, elle traina la Damoiselle Casaviecchi jusque devant le parvis de l'église et lui dit :

Tu sais c'est pas tous les mariages qui durent des heures ! Après l'église, tu pourras faire la fête tout plein !

Alors faut en profiter hein !

Allez vient, on va rejoindre Sepa et Clo...

Elle vit sa fille la suivre, mais pour sûr que quelque chose allait se produire pendant le mariage, ou après... Pour le reste de la fête...
_________________
Rolin
Effectivement, pas futé, le Rolin. Le convoi avait fait le tour de la ville. Tout le tour. Il n'y avait que les ruelles trop étroites qui n'avaient pas vu circuler le Marquis. Les badauds s'agglutinaient les uns sur les autres pour admirer le spectacle, ralentissant à chaque fois la voiture du futur époux... jusqu'à ce qu'enfin apparaisse la majestueuse cathédrale Saint Gatien. Horrible architecture élancée vers les cieux. Quel goût affreux devaient avoir les architectes ayant accompagnés l'œuvre de la réalisation jusqu'à la finition.

Trêve de commentaires artistiques. Ils étaient enfin arrivés. Et puis de toute façon, de l'architecture, Rolin n'en avait rien vu puisqu'il s'était assoupi. Et quand Rolin dort, il ne fait pas semblant. Alors, quand Altaiir l'invita à, je cite : "balancer l'ancre", Rolin ne comprit pas le message. Une nouvelle fois, il y eut méprise. Une nouvelle fois, il y eut bourde. Sorti brusquement de son sommeil, son attention se reporta immédiatement sur l'encrier dont le Marquis s'était servi pour rédiger une lettre.


Oui mon monseigneur, oui ! Jeter l'eeencre !

Et il balanca l'encre par la fenêtre le plus naturellement du monde ! Le contenu de l'encrier en question s'était déversé sur le coche à proximité, celui des Von Strass, déjà victime d'un saccage réalisé par une turbulente gamine armée de grappes de raisins. En voilà de l'artistique, du vrai.

Oh tiens mon Duc, on est arrivés !

Evidemment, il aurait pu réaliser sa gaucherie. Comprendre que "balancer l'ancre" signifiait en fait "arrêtons nous et sortons de là". C'eut été logique s'il avait saisi l'ensemble du message. Mais Rolin n'avait rien d'un marin. Les expressions des pêcheurs bretons lui échappaient. Tout lui semblait normal. Il ouvrit la porte et passa en premier. Oui, il volait la vedette au marié. Mais c'était pour la bonne cause : assurer sa sécurité.

Place ! Place ! L'Duc est là.

Rolin et sa facheuse tendance à confondre les titres...
--Soeur_tilaige
Petits pas pressés d'une bonne soeur au grand coeur mais qui pour le moment a une mission de la première importance. Les consignes du futur époux sont claires. Trouver la mini dame qui sent le biscuit. Nez qui renifle en remontant les bancs le long de la nef, objectif repéré, cible verrouillée, toussotement pour annoncer sa présence.

Excusez moi Dame, mais vous êtes la cousine de la future mariée? Dame Neyco? Le marié m'a demandé de vous dire que vous êtes attendue au dehors pour ... hum... le déroulement de la cérémonie. Pourriez vous me suivre?

Et de faire demie tour, pour redescendre la Nef vers le parvis. Trottiner, toujours trottiner pour que tout se passe pour le mieux pour la douce Soeur Camille.
L_ecuyer, incarné par Camille.
Alors que les invités s'installaient dans la cathédrale et que les coches des futurs époux venaient de s'arrêter sur le parvis. Le jeune écuyer de Rigny Ussé se racla la gorge, prit avec soin le cor en bouche et sonna la mise en place du cortège nuptial.

Chacun dans la Cathédrale sut alors que les mariés allaient faire leur entrée sous le regard de leurs familles et amis.
Jeremi
jeremI entendit le cor qui annoncait le début de la cérémonie de mariage, c'était maintenant à lui de jouer, comme Camille lui avait expliqué quelques jours plus tot. Il la regarda une derniere fois avant de descendre et lui fit un clin d'oeil.

à tout à l'heure, tout ce passera bien, ne t'en fais pas.

Il descendit donc de la voiture et s'adressa au serviteur qui attendait à coté du cocher et qui devait porter l'étendard de camille Dame de Villiers.

descendez, et n'oubliez pas l'etendard, c'est l'heure d'y aller maintenant.

il attendit que le serviteur finisse de descendre, et ils se rendirent vers la cathédrale, le serviteur le suivant, un demi pas derriere lui, tenant la banniere de Villiers.



Ils arrivèrent sur le parvis, il n'y avait plus personne, les gens attendaient dans la cathédrale, ils traverserent la cathédrale jusqu'à la nef lentement, il fallait laisser le temps au futur marié de descendre et d'arriver, déja qu'il n'avait pas été très rapide pour arriver, il avait meme fait attendre la futur mariée, si ce n'est pas un comble ça, ça aurait du etre lui qui attendait, pas le contraire.
Ils arrivèrent finalement à la nef, et se mirent de coté, attendant le reste de la procession.

