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[RP] Mariage de Camille et Altaiir

Elyra
Trop heureuse de pouvoir enfin quitter le château et se rapprocher un peu plus du moment où elle retrouverait son compagnon, la blonde esquissa un fugitif sourire. Elle avait hâte de le retrouver tout simplement parce qu'elle supportait mal d'être éloignée de lui trop longtemps. Elle fut l'une des premières à entrer dans la voiture, retroussant ses jupons pour monter et les balayant de ses mains une fois assise pour éviter qu'ils ne se froissent. Calée dans un coin, bien trop serrée à son goût, elle soupira lorsqu'elle se rendit compte qu'ils allaient faire une visite de la capitale. Ely connaissait déjà tous les recoins de Tours en tant que gérante du Cadastre d'abord et en tant que Chef Maréchal ensuite, alors cette visite ne fit que l'exaspérer.

Elle avait posé sa tête contre le montant de la fenêtre et fermé les yeux. Lorsque la voiture s'arrêta enfin, elle s'était presque endormie, bercée par les secousses subies durant le voyage. La belle endormie mit quelques secondes pour réaliser que le voyage était terminé et qu'ils étaient enfin arrivé. Elle ne vit pas l'encre jetée par l'écuyer du Vicomte passer à une dizaine de centimètres de son visage endormi. Heureusement sinon, l'incident aurait mit ses nerfs à rude épreuve. Ce qui l'avait réveillé ce fut la voix de Rolin qui mandait à ce qu'on fasse de la place... Au Duc ? Non elle devait encore rêvasser. Elle n'aurait pas du se lever si tôt, ça lui aurait évité de bailler autant... Heureusement qu'elle n'était pas encore sortie. D'ailleurs il aurait été bien qu'elle sorte. Elle se leva, un peu trop vite ce qui lui valu un léger étourdissement. S'agrippant au montant de la porte pour ne pas tomber après avoir vu des étoiles danser devant ses prunelles, de l'autre main elle souleva ses jupes pour ne pas se prendre les petons dedans et descendit enfin à la suite du Vicomte.

Son premier réflexe fut de chercher son aimé parmi la foule. Il lui fut aisé de le trouver car il portait l'étendard de la Dame de Villiers. Un sourire illumina son visage et elle récupéra toutes ses facultés chassant d'un seul coup toute trace de fatigue. La belle fit un pas en avant prête à le rejoindre presque en courant puis se rappela que c'était le mariage de son frère et qu'elle avait un rôle à tenir. Elle se mordilla la lèvre inférieure en se disant que finalement elle n'était peut être pas si réveillée que cela et tourna la tête vers le futur marié, le rouge lui montant aux joues, attendant son signal pour l'accompagner jusqu'à l'autel.

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Rolin
Tout militaire qu'il était, qui plus est un officier, marcher au pas est un exercice plus compliqué qu'il n'y parait, surtout pour un homme impétueux et plus ou moins impatient, par moment. Rolin s'employait à suivre la cadence à distance réglementaire en supportant le poids de la bannière. Mine de rien, traîner ce machin sur une telle distance demandait une certaine force musculaire. Ses bras en étaient les témoins privilégiés. Mais peu importe... les couleurs d'Altaiir surplombaient fièrement l'allée centrale et la foule. Celles de Camille également, porté par l'autre larbin de service.



J'déteste les mariages, ne cessait de murmurer avec hargne, entre ses dents, le serviteur du Marquis.

Objectif final de la manœuvre ? Doubler la foule et atteindre les clercs retranchés derrière l'autel. Ce fût accompli au terme d'une marche qui lui semblât interminable. Sous ses vêtements flambant neufs, un climat chaud et humide. Impossible de l'ignorer. Et cette cérémonie qui allait certainement durer des heures...


Fiou... vivement l'buffet.

De ce point de vue, un point pour Trella.
Exquiz
Masse grouillante à midi!

Et v'la déjà les belles tenues toutes plus meringuées les unes des autres qui se bousculent, dentelles et chiffons qui vole dans les airs, et ses sourires dégoulinant de bonheur qui salissent leur visage.. pas de doute, c'était bien le mariage!

Mission numéro 1 : s'infiltrer dans la masse avec subtilité et précision, pour ne pas trop se frotter à eux, et rejoindre le banc le plus proche avec rapidité.
C'était pas donné.

En plus, dans ce genre d'évènements, c'est pas juste le mari et la femme qui sortent, mais toute la marmaille! Et que ça braille par ci, et par là... petites oreilles accrochez vous! Le déluge sonore est avancé.
La furie se fait discrète, et s'intègre dans la masse, poussant quelques greluches au passage, s'ouvrant un passage telle une moïse au féminin.
Arrivée la dedans, elle lève la tête. C'est que c'est immense ce genre d'endroit, et jamais elle n'y avait mis les pieds avant ça, ni ici, ni ailleurs. C'est que c'est pas trop dans ses moeurs à la sorcière...

Devant elle, les grenouilles de bénitiers plongent leur p'tit doigts dans une mini fontaine sur pilier, se traçant une croix humide sur leur front de croyants.

Mission numéro 2 : laisser une trace de son passage.

Un sourire mesquin vient se glisser sur sa face, et là voila qui fait la queue, elle aussi. Un pas après l'autre, et sa main se fond dans sa besace, prenant possession d'un petit pot d'encre.. un pas après l'autre, et bientôt c'est son tour, elle débouche son flacon... un pas après l'autre, et là voilà devant, qui verse le noir liquide dans l'eau bénite..Un pas après l'autre, et elle disparaît à nouveau, se fondre dans la foule.
Mission accomplie.

Son action l'a mise en joie, et entraîne ses pas avec une fascinante curiosité vers les devants de la scène. Vu qu'elle est seule, se trouver une place n'est pas trop difficile. Bien sur, elle doit endurer le regard de mijaurée du vieux ronchon d'a côté, heureusement qu'elle est immunisé contre ça depuis le temps, c'est une habitude. Déjà la foule prend place, et les gens se taisent. Le rythme de la mélodie s'entame, et dans l'allée centrale les pas approchent. Ses yeux se tournent alors, et aperçoivent avec fascination un visage familier, fière et ténébreux. C'est qu'il à l'air de galérer l'bel écuyer, avec sa bannière dans les airs, et son pas de chevalier. L'audacieuse se fait mutine, lui lançant quelques oeillades papillonnées, et quand le Rolin à passer l'Exquiz, sa main discrète vient se frotter à ses charmantes fesses. Juste une demie seconde, et le voilà passé.

Finalement, cette journée promet d'être palpitante..
Mission numéro 3... Profiter de cette journée.

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Neyco
Mini qui finalement avec son chevalier et son mini biscuit étaient sortit de la voiture. En même temps après moult paroles O combien amicale avec un gueux lever du bon pied, ils avaient du bien faire comprendre que leur venue était urgentissime.

Et oui le pauvre homme en mode église, cloche qui sonne forcément il avait cru à la messe.

Ensuite en voyant la mini avec sa médaille d'archidiacre cela n'avait point vraiment aider. Une négociation pour lui dire d'attendre gentiment dehors en ne faisant point de scandale que les nobliau squattaient l'église, une boite à biscuit perdue pour le coup.

D'ailleurs à noter sur le livre de compte en plus des frais de traversée de pont durant le voyage et zou enfin que vla la cathédrale.

Oui sympa tape à l’œil classique, mais bon c'était pour le Très Haut avantage si on était perdu, la belle de Touraine au moins elle nous guidait toujours nom d'un biscuit.

Un regard gaga vers son fils adoré casse pied de son état, il avait enlever son chapeau encore.


Cookie nom d'un biscuit ça va avec tes bottines.

Hein oui mon chevalier qu'il est chou ainsi?


N'importe qui aurai méditer sur la question avant de répondre mais bon.

Chevalier VS Mini.

Pas besoin de demander qui serai le vainqueur surtout en négociation du genre.

Chapeau remit surtout quelle avait elle même brodée une petite épée, une étoile et une lune exprès, évidement c'était pas terrible. Mais c'était fait avec tout son petit cœur et des gouttes de sang issu de ses doigts au gout sucrée.