_________________
Ineffable
Bercé par le ronflement régulier du dénommé Rolin, le roulis de la voiture en disparaissait presque dans un vague fond sonore ambiant. De temps à autre perçait les exclamations de joie de badauds inconscients, qui ne manqueraient pas de trinquer à la santé des jeunes mariés. Rajoutons à cela le manque de place évident dont disposaient les longues jambes de ‘Nef, un sourire lui échappa en pensant à son cousin, le pauvre, si grand qu’il aurait dû se tenir les genoux contre le menton tout le trajet, fort heureusement, les cousins n’étaient pas convier à se faire écraser contre une paroi du fameux carrosse vicomtal. Sauf un certain Dimaro, qui témoignerait du bonheur béat dans lequel pataugerait le couple, jusqu’au lendemain ou d’autres réalités prendront le dessus. Mais, il ne leur souhaitait que de vivre heureux et longtemps. Déjà parce que c’est ça famille, et ensuite parce qu’il a la chance d’apprécier sa famille, ce qui n’est pas donné à tout le monde.

Une fois l’encrier jeté et un autre éclat de rire consommé, il ne fut plus temps de reculer. Aussi dès qu’il pu ‘Nef se libéra de l’atmosphère étouffante du coche. Et qui plus est sa douce et tendre était là dehors, à quelque pas, l’attendant, radieuse comme toujours et belle à en mourir. Il avait préféré lui épargner la traversée de la ville -qui avait tournée en visite guidée- sans qu’il ne comprenne pourquoi- et c’était donc au pied de la majestueuse cathédrale locale qu’ils c’étaient donné rendez-vous. Allant à sa rencontre, il l’embrassa follement, et peut importe si ce n’était pas son mariage, il aurait fallu l’attacher pour l’en empêcher. Et puis il en avait terriblement besoin, sa divine présence -non pas dû à la proximité d’un lieu sacré- lui mettait du baume au cœur et lui redonna le sourire, un beau et franc sourire étincelant qui ne le quitta plus vraiment bien que s’atténuant parfois, jusqu’à la fin de la cérémonie.

Il aurait aimé lui chanter des louanges simplement pour le plaisir, mais ils n’étaient pas là pour ça et il se contenta d’un frugal et sincère “Je t’aime“ susurré à l’oreille. Mêlant ses doigts aux siens avec la même force et la même tendresse qu’en plein ébat, il la guida pour qu’ils prennent place ensemble, petit fragment de procession, précédent les mariés, et portant les couleurs familiales. Du moins le serviteur devant eux les portait-il pour eux.

Puis vint la longue et lente avancée, chaque pas semblait interminable. Devant eux, Rolin et Jeremi, étendards des terres en mains, donnaient la cadence, lente à en mûrir... ‘Nef, le port fier, vit défiler, accompagné de Trouba, des dizaines de bancs, sur lesquels reposaient le même nombre de séants, ou presque.

Chaque claquement aussi futile soit-il de ses bottes sur le dallage du lieu saint. Semblaient résonner, amplifiés par la voute et la nef, tel un glas puissant. Et pourtant il faisait tout pour se faire discret, laissant la vedette à son frère qui suivait avec sa sœur, quelques mètres en retraits. Et cela semblait plutôt bien fonctionner. Dans un sens il était parfait pour annoncer l’Auditore. Sa longue crinière de jais et ses iris à l’azur flamboyant n’étaient que le reflet des traits de son frère. Quoi que, ses iris étaient d’un bleu particulièrement puissant. Les émeraudes qui marchaient à ses côtés n’était pas pour passer inaperçues non plus. La blondeur vénitienne de son amante contrastant, sans s’opposer, harmonisant un ensemble en tout point succulent.

Les visages déroulèrent leur litanie sans fin, tous unique. Ah, non des jumeaux étaient cachés là bas dans le fond. Bien mais passons. Toutes ces têtes et toutes nouvelles, mis à part peut-être quelques habitants du terroir qu’il avait déjà eu l’occasion de croiser en taverne. Mais n’allez pas lui demander leurs noms.

Enfin ils arrivèrent, le groupe des défilant se scinda en deux, et ‘Nef entraina Trouba du côté masculin, d’Altaiir donc, pas juste pour les hommes. Ils s’assirent à leur tour, se fondant en un instant dans la masse. Pour attendre la suite, armés d’un sourire et d’une patience légendaire. Espérant toutefois que le prêtre ne serait pas trop vieux, et sa voix trop chevrotante de peur de passer quelques heures de plus en présence du Seigneur qui ne devait guère apprécier qu’un assassin soit paisiblement installer au premier rang d’un mariage en compagnie d’une voleuse. Mais quelle idée, voyons ! Un peu de bon sens !

_________________
See the RP information <<   <   1, 2, 3, 4, 5, 6   >   >>
Copyright © JDWorks, Corbeaunoir & Elissa Ka | Update notes | Support us | 2008 - 2024
Special thanks to our amazing translators : Dunpeal (EN, PT), Eriti (IT), Azureus (FI)