Mais bon ceci est une autre histoire.

Neyney et la couture... Les aventure du nain et les aiguilles, aux éditions Mini Biscuit.

Laissant son fils quelques minutes afin d'arranger sa robe pour cacher ses épaules, elle ne comprit sur le coup la demande d'une Donà.

Un euh très éloquent, finalement elle se mise en mode pipelette.


Bonjorn à vous Donà ma Soeur. En effet je suis bien la cousine de notre merveilleuse Camille.

Un sourcil lever, un haussement d'épaule vers son chevalier du genre, pour une fois j'en sais pas plus que toua.


Hum oui bien sur, que ce passe t'il ma Soeur?

Sur le chemin rapide.

Aurait elle des doutes? Car le Vicomte est charmant de ce que j'ai vu et aime le sucre. Un point vital pour notre famille si vous voulez mon avis. Les enfants n'en seront que mieux nourrit. De beaux enfançon feront ils je pense.

En ses paroles toujours en mode mais non Camillou chérie ne peut douter surtout le jour J et puis quoi encore? Elle avait passer des heures à cuisiner une super gâteau à la crème, aux biscuits et aux fraises. Elle allait pas nous la faire oui mais non je suis plus très sure.

Sinon elle devrait se sacrifier pour manger le gâteau en entier. Et même avec son chevalier et Cookie. Po sure de pouvoir.

Rha si elle avait sue elle avait fait mander Arga et Val chou, ils l'auraient aider.

Méditation finit quand la mini arriva devant l'église.

Euh.... C'est qui qui m'explique nom d'un biscuit.

Un étendard donné, comment ça les autres en avaient un plus grand, injusticeeeeeeeeeee, Scandaleeeeeeeeeee, sus aux grands, vive les miniiiiiiiiiiiii.



Des pensées du genre bizarre, en même temps oser lire en les pensées du nain risquaient bien souvent de rendre fou, alors autant s'arrêter la sous peine de devoir appeler d'urgence l'asile des fou le plus proche de chez vous.

Cherchez dans le parchemin jaunâtre, section asile avec évidement le nom de votre ville.

Un missire qui leur demande d'être en rang, comment ça, mais attendez une minute elle était bien en train normalement d'aller dans une église, pas une caserne militaire. Quoi que avec son sens de l'orientation pourri et son chevalier qui avait due la regarder que elle. Misère.

Elle était perdue.

Un chucho à son voisin.


Euh c'est bien le mariage de Camillou et Altaiir hein?


Un hochement de tête, une main sur le coeur rassurée, ah le coche arrivaient, il fallait entrer en l'église. Rha galère.

On passe la porte de l'église.

Un pas.

Ne pas tomber, ne pas tomber, ne pas tomber.

Cinq pas.

Te casse pas la figure ma fille, ou tu aura la honte de ta vie et tout le monde va rire.

Dix pas.

Plus que peu et tu sera arrivé avec les autres, un coup léger de la hanche ça va son sac à biscuit était toujours la.

Quinze pas.

Piouf arrivé miracle? Absolument quand on connaissait la mini biscuit. Un salut à ceux présent, au passage elle avait cru voir la sœur et la troupe familiale.

Bon le Chevalier sur les premiers rangs avec son mini au moins elle pourrait surveiller le petit monstre. Rha le coquin, il mangeait son chapeau.

Un regard vers le haut de la nef. Rha mais pourquoi avait elle passer autant de temps à faire ce machin. Pff qu'est ce qui faut pas faire pour sa cousine adorée.

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Altaiir
Tout le beau monde entourant les deux personnes bénis de cette journée affluaient de manière majestueuse et sereine le long de la nef pour se placer au devant de l'autel avant de rejoindre les bancs de chaque côté, respectivement aux liens de chaque futur marié. Mais derrières ces réjouissances des fidèles réunis, au bout de cette longue tranchée principale, sur le parvis, trônait le coche vicomtal où patientait son heure l'irréductible ténébreux à marier...

Plus qu'un tour avant que ça ne soit à lui de sortir, inspection rapide de la tenue du cousin en charge de lui ouvrir le passage, il fila une légère poussée par la fenêtre sur l'épaule robuste afin de l'élancer sur la voix du "paradis". C'est que la pression commençait à monter jusqu'à même faire craqueler le cuir des gants sombres qui recouvraient ses doigts. Quelques minutes encore, c'était trop demander...? Réponse de la foule en forme pour ce jour au dehors, conclusion : pas vraiment. Même sa frangine assise à ses côtés qui le fixaient d'un air à la fois de chien battu, et d'une petite autorité dans le coin de l'oeil, tous des traitres...

Enfin, la porte du coche s'ouvre pour laisser la silhouette rayonnante du florentin, offrant dignement son bras à celle qui le mènerait au trône, heu... à l'autel, lui offrant un petit sourire nerveux avant d'entamer le pas... Sous cette aura dorée qui lui brouillait parfois la vue, il put apercevoir au loin tous ces étendards monter pour l'occasion, c'était agréable à regarder en hauteur de cette assemblée joyeuse :






Encore une série de pas, et le pas de ses bottes ne suffit plus à marquer sa présence, un cor reconnaissable sonna son entrée en plus d'une voix distincte résonnant son nom dans la cathédrale. Bon et bien, c'était l'heure de se jeter à l'eau, la nave altarienne remonte lentement le fleuve coriace pour atteindre le port :



Quelques signes de tête à gauche à droite, il était difficile de se concentrer sur les visages, le but étant de ne pas paraitre ridicule dans la marche. Il était vraiment allégé, tant sur son visage pour lequel il avait redoré la couronne que sa tenue. Les quelques marchent apparurent enfin sur le trajet, ce qui marquait le stop où il se devait de s'incliner devant l'officiant, sourire courtois aux lèvres, pas montré l'angoisse : affronté un Dieu qui enviait sa femme pas toujours évident, il n'était qu'homme après tout. Arg et Rolin qui lui avait gardé l'épée... Combattre à mains nues relève du suicide !

Bonjour mon père, désolé pour le petit retard... Des bouchons sur la route hum !

Se tournant alors vers sa blonde adorée de soeur, il la sentit petit à petit s'échapper de son bras, le voilà seul face à Dieu... Pourvu qu'il soit malade... pensa-t-il, suis pas de taille je crois.
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Camille.
Le cortège était enfin entré dans la Cathédrale et Camille inspira en voyant Altaiir pénétrer à son tour dans l'édifice. Ben oui, on lui avait tellement répété depuis leur rencontre qu'il n'était qu'un don Juan, incapable d'aimer, de s'attacher, de se consacrer à une femme. Son passé et ses appétits avaient créé toute une réputation au ténébreux séducteur italien. Certaines même été venues brandir leur ancienne relation, et les conséquences, espérant l'écarter de cet homme qu'elles n'acceptaient pas de voir s'éloigner pour cette petite diaconesse tourangelle.

Pourtant ce sombre aigle avait su la détourner de sa route vers le couvent, elle qui comptait offrir sa vie au Très Haut. Il avait inspiré un amour plus fort et absolu, simple humain rivalisant avec le Divin pour le cœur de sa Fauve. Et Camille, elle, avait su voir au delà de tout ce souffre et ces médisances. Le secret de la force de leur amour était surement là. Ils ne s'étaient rien caché, ni leurs erreurs, ni leurs peurs, ni leurs souffrances passées. Cette confiance et la passion toute méditerranéenne qui les liaient étaient le ciment de leur couple.

Fi des rumeurs, des diffamations à mots couverts, en ce jour, Camille offrirait sa vie et son âme devant le Très Haut et les hommes à son Aigle. Souriant à Fred, son Grand Maitre et ami, elle ouvrit la porte ne pouvant plus attendre aussi longtemps. Laissant ce dernier l'aider à descendre, elle se rajusta , lissa ses cheveux et offrit un sourire nerveux.


Je crois qu'il est temps maintenant. Si je partais en courant, je crois que ça ferait des vagues.

Et oui, quand on a plus de nerfs, on se rattache à l'humour... Prenant le bras qu'on lui tendait, elle observa le parvis, il était temps d'y aller désormais, oublier la peur sourde de cet engagement immuable. Aujourd'hui elle sera sa femme et cette nuit elle serait femme... Et après on s'étonne que l'on puisse avoir une peur bleue du mariage...
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Fred


Le moment fatidique arrivait. Le cortège se devait d’entrer dans la Cathédrale, le Castelviray sortie en premier du coche proposant son bras afin d’aider la jeune marié à descendre. Il l’a laissa réajuster sa robe tout en lui rendant son sourire.

Camille. mon amie, n’ayez crainte ce jour sera le plus beau de vostre existence et l’avenir ne pourra qu’être rempli de bonheur. Lorsque je vous vois tous les deux, Altaiir et toi, je ne peux que constater qu’un grand amour vous touche. L’Amour, c’est partager des mots, des regards, des espoirs, des craintes mais l’amour n’est jamais contrainte. Vous ne serez plus jamais seul face à la difficulté de la vie. Vous prendrez la vie à pleine dent mais à ceux. La vie à deux c’est l’échange entre deux êtres, un échange que l’on se doit de peupler de certitudes et que si on ne veut pas tomber dans la servitude on doit agir et mettre de coté les peut être. La vie à deux c’est l’amitié qui unit le couple, amitié qui se transforme en passion et que la complicité se veut plus souple ou l’on peut laisser aller nos émotions. La vie à deux c'est le partage de tous les jours, le partage des peines et des joies, les peines qu'on absorbe et les joies qu'on savoure. La vie à deux c'est l'union de deux amants, l'union qui fait vibrer les corps et les cœurs. Si heureux vous êtes en ce moment, il ne faut jamais vous laisser contrôler par la peur. La vie à deux c'est le soutient que l'on donne, un
soutien qui ne fait que grandir à mesure que les obstacles nous façonnent, c’est cette vie à deux que je vous souhaite et dont je n’ai aucun doute.


Petit sourire

Donc n’hésitez pas, avançons et surtout profitez de chaque minute de votre vie et ne craniez rien car l’amour, l’amitié, la confiance qui vous réuni sera vaincre tout obstacle durant votre vie futur. Et puis si un jour vous avez besoin d’une oreille, d’un conseil vous savez ou me trouver.

Sans se faire trop long, le Grand Maistre de l’Ordre du Sainct Esprit débuta la marche afin de conduire la jeune mariée au coté de l’époux.

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Minlawa
Il était temps. Le vicaire Général qu'il était avait eu les jambes lourdes et elles craquaient quand il se releva.
Bah oui à force de patience, il s'était assis quand même.
Il était vieux, et on aurait pus croire que ce mariage allait le tuer.
Fallait faire vite maintenant, parce que sinon le vieux vicaire général pourrait mourir d'un instant à l'autre si la cérémonie prenait encore plus de retard

il secoua sa robe de cérémonie qui semblait recouverte de poussière.

Il regardait vers le toit de la cathédrale se demandant si la voute n'allait pas s'effondrer sur eux. Faut dire que la cérémonie, longuette comme elle était, avait laissé le temps au lézarde de grandir. A moins qu'il se soit assoupit plus longtemps qu'il ne le pensait et la poussière naturelle l'avait recouverte petit à petit... Non ce n'était pas possible ainsi voyons. Si? Meuh non quand même pas.

En tout cas il éternua refaisant voleté un nuage de poussière, qui le refit éternuer !

Ha bah oui ! C’est ça quand on est vieux et qu’on reste trop longtemps dans le froid et les courants d’air d’une cathédrale, dit-il à l’assemblé avec son célèbre sourire moqueur.

Se reprenant il les regardait.

Bon j’en étais ou ? Ha oui le baptême ?
Z’êtes pas un peu vieux vous deux pour vous baptiser ? Et vous n’êtes pas déjà baptisé d’ailleurs ?


Il se gratta la tête… un diacre pas baptisé ? Il y avait un problème là.

Ha oui ! Heu non ! On est là pour un mariage c’est ça ?

Voila qu’il devenait gâteux. Forcement, avec ce courant d’air qui passait entre ses oreilles pendant l’attente des deux futurs enchainés.

Donc nous sommes ici pour emprisonner ! Heu non enchainer ! Heu non unir ! Oui c’est ça unir ces deux enfants l’un à l’autre !

Puis tout bas, enfin j’espère que c’est ça parce que sinon je ne suis pas dans les ennuis.

Regardant les deux espérant un signe d’acquiescement, enfin un truc pour dire qu’il ne se plantait pas.
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Camille.
Camille inspira profondément. Le discours de son Grand Maitre aurait pu sembler bateau voire évident à certains mais étonnamment il eut un effet lénifiant sur elle. Certes le sacrement du mariage était un acte fondateur dans la vie d'une personne. Mais elle savait que son coeur ne serait jamais à nul autre qu'Altaiir et soudain confiante, elle prit le bras de Fred pour s'avancer dans la Cathédrale. Elle se présenta ainsi à tous vétue d'une robe violine qu'elle avait faite exprès pour l'évènement. Aucune bijou ne parait la future mariée. Le petit Deuil était encore de rigueur et elle avait choisi ce tissu et cette simplicité en l'hommage à une reyne qui avait énormément compté dans sa vie.



Remontant la nef au bras de son ami d'une démarche calme et lente, elle sourit à chacun des présents, touchée de leur venue pour partager cet instant de vie. Soudain, dirigeant le regard vers l'autel, elle LE vit. Son aigle, son amour, l'attendant dans toute sa superbe. Son souffle en fut coupé un instant, arrêtant sa marche quelques secondes pour calmer cette irrépressible envie de courir le rejoindre et se précipiter dans ses bras. Oui, avouons le, c'est que ça ferait plutôt désordre. C'est donc reprenant sa progression non sans ne pouvoir s'empêcher de se mordiller la lèvre qu'elle atteint le bon port, laissant Fred confier sa main à son futur époux. Echanges de regards intenses, finalement, ils étaient là, tous les deux, face au Seigneur et aux hommes réunis en cette Cathédrale.

Un peu perdue dans l'émotion du moment, Camille réalisa soudain que la célébration commençait déjà. Son vieil ami Minlawa posa les prémices du sacrement avec cette étourderie si caractéristique et elle ne put le faire attendre trop longtemps dans son inquiétude soudaine. Il avait su patienter au retard des époux - mais qu'est ce qui avait temps retenu Altaiir d'ailleurs? - et ne méritait pas qu'on lui fasse craindre en plus une bourde quelconque. elle acquiesça donc de la tête à sa question, encore occupée à retrouver la parole devant ce fiancé qui lui coupait le souffle...
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Boudicca
A la suite de la mariée, Boudicca entra dans l'église aidant son jeune fils Kaelig à porter l'étendard représentant les deux blasons réunis des mariés.



La jeune femme n'était pas forcément à l'aise dans ce rôle exposé, de même que son fils, mais les écarts de ce dernier lui faisait oublier momentanément les visages de la foule tournés vers le cortège et sur elle dans sa robe bleu nuit brodée de fils d'or. Et puis, qui aurait cru qu'Altaiir se mariait avant elle! Lui l'éternel voyageur solitaire et séducteur! La jeune femme était bien heureuse pour Camille et son frangin, leur souhaitant une vie commune heureuse et prolifique.
Atteignant l'autel, elle poursuivit sa route pour venir placer l'étendard famillial au centre juste derrière l'autel et l'officiant puis elle gagna, tenant Kaelig par la main, la place réservée du coté de la famille du marié.

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Estrella.iona
J'adore les mariages, pensait l'Etoile tandis qu'elle avait pris place dans la cathédrale tourangelle.
Oui, j'adore les mariages où c'est l'occasion de revoir tout un tas de monde qu'on n'a pas le temps de voir pendant l'année... Oh, mais c'est Yoli que voilà là bas, scintillante dans sa robe étoilée... Et Eilinn près d'elle.
Collègues de l'atelier de couture parisien où avait été entre autres confectionnée la tenue du mariée, elles, elle les voyait de manière régulière. Mais il y avait d'autres visages qu'elle n'avait pu voir qu'à une ou deux reprises dans sa vie, des tourangeaux entraperçus lors de son court passage dans leurs terres...

Non vraiment, elle adorait les mariages. Unions qu'on voulait synonymes de bonheur éternel. Rolin n'était pas d'accord, lui. Dès que la jeune fille abordait le sujet avec toute la subtilité qu'on lui connait, il se rétractait et se mettait sur ses gardes... Ou lors parfois, au contraire, il lui promettait une union future sans même qu'elle ait évoqué l'affaire... Rolin était imprévisible. Alors oui, elle souhaitait l'avoir à l'usure, et y mettait la meilleure volonté possible. N'avait elle pas déjà réussi à lui arracher une demande en mariage ? De façon peu aristotélicienne certes, mais les faits étaient là.

Pour l'heure, elle s'était assise du coté de l'église réservé aux invités du mariés vêtue de sa robe d'une couleur prévisible et elle attendait que l'office commence... Elle irait saluer Yolanda à la fin. Elle regarda passer les drapeaux et son fiancé qui avait fière allure dans ses habits de qualité supérieure. Alors oui, elle était fière, l'Etoile. Et tout en prenant soin de feindre un air frisant l'indifférence, elle se faisait un devoir d'observer de manière aigue tout ce qu'il pouvait se passer aux alentours.

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Suzan
Elle avait déjà assisté à un mariage lors de sa plus tendre enfance. Elle n'en avait qu'un vague souvenir archivé au fin fond de sa mémoire. Une cousine que l'on avait poussée dans les bras d'un Sir quelque peu douteux et imbus de sa personne, une cousine qui avait dû choisir entre le couvent et l'hymen. Dieu, que c'est beau l'amour..
Mais Altaiir lui avait expliqué que ce n'était pas le cas ici, et l'angloise s'en réjouissait. Quoi de plus merveilleux qu'un magnifique mariage ?

Plus tôt le matin elle avait revêtu une robe qu'elle avait achetée en prévision de l'événement ; ce n'était pas vraiment ce qu'elle voulait. Elle en avait de toutes sortes en Angleterre, plus belles les unes que les autres. En Angleterre..
Une fois prête, la jeune femme sortit de la demeure de son oncle où elle logeait, faute de mieux pour le moment. Ce n'était guère le moment de déranger qui que ce soit.
Elle arriva donc à la cathédrale, et, ne connaissant personne, décida de s'installer au fond. Il serait toujours temps de s'occuper de la robe de la mariée après..

Notre angloise en était là de ces réflexions, lorsque les futurs et bientôt mariés entrèrent dans la cathédrale.
La robe. Elle n'était pas là pour la tenir. Altaiir allait hurler.
Le rouge lui monta au joue, ce n'était guère le moment pour se faufiler derrière la mariée et lui tenir la robe.. Alors elle attendrait. Elle attendrait que la cérémonie se finisse. Elle attendrait que ce soit le moment où les époux quitteraient l'intérieur de la cathédrale.

Mais pour le moment, elle devait rester sage au fond, elle devait écouter, elle devait regarder, elle devait comprendre. Il fallait qu'elle comprenne.

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Altaiir
Toujours dans l'attente du jugement divin devant l'autel avec le père Minlawa qui se... reposait semblait-il. Il avait triomphé du maître incontesté du monde lumineux ? Wow. Mais il n'osait cependant pas se retourner, entendant juste des pas se rapprocher au fur et mesure, en rythme avec une larme de sueur dégoulinant le long du front en suivant l'itinéraire d'une veine.

Le silence était de mise, finalement le bon Dieu avait choisi une attaque assassine par derrière ? Et puis ces pas en décalés... Ils seraient deux ? Le Très Haut avait besoin d'une aide en plus ? Les frappements des talons sur le saint sol retentirent encore plus forts jusqu'à ce qu'une apparition se fasse. Contre toute attente, le ténébreux qui pensait recevoir une lumière aveuglante d'ange tel qu'on nous le conte dans les histoires d'enfance, ce fut une lueur violacée qui vint se placer à côté de lui. Etrange... Dieu serait donc vraiment homosexuel ? Cela explique en tout cas pourquoi il désire que même les hommes dans les ordres se marient avec lui. Une autre ombre à côté était également présente, mais en y prêtant bien attention il portait la barbiche... Aristote surement, le prophète.

Mes gaillards, je suis chaud comme la braise... Pensa-t-il.

Mais alors que son aura azurée se reporte sur le mauve, son visage blêmit d'un coup, lui qui est d'ordinaire si foncé de teint, on aurait dit qu'il avait vu la "vierge". Sa femme, enfin, sa future, était d'une grande beauté sous une longue robe luisante, avec en fait son grand maître vénéré incontesté du Saint-Esprit, auquel il inclina la tête humblement pour le saluer.
Sa main droite fut mit dans celle de la belle, lui offrant un petit sourire, bon sang tuer un sanglier à la chasse était bien plus facile...

Le pépère min' réveillé, il se retint difficilement de ne pas laisser son rire sortir, confirmant également d'un signe de tête, c'était donc le moment.

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Minlawa
L'enfant de coeurn'avait pas attendu le signal de Minlawa pour faire sonner la cloche. Cela faisait prés de 20 minutes que les fideles s'etaient rassemblé dans l'église pour célebrer le mariage.

Il a encore trop bu! Se dit il Il va me le payer cher! Tout en souriant il se disait que ce Gamin avait un humour particulier mais ça le faisait rire tout de même.

Le vicaire général de Tours avait largement finit de vêtir ses ornements liturgiques qui prenait maintenant la poussière. Le regard rayonnant de joie. S’adressant aux futurs mariés d'une voix douce et mélodieuse

Bien chers Camille D'Anclairet Altaiir Auditore da Firenze ! C'est pour moi une joie infini de vous accueillir ici, afin que vous receviez des mains de la sainte Eglise Aristotélicienne le sacrement qui va faire de vous époux et épouse heureux devant Aristote.



Ne prenez pas à la légère l'engagement que vous allez déclarer maintenant devant tous. Vous allez vous unir pour le meilleur et pour le pire, vous allez affronter des difficultés, que ce soit des disputes ou des tristesses, ce que bien sur personne ne vous souhaite au fond, et avec l'aide de Dieu et l'enseignement d'Aristote, vous allez surmonter tout cela chaque jour, et donner à tous un exemple d'Amitié et de courage.

Que Dieu vous bénisse !


Il posa ses lunettes sur son nez pour lire, s'éclairsit la voix

Souhaitez vous toujours vous marier?

Question coutumière qu'il fallait poser quand même.
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Arutha
Arutha était sage comme une image, sans doute un peu effrayé par la menace (à moins que ce ne soit une proposition ?) d'Eilinn. Il souhaitait à tout prix éviter de se prendre une déculottée qui, en plus d'être humiliante, serait mémorable ; déculottée effectuée directement sur l'autel. Il avait donc suivi la boule angevino-bourguignonne et le Premier Maistre d'Hostel jusque dans l'église, qui accueillait beaucoup de monde.

Et ils s'étaient installés.

S'en suivi un long, très long, moment d'attente et d'ennui. L'église était loin d'être silencieuse, bien au contraire, mais bien loin d'être animée également. Les entrées du marié, et de la mariée, furent à peine observées de la part du Gisorien. Une seule chose, ou plutôt deux, l'intéressaient. La première était le festin qui suivrait cette cérémonie. La seconde, directement liée à la première, consistait à savoir quand se terminerait cette cérémonie. Plus vite, d'ailleurs, arriverait-elle à terme, plus vite pourrait-il s'empiffrer.


J'espère que ça va bientôt se terminer. C'est d'un chiant, furent les quelques mots sortants de sa bouche.

Que Dieu vous bénisse ! cria le prêtre.

Que Dieu vous bénisse !
hurla Arutha.

Ah, ce n'était pas une phrase que tout le monde devait crier en cœur ?
Visiblement, non.

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Absent du 30 juillet au 13 ou 15 août... Si besoin, MP ou courrier IG !
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